Paroles de Mariée en Colère : « Quand tes propres parents sont plus difficiles à gérer que sa belle famille… »

Kathleen, a décidément beaucoup à dire sur les difficultés que les futures mariées rencontrent lorsqu’il s’agit d’organiser son mariage. Aujourd’hui, on parle de la relation avec ses propres géniteurs, qui peut s’avérer parfois beaucoup plus compliquée à gérer que celles avec la belle-famille.

…{Kathleen}

« Mariage = belle-famille. Et là, tout le monde s’attend à ce que vous disiez « oh lala, avec ma belle-mère, ça ne va pas, j’en peux plus, belle-mère/belle-fille bouhh ». Eh bien dans certains cas, vous découvrirez que ce sont vos propres parents qui vont vous causer bien des soucis !

Pour ma part, je catalogue les parents (ou beaux-parents) dans 4 catégories

Catégorie 1 : les parfaits.

Ils vous aident quand vous le leur demandez, ne ronchonnent pas à passer 3 jours pour faire les petits nœuds-nœuds de vos FFP, vous disent que toutes vos idées sont géniales, bref vous avez tiré le gros lot.

Catégorie 2 : les « je-m’en-foutistes »

Vous êtes malheureusement la 15ème de la famille à vous marier, et votre mariage représente pour eux autant d’émotion que l’achat d’une nouvelle voiture. Vous avez libre champ pour votre mariage du moment que vous n’exigez rien d’eux (avis, conseils…). Ils ont noté le jour et l’heure de la mairie, et c’est déjà ça.

Catégorie 3 (qui concerne surtout les mères/belles-mères) : les envahissantes

Ce sont celles qui s’approprient votre mariage comme le leur. L’angoisse. Elles vous donnent leur avis sur tout et sur rien, remettent en question toutes vos décisions (« t’es sûre, un DJ ? Tu ne veux pas plutôt un accordéoniste ? »), jusqu’à pousser à l’extrême et vous faire du chantage affectif « Je ne viendrais pas si tu n’invites pas mes copines de jardinage ! ». Résultat, si vous ne vous imposez pas, vous allez finir avec un mariage qui ne vous ressemble pas du tout (avec toutes les copines de maman/belle-maman, une robe à froufrous et un crooner qui vous chante du Johnny Hallyday).

Et la catégorie 4 : les girouettes.

Tel un bad boy lover, ils vous soufflent le chaud et le froid. C’est bien simple, vous ne savez plus sur quel pied danser avec eux. Un jour ils vont vous soutenir « oui, je t’aiderais à trouver tes 150 mini cactus roses pour ta déco », le lendemain ils vont vous sortir « tu fais exprès de te marier à des centaines de kilomètres pour que personne de notre côté ne vienne ».

Alors comment réagir face à ce dernier type de comportement, sans avoir envie de les étrangler (papa doit quand même nous amener à l’église) ?

C’est bien simple, tourner leurs remarques intéressantes en dérision, et en rigoler avec votre futur « t’as vu les beaux-parents que toi tu as ? hahaha ».

Pour ma part, j’ai eu la catégorie 4. Des parents qui s’investissent mais en soufflant le chaud-froid.

L’annonce de mes fiançailles ? J’ai trépigné comme une gamine à la veille de Noël, attendant une heure décente le lendemain pour les appeler et leur hurler au combiné « je vais me mariiiiiieeeeeerrrrrrrrrr !!!! ». 9h du matin, ni une ni deux, mon tout nouveau fiancé appelle ses parents, moi les miens. Résumé de sa conversation : « oui, elle a dit oui, je lui demandé comme ça, elle a répondu ceci, oui on a des idées blablabla ». 30 min. Résumé de MA conversation avec mes parents : « tu nous appelles pour ça ? Appeler de l’étranger ça coûte cher, on verra ça à ton retour. » 50 sec… Autant vous dire qu’il a fallu que je regarde ma bague pendant au moins 1h avant de m’en remettre.

Si vous aussi vous reconnaissez vos parents dans ce type de comportement, voici ce à quoi vous pourrez vous attendre : « tu as choisi de te marier loin, ne compte pas sur nous pour l’organisation. » « Je connais un très bon imitateur de Claude François. » « Autour de nous, il n’y a que des divorcés. » « Juillet ? Pourquoi tu n’as pas pris Août, en plus c’est l’anniversaire de ta grand-mère décédée, j’aurais préféré. » (no comment).

Après avoir passé du rire aux larmes, je peux dire que ça a rendu l’organisation du jour J unique et inoubliable, et j’arrive aujourd’hui à en rire. Alors on serre les dents sur le moment, et on se dit que ça nous fera des souvenirs, comment dire, inoubliables ! Et avec un peu de chance, 4 mois avant le mariage, ils auront le déclic et passeront dans la catégorie 1 😉 »

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