Pendant ma grossesse, je ne voyais pas vraiment comment c’était possible de faire un baby blues après l’accouchement. Shootée aux hormones je ne m’imaginais pas tomber en quelques jours dans les tréfonds de la déprime, remettant tout en doute, de mes capacités de maman à la naissance de notre enfant. Ben non, on avait galéré 3 ans pour avoir cette petite crevette, comment j’aurais pu à un moment douter de ce bonheur ? Et puis ce n’est pas tout le monde qui fait un baby blues alors vu que ma grossesse s’était hyper super méga bien passée pourquoi est-ce que je déprimerai à l’arrivée de Louise ?
Mon baby-blues et ma dépression post-partum
Et puis j’ai accouché. Tout s’est hyper bien passé, très naturellement, quand ils ont posé ma petite fille sur ma poitrine, j’étais émue mais les émotions ne m’ont pas envahies, je me devais de rester forte pour elle, la rassurer, l’apaiser, la calmer.
C’était pour elle que le choc était énorme, moi ça y est, j’étais maman et me devais d’être à la hauteur, d’ailleurs tout ce que je lui ai répété en boucle c’était « ne t’inquiète pas, je suis là« . Je le serrais fort dans mes bras et cette phrase revenait, revenait… A ce moment-là je ne pensais qu’à cela : la rassurer, je ne pensais pas à moi, à ce que je ressentais, je me suis totalement laissée de côté pour être présente pour elle : ne pas flancher, elle avait besoin de moi.
La première nuit et le jour d’après se sont bien passés, malgré les douleurs physiques le moral était au beau fixe : notre petite fille était enfin avec nous et puis c’était finalement pas si compliqué que cela un bébé : ça mange, ça fait ses besoins et ça dort. Enfin c’est ce que je croyais, car dès la seconde nuit elle a intégré la fonction « pleurs du soir » dans son rythme de bébé. Et là il a fallut se lever, marcher, la bercer, prendre sur moi pour dépasser mes maux physiques et la faire passer en priorité.
Bien sûr mon mari était là, mais je ne voulais pas le laisser galérer, et puis c’était moi la maman, c’était à moi d’assurer, lui l’avait fait la première nuit pour me soulager, maintenant c’était mon tour. Bien entendu ce n’est pas aussi simple, je n’y suis pas arrivée et on a du se relayer pendant plusieurs heures pour réussir à la calmer. On nous avait prévenu de cette « nuit java », la seconde, alors je ne me suis pas formalisée : ça irait mieux le lendemain.
Laissez mon bébé tranquille !
Ce vendredi là les visites se sont enchaînées, sans que j’ai le temps de dire « ouf », les gens défilaient, certains n’avaient même pas été invités, d’autres n’ont même pas prévenus, notre chambre de maternité était un moulin où visiteurs et personnel médical défilaient sans même me laisser le temps d’aller aux toilettes. Intérieurement j’étais en train de bouillir, on me montrait les soins, le bain, on nous donnait 1 000 conseils, je me sentais noyée sous un flot continuel d’informations, et plus on me disait quoi faire, moins je m’en sentais capable. J’avais envie de jeter les gens, de leur dire de se casser, de nous foutre la paix, de nous laisser le temps de respirer, je voulais que le temps s’arrête et que tout le monde se fige pour que je puisse reprendre mes esprits, mais bien sûr c’était impossible. Le soir même, la petite régurgitait ses biberons, j’était totalement désemparée, elle hurlait comme jamais, je ne savais pas quoi faire c’était l’horreur. Là j’ai craqué. Je n’en pouvais plus, je ne savais pas quoi faire alors j’ai demandé de l’aide aux sages femmes qui ont accepté de garder la petite quelques heures afin que je puisse me reposer. Ce qu’évidemment je ne suis pas arrivée à faire : et si on me volait mon bébé et puis j’étais quoi comme mère pour oser abandonner ma petite fille de seulement deux jours à des inconnues ? J’ai du dormir une heure et suis allée la rechercher : je pouvais tenir, je devais tenir. Le samedi, c’était mon anniversaire, nous sommes sortis de la maternité, je respirais enfin l’air frais, je sortais ENFIN de cette chambre de maternité, on rentrait ENFIN chez nous et là je pourrai ENFIN fonctionner comme j’en avais envie. Ce matin-là je me sentais bien (mentalement car physiquement j’ai trouvé les suites de couches beaucoup plus dures que l’accouchement en lui-même), mais le soir, rebelote : les crises de larmes de notre fille me glaçaient le sang et en plus me provoquaient des montées de lait très douloureuses.
Alors j’ai recraqué et cette fois-ci pour de bon car ça a duré bien plus longtemps.
J’étais paniquée, inconsolable, je pleurais comme une madeleine sous la douche.
Pourquoi avais-je eu la prétention de croire que je pourrai m’occuper d’un enfant ?
Du baby-blues à la dépression post-partum
Je n’étais vraisemblablement pas à la hauteur puisque je n’arrivais pas à la faire arrêter de hurler. Je remettais tout en cause, pourquoi on avait fait un enfant ? Pourquoi je n’étais pas capable de m’en occuper ? Pourquoi les autres y arrivaient et pas moi ? Je culpabilisais, je me dénigrais, je paniquais : combien de temps ces crises allaient durer ? Combien de temps est ce que je pourrai tenir ? Quelles solutions j’avais ? Est ce que seulement il y en avait ? Ou est ce que j’allais passer les nuits des 18 prochaines années avec mon petit doigt dans son gosier à arpenter les pièces de la maison comme un zombie pour la calmer ? Au fond je me rendais compte du « ridicule » de la situation, bien sûr que ça n’allait pas toujours être comme ça, évidemment j’étais en pleine descente d’hormones et donc en plein baby blues, mais pour moi qui suis d’un naturel super méga gavé optimiste, là, c’était juste le drame. La semaine suivante nous avions rendez-vous pour Louise chez un ostéopathe qui a rapidement mis le doigt sur mon problème. Il a manipulé notre petite fille mais c’est surtout à moi qu’il a fait du bien en me permettant d’extérioriser et de mettre des mots sur mon mal-être.
Mais cette dépression post-partum a continué de durer des semaines, voire des mois…
Casse-toi saloperie de dépression !
Ensuite j’ai évolué par étapes. Je ne pense pas que devenir mère soit pour ma part quelque chose d’inné, on fait des erreurs et c’est parfois dur de se sentir impuissant, mais j’ai appris à relativiser. Je ne suis pas toute puissante et je ne suis pas « pas à la hauteur » non plus.
J’apprends à devenir maman, comme ma fille apprends chaque jour à ne plus être un fœtus mais une personne à part entière. Je ferai des erreurs, comme tous les parents, mais j’essaierai que chacune d’entre elle soit faite avec amour dans l’optique de base que ce soit pour son bien, des fois ça marchera, des fois pas. Notre baby blues s’est estompé avec ce rendez-vous chez l’ostéopathe et cette prise de conscience, le lendemain ça allait déjà mieux et même si de temps en temps les coups de flips reviennent à la charge quand je me sens désarmée, je laisse mon mari prendre le relais et accepte qu’à cet instant T je ne puisse rien faire. C’est parfois toujours difficile, c’est parfois toujours compliqué mais bien loin du baby blues que j’ai vécu plusieurs jours de suite où j’étai totalement inconsolable. Le temps passe trop vite et le cocon d’amour dans lequel ma fille a grandi pendant 9 mois ne doit pas laisser place à une cellule de stress et d’angoisse.
Paniquer, me dénigrer, tout cela ne sert à rien, il faut juste que je ravale ma fierté, que j’accepte parfois d’être impuissante, que je me fasse à l’idée que je vais apprendre en même temps qu’elle et que brûler les étapes ne servirait à rien à part gâcher des beaux moments de complicité.
Parlez de votre déprime de jeune maman !
Le baby blues est une horreur, quand on est en plein dedans on n’a l’impression que l’on ne s’en sortira jamais, on est triste, maussade, on pleure pour un rien et on a l’impression que rien ne peut nous soulager. Pour ma part ce qui m’a fait du bien c’est d’en parler avec les amies qui étaient déjà passées par là, que j’entende que c’était normal, que je ne devais pas m’alarmer dès que ma fille criait, et qu’elles étaient elles aussi passées par ces phases de doutes et de « dépression ».
Ma dépression post-partum a duré plus de trois mois, jusqu’à temps que Mademoiselle Loulou aille chez la nounou.
A partir de ce moment-là, j’ai pu redevenir sereine. Je pouvais redevenir un petit peu moi-même. C’était la cause de mon baby-blues, moi qui aimais travailler je me retrouvais femme au foyer, à devoir garder un bébé qui ne dormait pas, chaque jour. C’est cela qui me déprimait au plus haut point. Alors il n’y a pas grand chose à faire quand on a un baby blues, à part en parler. Sortez de votre cocon, ouvrez les yeux sur ce qui est en train de se passer et surtout parlez-en !! C’est le meilleur moyen pour l’atténuer et surtout le relativiser afin que tout rentre dans l’ordre rapidement.
Vous souhaitez nous parler de votre baby blues ? N’hésitez pas à laisser votre témoignage ici.
SaDoudoue dit
C’est vrai que notre tendance a vouloir tout controler, maitriser, et vite, vite,vite, peut etre un sacre prejudice quand on devient parent. On lit, des livres, des blogs, on prend conseils, « ah nous on ne fera pas comme ceci, comme cela », on classe les idees dans des categories modernes.
Et soudain, quand on accepte de lacher prise, on a enfin un peu d’indulgence pour ses propres parents.
J’ai fait venir ma maman a la maison pendant un mois, en plus de mon mari deja tres present mais qui s’etait mis une sacree pression tout seul. C’est sur, ca a perturbe notre quotidien mais sans elle, je n’aurais pas tenu. Elle a garde mon fils sur elle en pleine nuit pour qu’il dorme mieux, et j’ai pu me reposer pendant 2h30…bref, a mon avis, seule, c’est presque impossible de ne pas craquer!
Nous ne sommes pas des super heros, nous sommes des mamans, avec nos fragilites, nos doutes, nos forces immenses, nos imperfections, notre amour qu’on donne comme on peut, parfois de traviole.
salomé dit
Pour moi, ça a été bien plus qu’un Baby Blues, ça a été une vraie dépression mais j’ai mis beaucoup de temps à assumer « mon état » et puis, je culpabilisais de me sentir si mal. La première fois que j’en parlais sur mon blog, c’était en Avril 2015, à l’aube des 6 mois de bébé.
Après 9 mois idéaux, remplis de bonheur et une fusion avec mari comme elle n’avait jamais été, l’arrivée de bébé s’apparentait à une tremblement de terre. Je ne peux compter les disputes occasionnées par la fatigue qui ont ponctué les 12 premiers mois. Je me sentais seule et presque abandonnée après avoir été durant 9 mois le centre d’intérêt. Protégée et choyée, du jour au lendemain, l’attention de tout mon entourage était destinée à Milo.
J’ai mis des mois avant de franchir les portes de mon médecin pour demander de l’aide.
Je n’ai plus honte de dire maintenant que je n’ai pas toujours aimé la première année de mon fils.
Le jour de son premier anniversaire a été comme une « bénédiction ». Comme si on refermait pour de bon le premier chapitre d’un livre. Je suis plus sereine aujourd’hui. Plus épanouie avec ce petit être mi bébé mi petit garçon de 15 mois. Mon mari et moi avons surmonté l’ouragan bébé. Nous formons aujourd’hui la famille que je m’étais imaginée durant ma grossesse. Mais ça a été bien long … Et ça en valait le coup !
Tellou dit
Ma sage femme m’avait prevenue: ne pas confondre le baby blues d’apres la naissance et la depression post partum. Le premier est effectivement due a la chute d’hormones et la deuxieme vient generalement plus tard. Du coup, quand, deux jours apres l’accouchement je pleurais comme une madeleine pour tout et n’importe quoi (mais pas aussi terrible que toi..) j’ai laisse faire et laisser les larmes couler. Bon courage!
Célia dit
Ahhh oui, joli baby blues!
Pour ma part ça a duré quasiment 15 jours. Ca à commencé à la maternité, avec comme vous le même défilé non-stop… J’étais épuisée, le personnel soignant m’ordonnait de me reposer, mais comment se reposer quand on vient me déranger toutes les 5 minutes pour faire le ménage / vérifier les points / peser le petit / Baigner le petit / emmener le déjeuner / prendre ma tension / vérifier comment ça va / passer dire bonjour il trop mignon ce petit bout / etc… Je n’avait qu’une envie c’est qu’on me foute la paix et qu’on me laisse renter chez moi, mais entre l’accouchement difficile et mon baby blues (ben oui, c’est pas très discret quand même, ils se sont vite rendu compte que c’était pas la grande forme…), il m’ont gardé plus d’une semaine. Et plus ils me gardaient, moins ça allait, je n’arrivait pas à me reposer, j’avais envie de balancer un truc au visage de chaque personne qui entrait… Mon chéri ne comprenait pas ce qui m’arrivait…
Quand enfin j’ai pu sortir, on m’annonce que le petit devra refaire un mois après une echographie du cerveau, car il a « une masse anormale »… Et hop, le toubib se barre… Ayant eu le cas de mon frère qui tout petit a eu une tumeur au cerveau, dont il a failli mourir, j’ai paniqué complètement!
Heureusement, le retour chez moi et la présence de ma maman pour m’aider un peu m’ont permis de me reposer, de calmer mes angoisses petits à petit… Quand ma mère est repartie chez elle, 15 jours après la naissance de Lou, je n’étais pas super sereine, mais je me suis rendue compte que si, je pouvait gérer, que chaque geste devenait de plus en plus sûr, que l’amour que j’éprouvait pour lui ne cessait de grandir… Et quand enfin les résultats de l’echographie sont revenus négatifs, que j’ai été sûre que mon petit rayon de soleil allait BIEN, les derniers lambeaux d’angoisse sont partis…
Personnellement accepter l’aide des autres à été au début culpabilisant, mais sans l’aide de ma maman et de mon homme, j’aurais fait un baby blues plus important. Il faut faire confiance à son entourage, se reposer sur eux dans ces moments ou on est fragilisée, et surtout se faire confiance à soi, bien sûr qu’on va y arriver, il faut se laisser le temps d’apprendre, de comprendre, d’apprivoiser ce petit être merveilleux qui a capturé notre coeur. Comme dit précédemment, on ne naît pas maman, on le devient. On fera toutes des erreurs, on trouvera des ruses de sioux pour parvenir à nos fins qui ne marcheront (ou pas) que sur nos enfants… Mais on y arrivera. Toutes.
Pititexena dit
Ahah pour l’instant je suis un peu comme toi, je me dis que je ne peux pas faire de baby blues ^^ Par contre pour des raisons totalement opposées : j’ai tellement mal, je suis tellement fatiguée et du coup j’ai tellement hâte qu’elle arrive (enfin pas trop hâte non plus reste encore tes trois mois au chaud) que je ne vois pas comment ça pourrait me faire déprimer!
Mais d’un autre côté je l’appréhende un peu… La maternité où je vais accoucher ne permet pas au papa de rester la nuit et j’avoue que pour l’instant ces premières soirées / nuits seule avec ma fille me font un peu peur… Mais on verra c’est pas tout de suite!
anne dit
Pas eu franchement de baby blues mais des suites de couches très douloureuses qui m’ont value quelques gros craquages. Heureusement le premier a été à la maternité. Faut dire que j’ai eu une brèche à la pose de la péridurale donc blood patch 48h après l,accouchement avec interdiction formelle de me lever pendant 6h. Ça n’aide pas à rester zen et optimiste…..
Ensuite, j’ai eu la chance d’avoir toujours quelqu’un à la maison pendant un mois, ma mère 15 jours et mon mari ensuite. Ils ont tous les deux pris la relève. J’ai aussi été très déculpabilisee par ma sage femme d’haptonomie, avant les femmes restaient allite pendant minimum trois semaines après l’accouchement pour s’en remettre, la famille, les amis ou autres s’occupaient du bébé. La maman le cajolait et le nourrissait seulement. Cela se fait toujours au Japon.
Sof dit
Et en Afrique, en Asie et surement dans plein d autres coins de la Terre… c est la réduction de la cellule familiale en occident qui n est pas adaptée à l arrivée d un bébé !!!
Anne dit
Oh que non je pense qu’on a vraiment besoin d’aide et de repos après un accouchement. Même si celui la se passe bien!
C’est comme le portage et le maternage…..
Sophie dit
Je pense en avoir fait un petit aussi.
C’est vrai que les premiers jours à la maternité sont très durs. On a peur de mal s’y prendre, de lui faire mal, on doute sur notre capacité à être parent, on est fatigués…
Dans la chambre, on n’avait pas de deuxieme lit, juste un fauteuil dans lequel papa a dormi les deux premiers jours. Le troisième il est rentré à la maison pour se reposer un peu car le fauteuil était très peu confortable pour dormir. Et c’est cette nuit la que bébé a décidé de faire nuit blanche.
Il pleurait sans cesse, je savais pas quoi faire. La seule chose qui le consolait c’était de lui donner le sein. Il tétait un peu et s’endormait après 15min. Je le recouchais à peine qu’il pleurait à nouveau.
Avec le recul je pense juste qu’il avait un besoin de succion, mais moi je pensais qu’il avait faim. Je pensais qu’il avait faim et qu’il n’arrivait pas à téter (même si on l’entendait bien avaler). Je me posais donc des questions sur la qualité de mon lait. D’autant plus qu’a force des pleurs et à force des tétés, mes tétons étaient tout gercés, ensanglantés. Même avec des seins en silicone je pleurais de mal, je voyais le sang qui passait à travers ces tétons et on me disait que ça arrivait souvent.
J’étais fatiguée, j’en pouvais plus, j’ai pleuré aussi. Je ne voulais plus lui donner le sein tellement que j’avais mal, du coup je pensais que j’étais une mauvaise mère car je pensais à mon bien être plutôt qu’au sien. Je m’endormais avec bébé dans les bras tellement j’étais fatigué. Même en essayant de lutter, je n’arrivais pas à resister à l’appel du marchand de sable. J’avais peur de m’endormir et de le laisser tomber. J’ai demandé aux sages femmes qu’elles le gardent un peu mais elle ne pouvaient pas car il y’avait des bébés malades en néonat. Elles m’ont expliqué qu’il voulait juste dormir avec moi, avoir mon odeur (déjà là je culpabilisais de ne pas le comprendre). Elles m’ont proposé que je dorme dans le lit avec lui, mais impossible pour moi, j’avais trop peur de l’écraser. Du coup au final, vers 4-5h du mat j’ai appelé papa pour qu’il vienne car j’en pouvais plus.
Ebea dit
On ne nait pas maman, on le devient. Certaines dès les 1ers jours de grossesse, d’autres dès les premières heures après l’accouchement et même d’autres à qui il faudra plus de temps. On apprend à être maman, tout du moins, à s’occuper, guérir, consoler, nourrir… Cet apprentissage est fait d’erreurs mais aussi de victoires, de bien belles victoire ! La principale chose à retenir en fin de compte c’est « Fais toi confiance, fais confiance en ton bébé ». Le baby blues nous met à mal, il est inévitable (ou presque), il ne doit absolument pas être source de « honte » et devrait être partagé avec l’entourage qui le souhaite. Il devrait aussi être « enseigné » lors des cours de préparation, afin que toutes les mamans sachent que oui ça peut leur tomber dessus sans qu’elles aient leurs mots à dire!
Laurine dit
Il ne faud pas s inquiéter, on ne nait pas mère, on le devient jour après jour.
Le « quand dira t on » on le laisse de côté aussi! Et on ne perd pas de vu qu on sera toujours la « mauvaise mère » pour une autre mère.
Allé courage à toutes les mamans qui sont dans cette situation, vous vous découvrez c est normal que ça prenne du temps.
Weena dit
Je ne crois pas avoir fait de baby blues, en tout cas pas franchement marqué, donc je ne peux pas te dire sur ce point là …
Par contre pour avoir eu un bébé qui a mis 6 mois a apprendre à s’endormir (et je dit bien s’endormir, pas dormir tout une nuit), c’est maintenant un conseil que je donne à toutes les jeunes accouchées : profites de la nursery les premières nuits à la maternité, parce qu’une fois rentrer, tu va parfois regretter de ne pas pouvoir confier ton bébé à quelqu’un pour dormir quelques heures …
(Franchement, le SAV laisse vraiment à désirer avec les bébés 😉 )
Jai eu la « chance » d’accoucher en toute fin de soirée, avec un retour en chambre tôt le matin, donc pas de repos le premier jours (donc quasiment 48h sans dormir, puisque perte des eaux au milieu de la nuit précédente), donc je n’ai eu aucun scrupule à laisser mon fils à la nursery dès le premier soir et les puéricultrices amenaient cette proposition avec beaucoup de tact.