Devenir maman est bien souvent un gros changement dans notre vie de femme, dans notre vie de couple et dans l’organisation de notre foyer. Ce nouveau rôle nous change profondément et c’est ce dont nous parle notre lectrice aujourd’hui : ce que devenir maman lui a appris sur elle-même.
{Témoignage} Devenir maman : 5 choses que j’ai appris sur moi-même
Bonjour à tous ici !
Aujourd’hui, je prends ma plume pour vous parler d’un rôle qui a changé ma vie : celui de maman. Un rôle que, pendant longtemps, j’ai refusé d’endosser, par peur, par doute, par manque de confiance. Et puis un jour, le temps faisant, j’ai commencé à imaginer les choses, un peu comme un rêve… Un rêve qui a finalement pris vie en 2021. Aujourd’hui, ma fille a trois ans et cela fait trois ans et neuf mois qu’elle a bouleversé notre quotidien.
Quand je repense à son arrivée, je me rends compte à quel point elle a été un véritable cataclysme dans nos vies. J’aime dire que l’arrivée d’un bébé dans une famille, c’est comme un raz-de-marée. Un peu aussi comme lorsqu’on vit une perte : on peut se préparer, anticiper, penser avoir tout prévu… mais rien ne nous prépare vraiment à l’impact et à ce qui nous attend… Et c’est dans ce tumulte que j’ai découvert, appris et réappris beaucoup de choses sur moi-même.
Les 5 leçons de ma maternité
- La patience : une qualité que je pensais ne pas avoir
Avant d’être maman, la patience ne faisait pas partie de mon vocabulaire. J’étais plutôt de celles qui veulent tout, tout de suite, et qui s’agacent rapidement quand ça ne va pas dans leur sens. Mais devenir mère, c’est entrer à l’école de la patience. Quand votre enfant met vingt minutes à enfiler ses chaussures, qu’il refuse de manger des légumes pour la troisième fois cette semaine, ou qu’il fait une colère monumentale pour des raisons qui vous échappent… vous apprenez à respirer, à relativiser, à vous adapter. Ce n’est pas facile, et je ne dis pas que je suis devenue un modèle en la matière, mais j’ai découvert que j’avais en moi une réserve insoupçonnée de patience (en tout cas en ce qui la concerne).
- Accepter que je ne peux pas tout contrôler
Je suis de nature organisée, et j’aime que les choses se déroulent comme prévu. Mais avec un enfant, j’ai dû apprendre à lâcher prise. Très tôt, j’ai compris qu’un bébé, puis un enfant, est un être à part entière avec ses propres envies, ses émotions, son caractère. Vous ne pouvez pas le modeler à votre image ou contrôler ses réactions. Il m’a fallu accepter que tout ne serait pas toujours sous mon contrôle, et c’est d’ailleurs une leçon qui m’aide à mieux vivre même en dehors de mon rôle de maman.
- Les principes sont une chose, la réalité en est une autre
Avant d’avoir ma fille, j’avais plein d’idées arrêtées sur l’éducation : ce que je ferais, ce que je ne ferais pas, comment je gérerais les crises… Et puis la réalité est arrivée avec son lot de fatigue, de doutes et de situations imprévues. Je rêvais d’éducation bienveillante, mais j’ai découvert qu’il est parfois difficile de rester zen après une nuit blanche ou une journée éreintante. Ce n’est pas une remise en question de mes valeurs, mais plutôt une leçon d’humilité : on fait ce qu’on peut, avec ce qu’on a, à l’instant T !
- L’essentiel réside dans les moments partagés
Quand j’ai eu ma fille, j’étais obsédée par l’idée de tout gérer parfaitement : une maison impeccable, des repas équilibrés, un emploi du temps bien huilé… Jusqu’au jour où j’ai compris que ma fille ne se souviendrait pas de la propreté du sol, mais des jeux qu’on partage, des balades improvisées, des rires dans le bain. Cette prise de conscience a été libératrice. Aujourd’hui, je privilégie ces petits moments de bonheur, même si ça veut dire que le linge attend un peu plus longtemps…
- La mère parfaite n’existe pas, mais je suis cependant la Maman qu’il lui faut à elle et rien qu’à elle !
C’est sans doute la leçon la plus précieuse : la perfection n’existe pas, et c’est tant mieux. Chaque maman est parfaite pour son enfant, tant qu’elle donne le meilleur d’elle-même. J’ai appris à me défaire de la culpabilité et des comparaisons inutiles. Oui, il m’arrive de faire des erreurs, d’être fatiguée ou impatiente, mais je sais que je suis la maman dont ma fille a besoin et c’est tout ce qui compte.
En conclusion, j’ai envie de dire qu’être maman, c’est une aventure qui nous pousse dans nos retranchements parfois, qui nous fait douter, pleurer, rire, et aimer d’une manière que nous n’aurions jamais cru possible. Ces trois dernières années m’ont appris autant sur moi que sur la vie en elle-même, et si c’était à refaire, je ne changerais rien !
Et vous, qu’est-ce que la maternité vous a appris sur vous-même ?
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