J’ai reçu de nombreux témoignages concernant les maltraitances médicales pendant l’accouchement. Malheureusement je ne peux pas tous les publier, mais cela ne veut pas dire que ceux qui ne le sont pas n’en sont pas (bien loin de là). Vous pouvez revenir à l’article concernant les maltraitances médicales pendant la maternité ici.
Échantillon de témoignages sur les maltraitances médicales pendant l’accouchement
Stéphanie : Pour l’arrivée de mon second enfant, je suis arrivée à la maternité à J-1 de ma DPA, après 4 heures de contractions dont 2 heures de contractions toutes les 3 minutes. La sage femme ne me pose aucune question, m’ausculte et nie ma douleur… Pourtant elle est bien là, intense, mais elle ne semble pas me croire… Elle me dit que je ne suis qu’à 2cm et que ça va durer… 2h plus tard bébé était dans nos bras… Ce sentiment d’être niée dans mon rôle de maman au moment du travail, de me sentir nulle m’a valu une dépression post-partum. Bébé 2 a 4 mois et je commence tout doucement à aller mieux.
Heloïse : Pour mon premier (né pendant la semaine du 15 août où vraisemblablement le personnel n’était pas au complet) j’ai eu droit à l’aide soignante qui est montée à genoux sur mon ventre parce que je ne poussais pas assez vite à son goût… sans me demander mon avis ni s’excuser bien sûr.
Stéphanie : Un petit décollement des membranes sans prévenir parce que Madame la gyneco partait bientôt en vacances, ça n’a pas fonctionné, ce n’est donc pas elle qui était là le jour de la naissance de ma fille. Et puis une episio sans prévenir non plus hein sinon c’est pas marrant, j’ai su que j’en avais eue une à la visite postnatal six semaines plus tard… Voilà voilà…
Lotte : Péridurale ratée, c’est à dire que je suis anesthésiée du menton jusqu’au ventre mais pas en bas. Le personnel soignant ne veut pas me croire et me prend clairement pour une chochotte. Je dérouille, j’ai évidemment une épiso pour ne rien gâcher… Au moment de me recoudre, je me fais disputer par la gynéco car je me tortille dès qu’elle tente de faire un point. Elle finit par m’injecter un anesthésiant local et c’est enfin la fin de mon supplice…
Sev : Césarienne en urgence pour mon premier, je suis complètement paniquée, on m’emmène au bloc sans avoir le temps de faire un bisou à mon homme, ils me renforcent la péri pour une rachianesthésie, qui ne fonctionne pas, le médecin commence à ouvrir, alors que l’infirmière lui demande d’attendre pour refaire une injection parce que j’ai mal, l’impression qu’on m’étripe, il répond qu’il n’a pas le temps, et continue. Au bout de 5 mn il demande à ce qu’on me tienne les pieds parce que je bouge (oui désolée, je n’ai pas « que » serré les dents), et une fois ce cauchemar passé, une fois refermée, il me tape sur la cuisse et me dit : « allez, c’est bon, j’vous ai fait ça bien, cet été ça se verra pas sous le maillot de bain« …. La seule humanité que j’ai reçu ce soir là, c’est l’infirmière anesthésiste qui m’a tenu la main tout le long, en essayant de me rassurer et de me changer les idées. Je ne l’ai jamais revue, mais j’aurai aimé la remercier pour ça…
Alison : Décollement de membrane sans mon consentement (« tiens, on ne vous l’a pas fait ? Je le fais !… » et de joindre le geste à la parole en plein examen), puis 1h plus tard, finalement non, on va vous déclencher (toujours sans mon accord, le motif était assez léger et ne figure pas dans les indications de l’HAS), puis on m’a imposé la péridurale alors que je n’avais pas mal et finalement vu qu’ils n’ont pas vu que la péri ne faisait pas effet, la gynéco a voulu accélérer l’expulsion qu’elle trouvait trop longue (15 minutes…) par des forceps. Du coup j’ai été tenue par l’équipe et avec le masque plaqué sur le visage par la sage-femme. Le placenta qui ne vient pas, puis les points à vif. Stress post-traumatique (massif) que la psy de l’hosto n’a pas du tout su voir (« vous êtes obsessionnelle madame !« ), 40 séances de rééducation…et une certaine haine/peur/horreur pour les soignants en gynéco. Tout ça aurait pu être évité, c’est sans doute le pire dans ce genre d’histoires… C’est pour ça qu’on fait un recours auprès de l’hôpital, c’est pas possible de travailler comme ça et de faire endurer de pareilles horreurs aux femmes au moment où elles sont certainement le plus vulnérable…On est tristement trop nombreuses.
Molly : Le jour de l’accouchement, la sage femme m’oblige à prendre la péridurale sous prétexte que je suis jeune et que l’accouchement risque de me traumatiser alors que j’ai la phobie des aiguilles. Elle me perce la poche des eaux sans me demander mon avis car elle trouve que le travail est trop lent (6h de temps entre ma première contraction et la venue au monde de ma fille, c’est vrai que c’est anormalement long pour une primipare…), accroche la culotte dans laquelle ma poche des eaux s’est écoulée au hublot transparent de la porte (tout le monde pouvait la contempler depuis le couloir !), me met une poubelle dans laquelle plonger ma tête pour vomir (très confortable et très valorisant) et m’abandonne seule dans la salle de travail alors que la tête commençait à sortir « Mais non madame, vous avez juste envie de faire caca » Un beau caca de 3kg700, sortie en une poussée, et elle n’était pas là… j’aurais mieux fait d’accoucher dans ma baignoire ce jour là. J’aurais également évité les 14 stagiaires venus admirer sans mon consentement mes multiples et douloureuses « éraflures » dans ma chambre, devant le papa et la porte ouverte. C’est pas parce qu’on fait le sacrifice de son corps qu’on devrait être réduite à un vulgaire morceau de viande. Je ne peux pas tout raconter car j’en suis encore choquée. J’ai mis du temps à recouvrir ma pudeur et que j’ai eu besoin de longs mois pour me réapproprier mon corps. Merci de nous donner la parole.
Cathy : A terme, arrivée à la maternité alors que j’avais des douleurs au ventre et que je perdais du sang depuis plusieurs heures, je me fais « jeter » car ce n’est pas un motif de consultation ! J’insiste pour être examinée et là, surprise : en fait j’ai perdu les eaux depuis un temps indéterminé, il faut déclencher l’accouchement. Pas de bol c’est un week-end et la nuit en plus, le personnel n’a aucune envie d’être là et me le fait bien sentir : remarques désobligeantes, mépris pour mon projet de naissance dont personne ne tient compte et dont on se moque ouvertement devant moi, non-prise en compte de ma douleur… Le pompon revient à l’anesthésiste qui est rentré complètement endormi à 4h du matin en salle d’accouchement pour me faire la péridurale. Devant mon inquiétude à le voir si peu réveillé, il m’a répondu : « Oui ben je vais pas vous mentir : c’est 4 heures du matin alors, non, je ne suis pas réveillé ! » Je lui ai proposé de reporter le geste, il a répliqué : « Non mais c’est bon, maintenant que je suis là, je vais vous la faire ! ». Il a dû piquer 3 fois au final et je me suis faite « engueuler » car je n’avais pas un dos facile !!! Une fois la péridurale effectuée, j’ai eu une réaction très violente à l’anesthésie. Mon mari, me voyant défaillir, fait rappeler l’anesthésiste en lui demandant de régler le débit. Il a refusé en disant : « Oui ben c’est bon, je vais pas revenir ensuite dans une demi-heure parce qu’elle aura mal ! » Il est parti et nous ne l’avons jamais revu.. Lors de l’expulsion, c’était l’heure du changement de garde… Le médecin est arrivé au dernier moment et s’est montré très froid. Je n’ai quasiment eu aucune explication sur ce qui m’arrivait. (Je ne sais toujours pas d’ailleurs, à ce jour, ce qui s’est réellement passé !). Il y a eu une déchirure et une épisiotomie puis il a effectué la suture A VIF. J’ai hurlé de douleur et je l’ai supplié de m’anesthésier la zone car cela faisait bien longtemps que la péridurale ne faisait plus effet. Il m’a simplement répondu : « Ne vous impatientez pas Madame, je suis loin d’avoir fini ! ». Ma fille était posée sur moi pour le « peau à peau » mais la douleur était telle que je ne pouvais me retenir de hurler. J’ai donc confié ma fille à mon mari et j’ai mordu dans une serviette de toilette en étouffant mes hurlements pendant que le « boucher » me suturait. Ma torture a duré 20 minutes… Ne voyant pas arriver le bout du tunnel, j’ai demandé combien il faisait de points, il m’a répondu : « On n’appelle plus ça des points Madame ! » mais je n’en ai pas su davantage sur ce qu’on me faisait. L’aide-soignante a suggéré qu’on m’anesthésie localement mais il a répondu « Ce n’est pas la peine. » 5 mois plus tard, je ne m’en suis toujours pas remise…
Ophélie : J’ai eu la chance d’arriver à la maternité à dilatation complète, du coup notre fille est née à toute vitesse. Le soir même, alors que nous dormions toutes les deux, une équipe est entrée, à plusieurs, allume les lumières, « pour bien le voir ce Bébé né en moins d’une heure« , se penche sur moi, pince une joue de ma fille en gloussant et disant que « c’est fou quand même on dirait pas comme ça« . Nous laisse seules, réveillées, en pleine nuit et pleine lumière… sans aucun mot ni regard… gros coup de blues et longue nuit avec hâte de rentrer à la maison…
Vanessa : Pour commencer, il faut préciser que c’était un premier accouchement. J’avais préparé ce grand jour avec monsieur et une sage-femme au top. Nous avions élaboré tous les trois un chouette projet de naissance en prévision de la rencontre avec mademoiselle. Ce projet qui demandait une naissance des plus « naturelles », tant que la situation médicale le permettait (pas de pression pour la péridurale, non utilisation de produits type ocytocine, pas d’épisiotomie de confort ni de rupture de la poche des eaux, un minimum de personnes et un respect de mon corps). Le 04 août dernier à 5 jours avant terme, les contractions ont débutées vers 21h. Nous sommes restés à la maison le plus tard possible afin d’éviter une médicalisation de l’accouchement trop précoce. Départ pour la maternité à 4h30 avec une multitude de sac, coussin d’allaitement, gâteaux et livres pour papa, bref un déménagement. Nous sommes arrivés vers 4h50 et accueillis par une super équipe, qui me confirme que le travail est effectivement en cours, col dilaté à 4 cm. Installation en salle de travail et proposition de péridurale, et là je sors mon super projet de naissance… La sage femme le lit avec moi et me propose un ballon pour des exercices, de me promener et de la rappeler quand je le souhaite pour la pose de péridurale. Jusque-là tout va bien La douleur ajoutée à la fatigue de la nuit blanche et de la fin de grossesse rendent les choses difficiles à gérer. La sage femme vient m’examiner après une heure et je suis à 6 cm, si je souhaite une péridurale il faut faire vite. A bout de force je la demande, et ce sans aucun regret. Je profite de ces moments non douloureux pour me reposer. Entre temps, l’équipe de jour arrive et ma nouvelle sage femme est bien moins concernée par mes demandes. Elle ne m’explique rien, se contente de me faire les examens et de me « vidanger » sans jamais se préoccuper de savoir si le papa veut rester à regarder ou pas. Vers 12h elle m’informe que je suis à dilatation complète, mais que le bébé ne descend pas, elle injecte donc quelque chose dans la perfusion, sans m’expliquer. J’apprendrai plus tard qu’il s’agit d’ocytocine qui devait favoriser les contractions pour accélérer l’engagement de mademoiselle. Ensuite elle me refait un énième touché et décide sans m’en parler de rompre la poche des eaux pour accélérer le travail. J’aurai droit comme commentaire à un « et zut c’est un liquide méconial », je demande si c’est grave, elle me répond juste « ça dépend, ça veut dire que votre bébé est ou a été en souffrance » et repart de la chambre. A 14h bébé est toujours trop haut et les monitorings s’affolent, la sage femme me demande de pousser et d’être si possible « efficace, on n’a pas le temps de faire dans le détail » (ce sont ses mots), je pousse et elle s’énerve en me disant que je ne sais pas m’y prendre, on retente et là elle sort de la chambre en criant « détresse respiratoire », à ce moment tout a basculé. En une minute nous étions 8 dans la salle d’accouchement, deux hommes qui ne se sont pas présentés, je saurai plus tard que c’était le gynéco et son chef de service, m’ont ordonné de pousser, en m’indiquant qu’on avait 3 minutes pour sortir ce bébé intact. Ils ont sorti les forceps et m’ont extirpé mon bébé toute bleue et sanguinolente. Bébé ne pleurant pas je demande si tout va bien, la réponse « c’est votre sang, ne vous inquiétez pas ». Ils posent vite fait mademoiselle sur moi et la reprennent quand la sage femme dit à l’infirmière de faire l’aspiration pour le liquide. On ne m’explique toujours rien, bébé sera présenté à son papa 5 minutes plus tard pour une longue séance de peau à peau de 1h30. Et pendant ce temps-là, je suis épuisée et 3 médecins (internes, gynéco) « s’occupent » de moi. Je savais qu’il fallait attendre l’expulsion du placenta, ils me diront juste que comme il ne descend pas, ils vont devoir s’en occuper manuellement. Ça veut dire quoi ??? Je ne le saurai que trop vite, au bout de tant d’heure de travail, la péridurale s’estompe, et sentir des mains qui vous raclent l’utérus pendant près d’une heure avec le gynéco qui explique à son interne va à droite, là y a encore un bout… c’est un souvenir que j’aurais aimé ne pas avoir. Ensuite on me dit, « on va vous recoudre », je ne savais même pas qu’on m’avait fait une épisiotomie. Résultat 16 points dont 8 internes. Et tout ça effectué par des personnes qui ne m’auront jamais expliqué ce qu’ils font et ne se sont pas présentées. J’aurai le droit de voir ma fille à 18h soit 3h15 après sa naissance. J’ai dû demander à avoir accès à mon dossier pour savoir exactement ce qui s’était passé dans cette salle d’accouchement. J’ai appris que mon bébé avait montré des signes de défaillance cardiaque, qu’elle s’était enroulée avec son cordon, qu’elle avait ingéré un peu de liquide amniotique en sortant. Au final, l’équipe médicale a très bien gérer la situation de manière technique, mademoiselle va bien, j’ai une cicatrice très propre et bien faite. Mais laisser des parents dans l’ignorance de la situation et aller à l’encontre de leur projet sans leur en expliquer les raisons a été très dur pour moi. J’ai été en colère quelques semaines, si le personnel soignant m’avait expliqué les difficultés rencontrées lors de cet accouchement, bien sûr que j’aurai accepté l’épisio, les forceps, et tout le reste. Mais sans aucune information, je me suis sentie démunie et contrainte de subir leurs actes. Ce serait chouette que les médecins comprennent que nous ne sommes pas que des « cas médicaux » et qu’ils communiquent sur leurs actes. Bref, l’accouchement naturel et simple dont j’avais rêvé s’est envolé, on s’est promis de faire mieux pour le deuxième.
Clara : Je ne sais pas si on peut parler de violences dans mon cas mais en tout cas le ressenti que j’ai eu m’a vraiment bouleversé et j’ai du faire un énorme travail sur moi même pour surmonter cela. J’ai accouché il y’a 7 mois déjà. Apres deux tentatives de déclenchement sans résultat sur 2 jours, on décide in césarienne. Je m’étais déjà préparée à cette possibilité mais j’avais une trouille monstre de sentir les choses malgré l’anesthésie. Le corps médical (sage femme surtout) m’a sur ce point très bien entouré et expliqué que ce que l’on pouvait ressentir. On y va et arrivée devant le bloc je panique. La encore on me rassure, ça ira vite. On me met le rachi, je panique encore une fois. On me rassure mais c’est après que les choses se compliquent. On commence la césarienne et la plus personne ne m’adresse la parole. Je demande qu’on me dise ce qui se passe, pour que je puisse quand meme m’approprier mon accouchement. On me secoue pour faire descendre bébé, on la sort, on me dit qu’on l’emmène car elle est un peu sonné et puis plus rien. Plus un mot pour moi. Je reste la à attendre que quelqu’un veuille bien me dire ce qu’il se passe, ce qu’ils font, combien de temps encore je vais attendre, si ma fille va bien… rien ! Je parle ! Je demande qu’on me réponde !! Et rien !!!!! Une froideur extrême qui m’a choqué au plus profond de moi ! Au moment le plus critique personne n’est la pour m’aider. Ils s’occupent de finir leur acte médical, limite à la chaîne. J’ai ressenti une telle violence dans ce comportement ! C’était violent, froid ! Nous ne sommes que des corps inertes sous leurs mains! On ne les voit même pas !! J’ai du prendre sur moi et j’ai attendu d’être au calme avec la sage femme qui a suivi ma grossesse pour extérioriser ce moment traumatisant. Les chirurgiens manquent cruellement d’humanité ! Ils ont tendance à oublier qu’il y a un être humain que cette table. Qui plus est censé vivre le plus beau jour de sa vie! Je me considère encore chanceuse malgré tout mais cette froideur n’a pas lieu d’être dans un bloc où le patient est réveillé.
Vous pouvez relire l’ensemble des témoignages publiés en public sur la page Facebook du blog
edith dit
Que j’ai pu en lire des témoignages de mamans malheureuses pour me sentir moins seule dans cette terrible épreuve que peut parfois devenir celle de mettre un enfant au monde. Et cela m’a aidé, vraiment aidé. J’ai donné naissance dans un petit hôpital de campagne : 12 heures de travail,une péridurale foireuse, deux équipes et aucune main tendue et beaucoup de critiques quant à mon « stress palpable ». Un médecin aux abonnés absent et finalement une césarienne « d’urgence » attendue plus d’1 heure… Les choses se sont compliquées et le rétablissement (plus psychologique que physique ) à été difficile ; après une hémorragie massive (ma fille par miracle allait bien!!) nous avons été séparée pour me placer en soins intensifs. Du début à la fin, j’ai été niée, mon homme à qui personne n’a rien expliqué à été nié, notre famille à été niée. A lui, on a seulement évoqué le lit qu’on mettrait à disposition pour s’occuper de notre enfant. Moi il m’a fallut insister (et rester éveillée) plusieurs heures pour qu’on les autorise à me rendre visite afin de mettre mon bébé au sein, et que je puisse enfin m’endormir (assise, car personne n’a pri le tps d’allonger mon lit). Pour l’anecdote, mon homme m’a trouvé plutôt « en forme » finalement, après s’être demandé s’il me reverrait. Même mon besoin vital de sang a été nié par peur d’un choc transfusionnel ; je n’ai été transfusée qu’après plusieurs heures, après nouveau contrôle du groupe sanguin… bref, vécu en 2013, il m’a fallu 1 an pour remonter la pente, après un stress post-traumatique prévisible que le personnel n’aura pas non plus su anticiper !
Autant vous dire, me suis armée pour le second. Entourée, préparée (à tout), maternité choisie avec soin… je n’ai rencontré que du bonheur sur ce second chemin mais sincèrement, il a fallu aller chercher cette revanche car là encore, les médecins sont prompts à vous coller ds un bloc pour une césarienne et ne pas prendre de risque. Courage les mamans, pas de fatalité !!!
Mathilde dit
Chères toutes,
ces violences médicales et obstétriques ne sont pas acceptables et nulles d’entre nous ne devrait être traumatisée par un accouchement « normal » devenu insupportable du fait d’une pratique désincarnée de la médecine.
Je me permets donc d’écrire ce billet car il existe d’autres façon de mettre son enfant au monde; de mon côté j’ai choisi un suivi en « accompagnement global » dès ma première grossesse. J’ai beaucoup parlé, travaillé avec ma sage-femme de la douleur, du fait que j’avais pour projet d’accoucher sereinement et sans péridurale. Le jour de la naissance de mon fils, elle m’a accompagnée, jamais forcée et j’étais complètement en confiance avec elle. Je ne me suis pas sentie seule même si je ne pouvais plus parler tant j’étais à l’intérieur de moi pour supporter la douleurs des contractions. Mon fils est arrivé après un accouchement 100% physiologique car c’était mon choix ,mais d’autres mamans ont choisi l’option » péridurale ».
Mon témoignage pour vous dire que la maternité du bout de la rue n’est peut-être pas celle qui vous conviendra le mieux pour y accoucher, mais que d’autres alternatives existes pour mettre au monde nos enfant en sécurité et dans le respect de nos volontés respectives.
Raymonde dit
Ce serait intéressant que les témoignages soient datés.
Certains décrivent plus de la torture que de la « simple » maltraitance et médicale…
… et c’est dégueulasse !
Le pire c’est que ça continue parfois avec les pédiatres.
Comment faire pour éviter que d’autres se fassent prendre au piège ? Savez-vous s’il existe des associations qui oeuvrent dans ce sens ?
Helene dit
Oui il existe beaucoup d’associations dont :
– le CIANE
– l’AFAR
et plus récemment un observatoire des violences obstétricales.
Raymonde dit
Vous pouvez témoigner auprès de CIANE en remplissant le formulaire ici :
http://ciane.net/lime/limesurvey/index.php/77136?lang=fr
Weena dit
Pour mon deuxième accouchement, je suis arrivé à la maternité 1h30 après la perte des eaux et le débuts des contractions régulières dans la foulée. Je ne suis qu’à 1, mais ils n’y sont pour rien.
Par contre, la salle nature est prise, je suis mis en chambre normale. Aucune considération pendant le monitoring alors que je suis en train de perdre pied dans la douleur …
3h plus tard, la sage-femme me dit que le travail n’avance pas et insiste pour la péridurale (que je ne voulais pas). Je finirais par craquer 30 minutes plus tard malgré une douche, je me tort de douleur. La sage-femme me réexamine à peine et l’anesthésiste oublié de demander où j’en suis … résultat, ils envoient mon mari prendre un café et je hurle que ça pousse au moment où ils commencent à piquer … la sage-femme veut que je me mette en position, je refuse tant que mon mari n’est pas là. Heureusement qu’il a été rapide car mon fils est né 7 minutes plus tard. Je pouvais avoir mal … passé de 3 à 10 en 30 minutes … 😥