Quand je reçois certains témoignages, je me dis qu’ils devraient être reconnus d’utilité publique, parce qu’ils représentent tellement ce qu’on peut ressentir à l’arrivée d’un bébé ! Jeune maman, Elodie revient sur cette période difficile, sa dépression post-partum ce qu’elle a ressenti et surtout comment elle s’est faite aider. Voici son témoignage.
{Témoignage} Les débuts avec bébé ont été tellement difficiles !
J’ai accouché en avril 2015 d’une petite princesse. Ma grossesse s’était bien déroulée mais je n’en garde pas un bon souvenir entre les nausées les maux de dos et la fatigue. Mon accouchement par contre s’est très bien passé. Après 2 jours à la maternité nous rentrons à la maison tous les 3. Je me souviens de manière nébuleuse des premiers jours. J’étais totalement épuisée et n’avais plus de force. Mon homme m’aidait beaucoup et est resté 3 semaines avec nous. On se relayait la nuit pour les biberons. Cela se passait bien même si on était tous les 2 fatigués. 3 semaines après la naissance de notre fille il a dû partir en mission pour un mois. C’est là que la descente aux enfers a commencée. Car les crises de pleurs de notre enfant, elles n’ont bien sûr pas cessé.
Je me suis sentie terriblement seule. Épuisée de ne dormir plus d’une heure d’affilée je ne tenais plus debout… Complètement concentrée sur ma fille je ne parvenais pas à me faire à manger ou me doucher. J’ai dû appeler ma famille et ma belle famille a l’aide afin qu’ils viennent m’aider le jour, la nuit. Malgré tout je restais épuisée et déprimée.
J’étais terrorisée à l’idée de me retrouver seule avec ma fille.
Paniquée à l’idée de m’occuper d’elle, de ne pas savoir y faire. Je n’attendais que le retour de mon homme et le temps me paraissait ne pas passer. Quand j’étais seule je passais mon temps à promener ma fille car elle ne s’endormait que dans mes bras si je marchais ou en promenade. Je me suis épuisée à tourner des heures en rond dans ma ville. A la maison je marchais avec elle en écharpe. Je passais mon temps à pleurer. À téléphoner à mes proches pour casser ma solitude. Je ne parvenais pas à profiter de ma fille, elle me faisait peur. Me voyant de plus en plus mal mon entourage s’est relayé pour m’aider jour et nuit non stop. Mes beaux parents, ma mère, ma sœur et ma meilleure amie qui se sont organisés pour m’aider. Avec ma fille nous avons logé plusieurs jours chez mes beaux parents. La journée ils m’aidaient avec la petite tout en me laissant ma place de mère. Je n’avais pas la maison à gérer, le ménage, la cuisine etc. Ils préparaient à manger et je pouvais donc m’occuper de ma fille avec plus de sérénité. Une nuit sur deux c’était moi qui me levait et l’autre c’était ma belle-mère. Cela m’a permis de me reposer et de reprendre des forces.
Revenue à la maison, ma mère venait une ou deux fois par semaine dormir une nuit et m’aidait. Cela me permettait de ne pas être angoissée d’être seule une fois le soir venu. Les autres jours c’est ma sœur qui est venue loger à la maison. C’est principalement moi qui m’occupait de Victoria mais au moins je n’étais pas seule. Ma meilleure amie est également venue me tenir compagnie, maman depuis un an et demi nous pouvions partager mes difficultés à devenir maman et les angoisses qu’il faut gérer. Cette chaîne d’entraide m’a permis de tenir le coup jusqu’au retour de mon homme. Je trouvais le temps extrêmement long. Beaucoup de mamans m’avaient dit que le temps passait très vite et que je ne verrais pas passer mon congé de maternité. Sauf que pour moi c’était tout l’inverse ! Soit j’étais épuisée et j’attendais que ma fille s’endorme pour pouvoir dormir également soit je m’ennuyais. Si petits les bébés ne font pas grand chose… Et je ne m’épanouissais pas à rester à la maison à donner des biberons et changer des couches. J’avais envie d’entreprendre des choses (rangement dans la maison, etc) mais j’étais tout le temps interrompue par ma fille. C’était difficile pour moi surtout que je ne supportais pas de l’entendre pleurer donc j’intervenais tout de suite. Mais grâce à l’aide de mon entourage j’ai peu à peu repris des forces, on me faisait à manger, on m’obligeait à manger, à déléguer et aller dormir. J’ai également été voir une psychologue pour discuter de tout ça. Quand mon homme est revenu je suis restée fragile jusqu’au jour où j’ai vraiment craqué et lui ai dit que j’étais terrorisée de rester seule avec la petite, que j’étais épuisée. Pendant 2 semaines il s’est occupé des nuits malgré le travail en journée et j’ai vraiment repris des forces. Quand elle avait 3 mois il est reparti 1 mois en mission. Ma fille a commencé à ce moment à faire ses nuits. Cela a tout changé ! Après avoir bien dormi j’étais assez forte pour gérer seule la journée. Cela a été un vrai soulagement quand elle a commencé à pouvoir dormir en journée sans les bras ou à rester éveillée sagement dans son parc. Je me souviens parfaitement de la première fois où j’ai pu coller ses photos dans son album pendant 2h sans être interrompue, quel bonheur ! Petit à petit j’ai appris à m’organiser, à trouver du temps pour m’occuper de moi tout en m’occupant d’elle. Un mois plus tard je reprenais le travail. Cela m’a fait un bien fou ! La journée j’avais de nouveau ma vie de femme et le soir j’étais heureuse de retrouver ma famille. Ce qui a été très difficile à gérer également c’est le sentiment d’avoir perdu ma liberté. Descendre acheter un pain en bas de la rue était devenu une véritable expédition. Je sortais en sueur après avoir déplié la poussette, pris avec moi un bagage énorme (maman stressée oblige) et en me demandant toutes les 5 secondes si ma fille était suffisamment ou trop peu couverte… Adieu le simple fait de chausser des ballerines et de prendre mes clés n’importe quand pour sortir. Étant très indépendante j’ai eu beaucoup de mal à m’habituer à cela. Heureusement avec le temps j’ai appris à être moins stressée quand je sortais, le sac à langer était toujours prêt et je maîtrisais le pliage dépliage de poussette. J’ai appris à concilier mon besoin d’indépendance avec les contraintes horaires de ma fille. Mais surtout je me suis autorisée à interrompre une sieste ou prendre un biberon avec moi pour ne pas rester bloquée chez moi en pensant que je devais faire uniquement selon elle. Et miracle ma fille ne s’en portait pas plus mal ! Elle adore sortir et profite toujours des moments à l’extérieur.
On peut dire que chez moi devenir maman est un travail quotidien entre lutte contre les angoisses et la culpabilité ; et lâcher prise pour profiter d’elle et la regarder grandir. Aujourd’hui nous avons trouvé notre organisation et désormais les choses se passent très bien que papa soit avec nous ou qu’il soit en mission et que je doive tout gérer seule. Je reste une maman assez angoissée surtout quand ma fille est malade mais je n’ai plus jamais été aussi déprimée que pendant mon congé de maternité. Cette période m’a terriblement marquée et du coup je ne souhaite pas avoir un deuxième enfant, cela me terrorise de revivre une telle période…
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? C’est ici que ça se passe.
Margaux dit
J’ai l’impression d’avoir écrit moi-même ce texte, j’ai tout ressenti exactement de la même façon, l’angoisse d’être seule avec mon bébé, l’épuisement, la frustration de rien avoir le temps de faire, la solitude extrême du congé maternité, les journées qui durent des semaines, la déception face à cette perte de liberté, la perte d’appétit et de temps pour soi. Tout le monde a « admiré » ma perte de poids rapide après l’accouchement alors qu’en fait j’avais complètement perdu l’appétit et que de toute façon je n’avais pas le temps de manger.
Même si j’angoisse moins maintenant à l’idée d’être seule avec mon bébé (bientôt un an), je n’apprécie toujours pas énormément ces moments, je crois que la solitude ressentie pendant mon congé mat, le dévouement total à bébé pendant ces mois là m’ont traumatisé. Mon bébé m’accapare toujours à 200% quand il est dans la pièce, je suis incapable de suivre une conversation si elle est à côté de moi. Mon bébé fait maintenant de bonnes nuits mais moi je souffre toujours d’insomnies liées à mes angoisses.
Le meilleur conseil pendant le congé maternité : s’entourer et passer le relais ! C’est vital, pour sa santé physique et mentale. C’est physiquement et psychologiquement impossible (en tout cas de mon point de vue on ne peut pas en sortir indemne) de s’occuper d’un nouveau né seul, même si ce n’est que la journée.
Nathea dit
Avoir un bébé ce n’est pas facile. Quand mon fils est né j’ai fait une dépression post partum qui a duré près de 5 ans, j’ai mis trois mois à créer du lien avec lui, j’avais des pensées envahissantes, j’avais peur de lui faire du mal. Ça a été difficile parce que j’ai refusé de regarder en face que ce que je traversais n’étais pas simplement le baby blues et la dépression s’est installée.
Courage à toutes celles qui le vive, vous êtes toutes de bonnes mamans et des femmes merveilleuses.
Juju dit
Bonjour à toutes et à tous,
Merci pour ces témoignages ou je trouve un peu de réconfort à voir que je ne suis pas seule à vivre des moments difficiles…
J ai une petite fille d un peu moins d un mois et je me sens tellement perdue.
C est ma 3ème. J ai un fils de 7 ans qui a été un bébé difficile (beaucoup de pleurs, coliques et reflux) et une fille de 5 ans qui a été un bébé « magique » (je ne me rappelle plus les débuts mais si ça ne m’a pas marqué je pense que ça ne devait pas être comme maintenant).
Aujourd’hui ma fille d un mois est, je pense, comme beaucoup de bébé. Elle ne dort pas plus de 3h et a du mal à se rendormir (je n arrive pas à la rendormir facilement) j allaite donc la plupart du temps elle se rendort au sein après multiples tentatives, rots et changement de couches. Comme l allaitement exclusif était trop contraignant pour moi j ai introduit quelques biberons en journée ou en complément du sein.
Je me sens épuisée les nuits sont courtes les journées sont longues et j ai aussi deux autres enfants à gérer… je mange très peu et dors peu aussi. Je voudrais que le temps passe en vitesse rapide et passer au moins les trois premiers mois pour que je puisse sortir un peu la tête de l eau. Mais voilà je compte les jours et je me reconnais tellement dans le blog de cette maman qui se sentais « prisonnière » ou « enfermée » et qui n avait le temps de rien. Je vis mal cette situation je suis angoissée et stressée par ce rythme et ces journées qui ne passent pas.
Je voudrais être patiente et profiter de ces merveilleux moments de maternité avec plaisir mais je n y arrive pas. Je remet même en question le fait d avoir fait un troisième enfant même si j aime ma fille de tout mon cœur. Je ne sais pas quoi faire pour accepter. Pour me convaincre que ça va aller que je vais réussir à m en sortir et que je vais voir le bout du tunnel.
Je suis ouverte à toutes discussions avec des mamans qui ont vécut ça et qui veulent échanger et me conseiller pour dépasser ce cap.
Merci pour vos retours;)
Miloudia KLAI dit
Je suis dans la même situation bébé 3 après 6 ans….dans les moments difficiles je regrette d’en avoir fait un 3ème mais évidement au réveil je vais mieux et je l’aime tellement il a 3 mois et demi mais rien na changé il pleure toujours autant et je délaisse les 2 premiers je n’ai plus le temps pour rien j’ai hâte qu’il grandisse mais le temps est long.
Anaanais dit
Pourrais tu me dire comment tu vas aujourd’hui ? Merci bcp
moumouzaza dit
Ce blog révèle enfin les difficultés d’avoir un bébé. Biensur que nous sommes heureuses de l’avoir dans nos bras mais dure est la réalité des biberons et nuits ttes les 3 heures. Bébé a 2mois et c’est vrai que au début on se sent impuissante face à ce petit être fragile. On a peur, on s’ennuie on est seule la plupart du temps. Et encore vous avez eu de la chance d’être entourée. Nous ne sommes pas toutes autant entourées ni même soutenue. Courage à toutes de tt cœur.
Anaanais dit
Bonjour je vis actuellement cette situation mon 1 er a 7 ans et demimon second 3 ans et demi et mon dernier a 8 mois et demi. Ça été l enfer des le début j’ai accumulé fatigué stress et angoisse qui m empêche de me reposer la nuit comme le jour… maintenant j appréhende chaque journée même si cela se passe relativement bien maintenant. J’ai tjrs ce mal etre en moi le simple fait de rester chez moi me rend pas bien du tt. Besoin de sortir le plus possible pr dire de vivre moins tout ça. Moi aussi jme demande si j’ai pris la bonne décision d avoir fait un troisieme ça fais 7 mois que ça dure. Et pas moyen je remonte la pente… pourrais tu me dire ce qu il en ai de ta situation stp. J’espère que tu vas bcp mieux maintenant que ta fille a grandit. Merci bcp
Kate dit
Mon fils a tout juste 1 mois alors je suis en plein dedans et je me reconnais totalement dans ce témoignage !
J’ai eu la chance quand même d’avoir mon mari avec moi à temps plein (il ne travaille pas en ce moment) et ma belle-mère est venue nous aider 3-4 jours (même si j’étais archi-contre au début, je la trouvais trop envahissante). Malgré ces aides, j’étais tout de même morte de fatigue (les 1ers jours je ne dormais pas plus de 2-3h par nuit et le jour je ne dormais pas non plus), sachant que quand on est épuisé, on voit tout en noir du coup je pleurais tous les jours.
Maintenant la répartition des tâches est assez simple : j’allaite et la nuit je dors avec lui donc c’est moi qui m’en occupe, mon mari fait TOUT le reste (cuisine, ménage, courses, changer les couches, faire le bain…) même s’il y a des choses qu’on fait à deux. Malgré ça, moi j’ai le temps de ne rien faire tandis que mon mari a le temps de jouer aux jeux vidéos pendant des heures et sortir voir ses potes !
La pire réflexion que j’ai eue vient de ma propre mère (qui a eu 3 enfants donc elle sait ce que c’est !) : j’ai dû avoir une césarienne et quand je lui ai dit que j’étais fatiguée (3 jours après l’accouchement) elle m’a rétorqué : « t’as pas fait d’efforts hein, c’est le docteur qui l’a sorti pour toi alors je vois pas pourquoi t’es fatiguée !! »
Indoleanie dit
J’appréhendais aussi la reprise du travail de papa aPres 1 mois à nous occuper tous les 2 de bebe mais finalement ça s’est bien goupillé meme quand il bosse 24h. Par contre Je me retrouve complètement dans le « je chaussais mes ballerines, je prenais mes clefs et hop je partais », c’est ça que je teouve le plus difficile et je ne réalisais pas que c t un changement aussi intense : la perte d’indépendance, surtout quand on a la bougeotte qu’on enchaîne taf, salle de sport, école de danse, sorties entre amis… et de prévoir 30min de plus quand on veut sortir car il faut préparer bebe alors qu’on est Toujours à l’arrache et en retard… mais à 1 mois on trouve déjà notre rythme, on se prépare plus vite plus tôt et on sort quand même bebe; la fatigue n’arrange rien et il existe une vraie pression sociale qui pousse les mere à garder une maison impeccable même quand elles s’occupent à temps plein d’un tout petit, et les toutes belles mères ne proposent pas de venir faire le ménage à la place des mamans…
Nathalie dit
Ce témoignage m’a beaucoup émue car il a fait écho à ce que j’ai ressenti il y’a 20 mois maintenant. Cette perte d’indépendance, cette angoisse d’affronter la journée seule, la famille qui est loin, après une grossesse idylique. Et de mon côté en plus de tout cela la culbabilité de ne pas apprécier chaque moment avec ma puce alors qu’à peine 2 ans auparavant, ma belle soeur et son mari enterrait leur petite fille sans avoir jamais vu la couleur de ses yeux. Il m’a fallu du temps pour faire connaissance avec ma puce. D’autant qu’elle n’était pas un bébé comme ceux qu’on décrit dans les livres : peu de sourires, peu d’éclats de rire avant 1 an. C’était une petite fille très observatrice, très concentrée. Moi qui suis un peu fofolle, ça m’a complètement décontenancée. A 20 mois, c’est tout autre chose lol. Elle est pleine de vie, coquine, souriante et fripouille. Et nous sommes plus complices et fusionnelles que jamais.
Nina dit
Merci… J’ai l’impression de lire mon histoire… Je suis en train de voir enfin le bout du tunnel (à presque 5 mois quand même) même si ça n’est pas facile tous les jours.
Léti Tia dit
Je me retrouve dans votre témoignage. Le papa était en vacances le premier mois de notre fille. Les premiers jours où je me suis retrouvée seule avec ma fille cela a été très dure. Ils nous a fallu du temps pour s’adapter et après c’est que du bonheur (ou presque) 😉
Payet dit
Je me reconnaîs dans tellement de choses dans votre témoignage… Cette période estceffectivement très difficile… Je trouve qu’on nous prépare pas a ce changement de vie de tout… A écouter les gens tout est tout rose. Moi je raconte souvent mon expérience au futures maman pas pour les décourager mais pour leur dire que c’est pas que le paradis!
humblot dit
Tout à fait d’accord avec toi Payet, on nous prépare absolument pas à l’après accouchement. Alors que pendant la grossesse t’es entourée, sur-médicalisée, presque saoulée d’infos sur l’accouchement, une fois que t’as passé le pas de la porte avec bb, t’as l’impression qu’il n’y a plus personne, comme si t’étais sensée tout savoir… À ce moment-là g eu vraiment un énorme sentiment de perdition, d’impuissance, de solitude extrême face à mon fils qui pleurait tout le temps… personne pour me dire ce qu’il fallait faire, personne pour me dire si c’était normal, même ma pédiatre me sortait que s’il pleurait, je n’avais qu’à le promener au parc comme toutes les autres mères… que des doutes et des questions en suspens… Cette période à été la plus difficile de toute ma vie. Quel dommage :/
Elizec dit
Merci pour ce témoignage, moi aussi cela était dur et je n ai vraiment ete à l aise seule avec mon fils que tres tard…..et faire le « deuil » de toutes les choses que l on fait sans y penser car sans enfant a été un Tres Tres long processus pour moi….seulement quand ton enfant te sourit tout change et me voilà enceinte de notre deuxième petit garçon deux ans et demi après notre premier petit amour, tout est différent et même si j appréhende encore les premiers mois je me dis que ça ne pourra que bien et mieux se passer……
Alors courage et surtout plein de bonheur à venir….
Popie dit
Très très touchée par ton témoignage. C’est très dur de s’occuper d’un bébé. On se retrouve face à un être qu’on ne connaît pas encore et qui est totalement dépendant de nous. Surtout au début, il n’y a pas beaucoup d’échanges, et le bébé ne peut pas rester seul dans un transat ou d’un tapis d’éveil et ça ne nous laisse pas de temps pour nous. Sans compter le manque de sommeil. Je ne l’ai pas vécu aussi fort car mon mari rentrait tous les soirs, mais quand il a repris le travail un mois après la naissance moi aussi j’ai eu peur d’être seule avec mon fils, et jusqu’à ses 6 semaines c’était dur, il dormait très peu et j’appréhendais s’être seule avec ce bébé qui ne me laissais aucun répit. J’étais heureuse d’être avec lui mais c’était super dur.
Beatrice dit
Moi qui a bientôt 25 ans et qui meurs d’envie davoir un bebe même en n’étant prete je me dis apres laccouchement sa dois être difficile
Sof dit
Vous avez une famille et belle-famille admirables !!
Je suis passée par là sans avoir ce soutien car nous vivons à l étranger, famille et amis loin ou pas disponibles…
On devrait publier partout ce genre de témoignage tellement on n est pas préparé à cette claque énorme des premiers mois.
La structure sociale et familiale des sociétés européennes conduit à l isolement alors que après un accouchement on devrait être choyée et n avoir comme seul boulot que de soigner son bébé donc nourrir-laver-changer-câliner. En Afrique, Asie, et autres lieux sur terre où les familles sont plus nombreuses, où le lien social est plus dense et où les voisins s entraident, personne ne connaît ce genre de situation. Il y a tjrs qqn qui vient aider ou faire à manger ou laver du linge ou prendre le bébé pour que la jeune maman dorme…
Bref c est ici chez nous un réel défi de gérer toutes ces tâches seule ou même à deux.
Il faut vraiment demander et accepter toute l’aide possible !
Je tire mon chapeau à vos familles, ils ont fait ce qu il fallait.
Attendez un peu avant de penser au 2ème enfant… et si vous n en voulez plus, eh bien c est une décision à respecter pour laquelle vous ne devez pas vous justifier ! À chacun(e) ses limites…
Courage encore et toujours pour la suite, et plein de beaux moments de bonheur serein avec votre fille !