Baba et son chéri ont des difficultés pour faire un enfant. Et comme si ce n’était pas déjà assez dur à encaisser il faut en plus se coltiner les réflexions de l’entourage. Un témoignage plein de raz le bol et de second degré (parce qu’il faut le préciser) mais qui parlera sûrement à beaucoup de jeunes femmes dans son cas…
{Grossesse} 4 ans sans contraception, j’en ai marre des réflexions !
Un jour tu prends la décision de procréer ! Tu sais que ça peut prendre du temps alors tu te prends pas la tête ça viendra … Puis un jour tu t’inquiètes alors tu vas voir ton médecin qui te propose un suivi en Aide Médicale à la Procréation (AMP). Tu passes des tests : prises de sang, échographies (endo vaginales : sinon c’est pas drôle), test huhner et cerise sur le gâteau une petite hystéro salpingographie (pour voir comment c’est jolie dans ton intérieur). Et puis le verdict « Infertilité inexpliquée » ahah !! quésako ??!! Tu te dis c’est dans la tête comme tout le monde s’entête à te le répéter… alors ça viendra!! Et 1 an après le « ça viendra » !! bah ça vient pas !! Alors tu retournes voir le charmant spécialiste qui te propose des Inséminations (IAC). En même temps tu apprends les grossesses de ton entourage, un peu comme ci les gens s’étaient dit tiens ils ont des soucis allons donc tomber enceinte pour bien les enfoncer et plaignons nous devant eux sans oublier de leur dire :
- et vous c’est pour quand ? (Question à laquelle tu veux répondre TA GUEULE, mais tu peux pas tu es trop polie ^^ )
Top des réflexions horribles dans cette situation :
- après 2 mois d’essais : « j’espère qu’on va pas mettre 6 mois ça va être long sinon » (là tu veux répondre « nous ça fait 3 ans connasse« ).
- la copine qui va bientôt se marier et qui a déjà un enfant : « si j’apprends que je suis enceinte du 2ème avant le mariage j’avorte, attends ce serait horrible comme situation » (et ça a le droit d’être parent ce genre de personnes ?).
- le couple qui a des rapports une fois par an : » j’ai arrêté ma pilule et je suis tombée enceinte de suite » (ah c’est ça alors faut s’abstenir c’est ça qui marche).
- le couple de cocu : « il lui fait un enfant et à côté il va voir ailleurs » (un couple qui mérite vraiment de se reproduire).
- la copine qui a mis 6 mois et qui connait ta situation : » je comprends c’est pas facile ce que vous vivez nous on a mis 6 mois » (heuuuuuu ! ça fait plus de 3 ans nous et même avec des IAC ça ne marche pas donc NON tu ne peux pas comprendre la situation).
- la copine qui fait une dépression après avoir mis au monde sa petite merveille et qui fait que de se plaindre : » je suis fatiguée », « faites des gosses », « ça change la vie hein » (tu veux répondre : « Ah bon !! c’est pas comme les animaux une gamelle d’eau, une gamelle de croquettes une litière et c’est parti !!! » Mais tu prends sur toi tu la réconfortes mais tu te dis que la vie est vraiment mal faite puisque toi tu as envie de voir ta vie changer et de prendre soin de ton futur nous).
Bref après 4 ans sans contraception et 4 IAC toujours rien. Alors SVP les gens qui n’avez pas de soucis pour faire des enfants cessez vos réflexions, faîtes attention à la sensibilité de ceux qui n’y arrivent pas et laissez-nous tranquille vous ne pouvez pas nous comprendre nous les infertiles.
Vous souhaitez témoigner sur le blog ? C’est ici que ça se passe.
Irina dit
Même second degres que 1001 choses à ne pas dire aux infertiles et la BD le guide des couples infertiles.
Je ne vois pas de méchanceté là-dedans contrairement à certaines.
Pour ma part endometriose woman !! Infertilité depuis 5 ans mon entourage le sait et ça ne les empêche pas de me faire des réflexions
Donc pour mes amis indelicats et qui se plaignent de leurs enfants je leur répond qu’il fallait mettre des capotes ou être infertile lol second degré les filles…
rose dit
bonjour,
moi je ne suis pas du coté de la femme essayant d’avoir un enfant mais ma meilleure amie est dans ce cas… je comprends que les réflexion peuvent parfois blesser et j’essaie de faire attention le plus possible. Cependant je voudrais savoir si vous aviez des conseils pour l’entourage afin de soutenir au mieux les couples dans une situation difficile quant à la procréation?
Je suis dans une situation d’autant plus compliquée que moi même je suis tombée enceinte du 1er coup (et je réalise ma chance). Du coup, moi même je trouve ça injuste pour eux qui essaient depuis plus de 3ans…
Merci pour vos conseils.
Madame D dit
C’est bien dommage que le second degré ne soit pas visible.
alors je me demande, comment sommes nous sencé deviné que vous avez des problèmes pour concevoir si vous n’en parlez pas ? Ou alors dans le risque on ne parle de plus rien avec plus personne ! De peur de l’offensé.
Je comprend le coup de gueule. Ce n’est pas la première fois que je le lit. Mais je le trouve déplacé. Qui est tu pour juger ce qui est pire qu’un autre ? Tu dis que « nous les femmes fertile » ne pouvons pas juger de ta douleur de tes 3 ans d’essais ? Et toi qui es tu pour juger un baby blues ou une dépression post partum ? Tu connais ?
Bref. J’adore les articles que l’on trouve sur ce site mais celui la n’est pas juste.
En tout cas je te souhaite plein de courage et de pouvoir vivre prochainement pleins de nausées, de mal de dos, d’un bébé qui te tape dans les côtes, de remontes acide, d’accouchement long et douleureux et d’un bon baby blues ! (Ceci étant du second degré car je te souhaite surtout d’avoir un bébé en bonne santé).
audrey dit
lol malheureusement souvent meme quand on en parle il y a toujours des réflexions et je trouve que c’est encore pire, car meme en connaissant notre situation les gens continuent a etre blessant, j’ai meme eu droit à « c’est peut etre que tu ne le veux pas cet enfant » ou encore le fameux « c’est dans ta tete » et bien sur de la part des femmes qui bien sur tombent enceintes en claquant des doigts et qui ont meme avorter!donc j’ai tres envie de leur dire un bon gros TA G………. et donc oui vous les fertiles ne pouvez pas comprendre notre souffrance!
Audrey dit
Alors là je ne sais pas trop quoi dire…. parce que quelque part elle reproche aux autres de se plaindre; ce qu’elle, est expressément en train de faire. Alors bon certes, c’est pas évident mais on n’est pas là pour comparer parce que c’est égoïste. Alors les autres n’ont pas à se plaindre parce qu’elle serait « plus » à plaindre? Qu’est-ce qui fait que ses sentiments à elle soient plus légitimes que ceux des autres. Si tout le monde fait comme ça, on ne s’en sort plus. Imaginons qu’une personne essaye depuis plus de 6 ans d’avoir des enfants, qu’elle lise ceci et dise » Ca m’énerve les gens comme elle, ça se plaint alors qu’elle n’essaye QUE depuis 3 ans bordel? » . Vous voyez où je veux en venir. Notre situation ne doit pas pas empêcher les autres de ressentir du bonheur, de l’angoisse, de la peine….etc. Les personnes ne vont pas bien et se confient et elle « extériorise » sa frustration en les maudissant. Je ne pense pas que ce soit très sain.
audrey dit
on peut se plaindre mais aux bonnes personnes !personnellement quand une collegue est tombé enceinte en claquant des doigts et avec un mari vivant à l’étranger et donc présent dans le lit conjugal peut etre qu’une fois par an, elle connaissait parfaitement ma situation et elle se plaignait devant moi car elle est seule avec sa gosse alors qu’elle savait tres bien qu’elle allait etre seule ! j’ai trouvé ca déplacé de sa part, mais heureusement elle s’en est rendu compte car elle m’a dit « désolé je me plains devant toi! » je me vois mal me plaindre d’avoir des courbatures devant un handicapé !
Chris. dit
Aie, aie, aie je n’ai pas vu non plus le second degré dans ce témoignage, mais beaucoup de souffrance … A mon goût mal exprimée (pourquoi hiérarchiser la douleur et juger la détresse et la vie de ses amies ? ). Chacun reçoit les souffrances et les gère de façon différente.
La soupape a lâché et peut-être le fallait-il ? Maintenant, plutôt que de rester dans le jugement face à des problèmes que l’on juge moindres, pourquoi ne pas juste se serrer les coudes ou s’éloigner quelques temps. Prendre du recul et se protéger en évitant les situations qui peuvent nous renvoyer à nos douleurs ? Pas couper les ponts, mais se recentrer sur soi pour aller mieux et éviter des rancoeurs que l’on peut regretter par la suite.
elle_ocin dit
Je n’ai pas lu tous les commentaires mais je suis agacée de lire ceux qui lui reprochent ses paroles dures : c’est un article, elle se défoule, elle lâche son ras le bol face à toutes ses phrases maladroites. Elle n’insulte pas ses amies, elle ne leur dit même pas ce qu’elle écrit dans l’article, c’est justement pour ça que ses propos sont durs, parce qu’elle les a gardés pour elle bien qu’elle les aient pensé et ça fait du bien de pouvoir balancer tout ça. Arrêtez de lui faire la morale et laissez la détester le monde entier si c’est ça qu’elle ressent. et ne venez pas dire « ah mais ça ne l’aidera pas d’en vouloir à tout le monde » : bah non c’est sûr mais c’est comme ça, on peut pas toujours contrôler ses émotions. De mon côté j’ai vécu une fausse couche et je n’arrive pas à retomber enceinte, et moi aussi j’ai une amie qui soit disant ne fait pas souvent l’amour et pourtant tombe enceinte 2 fois au bout du 1er cycle: à celles qui pensent que je la juge, non je juge pas, je constate que certains ont + de chances que d’autres et forcément je trouve ça injuste. on est humains quoi!
Arylwren dit
Bonjour,
Juste pour situer, je ne suis ni mère, ni en attente d’avoir des enfants, et j’ai bien compris cet article au second degré selon les souhaits de l’auteure (je pense…).
Il m’est arrivé de faire une reflexion déplacée à un collègue qui se plaignait de ne pas réussir à avoir d’enfants (il avait dit: « Je m’entraîne tout le temps pourtant » et je lui ai répété un autre jour « et alors ton entraînement? Vas-y! » , mais sans méchanceté, sur le ton de lablague et sans vraiment le vouloir en fait, ce n’est que plus tard que j’ai appris que sa femme avait déjà perdu un bébé. Je suis allée m’excuser et l’affaire a été réglée, il m’a pardonnée car je ne savais pas…
Je pense qu’il est difficile de façon générale pour les gens de se mettre à la place des autres, surtout quand on ne connaît pas la situation… Pourquoi ne pas dire à son Entourage qu’on a de la peine à procréer et qu’on a besoin de soutien ? Est-ce une honte? Je trouve que beaucoup de tabous empêchent les gens de vivre. Pourquoi attendre 3 mois avant de dire qu’on est Enceinte? Pour être seul au monde lors d’une fausse couche? Pourquoi cacher les difficultés de la grossesse et de la parentalité, pour faire croire à tout le monde que tout est beau et Parfait ?
Si les êtres humains communiquaient entre eux, je suis sûre que chacun serait capable de plus d’empathie, et éviterait plus certainement de faire des réflexions déplacées sans se rendre compte de la portée de ses mots.
nana dit
je suis partagée entre empathie et agacement. .. c’est vrai les gens ont souvent des propos inadaptés et tres blessant mais là dans cet article la liste n’en fait que très peu mention , il y a beaucoup de rancoeur mal placée dans ce témoignage et c’est vraiment pas top … je fais partie des autres..celles qui vous enerve celles qui tombe enceinte en claquant des doigts sans même le vouloir, je suis celle qui a fait une depression apres son deuxième enfant et celle aussi qui n’a pas souhaité poursuivre cette troisième grossesse et vous savez moi aussi j’en ai marre des réflexions a la noix du genre » quand je pense que moi ca fait x année/mois que j’essai. .. » et bien là aussi on a envie d’être tres second degré. .. aller j’espère que vous apprécierez bien votre futur baby blues !
Rose dit
je suis peut être passée complètement à côté de l’article et surtout son soi disant « second degrés » mais je le trouve plus que limite.
Et pourtant j’ai longtemps fait parti du club des infertiles…
Mon entourage et mes amis ne sont pas débiles, ils m’ont évidement posé la question bien souvent, le fameux « bah alors le bebe c’est pour quand? » Et je n’ai jamais fait un mystere du pourquoi bébé n’arrivait pas. Et ils ont compris, ils m’ont soutenu et une fois qu ils étaient au courant ils n’ont jamais été lourds avec ça…
Apres ses jugements sur ses amis ( si on peut appeler ça comme ça…) frigides, cocus et j’en passe…mon dieu que je trouve ça odieux…
Apres j’ai peut être pas envie de rigoler ce soir, j’arrive à terme, je suis échouée sur mon canapé avec mes remontées acides et mon mal au dos, mais oui c’est vrai je n’ai pas le droit de me plaindre car j’ai obtenue mon fameux sésame pour la maternité au bout de 3 ans!
audrey dit
vous avez eu de la chance d’avoir un entourage compréhensif, ce n’est pas le cas de tout le monde, je n’ai pas cette chance moi ! et quand l’entourage est au courant de nos galères et qu’on se prend quand même des réflexions déguelasses bin ca fait encore plus mal !
Tittounett dit
Il faut lire le livre de notre PMette écrivaine Amandine : 1001 choses à ne pas dire aux infertiles. Tout est vrai !
Titi dit
Personnellement j’adore cet article. Pour ma part je vois tout à fait le second degrés ( même si on va penser des choses pas sympa non, nous n’allons pas jusqu’à insulter dans les pensées à chaque fois !)
Et outre de voir ce second degrés je comprend aussi la situation.
Je crois que le pire c’est toujours cette question » et vous c’est pour quand ? Il est temps hein ! »
Oui ça fait 2 ans que je me dit ça …
Bref. J’adore l’article. Félicitations ?
Spoon dit
pour le coup je comprends carrément ton coup de gueule baba !! parce qu’effectivement il faut le vivre pour comprendre.. nous ça fait 3 ans… et toujours rien… alors oui un bon pétage de plomb ça fait du bien et au bout du compte on ne le pense pas vraiment !! 2nd degré les filles !! zen
Miss MLL dit
Je t’embrasserai pour cet article !!!!!
Mille merci et comme tu le dis il faut l’avoir vécu pour le comprendre.
Lei dit
Le ton de cet article me surprend et pas dans le bon sens du terme. On sent tout le mal-être de cette femme et cela je l’entends à défaut de le comprendre (non,je ne l’ai pas vécu, n’ayant pas encore d’enfants et n’essayant pas d’en avoir un pour le moment).
Par contre je trouve certain de ces propos extrêmement violents. La jalousie et le mal-être font dire des choses assez atroces.
Comment par exemple peut-on juger que certaines personnes seraient plus « dignes » de procréer que d’autres ? C’est une chance de pouvoir faire un enfant je trouve (oui, moi aussi j’ai des amis qui ont beaucoup de difficultés, et oui je leur souhaite de tout mon coeur d’arriver à voir un petit-eux le plus vite possible), pas une récompense pour « bonne conduite ». D’ailleurs c’est quoi une attitude qui « mérite » qu’on ait des enfants ??? Faudrait m’expliquer, je ne vois pas de loi établie, ni par qui elle le serait d’ailleurs.
De même que le jugement sur les vies personnelles des proches : si on n’a pas beaucoup de libido, ça pose un problème à qui d’autre que notre couple ? Si finalement on se sépare ou on trompe sa moitié, encore une fois cela concerne qui d’autre que cette famille-là ?
Oui la Nature est parfois injuste, mais personne n’y peut rien et en vouloir au monde entier n’arrangera rien non plus (même si la situation doit être réellement atroce à vivre). Il faut vraiment être mal pour souhaiter aux autre de vivre cette situation douloureuse, surtout en y étant confrontée soi-même.
Alors oui ces petites phrases peuvent être mal prises. Mais pour la plupart, elles n’ont pas l’air d’être dites dans le but de faire souffrir cette femme. Au pire, elles sont très maladroites, rien de plus.
Je rejoins le commentaire précédent : personne ne peut faire de commentaire sur ce que vous vivez à moins d’en être passé par là. De la même façon, vous ne pouvez vous permettre de cracher sur toutes les mères du monde, sous prétexte qu’elles ont déjà bien de la chance.
Je vous souhaite de pouvoir prochainement faire partie de ces chanceuses. Vous pourrez alors vous vous épanouir dans cette grosses tant attendue et votre rôle de maman, mais peut-être aussi vous plaindre allègrement des maux de grossesse, de la dépression post-partum, et je l’espère bénéficier d’un entourage compréhensif qui saura vous soutenir, même si parfois ils en auront p eut-être un peu marre aussi :).
La Mariée en Colère dit
le ton de cet article est le second degré. Un pétage de plomb sans filtre comme ça fait du bien des fois 🙂
Ebea dit
Aïe aïe aïe… le second degrés est très mal perçu dans ce témoignage. Sincèrement on ne le ressent pas du tout.
Puis, le second degrés sert aussi à faire passer des messages que l’on pense, mais plus en douceur… Alors même si il s’agit de second degrés, je trouve aussi son mal-être, bien que tout à fait légitime, très mal placé.
Maintenant, en plus d’avoir un jour la chance de pouponner, je lui souhaite aussi de réussir à passer par dessus toute cette colère et cette rancoeur! Et d’avoir aussi des amies qui lui pardonneront cette attitude.
La Mariée en Colère dit
ha non comme je disais sur facebook cet article est sur le même ton que celui-ci : https://lamarieeencolere.com/2011/06/reponsefairepart/
complètement second degré justement on se la^che et il ne faut pas le prendre au premier degré… on décompresse les filles 🙂
Ebea dit
Au delà du fait que nous ne soyons pas d’accord sur l’utilité du second degrés… il faut tout de même avouer que ce second degrés n’est pas du tout passé dans l’article… Pour preuve : tous les commentaires du blog et de Facebook ne l’ont pas ressenti, qu’ils soient d’accord ou non avec le sujet.
Pour ce qui est de l’article sur les FFP et de leurs non-réponses… Le sujet est tellement plus léger, malheureusement on n peut pas rire de tout.
Mais je suis d’accord, il faut décompresser! 😉
La Mariée en Colère dit
je trouve cela tellement cruel de prendre le contre pied de cet article dans ce sens là ! Elle passe un coup de gueule ici pour ne pas exploser justement devant ce genre de réflexion en direct et on vient le lui reprocher ? Regardez les commentaires facebook effectivement et le nombre qui disent « merci ou « j’aurais pu écrire cet article ».
La Mariée en Colère dit
pour le second degré voici un exemple : http://lemondedufrancais.com/2013/07/28/cest-a-prendre-au-premier-ou-au-deuxieme-degre/
Athena dit
Je rejoins le commentaire précédent, le second degré semble totalement absent ici.
Le ton est même agressif, bourré de jugement…
le second degré ok, je le pratique souvent même; mais c’est le genre de choses que l’on perçoit dès les premières lignes. Le second degré normalement ne doit pas être accompagné d’une notice comme les médicaments « attention second degré »…
Cette dame semble plus être dans le désarroi que le second degré malheureusement.
claire dit
Je suis très partagée à la lecture de cet article. Je peux comprendre que les réflexions de certains soient maladroites et difficiles à entendre. On est en essai bébés depuis quelques mois et rares sont les personnes qui comprennent que le « faut pas y penser » me gonfle. Mais à coté de ça, lire en gros qu’on a pas a dire que c’est long, je trouve ca un peu poussé a l’extreme. On a pas toute le même vécu d’essai bébé, ni les mêmes angoisses quand ça ne vient pas de suite. Je n’ai pas vécu la meme situation que la personne qui témoigne mais je peux -tenter de- comprendre son ras le bol, son impatience, sa fatigue après toutes ces épreuves pour avoir un bébé. Mais voilà, on ne peut pas juger quelqu’un qui fait une dépression après une grossesse, on ne peut pas juger un couple qui trouve quelques mois long. Aucune situation n’est comparable.
bon par contre le coup de l’avortement car y’aun mariage je trouve ca sacrément abusé car un avortement n’est pas un acte anodin….
A la limite, personnellement j’ai plus les boules de voir certaines mamans faire des enfants à la pelle sans soucipour être incapable des les élever par la suite.
Bref, malgré tout je suis du courage à cette personne. Meme si c’est dur, il faut se dire que chaque situation n’est pas semblable. Ce n’est pas en étant en colère qu’on fait avancer les choses malheureusement. Meme si c’est dur, il faut laisser couler tout ce qui fait mal et qui blesse et qui renvoie à ce qu’on arrive pas avoir.
Bon courage dans ce parcours. J’espere vraiment que ce projet réussira à aboutir.
blabla dit
Wahou ce qu’il ne faut pas lire ?!
Alors oui évidemment que ce que vit la personne doit être très dur, et que personne ne voudrait vivre ça, mais est ce que ça donne le droit d’être horrible avec ses soi-disant amis?
Désolée mais la vie ne peut pas s’arrêter pour les autres! On a l’impression que la personne voudrait que plus personne n’ait d’enfant car elle n’y arrive pas!
Eh bien oui la copine qui a mis 6 mois a elle aussi le droit de dire qu’elle vous comprend car déjà 6 mois c’était long donc elle peut comprendre que 3 ans ce soit horrible, la copine qui fait un baby blues et que tu enfonces comme ça ne mérite pas de t’avoir en amie, quand à la copine que son mec trompe, tu ne croies pas qu’elle a des problèmes aussi ?!!
La vie ne tourne pas autour d’une personne, même si cette personne n’arrive pas à avoir de bébé, aussi difficile que ce soit comme situation !!
Y a plein de réflexions qui doivent être blessantes, lassantes etc je n’en doute pas, mais franchement là à part une y a rien de choquant!! Sois heureuse pour tes copines qui tombent vite enceinte, sois là pour tes copines trompées dépressives ou autre …
Lilou dit
Complètement d’accord! Je trouve que cet article n’est pas du second degré, car c’est censé être drôle et non méchant, comme c’est le cas. Je pense que la rédactrice devrait se libérer de sa rancoeur et arrêter de se regarder le nombril, elle s’en porterait mieux…donc une fois qu’elle aura un enfant, elle ne se plaindra plus du tout, de rien, ni que son mari l’a trompé ni qu’elle ne puisse pas se nourrir a cause de nausées permanentes, puisqu’elle aura eu ce qu’elle voulait? Il ressort de cet article une vision très égocentrique et capricieuse qui ne suscite absolument pas la solidarité féminine dont nous devrions toutes faire preuve!
La Mariée en Colère dit
parler de solidarité féminine avec le commentaire que vous venez de mettre est déplacé non ?
Lilou dit
Le commentaire n’illustre en rien le soutien et l’écoute dont j’essaie de faire preuve envers mes amies infertiles et en plein baby blues. Donc oui, j’en parle
Athéna dit
je ne peux que prendre la défense de lilou. Il me semble que dans les commentaires nous nous sommes toutes montrées compatissantes même si selon la rédactrice de l’article nous ne sommes pas « capables » de comprendre la situation.
Je comprends Nathalie que tu te sentes concernée par cet article, ce coup de gueule. Mais dans tes articles, jamais un ressentiment négatif aussi fort n’a été exprimé, tu as toujours trouvé le ton. Du second degré justement.
Ce qui est délicat ici c’est qu’à lire tes réponses il faudrait faire preuve de solidarité féminine avec cette dame (alors que nous avons toutes fait preuve d’empathie pourtant!) et accepter d’être jugée sous prétexte que l’on ne fait pas partie du « club » (je me rends compte de l’usage trivial que je fais de ce terme mais je n’ai vraiment pas trouvé comment l’exprimer autrement!). Car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’un jugement. En fait, ça aurait pu très bien passer dans le second degré si on n’avait pas senti autant de vérité dans son propos. Je pense que c’est ce qui nous choque, cet aspect « vérité », et le fait que « ça sente le vécu » trop fort pour être pris pour du second degré….
Lilou dit
Voilà c’est exactement ce que je voulais dire. Ça fait un peu clash of clans fertiles/infertiles
La Mariée en Colère dit
Haha c’est ça et moi comme en cours de route j’ai changé en passant du côté obscur de la force c’est le bazar… 🙂
audrey dit
comparer une attente de 6 mois a une attente de 3 ans mais oui bien sur, et puis quoi encore??si une femme (que ce soit une amie ou de la famille) me disait un truc pareil alors qu’elle connait ma souffrance, je risque fort de l’insulter, dans ces cas la je préfère être entourée de vrais personnes compréhensifs!
Athéna dit
Je trouve la personne à l’origine de cet article un peu extrême. Les gens ont une vie, non ils ne mettent pas tous du temps avant d’être parent mais de là à juger les autres parce qu’ils s’expriment sur leur propre vie et leurs propres problèmes… N’est-ce pas ce que vous faites aussi? Juger sa meilleure amie parce qu’elle est compatissante… si elle n’avait rien dit elle aurait certainement été jugée aussi. Nous ne sommes pas toutes égales face à la procréation. Et c’est une donnée à prendre telle quelle. Si l’ensemble des contacts humains deviennent synonymes de jalousie, de susceptibilité ou d’exaspération… alors il n’y a pas trop de solution. Je peux comprendre (oui oui je peux même si je n’ai pas été dans le cas, malgré l’avis tranché que vous avez sur les personnes comme moi : ça s’appelle de l’empathie) que l’infertilité soit dure à vivre. Mais cela relève d’une situation personnelle, et à côté le monde continue de tourner. C’est comme ça, c’est la vie. Il ne faut pas pour autant en vouloir aux gens qui ont de la chance d’être parent, ou les juger… Ou alors il faut arrêter tous les contacts sociaux, et s’enfermer jusqu’à ce que ça marche; car tout le monde ne va pas toujours tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, il ne faut pas prendre toutes les remarques pour soi.
titie dit
je suis un peu de l’avis de Nyoup says même si je comprends ce qu’est le fait de pas pouvoir avoir d’enfant…
j’ai ma soeur qui a eu d’énorme difficulté pour avoir un enfant à l’aide de 3 FIV… quasi 10 ans de traitement…
mais de là a dénigrer les problèmes suite à l’accouchement du type dépression, qui peut être très grave tant pour la mère que pour l’enfant, là c’est pousser le bouchon un peu loin dans la réflexion et dans le dénigrement…
certes ne pas pouvoir avoir d’enfant doit être très frustrant et difficile quand on en veut mais le jour ou « baba » réussira à avoir un enfant et je lui souhaite, j’espère pour elle qu’elle ne connaîtra pas la dépression post naissance… peut être se rendra t elle compte de cette erreur … car une mère qui déprime est je pense beaucoup plus sensible à des réflexions comme quoi elle, elle est peu avoir des enfants et pas toi car sa déprime, son stress et ses angoisses elle les donne a son enfant… ce n’est pas 1 personne qui est mal mais au final 2 dont un enfant qui lui ne peut pas parler et qui commence mal dans la vie si tant est que sa mère ne s’en détourne pas complètement dans les pires cas…
La Mariée en Colère dit
je comprends mais pour ma part il ne me viendrait pas à l’idée d’aller me plaindre à une amie qui n’arrive pas à avoir d’enfant de ce que je vis en en ayant fait. Et encore moins de blaguer en disant « faites des gosses »
Nadine dit
La blague est sans aucun doute déplacée, mais je ne vois pas pourquoi une personne n’aurait pas le droit de « se plaindre » – ou simplement de parler(?)- de ses difficultés qu’elle éprouve dans son rôle de mère sous prétexte que la personne en face essaie d’avoir un enfant?! Cela sous-entend qu’il y a une échelle graduée qui priorise la douleur et les problèmes des personnes (ca reviendrait à dire « j’estime que ton problème est moins grave que le mien, donc shut up!!! »).
La Mariée en Colère dit
mais là elle a pris sur elle de la réconforter donc à quelle moment justement y a t’il un problème ?
Athéna dit
tu dis « il ne me viendrait pas à l’idée de me plaindre auprès d’une amie qui n’arrive pas à avoir d’enfant de ce que je vis ».
Pourtant, c’est ça aussi l’amitié. Cette personne faisait sûrement appel à son amie, comme étant capable de prendre du recul, elle avait elle aussi besoin d’être écoutée. L’amitié c’est franchement pas juger ses amis, qu’ils nous rappellent nos mauvais souvenirs ou pas.
Si je suis ton raisonnement, mon amie qui a perdu son oncle ou sa tante ne devrait pas me faire part de sa douleur parce que j’aurais perdu un de mes parents? donc vu que parent c’est plus « important » sentimentalement qu’un oncle, son comportement serait déplacé?????
La Mariée en Colère dit
J’en parlerais à une autre amie peur être plus à même de me réconforter plutôt qu’à une amie qu’en plus ça risque de souffrir. Ou alors j’écrirai un article qui fait polémique sur le.blog 🙂
Nadine dit
Certes, mais je répondais avant tout à votre commentaire, qui, à mes yeux, sous entend (comme l’ensemble de l’article, même si pour le dernier exemple, elle prend sur elle…) qu’il y aurait une hiérarchisation de la douleur. Toutes les relations humaines s’en trouveraient faussées! Je comprends bien évidemment qu’il y a aussi des personnes qui peuvent avoir des propos déplacés, même sans le vouloir (mais ca, c’est différent). L’article ne transpire pas, comme dit, le second degré (je le pratique moi-même beaucoup, et y suis assez sensible), d’où les diverses réactions plus ou moins exacerbées je pense! :-).
La Mariée en Colère dit
En fait je crois que chacune l’interprète à sa sauce. Celles qui ont vécu la situation voient le second degré les autres non d’où tout ce débat et ces personnes pas d’accord. Après tout on peut aussi avoir des avis différents tant qu’on respecte les autres.
Nadine dit
Je ne ressens pas le second degré, même en ayant vécu cette douleur (cette loooonnngue attente, ce désespoir…). Bref… cet article a au moins le mérite de « déchainer » les passions, tant que cela se fait dans le respect de chacun… 😉
Nyoup dit
Son amie fait une dépression et elle l’enfonce comme ça ?! Donc quoi, on n’a pas le droit de se plaindre parce qu’on a déjà un enfant ? On doit fermer notre g… sur la difficulté des premiers mois avec bébé tout ça parce qu’un couple ne sait pas avoir d’enfant ? Est-ce que l’auteur se rend compte que c’est (aussi) une véritable maladie la dépression post-partum et que la minimiser, c’est enfoncer encore plus la maman concernée ? Non mais je rêve, là.
Tout comme on n’a aucun commentaire à faire aux couples en PMA (là, je suis entièrement d’accord), VOUS n’avez aucun commentaire à faire sur les jeunes mamans qui font des dépressions après la naissance !
La Mariée en Colère dit
Je suis ma première personne à penser que toutes les femmes ont le droit de s’exprimer sur leur mal être mais de là à dire à quelqu’un qui n’arrive pas à avoir d’enfant (vous vous permettez d’écrire le verbe « savoir » parce que pour vous il suffit de savoir comment on fait des enfants pour en avoir ce n’est pas si simple figurez vous) « faîtes des gosses » je trouve cela complètement déplacé.
Pour avoir vécu la situation de baba et aujourd’hui celle de la femme enceinte je comprends qu’au delà de la compréhension il y a également le respect des personnes qui souffrent. Et la souffrance de ne pas arriver à avoir un enfant est si grande qu’il faut vraiment l’avoir vécue pour se rendre compte à quel point ce genre de réflexion peut blesser. Oui la dépression après la naissance est une réalité très dure mais il faut aussi savoir je pense la partager avec les bonnes personnes.
Nyoup dit
En l’occurrence, j’ai utilisé le verbe « savoir » car il est utilisé en Belgique dans le sens de « pouvoir » : je vous laisse deviner d’où je viens. A part ça, merci de surinterpréter inutilement mes propos.
Comme je l’ai précisé, personne n’a rien à dire aux couples qui ont des difficultés à avoir un enfant et en cela, on se rejoint sur toute la ligne 😉 Je n’ai pas eu de mal mais je peux imaginer et comprendre la douleur que ça doit représenter : je ne peux pas la vivre mais comme l’a dit quelqu’un plus haut, c’est de l’empathie, je peux l’imaginer.
Donc là, comme je comprends votre commentaire, vous posez un degré de gravité sur chaque situation ? C’est absolument horrible comme façon de faire, j’espère bien que ce n’était pas le sens du message… Ne pas vouloir écouter une amie qui vient vous confier sa dépression, vous trouvez ça bien comme attitude ?
La Mariée en Colère dit
Malheureusement il faut l’avoir vécu pour savoir ce que c’est d’attendre 4 ans. 6 mois ce n’est pas long, c’est pour ainsi dire normal la majorité des couples mettant un an. Au bout de deux ans il y a beaucoup de stress, de peurs qui s’en mêlent et là ce n’est plus du tout pareil. L’amie en question peut peut être se confier à quelqu’un d’autres qu’une amie qui n’arrive pas à avoir d’enfant pour lui faire ses blagues du genre « faîtes des gosses », voilà mon point de vue 🙂
Lilou dit
il faut sans doute avoir fait une dépression aussi pour savoir que souvent les mots ne sortent pas comme il faut, à la personne qu’il faut…hiérarchiser les peines je trouve ça plus que limité. Malgré la souffrance que cela ne fonctionne pas, ce n’est pas un droit absolu non plus. Je conçoit que ce soit au centre de son monde, mais si on remet les choses en perspective il y a quand même plus grave dans la vie. Comme le suicide d’une jeune mère en dépression post partum par exemple, pas aidée par une amie qui pense que ce qui lui arrive est la pire chose du monde…
mariée en colère d’accord, mais pas n’importe comment…
La Mariée en Colère dit
j’avoue ne pas avoir du tout compris ce témoignage dans ce sens là, après c’est tout le soucis du par écrit, chacun l’interprète comme il le souhaite. Moi j’y ai vu du second degré comme tous mes coups de gueule du style https://lamarieeencolere.com/2011/06/reponsefairepart/
après tout elle n’a rien dit à son amie c’est ce qu’elle marque dans on témoignage, au contraire elle a pris sur elle de la réconforter alors pourquoi la lyncher et lui dire qu’elle ne fait pas preuve de solidarité ?
Miss MLL dit
Oui pour chaque chose il faut parler aux bonnes personnes.
Il y a des sujets qu’on évite naturellement avec les femmes enceintes.
Ca devrait être pareil pour celles qui essaient de procréer.
Lilou dit
Je pense qu’on ne fait pas du second degré de la même manière pour des FFP et pour la maternité de chacune. Ensuite c’est l’aigreur et l’incompréhension qui ressort de ce témoignage, pas forcément les phrases gonflantes de tâta Josette qui sont plutôt drôles. il y a complètement un jugement de ses ami(e)s, leur choix de vie et les choses qui les touchent. En tant que fertiles on doit culpabiliser? certes les questions sur l’arrivée d’un enfant sont pénibles, quand on ne peut pas en avoir ou quand on ne veut pas, il y a d’autres manières de le dire je pense