S’il y avait bien une chose de difficile à l’arrivée de Mademoiselle Loulou c’était de m’arrêter de travailler. Ce blog, ça fait déjà 5 ans que l’ai créé et c’est mon premier bébé. Je l’ai monté de toute pièce, je l’ai vu évoluer, ses statistiques s’envoler et même quand je pars en vacances c’est une vraie torture pour moi si je n’ai pas Internet. J’ai été pendant 5 années salariée avant de devenir (par hasard) blogueuse et je dois avouer que la tranquillité d’esprit par rapport à mon travail est quelque chose que j’ai perdu en même temps que mon contrat papier. Les vraies vacances sans regarder si tout est ok ou les vrais week-end où je ne check pas un email sont loin de ma réalité. J’aime tellement ce que je fais, publier vos témoignages, répondre à vos messages, faire des partenariats… que du coup mon blog empiète depuis toujours sur ma temps de repos. Mais quand on est passionné on ne compte pas ses heures. Et puis c’est ma boîte, et mon salaire ne dépend que de moi, alors bien évidemment il y a une pression en plus. Mais cela ne m’a jamais posé de problème, mon travail est ma passion et me lever tous les matins en étant contente d’aller travailler est un luxe que l’on apprécie réellement quand on a connu le contraire. Bref. Avec l’arrivée de Mademoiselle Loulou en décembre dernier, je ne savais pas trop comment ça allait se passer. Travailler, accoucher, se reposer, gérer… Beaucoup de mamans autour de moi m’avaient vendu « un bébé ça mange et ça dort » mais bien évidemment à l’arrivée de Mademoiselle Loulou rien ne s’est passé comme prévu.
Quand on est entrepreneure, on a le droit à 45 jours d’arrêt pour l’accouchement. Oui vous avez bien lu. C’est à dire qu’en entreprise ton congés mat te paraît déjà trop court mais 45 jours tout compris dont 15 jours que tu es obligée de prendre avant le terme, on ne va pas se mentir : c’est aussi rapide qu’un 15 août qui tombe un dimanche. Alors bien évidemment tu as le droit de prendre quelques arrêts maladie en plus (deux fois 15 jours avant l’accouchement et encore deux fois 15 jours après il me semble) mais on est bien loin des 16 semaines accordées d’office aux salariées. Je ne vais pas m’en plaindre, je le redis : j’aime tellement ce que je fais que ça m’est égal. De toute façon la réalité de l’entrepreneure fait que tu ne peux pas t’arrêter beaucoup plus si tu ne veux pas que ton entreprise coule. Il faut continuer à alimenter le blog, écrire des articles, publier des témoignages… D’ailleurs sur la table d’accouchement j’envoyais mes derniers emails et répondais à des demandes de partenariats, parce que je savais qu’une fois Louise arrivée je ne pourrai plus faire grand chose. J’avais à la base prévu de m’arrêter 1 mois après l’accouchement. J’avais programmé toutes mes publications et surtout ma super amie Virginie de Mode Motion prenait le relais sur les partenariats et contrats pub pendant mon absence. Heureusement qu’elle était là ! Je savais qu’elle gérait et que s’il y avait un bug elle s’en occuperait, cela m’a permis de m’arrêter réellement près de 3 semaines en tout après l’accouchement. Ensuite, il a fallut recommencer à programmer des publications… et puis j’avais tellement envie de tout partager avec vous ! C’est donc là que c’est devenu frustrant. J’étais en plein baby-blues, j’étais exténuée, j’avais besoin d’écrire, d’extérioriser, de me retrouver, moi la blogueuse, moi la femme. Mais mon mari a finit par reprendre le travail et Mademoiselle Loulou avec ses micro siestes de 20 minutes 4 fois par jour ne me laissait guère le temps de quoi que ce soit. Alors cela m’a enfoncée un petit peu plus dans ma frustration de « je ne peux rien gérer, je ne me retrouve plus« . J’avais une montagne de choses à faire, l’envie d’échanger sur plein de sujets mais je ne pouvais pas. Dur. Fin janvier on s’est mis en quête d’une nounou pour avril, mais jusque là je devrai gérer toute seule et mon entreprise et notre petit bébé. Heureusement mon mari avait posé tous ses vendredis et ma belle maman venait le jeudi, ce qui me laissait environ 2 jours par semaine (et parfois quelques extra le wee-end) pour continuer à faire tourner ma boîte. « Chui laaaaaaaaaaaarge » comme dirait Florence. Ou pas. Alors autant vous dire que jusque début avril c’était très très dur pour moi. J’étais tellement heureuse d’avoir notre choupette mais tellement malheureuse de devoir abandonner ce que j’aime faire, vraiment, la frustration est le mot qui décrit au mieux la situation, car du coup je ne profitais ni de l’un ni de l’autre à fond.
Je suis faîte pour être maman mais pas mère au foyer
Le premier jour où j’ai emmené Mademoiselle Loulou chez la nounou beaucoup de gens m’ont dit « ça va t’es pas trop triste« . Non, je ne vais pas mentir, je ne l’étais pas du tout, j’étais même plus que carrément heureuse. Je savais que Louise était entre de bonnes mains, que j’allais la récupérer quelques heures plus tard, et je savais surtout que ce temps entre les deux allait enfin être pour moi et pour travailler. J’allais pouvoir me retrouver, bloguer, échanger sur des sujets qui m’intéressent et puis aussi parler avec des adultes… BONHEUR. Personnellement j’admire les mamans au foyer qui arrivent à gérer la maison et les enfants toute seule et surtout qui s’épanouissent dans ce rôle. Je n’en suis pas capable. J’ai besoin de voir autre chose, j’ai besoin de m’assumer, de rapporter ma part de salaire, j’ai besoin de vivre pour moi et de travailler pour moi. Aujourd’hui, Mademoiselle Loulou va donc chez la nounou du lundi au jeudi de 8h30 à 17h et c’est un rythme qui me convient parfaitement. J’ai le temps de faire tourner mon entreprise et de profiter d’elle 3 jours pleins par semaine. Le temps que j’ai pour travailler est pour moi et rien que pour moi et le temps qui lui est consacré lui est totalement dédié (bon je ne vais pas mentir : je check toujours mes emails à n’importe quelle heure et continue d’y répondre mais ça c’est une addiction donc j’aurai beaucoup de mal à me passer). Et par-dessus tout, je suis beaucoup moins stressée que quand je devais tout gérer en même temps. Je m’organise à mon rythme et ne me mets plus la pression. Bref, je suis une maman entrepreneure épanouie et ça, c’est merveilleux !
Et vous, travaillez-vous ou avez-vous décidé de vous arrêter pour bébé ? Comment gérez-vous la situation ?
Jean Laetitia dit
Comme je te comprend…. Fleuriste à mon compte, je passe mon temps à culpabiliser. Un metier plus que prenant ou la frustration entre achats, conception , délais, produits périssables, commandes de dernière minute….ect s’additionne à la culpabilité de laisser son enfant mm les week ends, jours fériés et jours de fete…. mais comment faire lorsque l’on est plus que passionnée? Ne pas pouvoir se passer des fleurs et ne pas pouvoir vivre sans voir sa fille….? Et surtout ne pas avoir le tempérament à ne pas travailler? Nous sommes des Wonder maman!!!! Courage, pensées à vous toutes…. ❤
Rosalie dit
Merci pour cet article !
Je suis maman et médecin urgentiste. J ai repris le travail au 3 mois de mon bébé , les nuits un mois plus tard.
Et maintenant en arrêt pour la naissance de min deuxième bébé , je suis une mere indigne qui laisse son grand chez da nounou alors que je ne travaille pas !
Parce que nounou c est son métier et passer 2h par terre à jouer aux cubes elle aime ça… Alors que moi je sature vite!
Parce que comme ça mon garçon continue à voir ses copains , plutôt que la caissière du supermarché ou mes copines… Et moi je fais les courses et des balades tranquilles!
Et parce que nounou à besoin de manger et que j estime que je dois lui maintenir son salaire même si moi je ne travaille plus.
Alors je suis très heureuse de voir que je ne suis pas la seule à aimer mon fils par dessus tout … Mais que j aime aussi que quelqu un D autre S occupe de lui !
Aurélie dit
Pour les mères qui travaillent : Tu ne profites jamais de tes enfants. Tu ne les aimes pas ? Tu en as fait pour faire comme tout le monde ?
NON, être une mère qui travaille n’est pas être une mère indigne.
Pour les mères au foyer : En fait, t’as la belle vie, t’es à la maison toute la journée. Tu dois t’ennuyer toute seule. Ca ne te manque pas les adultes ?
NON, être une mère au foyer n’est pas être une feignasse.
Chacune est différente et vit sa vie de maman comme elle le ressent et en a besoin. Comme de toute façon, quoi qu’il arrive, il y aura toujours quelqu’un pour critiquer nos choix, arrêtons de nous en préoccuper.
Et le pire crime de lèse-majesté : OUI, on peut se réjouir de laisser son enfant à une nounou, une crèche, une garde d’enfants pour souffler, avoir du temps pour soi et vivre sa propre vie !
Lamoureux dit
Comme je te comprend !!! Je suis graphiste free-lance donc je travail beaucoup de chez moi, l’arrivée de ma fille en marge dernier à tout bousculer!! Heureusement elle a vite prit un super rythme de sieste et avec un peu d’organisation ( enfin parfois beaucoup d’anticipation) j’arrive à gérer sans nounou. Papa travail en horaires décalés ( ca aide) et je fais un peu de rade le week-end ( c’est un choix) . Je ne loupe rien de ma puce ( j’en aurai qu’un enfin ?) Des bisous
Rose dit
Je suis médecin en libéral et je me suis aussi beaucoup posé de questions sur la durée de mon congé maternité. Pour nous non plus il n’y a pas de « congé maternité payé de 16 semaines ». On a une petite indemnité pendant la durée d’arrêt mais qui ne permet pas de payer complètement nos frais mensuels obligatoires (cotisations retraite, URSSAF, loyer du cabinet, etc.) donc on doit d’abord mettre de côté pour payer ces charges et accepter en plus de n’avoir aucun revenu pendant la durée de l’arrêt. Comme ma grossesse a tardé à venir j’ai eu le temps d’économiser suffisamment pour m’arrêter au moins 3 mois, mais reste la question de laisser mon cabinet et mes patients pendant une si longue période. J’ai trouvé des remplaçantes qui me semblent sympas et dynamiques mais ce n’est pas si évident de laisser « sa petite entreprise » gérée par d’autres personnes que tu connais à peine, d’autant plus que le suivi de la santé des patients qui me font confiance habituellement en dépend. En même temps, comme mon métier est humainement très prenant pour l’attention aux gens qu’il nécessite, je me dis que pendant les premiers mois de mon bébé j’ai envie de lui réserver cette attention, mes patients sont grands, eux ! Je reprendrai lorsqu’il aura presque 3 mois et mon mari prendra le relais pendant encore un mois.
Sophie dit
Ma situation n’est en rien comparable à la tienne puisque je suis prof donc j’ai eu mon congé classique de 16 semaines et mon médecin m’a arrêté bien avant la date supposée parce que debout toute la journée.
Bref j’ai pu décroché complètement du boulot pendant presque 5 mois.
Sauf qu’à l’approche de ma reprise il fallait bien que je prépare mes cours et qu’il m’était impossible de le faire avec mon bébé qui était lui aussi le pro des micro siestes. Même après ma reprise, impossible de compter sur plus de 30 min de sommeil pour pouvoir corriger quelques copies.
J’aime mon travail et je ne compte pas bâcler mes préparations parce que je suis devenue maman (même si ça n’impacterait pas mon salaire hein) mais j’ai décidé de le mettre plus chez la nounou pour pouvoir me consacrer entièrement à lui quand il est avec moi. J’ai ressenti exactement la même chose que toi quand je l’ai déposé la première fois, en confiance et avec un petit sentiment de liberté pour profiter de ma journée différemment.
nathalie dit
Prof aussi, arrêtée 6 mois à cause de complications avant et après l’arrivée de bébé, j’avais vraiment HATE de reprendre ! Oui j’avais un pincement au coeur en le laissant et je pensais souvent à lui dans la journée au début, mais quel bonheur de sortir de la maison et de ne plus être seulement maman !
Cette année je ne le mettais en nourrice que lorsque je travaillais mais comme toi l’an prochain je l’y déposerai aussi quand j’ai du temps libre pour pouvoir passer du temps à préparer des cours dignes de ce nom et corriger mes copies sereinement. Car cette fin d’année a été très … très … compliquée à organiser pour moi, puisque mon fils est aussi adepte des micro sieste !!! D’ailleurs là il dort et je vais filer préparer ma première séquence !!!
courage à toutes les mamans travailleuses !
Emma dit
Bonjour!
Je suis une fille élevée par une mère célibataire et travaillant beaucoup. J’ai du m’occuper de mon frère de 4 ans de moins que moi dès que j’ai eu 10 ans, tous les soirs en attendant que notre mère rentre vers 21h/22h parfois même plus tard. Bien entendu j’ai très mal vécu cette situation, en jalousant beaucoup mes copines avec des parents instits ou mère au foyer. C’est donc un rêve de gosse d’être moi même mère au foyer.
Aucune de mes amies ou collègues ne comprennent cette envie, c’est toujours les mêmes questions ou objections » tu vas t’ennuyer toute seule sans parler à un adulte » ou alors » ça ne te fait pas peur d’être complètement dépendente financièrement de ton mari? ». Pour la question de dépendance financière, je suis aide soignante et lui ingénieur, en quelque sorte je le suis déjà, nous avons un train de vie que je ne pourrais pas avoir toute seule, et avec la baisse d’impôt, les aides sociale et tous les frais que l’on aura pas à faire ( nounou, cantines …) c’est égale à mon salaire. Et ensuite pour l’ennuie c’est vrai que c’est possible, mais rien ne m’empêche de reprendre le boulot si j’en ai envie un jour.
J’ai jamais voulu faire aucun autre métier que celui de maman (alors que d’autres filles veulent être maîtresse ou hôtesse de l’air) ! J’ai toujours su que c’était fait pour moi. Maintenant il n’y a plus qu’à attendre que bébé arrive!
Aurélie dit
Ne te décourage surtout pas et ne laisse personne décider pour toi. Contrairement à toi, j’ai été élevée avec une maman au foyer. J’aurais voulu pouvoir offrir la même chose à mes enfants mais j’en suis malheureusement incapable. Après 9 mois en tête à tête avec mon p’tit bout, j’étouffais et j’ai dû reprendre le travail pour ne pas faire une dépression nerveuse.
Il faudra juste que tu sois à l’écoute de toi, ton mental, ton corps (ça compte aussi). Ne culpabilise pas si tu n’y arrives pas et si tu y arrives, réjouis-toi en te disant que tu auras au moins une jalouse quelque part. 😉
Laura dit
alors je prend un congé parental de huit mois mais avec deux jours de crèche par semaine (pas folle la guêpe 😉 ). De plus, j’ai un loulou relativement facile à vivre donc ça va. Je vais en profiter pour finir de préparer un diplôme. Je pense qu’il ne faut jamais s’oublier, trouver le rythme qui nous convient et nos enfants nous remercieront, en aucun cas, ils ne nous demandent de nous sacrifier sur l’autel de la mère parfaite, je trouve ça très culpabilisant pour eux (surtout si la mère n’est pas bien dans sa peau…)
Bride to be dit
Je n’ai pas encore d’enfants mais peut-être que ça viendra (mariage cette année…)
Pour ma part, j’ai été élevée avec mon frère par ma mère qui ne travaillait pas. Jusqu’au collège, il était inconcevable pour moi que j’aille ailleurs que chez moi à la sortie de l’école. Ma mère est devenue assistante maternelle quand on a été plus grands, et bien que je comprenne que d’autres mères travaillaient et que leurs enfants devaient être gardés, dans ma tête ce n’était pas possible pour moi, on avait notre maman tout le temps.
Aujourd’hui je me rends compte de la chance que j’ai eue, mais je sais que ça n’a pas toujours été facile pour ma maman : il faut assurer toute l’intendance de la maison, le linge, la vaisselle, les repas, gérer les enfants, faire les devoirs et j’en passe. Les contacts avec les adultes se faisaient pour beaucoup à la sortie de l’école avec d’autres parents ou d’assistantes maternelles.
Aujourd’hui, je me projette dans une prochaine vie avec enfants, et je sais que ça sera difficile côté financier de m’arrêter pour un congé parental. Par contre, je ne souhaite pas que mes futurs enfants passent des journées entières chez une nounou. J’ai pu voir avec ma maman que certains enfants qu’elle gardait passait plus de temps chez nous qu’avec leurs parents et c’est plutôt cet aspect qui me fait peur. Même si je sais que je voudrais retravailler après les naissances, je n’ai pas envie de tomber dans la routine : je lève bébé, nounou – travail- récupérer bébé, maison et hop c’est l’heure de le coucher.
Malheureusement j’ai peur que ce soit un peu utopique, je me rend bien compte que sur une journée de travail, c’est quand même musclé. Peut-être que les mamans qui travaillent auront des commentaires à apporter !
Aurélie dit
Je me permets une petite réponse, j’espère que ça va t’aider.
Cette routine-là arrivera le jour où ils iront à l’école, surtout au CP. Tu me diras, tu auras 6 ans pour que ça arrive mais ça passe toujours trop vite. Ils soufflent leur 1e bougie et hop ! en primaire ! 😉
Pourquoi ne pas commencer en douceur en commençant par un mi-temps, puis un 80% (tu y as droit jusqu’aux 3 ans selon ta boîte)et un temps plein pour l’école ? Pour ma part, quand je récupérai mon fils à l’école dès la sortie, il m’a dit un jour : « j’aimerais mieux rester avec les copains pour jouer… ». Du coup, même si je peux le récupérer avant, je le laisse quand même au périscolaire pour le laisser s’amuser avec ses copains.
Tout dépendra du caractère de ton enfant. Tu ne peux pas vraiment prévoir avant qu’il ne soit là ce qu’il va se passer. Certains de ses copains demandent le soir à leur parent « pourquoi tu ne viens jamais me chercher à l’école ? », soit le contraire.
Il faudra juste ne pas t’oublier. 🙂
Stellar dit
Merci pour cet article. Je suis actuellement en congé maternité et franchement j’ai hâte de réprendre le chemin du boulot car même si j’adore mon petit bébé je ne me vois pas être mère au foyer. Bien que je reconnais qu’être maman au foyer pour s’occuper de ses enfants est un beau métier, personnellement je ne me vois absolument pas dans ce rôle, j’aime trop mon métier et ma vie sociale pour l’abandonner et avoir un salaire qui tombe chaque mois pour participer aux dépenses de mon foyer . Je n’ai aucun remord à reprendre mon activité professionnelle et j’ai entièrement confiance en la future nounou qui va garder mon enfant.
Shamrock dit
Ma mère a toujours travaillé quand j etais petite et je la remercie maintenant car meme si c etait dur parfois je sais aujourd’hui que ca m a sociabilisée et appris a vivre avec d autres gens et manger de tout! Bon le bonus c est que étant prof, je l avais toutes les vacances, même si le reste de l année elle rentrait tard le soir car lycée à une heure de chez nous. Je ferai donc pareil pour mon petit chou. Retravailler. Avec un 80%. C’est un équilibre pour lui de pas tout le temps etre avec moi et voir d autres gens et enfants, c est un équilibre pour moi de faire autre chose et continuer mes projets dans le travail, et il est un équilibre pour mon travail, pour lever un peu la pédale, car j ai beaucoup donné pour ce travail fut un temps. La clé : trouver une nounou top et en qui on a instinctivement confiance pour partir tranquille au travail. Et avoir plaisir a le retrouver le soir plutôt que de plus le supporter car sur le dos toute la journée.
Glad050 dit
Qu’elle organisation.. je suis heureuse de trouver un sujet comme le tien, effectivement c’est un sujet qui decomplexe car bien souvent les gens ou l’entourage ne parlent pas de ce problème.
Nous sommes mariés depuis le 18 juillet 2015 et comme beaucoup nous mettons le « projet bébé » en route.
Helas je me pose beaucoup de questions quant à l’organisation travail – bébé . J’aimerai devenir comme toi auto-entrepreuneuse mais je n’ai pas encore toutes les ficelles du métier.
En tous cas pour une maman je ne peux que te tiré mon chapeau. Comme on dit il n’y a pas de guide de « super maman » mais ton organisation est super ! Je lis tous tes sujets et j’adore ton blog. Ça m’intéresserai si tu postais un sujet sur le désir d’enfant et toutes les questions que peuvent se poser les femmes autour de ce désir.
Bonne journée et à bientôt !
Sophie dit
Ton article me donne le sourire. Entrepreneure également, nous sommes sur le « projet bébé » depuis quelques temps. J’ai parfois des doutes sur le cumul du planning de maman et de photographe…et je vois surtout énormément de frustration à ne pas pouvoir assouvir ma passion qui comme toi empiète nécessairement sur la vie personnelle (difficile de couper réellement même pendant les vacances). J’ai envie de pouvoir profiter à fond, et de bébé et de la photo, sans constamment penser à celui vers qui je ne suis pas.
Ton organisation semble t’épanouir et répondre à tout tes besoins. C’est beau ! Tu as trouver ton équilibre…
Merci pour ton article qui déculpabilise aussi d’avoir envie de retravailler même après l’arrivée de bébé et qui me donne de l’espoir pour être une maman ET une photographe accomplie !
Ebea dit
Je me retrouve tout à fait là-dedans !
Je le crie haut et fort, je ne suis pas faite pour être mère au foyer ! Mais j’admire celles qui le font. Parce que, on va pas se mentir, mes journées de « salariée » sont tout de même moins fatigantes que mes enfants!
J’étais également « Mom’preneur » quand j’ai eu mon 1er. Pas le choix, j’ai travaillé jusqu’à la veille de la naissance de ma fille, puis j’ai repris au bout de 4 semaines. Je ne le cache pas, cela a été très très dur. Ma fille n’était pas le bébé le plus calme du monde et ses siestes n’excédaient jamais les 20 min non plus! Mon associée a subi ça, et, je l’en remercie, n’est pas partie en dépression nerveuse ! Pour le second, j’avais un statut salarié! LE RÊVE !!! des congés à rallonge, un salaire qui tombe sans rien faire et la possibilité de prendre un congé parental. Sauf que… non! c’est pas pour moi! Pour plusieurs raisons : la perte de salaire qu’engendre un congé, pas les moyens de baisser nos revenus. Je trouve en plus cela très important pour un bébé de voir autre chose que le cocon familiale. Et puis par dessus tout, j’ai besoin d’une vie sociale adulte et professionnelle, dans un boulot qui en plus me plait. Et bien j’en ai pris des réflexions en pleine tête ! Je devrais presque avoir honte de « ne pas vouloir élever mon enfant! ». Tant pis, j’ai repris le travail à 100% à la fin d mon congé mat, soit 10 semaines après la naissance, et je ne regrette rien.
Je suis enceinte du numéro 3, toujours salariée. Et toujours consciente de la chance d’avoir le droit de prendre un congé mat. Pour un 3ème, ce n’est plus 16 semaines mais 26 semaines!!! Je vais donc m’arrêter pas loin de 6 mois. et bien ça me terrifie. J’ai peur de m’absenter si longtemps de mon poste, de mes collègues, j’ai peur d’être perdue en revenant, de ne plus être « dans le coup » !
Pour ce 3ème, j’ai également le droit à mon lot de réflexion sur le congé parental. Beaucoup s’imaginent que je vais m’arrêter totalement de travailler… Et non! Par contre, j’ai décidé de faire un 80% pendant 3 ans. C’est déjà pas mal pour moi. Après calculs, nous ne serons pas perdants, je garderai avec moi les enfants le mercredi, donc pas de frais de garde.
J’aime mes enfants plus que tout, je suis mère, femme et travailleuse à fois… et fière ne plus!
SophiA dit
Ton article me donne le sourire. Entrepreneure également, nous sommes sur le « projet bébé » depuis quelques temps. J’ai parfois des doutes sur le cumul du planning de maman et de photographe…et je vois surtout énormément de frustration à ne pas pouvoir assouvir ma passion qui comme toi empiète nécessairement sur la vie personnelle (difficile de couper réellement même pendant les vacances). J’ai envie de pouvoir profiter à fond, et de bébé et de la photo, sans constamment penser à celui vers qui je ne suis pas.
Ton organisation semble t’épanouir et répondre à tout tes besoins. C’est beau ! Tu as trouver ton équilibre…
Merci pour ton article qui déculpabilise aussi d’avoir envie de retravailler même après l’arrivée de bébé et qui me donne de l’espoir pour être une maman ET une photographe accomplie !
Zouz dit
Wah… Je te remercie pour cette publication.
je n’ai malheureusement pas encore d’enfants mais le projet est en route, il tarde à se concrétiser mais je sais que nous sommes bien nombreuses dans ce cas là…
Mais une des grandes questions qui me tracassent depuis le début de notre projet bébé c’est justement ce que ma vie professionnelle peut devenir après l’arrivée de bébé.
J’adore mon travail, je m’ y investi énormément, je voudrai franchement évoluer au sein de mon entreprise, j’ai des ambitions, mais je me demande souvent ce qu’il en sera quand un bébé pointera le bout de son nez.
J’ai tellement d’amies autour de moi qui redoutaient la fin de leur congés mat, qui ont préféré réduire leur temps de travail pour passer plus de temps avec leur enfants parce que « mettre son enfant chez la nounou plus de 35h par semaine c’est de l’abandon » je me dis que wahou je veux pas devenir comme ça!
j’en suis même arrivée à me dire que si ce bébé n’arrivait pas c’est parce que je ne suis certainement pas prête à faire assez de concessions pour lui, je ne suis pas prête à devenir maman?
Alors autant dire que ce témoignage me fait un bien fou et m’aide à relativiser, à me dire que non je ne suis pas égoïste, que je pourrai peut être un jour devenir une bonne maman tout en gardant mes ambitions pro,il faudrait juste que la nature nous donne un petit coup de pouce…
céline dit
HHHAHAAAAHAAA…. celles qui travaillent , oui nous sommes de bonnes mères aussi…PDTR…. je dis ca, car dans mon travail, je suis Travailleuse Sociale, donc forcement mon public que j’accompagne est…comment dire très particulier….et j’entends au quotidien??? »A non OR de question de mettre mes enfants chez des inconnus(cf ATMAT), moi je suis une mère à TPS PLEIN (heu moi je suis à MI tps si je comprends GRrrrr) et j’élève mes enfants (OK, moi je les élève pas Grrrr)…. Et j’en passe (Besoin de confession et de vider son sac, là…MDR )
Alors oui en effet dans mon emploi et même parfois autour de moi, j’entends ces mamans au foyer, te dire leur épanouissement (ou pas) à rester à la maison et attendre l »heure de l’école ETC….. moi je suis frustrée à ne pas aller au travail…Ce travail que j’ai choisi, et qui m’épanouis personnellement…. Alors oui BRAVO à Toutes ces mamans …..mais SVP arrêter de dire que nous sommes de mauvaises mères…. Nos principes d’éducations sont justes différents 🙁
Ogresse&cie dit
Hello. Merci pour ce billet qui décomplexe! Moi aussi j’ai entendu beaucoup de remarques sur le fait de rester m’occuper de mon bébé. Genre génial un congé parental. Sauf que ce n’était pas un choix pour ma part mais lié à ma situation au travail. Je ne me suis jamais vue femme au foyer et ça commence à me peser. Bien sur j’aime d’amour ma petite ogresse mais je suis bien soulagêe par son entrée à la creche. Je serai d’autant plus heureuse de la retrouver le soir et 3 jours par semaine.