Un projet super original que je suis très heureuse de vous présenter : le bridal Project. Une mariée, sa robe, accompagnées d’une photographe et d’une coiffeuse maquilleuse. Le but : montrer toutes les possibilités de style et d’ambiance qui peuvent être proposés avec le même modèle et la même tenue à travers plusieurs séances photo. Pour ce premier opus, direction la gare, et RDV bientôt pour découvrir la suite !
Le Bridal Project c’est quoi ?
Marie Dallagnol, la photographe (Alsace) :
L’idée de ce projet m’est venue tout simplement en côtoyant mon amie et maintenant modèle Elodie. Nous avions fait une première série de photos dans une usine désaffectée (lieu qui m’avait d’ailleurs directement inspiré la séance à venir) et c’est en me rendant à la gare de Nord de Mulhouse que j’ai eu l’idée, non seulement d’y retourner avec Elodie et sa robe, mais aussi d’en faire le début d’une longue série de Bridal ! Le but ? Développer la tendance de faire son propre trash the dress seule, non pas que je n’aime pas avoir ces messieurs devant mon objectif, mais pour permettre à toutes les femmes qui rêvent d’en faire un, dont le mari n’est pas spécialement enchanté, de s’offrir tout de même ce trash the dress tant convoité. A travers ce projet, j’ai l’intention d’aller au bout de mes idées, au fur et à mesure de me envie, d’emmener la robe dans des endroits incongrues, fous, ou juste faire une séance cocooning avec peu d’accessoires et de mises en scènes. Ce que je veux, c’est m’éclater et donner envie à toutes les brides de faire de même.
Mon envie pour cette séance ?
Très vite en visitant le lieu, j’ai imaginé ma bride préférée avec sa robe fouler les rails de cette gare désaffectée. Je voulais quelque chose de rock mais à la fois aussi glamour, une mariée sensuelle et décalée de part ses accessoires dont elle vous parlera elle-même.
Comment ont été travaillés la coiffure ainsi que le maquillage ?
Julie Muespach, coiffeuse et maquilleuse (Alsace) :
Un vieux quai de gare désaffecté, une valise, j’ai imaginé la mariée fuyant seule le jour de son mariage, la robe encore lacée, le chignon intact, et les Doc Martens aux pieds…
J’ai travaillé un teint lumineux pour garder l’éclat d’une mariée rayonnante, assombrie par on ne sait quelles pensées puisqu’elle a décidé de s’enfuir, pensées que j’ai traduites par un regard sombre et charbonneux, comme si la tristesse et la mélancolie prenait peu à peu le dessus sur son bonheur. Pour la coiffure, j’ai décidé de travailler un chignon, qui aurait pu être celui de son mariage, en imaginant qu’elle se soit désencombrée de son voile ou qu’elle l’ait perdu pendant sa fugue. Je souhaitais une silhouette mode et glam rock, tout en gardant la grâce de cette jeune épouse.
Pourquoi cette robe ?
Elodie, jeune mariée et modèle :
Je crois finalement que c’est un peu comme si elle m’avait choisie et non l’inverse. Je n’ai pas fait énormément d’essayages (pas que je n’en ai eu l’intention !), le second a été le bon. Cela m’a pourtant suffit pour désespérer (déjà) de ne jamais trouver la robe de mes rêves.
Comme toute future mariée qui se respecte, à peine la bague de fiançailles au doigt j’arpentais les sites internet, feuilletais les catalogues et magazines avec beaucoup d’attention, et finalement craquais pour un modèle. Je voulais une robe de princesse, une robe chic et élégante, douce et raffinée, une robe à mon image et celle de mon mariage. J’ai de suite imaginé tulle, longue traîne, laçage, gros volume… Finalement le modèle coup de cœur sur papier glacé s’est avéré être une réelle déception une fois porté… Et après avoir enfilé toutes les formes de robes possibles et imaginables, la magie a opérée, ce serait elle.
Je n’ai jamais cru au fameux mythe « tu verras quand ce sera la bonne ce sera le coup de foudre, tu le sauras… » et pourtant c’est exactement ce qu’il s’est produit !!
Le tulle finalement ne me correspondait pas, dans cette robe je me retrouvais complètement : de la dentelle, du plissé, une jolie traîne, deux fleurs discrètes… Pour la rendre définitivement parfaite j’ai demandé à changer la fermeture éclaire initiale par un laçage.
En résumé, ma robe et moi un véritable coup de foudre, une histoire d’amour ! Je la porterai volontiers pour aller travailler ou faire mes courses (bon d’accord mauvaise idée…). Vous comprendrez donc que lorsque Marie, mon amie et photographe, a imaginé le « bridal project » ce n’est pas un simple oui que je lui ai répondu mais un grand « Ouiiiiiiiiiiiiii ».
Pour la séance de la mariée voyageuse, dans cette gare abandonnée, l’ambiance se voulait rock et glamour. Il a donc fallu habiller la robe en conséquence !
Pour le côté rock : un blouson en cuir noir, les inimitables docs Martens et des bas rayés noir et blanc.
Pour le côté glam : de jolies mitaines en dentelle noire, des sous vêtements noirs également parce qu’on n’oublie pas le côté rock tout de même, la coiffure et le maquillage ont fait le reste.
Ma valise sous le bras j’étais prête à prendre la fuite ! Dans cette séance j’ai aimé donner à ma robe ce look rock’n’roll qu’elle n’a pas du tout à la base, j’ai aimé me mettre dans la peau de cette mariée audacieuse et féminine… La mariée en fuite qui s’amuse et qui s’assume !
Photographe : Marie Dallagnol
Maquillage et coiffure : Julie Muespach
Vous êtes photographe ou jeune mariée et avez une jolie séance couple ou un mariage avec une décoration originale à présenter ? N’hésitez pas à me l’envoyer à la.mariee.en.colere(@)gmail.com
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