« Le jour où j’ai annulé mon mariage » décryptage de la psy.

Suite à toutes les réactions qu’a suscité l’histoire de Julie : « Le jour où j’ai annulé mon mariage”, je me suis dit que pas mal d’entre vous devaient se poser quelques questions… Alors je me suis dit qu’il allait quand même falloir vous rassurer, et j’ai tout de suite pensé à POMPOM ma demoiselle d’honneur qui est psychologue (non, ne me demandez pas l’origine de ce surnom débile)…Donc, pour vous, et rien que pour vous, je lui ai demandé quel était ce processus d’angoisse bizarre qui retournait l’estomac de certaines Brides avant leur mariage « Diantre, ne suis-je pas en train de faire une belle boulette ? » :

Est-il normal de se poser des questions ou de douter avant son mariage ?

Je pense que oui c’est tout à fait normal de se poser des questions à ce moment de sa vie, c’est un vrai “rite de passage » le mariage, un choix de vie. Le moment où on fait le point sur ce que l’on désire dans la vie. Mais se poser des questions ne veut pas dire remettre en cause totalement votre amour ou votre union. C’est un processus qui touche toutes les futures mariées, mais à des degrés différents. Cela peut dépendre des personnalités, des humeurs, des « êtres » que nous sommes en général (plutôt anxieuse, plutôt stressée, plutôt détendue, plutôt sûre de nous…), tout cela induit sur notre façon de réagir au quotidien comme dans les événements plus spéciaux.

Quelles sont les bonnes questions à se poser ?

Je ne sais pas s’il y a de “bonnes » questions à se poser, je pense surtout qu’il faut écouter celles qui arrivent à nous. Et comme elle (Julie) le dit très bien, plus elle a essayé d’oublier tous ses doutes et ses questions plus c’était présent. C’est difficile de dire “oui » pour la vie à quelqu’un, on ne peut jamais être sure que ça marchera toujours. Mais je crois que ce qui est essentiel c’est de se demander qu’est ce qu’on partage ensemble, est ce qu’on a des projets communs, est ce qu’on se sent heureuse et VIVANTE avec lui, malgré les difficultés du quotidien… Est ce qu’on ne s’est pas oublié en chemin ? Je crois qu’il faut rêver ensemble c’est peut-être ça qui nous tient, cette petite étincelle qui est là on ne sait pas bien pourquoi.

A qui en parler ? Faut-il en faire part à son futur mari ?

Pour savoir à qui en parler, je crois que c’est important d’avoir des amis proches qui ne vous jugent pas, et qui ne vous donnent pas non plus de conseil du style « fais comme ça pas mais comme ça! ». Si vos doutes persistent, le plus difficile et le plus courageux sera d’en parler au futur marié, d’être honnête avec lui le plus possible malgré la douleur qu’on lui crée.
Peut-être même que lui non plus n’est pas si sûr que ça mais qu’il ne s’est pas encore posé pour y réfléchir vraiment. C’est souvent moins dur de se laisser porter et de faire “comme tout le monde » c’est plus rassurant (au début!). En parler avec lui si on a de gros doutes peut, peut-être vous permettre de vous rapprocher, de souder votre amour, ou au contraire, vous aider à vous rendre compte que vous êtes tous les deux en train de faire une bêtise.

A quel moment une future mariée peut elle se dire que son mariage est voué à l’échec ?

Le témoignage de Julie décrit bien que lorsqu’on ne veut pas s’écouter notre corps prend le relais, elle le disait bien, elle ne supportait plus ses mains sur lui..le corps ne ment pas.

Voilà mes Brides, j’espère que cette Interview vous aidera à vous poser les bonnes questions, mais retenez que la question plutôt que “pourquoi » est “est-ce que je me sens vivante auprès de lui », “est-ce que je “rêve » encore avec lui »…