Ce matin dans votre boîte aux lettres un objet bien étrange trône fièrement parmi la montagne de prospectus vantant les mérites des fenêtres triple vitrage (vous avez bien pensé à mettre une étiquette « pas de publicité« , mais c’est quand même bien pratique pour allumer le brasero) : une jolie carte envoyée par deux jeunes tourtereaux vous annonçant que le 18 août prochain ils marient. Très bien mais voilà le soucis, à part leur nom, prénom ainsi que la date, il n’y a aucune autre info. Il faut dire que la mariée avec son QI plus que discutable aurait bien été capable de zapper les informations primordiales à marquer sur un faire-part… Et en plus une tirade anglophone incompréhensible vient ajouter du mystère à cette invitation abracadabrante : « Save the Date« .
Quand envoyer ses faire-parts de mariage ?
Au début vous étiez excitée de recevoir vos faire-parts, mais maintenant, ils vous sortent par les trous de nez. C’est simple, si dans une semaine ils n’ont pas disparus, vous y foutez le feu (tant pis, vous enverrez des textos à la place). Ok, vous êtes aussi et surtout galvanisée à l’idée de concrétiser cette partie là des préparatifs, annoncer encore plus officiellement le mariage et avez les yeux remplis d’espoirs quant aux réponses que vous attendez « Hoooo trop beau ton FFP, on a hâte d’y être » (mais qui ne viendront pas ou pas de la bonne façon). Bref, pour une raison ou pour l’autre, vous avez hâte de les bazarder dans une boîte aux lettres.
Comment décliner une invitation à un mariage ?
Ce matin dans votre boîte aux lettres, c’est la tuile. Vous pensiez pouvoir y échapper mais eux ne vous ont pas oublié : une magnifique enveloppe en papier cartonné trône princièrement au milieu de vos prospectus Lidl. Vous la prenez délicatement pour l’examiner. Bordel, ils ont même poussé le vice à faire imprimer des timbres à leur effigie (qui n’a jamais rêvé de s’auto-lécher la face ?). Plus de doute, vous venez de recevoir un faire-part mariage. Allergique à ce genre d’événement comme un Breton au beurre doux, il va falloir trouver une manière subtile de décliner l’invitation…