Laura veut un bébé, mais son conjoint (qui a déjà un enfant) préfère attendre encore un petit peu. Mais ce désir devient une obsession, saurez-vous l’aider à trouver une solution pour ne plus être triste ?
{Témoignage} Quand ton envie de grossesse devient viscéral et que ton conjoint y mets un stop
J’aimerais vous parler de l’avant grossesse.. Mon mari et moi sommes mariés depuis quelques mois, et ensemble depuis 5 ans. Je ne voulais pas tomber enceinte avant mon mariage (même si cette envie de grossesse était déjà présente). Bref, mon conjoint à un enfant, qu’il a eu d’une précédente relation. Ce petit bout à 10 ans, et malgré les hauts et les bas, je fais partie de ces belle-mères chanceuses car cela se passe bien. Mon conjoint fait attention à ce que ma parole soit respectée, et a fait beaucoup d’efforts depuis notre rencontre jusqu’à aujourd’hui pour que cela fonctionne.
Seulement voilà, aujourd’hui je veux être maman. Mon conjoint veut également d’autres enfants mais, pas maintenant car il juge que notre situation financière n’est pas assez stable et qu’il faut que l’on mette de l’argent de côté. C’est sans doute très réaliste, mais voilà, mon corps, mon cœur et mon esprit n’en n’ont rien à faire du raisonnable. Nous sommes tous les deux en CDI, et oui, nous sommes parfois (souvent) à découvert à la fin du mois. Nous arrivons à nous faire plaisir, même si j’ai bien conscience que ça pourrait être mieux. Cependant, cela ne l’empêche pas de se faire plaisir avec ou pour son fils, et là il n’est pas question de mettre de l’argent de côté… C’est peut-être injuste pour le p’tit bout, mais je veux m’investir pour un enfant qui est le mien, me restreindre pour un enfant qui est le mien. Je vous le dis, à vous les filles, mais au fond je pense que j’envie (jalouse même) cette relation si fusionnelle qu’est la leur.
Aujourd’hui, je souffre… je fais une fixation, mais tout me rappelle que moi, pour l’instant, mon conjoint ne veut pas que l’on lance le projet bébé. Le bébé de ma voisine qui vient d’accoucher, les copines autour de moi, ma collègue qui vient de prendre son congé mater, et surtout le ptit bout de 10 ans… Son père ne semble pas si pressé, mais lui, il l’a son enfant. Je pleure souvent en ce moment, c’est dur, c’est viscéral, j’en ai envie, j’en ai besoin… moi qui suis si pétillante d’ordinaire semble errer avec un vide en mon intérieur.. Pour certains, ce sera peut-être bête, mais je ne suis pas dans cet état de manière volontaire. Je suis passé par toutes les phases pour lui faire comprendre, l’échange, l’humour, les messages subliminaux, les messages plus qu’explicite, la colère et maintenant… la tristesse. J’ai 27 ans, mariée, un CDI depuis un moment déjà, un appartement et tout ce qu’il faut pour l’accueillir ce bébé !!!
Alors dites moi, si je suis folle, ou si comme moi, des filles ont ressenti ce que l’on dit communément comme étant l’horloge biologique et si elles ont réussi à se faire entendre, comment elles ont fait. Merci pour vos réponses.
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Sheilamoore dit
mon mari et moi, je n’étais même pas prête à être avec un tricheur aussi chronique, mais tout d’un coup, il s’est présenté chez mes parents après une semaine de supplications et de roulades par terre et cela ne lui ressemble pas du tout car il se disputerait et nierait normalement, mais c’était l’inverse. Il a même juré sur la tombe de sa mère de se rattraper auprès de moi et mon cœur a commencé à fondre en le voyant faire ça devant mes parents et ma famille. J’ai dû lui pardonner de ne pas savoir que ma mère avait fait un effort supplémentaire pour que mon mariage fonctionne. Elle m’a raconté quelques jours plus tard ce qu’elle avait fait avec le sort jeté pour nous réunir à nouveau avec mon mari. Depuis, cet homme a complètement changé, j’ai reçu son attention et son affection comme jamais auparavant, il est évident qu’il était vraiment désolé et qu’il a arrêté de parler à toute autre femme depuis lors. Je suis tellement contente de ne jamais avoir demandé le divorce parce que j’aime mon mari de tout mon être.
Sheilamoore dit
Mon mari m’a trompé avec son ex-petite amie avant et après notre mariage, je lui ai demandé à plusieurs reprises et il a nié. Jusqu’à ce que je confronte la salope et qu’elle soit tellement gênée d’admettre qu’elle voyait mon mari avant même que nous nous mariions. Cela m’a brisé en mille morceaux parce que je savais que je perdais déjà ma maison au profit d’une femme inconnue. J’ai fait mes bagages et je suis allée chez mes parents.
Bertrand dit
Bonjour,
J’ai eu le même soucis avec mon conjoint. Il voulait des enfants mais « plus tard »…j’ai attendu 3 ans avec toujours la même réponse « plus tard, on a le temps. .. »
En fait, je pense qu’il avait très peur de tous les changements qu’entrainent la venue d’un enfant.Je l’ai beaucoup rassuré (sans qu’il me le demande car il est fier et pudique) en lui assurant que nous serions heureux.
Au bout d’environ 3 ans je lui ai posé un ultimatum : j’attends encore 1an jour pour jour, ensuite j’arrête la pilule que tu sois prêt ou non.
Il a vu que je ne reviendrai pas sur ma décision, et quelques mois plus tard, il m’a dit, l’air de rien : ce n’est pas la peine d’aller à la pharmacie acheter une plaquette si nous voulons un bébé…
Aujourd’hui nous sommes les heureux parents d’un bout de chou de 2 ans et je suis enceinte de mon second!
Chloé dit
Bonsoir,
J’ai bientôt 25 ans et mon conjoint a 27 ans. Nous sommes ensemble depuis deux ans et c’était le parfait bonheur.
Sauf qu’il y a quelques mois, l’envie de faire un enfant m’a trotté dans la tête puis cette envie s’est développée en obsession.
J’ai mis du temps à lui en parler car j’avais honte d’avoir cette envie si jeune et je me trouvais ridicule (je suis très mal à l’aise avec le fait de m’ouvrir).
Quand j’ai pris mon courage à deux mains et que je lui en ai parlé il a tout de suite dis non. Il n’est pas près. Il voudra faire des enfants mais pas tout de suite.
J’ai reçu cette réponse comme un coup de poignard.
J’ai toujours voulu faire des enfants vers 30 ans et jamais je n’aurais pensé que cette envie serait venue aussi tôt.
Mais nos amis commencent à avoir des enfants, des amies tombent enceinte en me racontant ce désir mutuel si merveilleux et moi rien.
Je suis dans une période très difficile, j’ai beaucoup de mal à gérer ce refus (je pleure très souvent).
J’ai un très fort caractère et ce n’est absolument pas mon genre de me laisser aller mais voilà je n’y peux rien.
Pour autant, je fais mon maximum pour faire bonne figure mais je le rends malheureux lui aussi car il se sent impuissant face à mon désir qu’il ne peut combler.
J’ai essayé de me forcer à ne plus y penser mais c’était pire.
Dans quelques semaines nous allons avoir un chiot (oui c’est complètement puérile mais c’est la seule nouvelle qui me rend heureuse depuis des semaines).
Je suis bien consciente du fait qu’un chien ce n’est pas enfant et ce n’est même pas l’idée. Je crois que j’ai fais ce choix pour combler un manque et pour penser à autre chose.
Je vais devoir m’occuper de cette petite boule de poil et arrêter de penser à ce désir d’enfant. Je pense qu’au fond de moi ce chien » remplacera » l’amour d’un enfant (enfin je ne suis pas folle mais si je devais m’auto-analyser je trouve ça plutôt cohérent et au plus près de ce que mon cerveau torturé pense)
Après vos lectures j’ai vu que plusieurs femmes avait demandé une sorte de timing pour savoir dans combien de temps le couple pourrait rediscuter de l’éventualité d’avoir un enfant. Avec mon conjoint j’ai eu la même idée mais il a tout de suite été réticent.
Je ne sais plus quoi faire pour être heureuse et sourir à nouveau sans me forcer, si vous avez des idées elles sont les bienvenues
Merci de vos commentaires
Aurélia dit
Bonjour Chloé,
Je suis actuellement dans votre situation (malgré que j’ai bientôt 31 ans et mon conjoint 32) et j’aimerais beaucoup savoir quelle a était le dénouement de votre histoire, de votre envie, et les solutions que vous avez pu trouver ?
En effet, j’ai l’impression d’être en une impasse et malgré que j’aime plus que tout mon coin joint voilà bientôt 2 ans que j’ai un refus de sa part pour bébé et je pense de plus en plus à me séparer tellement l’envie est grande…
J’ai conscience que cela fait 5/6 ans que vous avez écrit commentaire et que cela me laisse peu de chance d’avoir une réponse toutefois j’y crois 🤞
Je prendrais tous les conseils que l’on puisse me donner.
Merci et belles fêtes de fin d’année
Lae dit
Je lis aujourd’hui cet article et les commentaires et même si je ne suis pas l’auteur de celui auquel vous répondez, je comprends votre souffrance. Depuis 16 en couple, je viens de fêter mes 32 ans et toujours cet immense vide et ce flou sur ce désir d’enfant. Personnellement l’idée du timing ça ne marche pas du tout… Il repousse a chaque fois, car c’était à chaque fois » une fois que je serais muté… », « Une fois que j’irai mieux.. »… J’ai l’impression d’être tenue le bec dans l’eau et que je me retrouve à 30 ans passés avec une horloge cassée et de grosses rancoeurs … Je pense que je n’y survivrai pas vraiment. Quand le désir est trop fort mais de l’autre côté non, alors qu’il y a de l’amour c’est difficile de savoir comment y arriver. Il y aura toujours un perdant à la fin je trouve.
Nao dit
Bonjour Lae,
Dans la même situation que vous mais plus vers le début.
Je suis avec mon conjoint depuis 8ans. Nous avons 28 et nous nous sommes rencontrés jeunes. Ce désir n’a jamais vraiment été un sujet/ formulé. Nous avons été étudiant ensemble, nous avons grandi ensemble.
Nous avons déménagé en début d’année et je pense que le fait d’avoir une chambre supplémentaire et un réel espace de vie (car en studio de 23m2 pendant 3 1/2 avant ça) à été une forme de déclic pour aborder ce sujet (jamais venu sur la table sous forme de discussion « adulte »).
Depuis février nous avons dû aborder le sujet 4fois dans des moments où nous prenions le temps de parler d’échanger sur nos besoins nos sentiments. Je trouve que quoi qu’il en soit dans cette situation la personne qui formule le désir, sans en vouloir dans l’immédiat est toujours complètement lésée. Il y’a cette double peine de patience (sans vraiment de date butoir) et cette culpabilité de faire ressentir à l’autre une « pression » qui n’est ni physique ni verbal car nous essayons vraiment de communiqué sans juger l’autre. Nous sommes dans une relation heureuse épanouie et ce sujet qui est un désir pour moi sans vouloir le concrétiser dans les 2ans est également une prise de tête car je ne veux pas me retrouver dans deux ans à toujours ne pas savoir s’il sera prêt un jour… il n’y a pas d’ultimatum mais je suis dans une tristesse infinie et je me sens terriblement seule dans ce sentiment que je partage sans trop charger mon conjoint pour ne pas « trop mettre la pression »… notre entourage ne change rien, le fait que nous soyons à l’aise financièrement ne change rien, il doit régler ce sujet avec lui même et pour le moment même si nous nous laissons « le temps » ce temps là me semble infini car il n’est pas quantifié de mon côté.
Je veux donc bien la suite de votre parcours quand vous le pourrez.
Belle journée.
Camille dit
Bonjour,
Je souhaiterai comment vous avez vécu la situation et si vous auriez des conseils car je suis dans la même situation.
A ce jour j’en pleure quotidiennement et en dors très peu.
J’en ai parlé avec lui en lui disant que je comprenait que ça devait être difficile pour lui actuellement de me voir dans l’état dans lequelles je suis mais que j’en souffrez énormément. Je lui également dit qu’à cette souffrance s’ajouter la peur de le perdre à force de me voir triste quotidiennement et là il m’a répondu que bah ça ne l’aidez à vouloir un enfant et qu’il n’y pouvait rien. Donc là je me sens encore plus mal j’ai l’impression qu’il faut que je souffre en silence et qu’en plus de souffrir de ne pas avoir d’enfant et bah je n’ai pas le droit d’en souffrir.
Je ne sais plus quoi faire. J’ai commencé un suivi avec une psychologue.
Deborah dit
Bonjour,
Moi aussi j’ai une envie viscérale de faire un enfant ! Ça ne m’était jamais arrivé avant.. Alors oui bien sûr j’ai toujours su que je voulais avoir des enfants, et en prenant de l’age je me projetais de plus en plus devenir maman.
Sauf que du jour au lendemain, je me suis réveillée un matin en me disant : J’ai envie d’avoir un enfant ! Mais c’était même plus que ça, c’était viscéral ! C’est comme si mon corps » me parlait » et me disait: « C’est maintenant ! » Alors que la veille je n’y songeait même pas puisque je suis une personne avec la tete sur les épaules: (avoir un meilleurs job avant de faire un bébé – avoir plus d’économie, même si mon conjoint en a. -Me marier avant..etc)
Je suis avec mon fiancée depuis (seulement) 2 ans, on a pas encore fixé la date du mariage, lui est pressé de se marier mais il ne veut quasiment personne à notre mariage : nos parents et les témoins serait le mariage idéal pour lui 🙁 Moi je veux inviter une trentaine de personnes entre mes cousines mes oncles et tantes etc) donc on traîne sur la date.
J’ai 30 ans et mon conjoint en a 37, je lui ai fait part de mon désir d’enfant l’année dernière, en lui faisant des piqûres de rappel de temps en temps: il n’est pas pressée il aimerait attendre encore un peu sauf que pour moi ca commence tourner à l’obsession.. Ca URGE !! Je me retiens d’harceler mon chéri avec mes; « j’ai envie de faire un bébé » c’est ce que l’on appelle horloge biologique tic-tac-tic-tac, cet envie viscérale de faire un bébé.
Mais j’en ai marre qu’il me dise d’attendre..j’ai envie de tomber enceinte maintenant! Sans attendre un mois de plus. , de devenir maman et de m’occuper de mon bébé.
Evidemment je suis obligée d’attendre qu’il soit ok puisque c’est une décision à 2, je ne lui ferait jamais d’enfants dans le dos! Mais j’ai l’impression de passer à coté de ma féminité au fur et à mesure des mois qui passent. Surtout que je veux avoir 2 enfants et plus s’approche de 35 ans plus on a de risque de faire un enfant trisomique..et tout et tout
cha dit
Hello,
Etant dans la situation inverse, je peux comprendre que ton mari soit réticent (promis la suite est plus intéressante).
J’ai déjà un petit garçon, tout se passe super bien avec son beau-père qui lui rêve de devenir père, d’en avoir un à nous. Et pourtant, il est avec mon fils ce qu’un père doit être avec un enfant.
De mon côté, j’ai beaucoup de réticence. J’ai connu de vraies galères, de vraies difficultés, ayant parfois 2 à 3 emplois en même temps pour pouvoir juste survivre avec mon petit bout…
J’ai fait du troc, on s’est habillé a Emaus, tout ce que je possédais était glané sur le bon coin, bref, pas top top. Alors oui, je veux bien un autre enfant, mais la peur de faire traverser à non pas 1 mais 2 enfants ce par quoi nous sommes passées, la peur d’être abandonnée, et surtout, le confort et le rythme que nous avons trouvé tous les 3 font que je ne suis pas prête à porter un enfant tout de suite.
Ma situation financière rentre dans l’ordre, on est pile comme il faut (même si plus n’est jamais trop), j’ai un chéri en or, je ne doute absolument pas de lui, mais j’ai peur.
Alors mettre la pression ne sers à rien. On fait un bébé à 2, je comprend ton envie, ton désir de maternité, mais vous êtes un couple et tout comme il doit comprendre ton désir, tu dois comprendre sa réticence.
Je ne dis pas que tu as tort et qu’il a raison ou inversement, seulement que vos arguments se tiennent. Alors comme tout est question de compromis, pourquoi ne pas décider ensemble d’une date de fin de pilule? En se disant voilà, à cette date, qu’on est épargné ou pas, qu’on est plus de moyen ou pas, on se lance!
Je vous souhaite plein de bonheur
Jeanne dit
Bonjour,
Ce témoignage est particulièrement touchant et m’a donné envie d’écrire aussi, alors que je ne le fais pratiquement jamais.
J’aimerais tellement pouvoir dire à votre mari que :
Tout est une question de priorité. N’est-il pas triste de se dire que pour une question matérielle, on ne fait pas d’enfant ? On ne s’accorde pas, on n’accorde pas à l’autre cette joie immense, cette richesse infinie, cette joie quotidienne ? Non, je n’idéalise pas non plus ! Seulement comme dirait un collègue de mon mari : « les enfants, c’est 90% d’emmerdes, mais les 10% restants sont tellement magiques que ça vaut largement le coup ».
Oui, un enfant coûte certainement cher mais… on surestime aussi beaucoup ce coût. A-t-on réellement besoin de tout ce que la société de consommation et les jolis sites internet nous vendent ? Sur le net, quand on cherche bien, on trouve tout un tas de blogs de mamans faisant liste de ce dont on a RÉELLEMENT besoin et où se fournir l’essentiel pour pas cher. C’est très instructif.
Et comme je l’ai vu dans un autre commentaire, quand on est prêt à avoir un enfant, on est prêt à faire les efforts nécessaires pour l’assumer.
J’ai grandi dans un foyer très modeste mais si plein d’amour que jamais je n’en ai voulu à mes parents de n’avoir pas été plus raisonnables, de n’avoir pas attendu d’avoir plus de moyens pour nous avoir. Ils sortaient très peu, nous n’allions pas au ski, nous ne portions pas de vêtements de marque, nous n’avons pas connu l’enseignement privé, nous avons travaillé pour payer nos études… Et tant pis, tant mieux, aujourd’hui je suis heureuse, et c’est grâce à eux, grâce à tout ça, grâce aux sacrifices matériels qu’ils ont fait parce que nous étions leur richesse avant tout, comme ils sont toujours la nôtre.
La deuxième chose :
Je ne pense pas que vous lancer dans le yoga, la musique, l’écriture ou quelque activité solitaire soit la solution au problème. Un couple a besoin d’être fécond pour continuer à se construire, vous avez besoin de porter du fruit… à deux !
Un enfant, comme l’ont si bien dit les autres, se fait à deux. Si vous n’avez pas accès à cette fécondité-là, il vous faudra nécessairement vous orienter vers autre chose, mais à deux aussi, sous peine de ne plus rien construire ensemble, de juste vivre l’un à côté de l’autre.
En bref : si c’est vraiment le matériel qui le gêne, montrez-lui que matériellement, vous pourrez assumer un bébé, en faisant des choix peut-être différent de ceux qu’il a fait pour son premier, mais qui ne rendront pas votre enfant malheureux (moins de matériel de puériculture inutile, autant d’amour, bébé ne verra pas la différence).
Dites-lui que le matériel est secondaire à vos yeux, que vous lui faites confiance pour apporter à votre bébé tout ce dont il aura réellement besoin, mais que vous avez surtout le désir de concrétiser votre amour, de le retrouver, lui, dans un petit être qui sera votre joie à tous les deux. Et ça vaut bien quelques restrictions sur le cinéma, les vêtements, que sais-je…
Enfin, que vous avez besoin d’un projet qui soit le vôtre, qui vous porte tous les deux, et que si vraiment il ne souhaite pas d’enfant tout de suite, alors qu’il vous propose une autre manière de vous construire ensemble… car le quotidien pour le quotidien manque de richesse à vos yeux.
anne dit
Bonjour,
Mon mari a deux enfants d’un premier mariage et comme pour toi, il a des hauts et des bas mais tout se passe bien. Les premières grossesses de mon entourage ne m’ont rien fait, j’étais heureuse pour les autres mais bien dans ma tête et dans mon corps. Et puis ma cousine a accouché d’une merveilleuse petite fille. Problème, elle pleurait énormément et ma cousine n’en pouvait plus. J’ai donc passé 4 jours chez elle, en prenant le relais la nuit. Et là, avec cette puce hurlante dans les bras, à 3h du mat, j’ai su que c’est ce que je voulais !
Mais là mon mari n’était pas chaud du tout! Je sortais de maladie et dépression à cause de cette foutue maladie. Pas même un cdi…. Sauf que voilà, l’envie était là….
Alors après plusieurs mois de discussions sans fin, j’ai été radicale: j’ai arrêté la pilule en lui disant que tant qu’il ne serai pas prêt, ça sera préservatif. Il a tenu deux mois lol trois mois plus tard j’étais enceinte. Notre petite fille a maintenant 18 mois et je suis enceinte de 6 mois…….
Par contre, mon mari n’en veut pas plus! Lol
Elia dit
Haha! J’adore!
Billy dit
Ah oui, c’est radical ! haha. N’empêche que vous avez eu raison ! Après tout, si c’est l’homme qui ne veut pas d’enfants, il n’a qu’à se débrouiller pour se protéger (et en plus, le préservatif est beaucoup moins dangereux que ces pilules qu’on nous force à ingérer..)
lea dit
Comme je te comprends ! J’ai 26 ans et j’étais la première à ne pas être pressée… Je le clamais haut et fort ! C était sans compter cette courir horloge biologique qui me fait penser bébé NON STOP depuis 18mois . Chéri sait que je suis prête… Lui ne se voit pas papa avant ses 30ans. Bon deja il s voit papa avec moi mais cable semble si long…
En ce moment je le harcèle tout est sujet à parler bébé je me rends bien compte que ce n est pas la solution mais c est plus fort que moi. Rien que le fait de prendre la pilule tous les jours me pèse beaucoup. Et le comble : la peur de tomber enceinte et qu il pense que je n ai piégé… Alors que j en rêve. Je ne peux que te souhaiter de la patience et de trouver un autre projet sympa en attendant… Bâtir une vraie relation avec petit bout me semble bien 🙂 je t embrasse
Aurélie dit
Bonjour,
En te lisant je me retrouve un peu en toi.cela faî 7 ans que je suis avec mon mari , marièe depuis 4 mois pour notre plus grand bonheur . 😀
Mon mari a 1 garçon de 10 ans , notre relation reste compliqué avec ce bonhomme par moment car je ne suis pas toujours d’accord avec les principes d’éducation de sa mère! De mon coté la volonté est là pour avancer dans la bonne direction.
Mon désir d’avoir un enfant et une grossesse est bien présente dans ma tête et dans mon corps
j’y pense aussi constamment et je connais ce sentiment de vide que tu décris.
Seulement mon mari n’est pas prêt, j’ai eu du mal à le comprendre au début, même égoïstement car je me disais que ça ne changerai pas grand chose qu’il soit papa une seconde fois.
Ce qui m’a fais changer , une discussion et de la confiance avec mon mari.
Je m’occupe et m’investi dans un nouveau projet 2 celui de faire construire notre maison et beaucoup dans mon travaille. Demande de formation etc… C’est un peu comme la demande en mariage j’ai attendu quIl soit prêt pour qu’il me le demande … Etj’en suis plus qu’heureuse d’avoir attendu ! Bises et courage à toi .
Hélène dit
Rien de ce qu’on pourra te dire ne te soulagera vraiment.
Je le sais parce que je suis passée par là, je sais ce que ça fait, je sais que ça ne marche pas. On aura beau te donner les meilleurs conseils au monde, si cette envie vicérale est en toi, tu ne pourras t’en « débarasser » qu’en souffrant.
Je ne sais que te dire pour te rassurer / consoler. Il est vrai que le mieux serait que ton mari soit d’accord, que vos finances soient un peu meilleures. Lui as tu parlé de ce ressenti? J’imagine qu’il te voit triste, t’en parle-t-il?
Bon courage à toi, plein de belles pensées
StellaStellina dit
J’aurais tendance à aller dans le même sens que Claire : un projet d’enfant se fait idéalement à deux. Pour beaucoup d’hommes, il est difficile, voire pas concevable, d’enchaîner rapidement plusieurs étapes, et le mariage en était probablement une très importante. Il ne se projette peut-être pas encore dans la suivante, outre le fait qu’il a déjà un enfant ? L’aspect financier est important aussi, même si cela peut parfois servir de prétexte, sans qu’il en ait forcément conscience : quand on est prêt pour élever un petit, on se sent aussi souvent prêt à affronter les difficultés qui vont avec et à trouver des solutions.
J’ai moi-même dû reporter ce projet à plusieurs reprises, alors que je pensais qu’on pourrait s’y mettre dès qu’on aurait emménagé ensemble, en couple depuis 5 ans. Or lui n’était pas du tout prêt, à tel point qu’il ne jugeait pas utile qu’on ait 3 pièces, même si nous en avions les moyens (il y avait d’autres paramètres en jeu mais je résume). Environ un an après notre emménagement, au printemps, nous avons fixé une date à laquelle nous reprendrions cette discussion, à l’automne de cette année-là, afin que cet enfant puisse prendre forme dans son esprit. Mais c’est alors que porté par ce désir d’enfant qui avait effectivement mûri en lui, il s’est senti également prêt pour changer d’orientation professionnelle ! Avec une formation potentielle de 18 mois pendant laquelle il allait faire plusieurs stages de 2-3 mois à différents endroits en Europe et en France… Cela ne s’est finalement pas fait, mais moi, ça m’a fait reculer, j’estimais que notre vie ne se prêterait alors pas à l’arrivée d’un enfant, avec un père absent et/ou super-occupé, et moi éloignée de tous mes proches, l
StellaStellina dit
zut, mon commentaire est parti trop vite.
Bref, aujourd’hui cela fait près d’un an que nous essayons, et toutes ces frustrations sont derrière, seul le projet actuel compte.
Bien sûr, le fait de voir tout le monde tomber enceinte facilement autour de moi me cause parfois du chagrin, et je même si je peux me dire que nous sommes presque vieux (moi 34 ans et lui 41), nous sommes aujourd’hui sur la même longueur d’ondes, et c’est cela le plus important.
Selon tes références, les personnes qui t’entourent, tu peux avoir l’impression d’entendre déjà le tic-tac, mais vraiment, tu as encore largement le temps. La solution pourrait d’être essayer de donner le change à ton esprit, en te focalisant sur un autre projet, une activité ? Un petit voyage (seule, en famille ou avec des amis) si tu peux mettre un peu de côté, du sport pour se défouler, du temps pour les autres dans une association ? Parfois plus facile à dire qu’à faire j’en conviens, mais cela peut aider à sortir de cette obsession fort compréhensible.
melanie dit
C est terrible quand on a envie et que tout nous l ‘ interdit ‘. Peut etre essayer d en parler encore et encore ? Peut etre lui faire comprendre que pour toi saye c est le moment. Pas dans 2 ans pas dans 5 ans maintenant…
courage a toi !
Claire dit
Bonjour.
Je n’ai pas personnellement connu ton problème mais certaines de mes amies étaient dans ta situation. Et ru devrait te poser la question « ai je envie d’une grossesse ou d’un enfant? » Pour moi ces deux désirs sont très différents et j’ai limpression (quand je regarde dans mon entourage) que souvent on parle d’envie d’enfant alors que c’est un désir de grossesse avant tout. A la différence de ton conjoint qui lui ne peux pas ressentir ce désir. Il voit le côté rationnel et tu dois l’écouter, si vous êtes à découvert à la fin du mois comment ajouter à votre budget serré le budget nécessaire à un tout petit? Couche, jouet, vêtement, matériel. Ton conjoint voit cet aspect. Ne désespère pas il désire des enfants avec toi c’est déjà une bonne chose mais lui forcer la main par tout les moyens c’est la meilleure solution pour qu’il se braque et s’inquiète encore plus. Je sais que mon avis peut déplaire mais je trouve qu actuellement on se focalise trop sur les désirs des mamans et pas assez sur ceux des futurs papa. Un enfant se fait à deux et c’est une responsabilité qui s’assume ensuite à deux. En attendant tu devrais profiter de ton couplé de ton beau fils (tu te dis jalouse de leur relation pourquoi ne pas essayer de construire ta propre relation avec cet enfant même s’il n’est pas le tien?). Un enfant ne dois pas être une obsession ce n’est jamais bon. De plus si par hasard tu tombais enceinte sans « l’aval » de ton conjoint il aura probablement la sensation que tu lui as fait un enfant dans le dos et ça c’est toujours très dur. Enfin courage et j’espère que ta situation s’adoucira.
Sandra dit
Enfin un commentaire censé !
Et c’est bien la première fois que je réagi sur ce blog que j’ai parcouru de long en large.
Oui un enfant ce fait à deux. Forcer l’autre est un danger. Un de mes proches à été forcé, et c’est naturellement qu’il a fuit une fois l’enfant né abandonnant femme et nouveau né !
Égoïste me direz-vous ? Non ! Car se plier à la volonté de son conjoint plus ou moins sous la contrainte entraîne forcément des répercussions.
Je fais également partie de ces femmes qui ne souhaitent pas être mère et c’est pour cela que je vous met en garde.
L’amour de la personne que vous aimez est déjà un cadeau magnifique alors pourquoi vouloir tout gâcher !