Lorsqu’on est primipare on se demande souvent si on va savoir à quel moment partir à la maternité. Pour ma part, avec 24 heures de faux travail avant de perdre les eaux, j’ai fait quelques aller-retour à la maternité avant qu’on me dise que j’allais y rester. Et pour vous comment ça s’est passé ? Voici vos témoignages.
{Témoignages Accouchement} Notre départ rocambolesque à la maternité
Réjane : 2h du matin ça travaille dur mais je gère. 3h du matin je gère moins et je décide de prendre un bain. Mon mari se réveille et commence à paniquer. A chaque nouvelle contraction il insiste pour qu’on aille à la maternité. Et là je lui dis : « cet enfant ne sortira pas tant que tu auras cette moustache sur la tronche« . (Il faut savoir qu’il avait décidé de se faire une moustache, un mix entre Freddy Mercury et Goose de Top Gun.). Je crois qu’il a battu le record de vitesse de rasage.
MoufMouff : 37e semaine. Il est minuit, je suis dans le lit et je n’arrive pas à dormir. Je suis sur mon portable en train de zieuter Facebook. J’ai des petites contractions depuis quelques jours déjà. Mais là quand même, elle sont assez fortes. Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n’ai pas pu faire de préparation à l’accouchement. Par amusement j’enclenche le contractomètre qui est disponible dans l’application qui me permet de suivre l’évolution de ma grossesse semaine après semaine. 1 contraction de 10 secondes toutes les 5 minutes. Ouais OK mais ça veut dire quoi ? J’appuie sur le bouton « aide » du contratomètre qui en gros, m’explique qu’il est temps de filer à l’hôpital !!! Il est déjà 1h30 du matin. Je réveille mon mari et je lui dis qu’il y a quelque chose qui n’est pas normal et que par précaution, je souhaite aller aux urgences. On se prépare tout doucement. Je prends ma valise au cas où on me garde. Effectivement, la gynéco m’annonce que je reste cette nuit. « Par sécurité ? » « Non madame, vous allez accoucher cette nuit ! » « Mais non, je suis à 37 semaines » « Non non, vous ne comprenez pas, c’est imminent, vous êtes dilatée à 3 !!!« . Et effectivement, 4 heures plus tard ma petite fille pointait le bout de son nez !
Valérie : Pour mon petit troisième cela a était vraiment rapide, je me suis réveillée a 3 heures pour aller faire pipi, je me suis rendormie jusqu’à 4 heures où là les contractions on commencé. Je me suis posée sur le canapé et à 5 heures j’avais des contractions toutes les minutes. Je me suis dis « c’est le moment de partir », j’ai réveillé mon mari qui s’est assis sur le bord du lit et qui a d’abord pleuré. Puis je l’ai engueulé en lui disant que j’en pouvais plus qu’il fallait y aller. On est arrivé a la maternité à 6h45, j’étais ouverte à 10 avec la tête engagée, à 7h13 mon petit bout etait dans nos bras une bouboule de 4k300.
Marion : Elle m’a réveillée avec un coup de pied de folie puis les contractions se sont mises en route. Je ne voulais pas partir trop tôt pour ne pas poireauter à la maternité donc j’ai attendu une contraction toutes les 4 min. Et pour l’anecdote, j’ai pensé à dire à monsieur mon mari, qui avait déjà les sacs dans les bras: « mets le poulet au congèlo, il sera plus bon en revenant« .
Stéphanie : Je n’ai pas su quand partir justement. J’avais cru comprendre que quand j’aurais des contractions de travail je le saurais, et ben non en fait : la veille au soir de mon accouchement, qui était prévu pour 2 semaines plus tard, je suis rentrée dans un état d’euphorie, je faisais la folle dans l’appartement en faisant même semblant d’être sur le point d’accoucher (aïe ouï j’accouche) juste pour faire tourner en bourrique mon chéri, qui était focalisé sur son reportage TV au sujet de l’affaire Panama ! mais si j’avais su qu’en fait si, j’étais sur le point d’accoucher ! Ce sont des saignement que j’ai pris pour une crise d’hémorroïdes qui ont poussé mon chéri à me conduire aux urgences de la maternité, sinon moi j’allais me coucher ! Je me revois encore dire à la dame de l’accueil des urgences « je suis là parce que j’ai des saignements, mais c’est 3 fois rien, sûrement une crise d’hémorroïdes », « ok on va tout de même vous examiner ». Quelque temps après la SF m’annonce « vous êtes à 8, c’est pour maintenant ! ». La SF était autant sur le cul que nous en nous l’apprenant !
Clémence : Des contractions m’ont réveillées mais j’ai quand même pris le temps de petit déjeuner. J’ai même proposé à mon chéri d’aller à pied à l’hôpital (2km). Mais le temps de descendre les escaliers je me suis rendu compte que ça ne serait physiquement pas possible.
Sarah : Il est 5 heures, je suis réveillée par une forte douleur. Je vais à la cuisine prendre un verre d’eau et je finis à 4 pattes dans mon salon. Je comprends que cette fois ci on y est ! Je vais réveiller mon chéri en lui disant que j’ai des contractions et que cette fois ci c’est la bonne, il me répond : »ok, réveille moi à la prochaine » quelques secondes plus tard je me retrouve à 4 pattes sur le lit tordue de douleur ; chéri a mis moins de 2 minutes pour être prêt, douche comprise.
Hélène : J’ai eu des contractions à 3h du mat’, direction la douche et hop je me maquille, me fais un petit brushing, en me disant : « sur les photos, je n’aurai pas l’air fatigué, mais juste l’air épanouie ! » Sauf que… je n’ai accouché que 24h après et les contractions de plus en plus douloureuses (et un accouchement un peu atypique) ont marqué mon visage, encore plus que la fatigue ! Résultat, ma fille a failli faire marche arrière en me voyant (OUF, elle ne l’a pas fait ! Une fois suffit !!)
Anais : Je sortais de visite prénatale avec monito normal… Je dis à la SF que j’ai un peu mal . Elle et mon mari se moquent de moi (gentiment hein) en disant que c’étaient sûrement des coliques… J’avais mal mais je pensais que c’était à cause de la voiture ! Mon mari me dépose donc à la maison et part nous chercher à manger. J’ai perdu les eaux mais trop peu… Et j’ai commencé à avoir vraiment mal et j’ai rappelé mon mari qui est revenu. On a filé à la maternité et j’étais dilatée à 8 (et une heure !!). ? Mon mari ne réalisait pas !
Margot : Mémorable … Voiture en panne !! Départ donc à 4h du mat’ avec notre voiture de « secours » qui a quelques années … Avant de partir il fallait attendre qu’elle « chauffe », avec des contractions toutes les 2 min … Et le pompon arrive sur le parking de la maternité, je sors de la voiture et me précipite vers les urgences , je regarde derrière moi voir si cherinou me suis … Mais non !! Il attendait que la voiture refroidisse … Maintenant on en rigole !
Et vous, comment s’est passé votre départ à la maternité ?
Alison.b dit
Hello !
C’est amusant de lire toutes ces anecdotes. Toutes différentes !
Pour nous c’était un lundi. J’avais mon dernier rendez-vous chez le gynécologue de prévu le soir à 17h45. La journée se passe tranquillement. Pas de douleur mais de petites crampes le matin que je suppose être liées à la constipation. Sensations plutôt habituelles pour moi depuis toujours et en plus je vais aux selles. Ensuite je ne sens plus rien. A 12h30 je vais aux toilettes et je perds le bouchon muqueux. Je suis à une semaine de ma dpa et vu que je n’ai pas de contraction, je me dis que ça peut arriver que dans quelques jours. Mais je me rejouis à fond et suis toute heureuse car ça se met en place doucement. En plus comme on ar rendez-vous le soir, je me dis qu’il pourra me dire ce qu’il en est. On est a 40 minutes de route du gynécologue (et de la maternité). On doit partir à 16h45 avec mon mari. A 16h00, je prends une douche et à 16h15 je sens des contractions. Je prépare mes affaires car dans tous les cas on doit partir. Dans la voiture elles deviennent régulière et je sais que ce sont des contractions car je ne peux plus parler quand elles sont là. Vu que ça ne fait pas longtemps et que ce n’est pas trop douleureux on va chez le médecin tranquillement. Je passe à l’heure. Il me dit que je suis à 1 cm et que mon col est court. Il me dis d’aller à la maternité pour qu’on me fasse les dernières analyses de sang, ce qui prendra 1h, le temps de voir comment avance le travail. Ok on y va. Je suis trop heureuse et mon mari aussi. La maternité est à 10 minutes de route. A 18h10, on est a 30 secondes de se garer et la je perd les eaux. On monte a la maternité, je suis à 4 cm… Les sage-femmes pensent encore que j’ai le temps d’avoir les analyses… mais 5 minutes après je demande si je peux pousser car j’en ressens le besoin. Surprise la sage-femme regarde et vois la tête. Ok je peux pousser. Finalement j’ai accouché à 18h49. Je n’ai pas eu le temps d’avoir la péridurale, ni même d’être installer dans une salle d’accouchement… pendant que je poussais elles ont transformé le lit, installé les étrier…
Surprenant pour un premier enfant mais efficace ! J’ai adoré.
Céline dit
Mon départ pour la maternité fut atypique :
Apres un monitoring ambigu, je rentre chez moi et me fais un gouter sympathique quand l’hôpital m’appelle. Revenez vite, il faut déclencher l’accouchement le fœtus souffre ».
Plan A : J’appelle le Papa qui travaille à 1h30 de route.
Plan B : Ma mère à 30/45 min à son travail,
Plan C : son ami a 5 minutes. Il me dit pas de souci j’arrive . Avant de me rappeler 5 minutes après pour me dire « la batterie est à plat impossible de démarrer ».
Plan D : le bus ( distant de 150 m. je rappelle le papa prends mon coussin de maternité, ma valise à roulette de salle de naissance, mon sac à main et mes derniers examens de santé . je laisse la grosse valise pour le Papa. Je rejoins le bus et il démarre. et ne s’arrête pas à l’arrêt proche de la maternité ( itinéraire bis pas l’habituel). angoisse. je m’informe auprès du gentil chauffeur de la ratp qui fait un arrêt à 300 m de la maternité en s’excusant de ne pouvoir faire plus.Précision de taille, l’ arrêt est en bas de la colline et la maternité en haut. Je me retrouve avec une seconde maman, en travail aux urgences. On nous fait prendre l’escalier extérieur sous un mélange de neige ( l’équivalent de 2/3 étages) avant de trouver un ascenseur qui nous conduit à la maternité. PS Le papa arrivera dans les 2 heures suivantes, la neige ayant provoqué des embouteillages….
Mathilde dit
Ma petite anecdote: cela fait quelques heures que je me demande si je suis en travail (pour mon second) quand je sens que ça commence à devenir sérieux. Mon mari me somme de partir à la maternité, et la je lui dis : arrête de mes stresser on a le temps, je ne veux pas arriver trop tôt à la maternité et avoir la péridurale (ma première avait mis près de 20 heures).
Résultat des courses, je perds les eaux en montant dans la voiture j’ai accouché à 200m de chez moi (dans ma voiture)et uniquement en présence de mon mari!
Un merveilleux souvenir pour moi qui voulait une naissance la plus naturelle possible!!
Mel dit
Hahaha quelle merveilleuse aventure !!!!
Ballanger-Sillion dit
Pour ma première, les contractions m’ont réveillé dans la nuit, j’ai réveillé mon mari pour lui dire que je pensais que c’etait le moment. Je me suis préparée tranquillement :douche etc… Quand je suis revenue dans la chambre (encore plus de contractions) Mr s’était rendormi! On se souvient tous les 2 du grand coups de pieds que j’ai mis dans le lit pour le réveiller fissa ^^ ( dsl ma douleur rend méchant ^^).
Pour ma deuxième, on avait des invités à la maison : petite raclette ^^. Je n’en ai même pas mangé. Trop occupée à gérer mes contractions sur le canapé ! Mais mon mari a mangé tout ce qu’il a pu en previsions des heures qui allaient venir ^^( non non ce n’est pas lui qui a accouché ^^)
Julie dit
J’habite dans un petit village en corse , à presque 2h de l’hôpital. ..c’est mon premier donc hyper concentré sur les signes annonciateurs. . La veille la France jouait (on est alors en pleine coupe du monde 2014) je dit à bébé « tu laisse maman manger sa pizza et regarder le match et après je suis toute à toi… » hahaha…a peine le match fini je ressens mes premières contractions (je n’en ai pas eu de toute ma grossesse ) la fin de soirée se passe, un peu douloureuse quand même. ..je tente de me reposer car on est bien d’accord dormir à ce moment est humainement impossible…je laisse cheri dormir car je sais que la naissance sera pour le lendemain et je veux qu’il soit en forme (je sais trop sympa et super altruiste…) bref sur les coups de 5h je n’en peux plus je prépare le café de cheri et le réveil et c’est parti pour 2 longues heures de voiture…on arrive à la maternité dilatée à 4, victoire ! J’ai super bien géré le timing ? bébé lui ne décidera d’arriver qu’à 19h. ..
Melissa dit
Moi je ne le suis pas rendu compte que les contractions était raprochées.
Nous avions du dormir chez mes parents avec mon homme à cause d’une grosse tempête de neige. Je jouer sur le téléphone j’ai commencer à avoir des grosses contractions a 18h mais je venais de rentrer de la maternité pour du faux travail donc j’ai pas fait attention je n’ai pas dormis et j’ai perdu les eaux a 4h30 du matin.
J’etais allongée dans le lit et j’ai entendu « ploc » je me suis dit que c’était la poche des eaux mais rien ne coulais, puis j’ai demander à mon homme de m’emmener au toilettes et arrivé dans la salle de bain ca coulais. J’ai rappeler mon homme pour lui dire qu’on partait il est donc parti déneiger la voiture et mon frère et ma mère se sont levé pour savoir ce qu’il se passais et j’ai discuté un moment.
on a mis un moment avant d’arriver à la Mat à cause de la tempête de neige.
Ma fille est née à 9h15