Commentaires

  1. Meli a écrit

    L’article date mais cela me fait du bien de lire tous ces témoignages…

    Je suis actuellement enceinte… et au chômage… je n’aurais jamais pensé être dans cette situation un jour. J’ai la chance d’être dans une branche où je peux trouver un autre travail en 48 heures… mais grossesse et nouveau travail ne font pas bon ménage…

    J’étais en essai bebe et ai voulu changer de travail…. on ne peut jamais prévoir combien de temps cela mettra… et je suis tombée enceinte quand j’ai démissionné… et l’ai appris en plein milieu de mon préavis… panique totale…

    Je commence mon nouveau job, mes collègues et ma responsable sont super gentilles…

    Vient l’annonce a ma responsable…. au final tout se passe bien, je suis soulagée, les collègues le prennent bien… les directeurs également… ouf, j arrive à la fin du premier trimestre et je peux enfin souffler….

    Puis arrive les dates butoirs pour ma période d essai… et la du jour au lendemain….. le comportement à changé, repproches injustifiées, constamment sur mon dos. Je n’osais même plus bouger de ma chaise. Ces filles que je trouvais top depuis 3 mois devenaient des vraies pestes… on remettait en cause 10 ans de compétence, j’étais une simple m**de…. ils ont essayé de se couvrir au maximum pour éviter tout litige… à demander aux copains d’envoyer des mails pour se plaindre d erreurs sans préciser lesquelles…. le droit du travail fait parti de mon quotidien et justifier une rupture de période d essai dans mon domaine après 10 ans d expérience est assez litigieux… mais je n ai clairement pas la force de me battre…

    J’ai tenu 3 jours….. je me suis mis en arrêt de travail. Le soir même de mon premier jour d’absence ils ont mis une offre d’emploi pour me remplacer…

    C’est ma première grossesse et normalement la seule… j espère ne pas garder un amer de tout ça. J’ai fais beaucoup de sacrifices pour ma vie professionnelle… dans ma dernière entreprise, j’ai la chance que tout le monde reconnaissait mes compétences. Mes anciennes collègues m ont permis de retrouver ma confiance professionnelle….

    Enfin voilà, c’est malheureux d en être encore là en 2021… je dois maintenant attendre Mai pour rebondir… en espérant que 7 mois d’inactivité me porte pas préjudice…

     
  2. Kina a écrit

    Bonjour à toutes, l’article date un peu mais je suis tombée dessus et cela a fait remonter plein de choses, j’ai moi même vécu l’enfer quand je suis tombée enceinte et cela m’a poursuivi bien après avoir quitté l’entreprise puisque je ne pouvais pas compter sur mon ex employeur pour être ma référence du coup, dès que je tentais d’expliquer les choses, j’étais perçue comme le « monstre qui avait osé enfanté », cela fait 4 ans maintenant et j’en souffre encore même si j’ai même été consulté un psy tellement cette expérience m’a traumatisée tant sur le plan personnel que professionnel, aujourd’hui je suis en poste et j’ai des angoisses dès que je pense à l’idée davoir un deuxième bébé, bref, je suis tentée de créer un groupe d’entraide et d’échange de témoignage à ce sujet, car on est bien plus nombreuses dans cette situation qu’on le croit !

     
  3. Aurore a écrit

    Bonjour,

    Je suis attristée de lire tout vos messages de témoignages qui nous prouvent une fois de plus qu’être mère et salariée, c’est compliqué. Par contre, plusieurs points m’interpellent : votre employeur ne peut en aucun cas vous demander de travailler même de loin pendant votre congé maternité. Il est tenu par la loi de vous rendre votre poste A L’IDENTIQUE lors de votre retour! Toute réflexion ou manquement à ses obligations légales peuvent être considérées comme du harcèlement. Honnêtement, j’espère du fond du cœur que vous êtes toutes allées aux prud’hommes car vous auriez gagné sans le moindre doute… N’hésitez pas, contacter vos élus syndicaux, ils sont là pour rappeler à vos patrons leurs obligations. N’hésitez pas à contacter l’inspection du travail, la médecine du travail et évidemment, les prud’hommes… Vous avez des recours légaux, vous êtes salariées protégées lors de votre grossesse, et je le répète votre patrons à des obligations y compris après votre accouchement, donc n’hésitez pas!!

     
  4. E., jeune maman a écrit

    C’est donc chose courante….On se sent moins seule mais pas mieux pour autant!
    Mon témoignage : C’est quoi, être une maman active en 2016 ?

    Après bientôt 3 ans de bons et loyaux services dans ma boite, je décide de demander un entretien à mes deux patrons (masculins, la précision est importante, pères de famille, la précision est importante aussi) pour faire un point avec eux, l’entretien annuel étant un concept visiblement inconnu de ma Direction.
    Accessoirement, c’était aussi l’occasion de leur demander une augmentation selon moi justifiée, arguments à l’appui.

    J’envoie donc, la semaine dernière, un mail leur demandant de m’accorder quelques instants le 23 Novembre (seul jour où ils étaient présents sur site en même temps avant 2017) pour échanger sur mon travail, écouter leurs remarques et pistes de réflexion, et donc discuter de ma rémunération.

    Hier, 17h, coup de fil interne : « E., vous venez dans mon bureau svp ». Oui, ok, j’arrive, je prends mon petit mail avec les points que j’avais noté en préparation (axes d’amélioration possible, idées, et arguments pour défendre mon augment’ ), et me voilà dans le bureau des Big Boss, assise face à 4 yeux franchement pas avenants, et là, la pièce commence.
    Boss 1 : « Bon, alors, c’est quoi le problème E. ? »
    Moi : « Il n’y a aucun problème, au contraire, je voulais qu’on fasse le point tous les trois sur les 3 ans qui viennent de s’écouler et sur la suite »
    Boss 2 : « Vous savez que c’est dangereux pour vous de nous demander notre ressenti »
    Boss 1, rire gras : « Oh que oui, vous être sûre de vouloir entendre ce qu’on pense »
    Moi, un peu perdue : « Et bien oui, on est là pour ça, pour échanger »

    Que n’avais-je pas dit…..

    =>Round 1 : Fraîchement Nouvelle Maman vs Les Patrons Mâles

    Boss 1 et 2 (alternativement, parce que c’est plus drôle d’être à 2 contre 1) :
    « Bon E., vous n’êtes pas sans savoir que votre congé maternité nous a vraiment mis dans l’embarras, on a du palier votre absence, c’était extrêmement compliqué pour nous, et comble de tout, vous n’avez même pas pris la peine de venir ne serait-ce que quelques heures par jour pendant ce congé pour suivre un peu vos dossiers, et une fois que vous aviez accouché, vous auriez pu passer une tête au bureau même avant la fin du congé. Enfin bon, là déjà on ne vous en a pas voulu et on a rien dit, mais ça nous est resté en travers de la gorge hein quand même. Et là, en Septembre, vous nous demandez 5 jours de congés pour quoi déjà… ? Ah oui, la « semaine d’adaptation » de votre fils, nan mais franchement…bon ok, nous gentils, on accepte, et rebelote, en Octobre vous prenez 2 jours de congés parce que votre fils est malade…d’ailleurs il avait quoi votre fils ? – Moi, sonnée : « 40° de fièvre…, gastro » – Oui bon, ok, votre fils était malade, mais vous n’aviez personne qui pouvait s’en occuper ? Nan mais faut nous comprendre Emma, nous on a une entreprise à faire tourner, on a besoin de donnant donnant : Ok vous n’étiez pas disponible pendant votre congé maternité, ok votre fils a été malade 2 jours, mais vous, qu’est-ce que vous donnez à la boite ? »
    Moi, dans ma tête – : « bah je reste jusqu’à pas d’heure quand il y a un client au bureau, je ne prends pas de pause déj quand vous décidez de faire une réunion à 12h30, je m’occupe de développer les produits et en plus maintenant de les commercialiser, d’ailleurs hier j’ai signé un contrat devant vous de plusieurs milliers d’euros, j’ai, d’avis des clients, redonné une image dynamique et luxe à nos marques, j’ai… » …..ho et puis merde,

    => Round 2 : Négocier son salaire après que tes patrons aient joué aux fléchettes sur ton thorax

    Je passe sur les 1h30 d’entretien qui ont suivi sur cette lancée, et qui se sont terminées sur « Nan mais par contre niveau travail on est ravis hein E., très satisfaits de vous ! D’avis général, clients et nous, vous êtes super efficace, un super boulot, on ne regrette pas votre prédécesseure hein, on n’a rien à redire là-dessus, c’est vraiment juste le comportement depuis vous savez… »
    Oui en gros, ce qui vous em***** c’est que je sois devenue maman, je crois avoir compris en effet.

    Donc, à la fin :
    Boss 1, sourire carnassier : « Et sinon, vous vouliez voir autre chose ? »
    Moi, déconfite : « Oui, vous le savez bien, mais vue la teneur de notre entretien, je ne suis pas sûre que ce soit le moment opportun pour en discuter »
    Boss 2 : « Mais si mais si, discutons »
    Moi, qui avait prévu de demander 200 Euros nets d’augmentation : « je voudrais 125 Euros nets de plus par mois »
    Eux, en cœur : « Aucun problème E. »
    Et voilà, BIM, ils m’ont eue. Leur stratégie a marché.

    Être maman salariée en 2016 : qui osera dire que l’égalité homme/femme en entreprise est acquise ?

     
  5. Elow91 a écrit

    C’est ma première grossesse, je pensais que tout se passerait bien et toute heureuse je l’annonce a ma chef qui me répond « c’est une bonne nouvelle pour toi un peu moins pour nous »
    Et de là tout est parti de travers, on annonce une réduction d’effectif dans mon service et c’est moi qui doit déménager, mais je reviens dans mon service pour aider quand il manque du monde et tous les mercredi car ma collègue est a 80%….
    après réunion on me dit droit dans les yeux « pour le moment ca sera comme ca et à ton retour de congés on verra comment on s’organise »
    Résultat une tension qui tourne autour de 16/9 tous les jours et une angoisse dès que je rentre au boulot.
    C’est ahurissant de voir ce genre de comportement en 2016… bon courage à toutes en tous cas !

     
    • Floriane Gillette a écrit

      Bonjour Elow91,

      Je viens de lire votre message et je me permets de vous contacter. je suis journaliste pour la Maison des Maternelles, sur France 5 et nous abordons le sujet : enceinte au travail, la mise au placard, le licenciement …
      J’aurais souhaité discuter avec vous du sujet. Serait-ce possible ?
      Je laisse mon mail : fgillette@2p2l.com
      Merci beaucoup,
      Floriane Gillette

       
    • faucilhon a écrit

      Bonjour Virginie
      Je travaille actuellement sur un reportage à propos de maternité et travail. Vous allez aux prudhommes ? Pourrions-nous en parler par téléphone ? Merci d’avance
      Emmanuelle Faucilhon

       
      • Virginie a écrit

        Non je ne compte pas aller aux Prud’hommes car je préfère m’en aller pour un autre emploi ou je pourrais recommencer à zéro un nouveau poste avec une nouvelle direction et des nouveaux collègues. Une procédure aux Prud’hommes serait trop longue et je n’en ai pas la force.

         
  6. Virginie a écrit

    Merci pour cet article, ça me rappelle un peu ce que j’ai pu vivre pendant ma grossesse. J’ai appris ma grossesse peu de temps après avoir été embauché en cdi dans un grand groupe et quand je l’ai annoncé, mon manager à fait un scandale en m’accusant de lui avoir menti sur mon état lors de l’entretien d’embauche (euh je suis tombée enceinte entre temps). Je ne parle pas de mes collègues qui ont été odieux avec moi (l’un d’entre eux m’a menacé de tout faire pour que je sois virée) , et après des soucis de santé à partir de six mois de grossesse j’ai dû être arrêté. Ma période d’essai étant suspendu à cause de mon état, je sais pertinemment que lors de mon retour au bureau qui approche à très grands pas , ça risque de devenir un enfer et que dès que ma protection sera levée, je vais être remerciée par ma direction. Du coup, j’enchaîne les entretiens d’embauche pour trouver un autre poste si possible avant ma date de reprise pour ne pas devoir revenir dans cet enfer et ne pas subir les remarques peu sympathiques de mon chef et mes collègues. Je trouve ça vraiment triste que nous les femmes devons subir en 2016 ce genre de discriminations dans le monde du travail. J’espère que ma prochaine entreprise sera plus complaisante envers les femmes enceintes et que je ne subirait pas la même chose que pour cette première grossesse.

     
  7. Sophie33 a écrit

    Horrible tous ces témoignages ! Et malheureusement je m’y retrouve ! Pointée du doigts car enceinte, perdu ma place à mon retour de congés, remplacé par un homme (tiens donc !). Je parle même de la galère à chaque fois que j’ai demandé à m’absenter pour rdv médicaux (déduit de mes congés en plus !)…je travaille de 9h à 18h tous les jours de la semaine donc je n’avais pas le choix, mais à chaque fous je tremblais avant d’oser aller demander. Ce qui m’a le plus choqué c’est que les personnes qui on été le plus odieuses envers moi étaient des mères de famille. Bref, concilier le pro et la maternité c’est une vraie galère ! Et on en parle trop peu…

     
  8. Arylwren a écrit

    Et bien, quand on lit tous vos commentaires, ça donne froid dans le dos… Et dire qu’il y en a qui osent prétendre que l’égalité entre hommes et femmes au travail est atteinte depuis longtemps (je ne parle pas du montant du salaire, seulement des conditions, de l’ambiance, des attentes des collègues, des preuves à fournir, des remarques à supporter, des blagues à encaisser)… Déjà que ce n’est pas facile sans être mère, on observe ici que rien ne s’arrange avec la maternité. C’est une honte pour la société entière ! Certain-e-s devraient vraiment ouvrir les yeux, et arrêter de se baser sur des statistiques faussées par les prétextes/raisons faussés de licenciement ou arrêts maladie. Sommes-nous vraiment en Europe au 3ème millénaire???

     
  9. Lola a écrit

    Je compatis _ ça a du être horrible…

    Ici j’ai vêcu un truc similaire mais « moins malsain ». J’ai été mise au placard durant mon dernier trimestre de grossesse suite à l’arrivé d’un nouveau DG. Ca a été simple: ilm’a vu, ne m’a jamais dit bonjour (on bosse dans le même couloir), on m’a retiré tous mes dossiers les uns après les autres, puis mon bureau a été « donné » au nouveau directeur de service qui arrivait et on m’a obligé à tout déménager enceinte de 09 mois. Deux jours après, à mon départ en congé maternité, on m’annonce que suite à restructuration, je suis licenciée.
    Je tombe des nues: je pensais qu’on ne pouvait pas licencier une femme enceinte. Ah mais si ma ptite dame, en belgique on peut si le motif de licenciement n’est pas lié à la grossesse (autant dire que tu invoques ce que tu veux et tu mets les gens à la porte).

    Mon petiot avait 15 jours que j’étais en entretien d’embauch, en ayant encore de fortes douleurs partout.J’ai démarré un nouveau job, il avait juste deux mois et une semaine. Quand je suis retombée enceinte quelques mois plus tard, j’ai fait crise de panique sur crise de panique, heureusement j’ai une cheffe compréhensive.
    Mais le moindre « truc », la moindre « réflexion » et j’ai peur qu’on me fiche dehors avec mes deux marmots sous le bras et mon homme qui est ouvrier (je suis le chef de famille).

    Mon ex-DG ne m’a pas seulement viré: il a pourri ma fin de grossesse et a associé la grossesse a une peur panique pour la suite.

     
    • Gillette Floriane a écrit

      Bonjour,
      Je viens de lire votre message et je me permets de vous contacter. je suis journaliste pour la Maison des Maternelles, sur France 5 et nous abordons le sujet : enceinte au travail, la mise au placard, le licenciement …
      J’aurais souhaité discuter avec vous du sujet. Serait-ce possible ?
      Je laisse mon mail : fgillette@2p2l.com
      Merci beaucoup,
      Floriane Gillette

       
  10. anais a écrit

    et ça arriver tellement souvent! je suis caissière dans un supermarché, au sein duquel nous avons aussi un service de drive. Mes patrons ont deux magasins. Une de mes collègues était au drive du second magasin, et se retrouve après son congé (elle a repris a temps partiel en plus, la mauvaise élève) et se retrouve donc en caisse au méme magasin que moi… autant dire qu’elle le prend comme une punition, et je pense qu’elle a bien raison. Elle est aujourd’hui avec d’autres collègues, dans un autre magasin (a presque 20 km quand méme). Et autant dire que la différence entre drive (ou on bouge toute la journée et ou on change plusieurs fois de poste dans la méme jounée) et caisse (ou du coup on est au méme poste, assise ou debout mais sans bouger, toute la journée, enfin je pense que vous visualisez a peu près) est difficile a vivre pour elle!

     
  11. Julie a écrit

    Bonjour, merci pour ton témoignage prenant et fort ! C’est beau d’avoir eu le courage de dire bye bye à de tel employeurs, c’est pas si facile à faire… et en justice, ça n’a rien donné ?

     
    • taillez flora a écrit

      je n’aurais pas eu la force d’attendre le proces donc je suis partie avant . Ma santé s’est considérablement dégradées ces derniers mois et pour cause…..

       
      • faucilhon a écrit

        Bonjour Flora
        Je prépare un projet de reportage sur travail et maternité.
        Pourrions nous parler de votre témoignage par téléphone ? Bien à vous
        Emmanuelle Faucilhon

         
  12. taillez flora a écrit

    Bonjour, je suis LA MAMAN !!!! Merci à vous pour vos messages
    Merci la mariée en colère pour m’avoir permis de mettre des mots sur cette mauvaise passe!
    Oui malheureusement ce genre de chose arrive encore en 2015 …

     
  13. Ememe Ka a écrit

    Hum, moi je pense que quand UNE chef qui a de enfants, vous mènent la vie dure à cause de votre maternité c’est qu’il y a une grosse frustration derrière. Peut-être qu’elle n’a pas eu le courage ou l’audace de sacrifier un peu de son boulot pour sa vie perso et donc elle ne va quand-même pas l’autoriser chez les autres, donc elle se venge C’est bien triste tout ça mais après il faut choisir ses priorités.
    Dans la boîte où je travaillais, la secrétaire est tombée enceinte, 2ème bébé. Elle l’a annoncé en s’escusant, et a dit que c’était la dernière fois, promis. Non mais franchement, on a pas besoin de d’escuser pour ça, c’est pas une faute quand-même. Ensuite j’ai halluciné quand il a fallu changer de femme de ménage car la remplaçante avait un bébé et donc elle (la secrétaire) a dit: elle je la sens pas, elle a un bébé donc elle sera moins disponible, voudra partir plus tôt… Bref elle cassait du sucre sur son dos en étant elle-même enceinte… Ca m’a écoeuré. Moi la fin de mon CDD coincidait avec le début de mon congé mat alors j’ai pas eu de problèmes. Mais trouverun taf avec 2 enfants en bas-âge sur des postes de pseudo-débutant, c’est mission impossible 🙁

    Allez bon courage à toutes

     
  14. Marjorie a écrit

    Fra,nchement quand on lit ce genre de témoignage,on se sent moins seule,mais quand même merde c’est dommage d’en être toujours là en 2015 ( presque 2016!!!!)!!!
    Mon premier CDI,franchement tout se passait hyper bien, j’évolue nickel,bon rapport avec les collègues et la hiérarchie,ma N+1 est elle-même maman,donc hyper comprehensive.Je tombe enceinte, pas de soucis,tout le monde me félicite.Je suis arrêtée à 6 mois pour des soucis de santé, mais je repousse de qq jours pour assurer la transition…Pour me remplacer,ils vont prendre 2 personnes!!!Sauf qu’à mon retour,il y en avait un en cdi, et l’autre en cdd.Toute la partie de mon travail que j’adorais sont restées entre les mains du nouveau cdi, je récupére que des miettes.Je m’ennuie,c’est affreux, je demande même du travail,mais rien à faire.Ma N+1 tombe enceinte.Son remplaçant, c’est une horreur,tout le temps sur mon dos, il me cherche,j’en peux plus.Je finis par en profiter pour faire mon 2eme petit bout.Je ss arrêtée dès le début ( hé hé revanche.).Pendant mon absence, il sera licencié,ma N+1 revient, je me dis que mon retour va etre top.Je prends regulièrement des news,pr savoir ce que je vais faire à mon retour,mais elle reste vague, évasive.Une collègue à moi est dans la meme situation, en congé mater,elle ne sait pas ce qu’il l’attends à son retour.On reprends à une semaine d’intervalle,et l’annonce tombe: pas de places pour nous,on nous propose une rupture conventionnelle.Sans conditions spécifiques.On finit par négocier une meilleure indemnité.je profite de mon preavis pour chercher du boulot.Du coup je n’ai pas eu le temps d’etre au chomage.Mais quand même c’est moche cette gestion.
    La ça fait 2 ans que je suis dans ma nouvelle boite,ça se passe bien.J’ai envie d’un 3eme enfant,mais je crains de revivre encore la même chose à mon retour,sachant que je gère des comptes importants…Bref,pas facile!!!!
    En tout cas felicitations pour ta reconversion!!!!En plus j’adore ce secteur 🙂 🙂

     
  15. Pitite Xena a écrit

    Ca promet… Je suis en arrêt à 4 mois de grossesse parce que ma directrice était ignoble avec moi… J’ai prévenu de ma grossesse le plus tôt possible pour que le service puisse s’organiser (à 3 semaines, plus tôt que ça c’était difficile…). La nouvelle a été accueillie par un magnifique « vous me mettez dans la merde », « si j’avais su je ne vous aurez pas embauchée » et « je me demande si le poste est vraiment fait pour vous »… Puis petit à petit elle a tout fait pour que je craque : « j’aimerai bien promettre le CDI à la personne qui vous remplacera » Heu merci… Suivi en gros d’une interdiction de faire mon travail. Je suis éducatrice et je n’avais plus le droit de m’occuper des jeunes, de leur dire non « c’est trop dangereux dans votre état »… Bref j’ai craqué, je suis en arrêt… Je pensais être tranquille maintenant je vais appréhender le retour!

     
  16. Pauline a écrit

    Je me reconnais tellement dans ce témoignage. Je vis un enfer depuis mon retour de congés maternité.
    Mes boss n’acceptent pas le fait que je leur ai fait un enfant dans le dos. Quand j’ai été embauché à 22 ans, non je ne pensais pas aux enfants, à 28, forcément mon discours était différent.
    Apres une grossesse faite de remarques désobligeantes au quotidien, on me reproche maintenant de ne plus faire mon travail et ne penser qu’à retrouver ma fille le soir.
    J’ai été privée de prime de fin d’année car à cause de mon congés maternité, j’ai été absente 6 mois!
    J’ai passé un entretien dernièrement dans lequel on m’a fait pleins de reproches. Ils m’ont dit que depuis 1 an (âgé de ma fille), c’était du grand n’importe quoi en se basant sur des exemples ridicules. Tellement triste qu’on mette tout ça sur le dos de ma fille, je le suis effondrée. Et là, mon boss me parle de dépression post partum et me conseille de consulter! La blague!!!
    Je cherche un nouveau poste depuis quelques semaines tellement c’est invivable!

     
    • elisa a écrit

      je m’incruste dans ton commentaire vu que je suis dans la même situation pour te souhaiter plein de courage :(:( je pense bien aussi que ta situation est ce qui m’attends après mon retour après accouchement…

       
      • Pauline a écrit

        C’est grave d’être dans cette situation quand même!! Mes boss ont tous les deux 4 gosses quoi et leurs femmes ont arrêté de bosser pour s’occuper des enfants! J’ai tellement hâte de trouver autre chose!
        Je te souhaite bon courage pour ta reprise! Relativise si ton boss est infernal, quand tu retrouves ta merveille le soir, tu oublies tout! 😉

         
  17. Billy a écrit

    Bonjour ! Je suis vraiment navrée de lire votre expérience (mais rassurée aussi par la fin quand même ^^ !). C’est hallucinant mais j’ai eu l’impression de lire EXACTEMENT la même histoire que ma belle-soeur. Elle a vécu la meme chose : Méchanceté gratuite, reléguée au « placard » dans un bureau ridicule, sa remplaçante (qui n’était là qu’en intérim) lui a mené la vie dure en disant qu’on lui avait promis sa place, on lui a refilé que des tâches ingrates, bref, on lui a fait payé sa grossesse… Quand je lis vos histoires, je comprends tellement toutes les mamans qui ont décidé d’arrêter de travailler ou de se former dans une nouvelle branche, c’est à vomir (d’autant plus quand le chef est.. UNE chef ! Comment peut elle être aussi indifférente face à un problème qu’elle a sans doute vécu elle-même ??). Je suis écoeurée ! Je vous souhaite plein de courage pour la suite et j’espère que vous réaliserez vos rêves de pâtissière 😉

     
  18. madeleine a écrit

    Pffffff. C est terrible. J ai une copine qui a 4 enfants et est RH dans une grande boîte qui dit que qd elle recrute, elle considéré chaque grossesse comme un Master supplémentaire ! Elle valorise beaucoup l expérience d être mère.
    Après, moi je suis médecin a l hôpital, qd on est en congés maternité, on n est pas remplacé et c est difficile pour les collègues. Mais on l a fait pour les autres et les autres le feront pour nous!
    Courage les filles. Chapeau pour le CAP pâtisserie!

     
    • faucilhon a écrit

      Bonjour Je fais des recherches pour un documentaire sur Maternité et travail. C’est exactement le genre de témoignage que j’aimerais avoir : une RH qui valorise l’expérience d’être mère. Pourrions-nous nous mettre en contact afin que je prenne contact avec elle ? Ce serait super Merci beaucoup
      Emmanuelle Faucilhon

       

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