J’ai reçu de nombreux témoignages sur le sujet, malheureusement je ne peux pas tous les publier, mais cela ne veut pas dire que ceux qui ne le sont pas n’en sont pas (bien loin de là). Vous pouvez revenir à l’article concernant les maltraitances médicales pendant la maternité ici.
{Témoignages} Allaitement et réflexions déplacées de l’équipe médicale
Aurélie : Mon fils a failli rentrer en phase d’autodigestion à 1 mois car il ne mangeait rien : il n’avait pas la tonicité nécessaire dans la nuque pour se maintenir la tête au sein et téter en même temps. Le lendemain de mon arrivée aux urgences pédiatriques, je commence à allaiter allongée pour qu’il puisse manger. Une infirmière rentre dans la chambre et me dit : « Non mais c’est pas nécessaire, il faut allaiter assise sinon vous ne vous en sortirez jamais« . Je lui explique le manque de tonicité. « N’importe quoi, ça n’existe pas le manque de tonicité« . Je lui propose un « démonstration ». Je m’assois, le met en position, l’allaite. Elle touche son cou et constate qu’effectivement, bien qu’il tète, il n’y a aucune déglutition. « Ah bah oui« . Furieuse, je lui dis : « Vous voyez, c’est à cause d’infirmières et autres personnes du corps médical comme vous que tant de mamans se sentent mauvaises mères. Vous imaginez comment je me suis sentie quand vous m’avez dit que je racontais n’importe quoi ?? Vous feriez mieux de changer de métier. »
Tiffany : Toujours a la maternité suite a la naissance de mon fils. Deuxième jour de tentative d’allaitement, mon fils refusait le sein parce que pour que ses reins fonctionne il a fallu lui donner de l’eau au biberon. La sage femme qui passait ce matin-là a pris mon bébé par la tête et la tiré pour l’écraser contre mon sein : mon fils a hurlé de douleur et moi j’en ai eu les larmes aux yeux. Quand j’ai dit que je refusais de faire ça à la maison je m’en suis entendue des vertes et des pas mûres : comme quoi je ne pourrais pas être une bonne mère parce que je refusais d’allaiter, que je ne méritais pas d’avoir ce bébé, que j’aurais mieux fait d’avorter ou de le perdre, que ça aurait mieux valu pour mon fils.
Flore : Après l’accouchement, on me met mon fils au sein et tout le monde s’en va. Je remarque que mon fils n’arrive pas à boire alors j’appelle une obstétricienne qui me hurle dessus parce que je n’ai pas suivi les cours sur l’allaitement. Bref, je réessaye pendant une demie heure sans oser rappeler une personne du service, jusqu’à ce que mon mari craque et appelle tout de même. Une nouvelle obstétricienne arrive et nous regarde bizarrement en nous demandant si ça fait longtemps qu’on est là, parce que « votre fils ne respire pas bien madame, il vaut vite le mettre en couveuse« . Couveuse tu parles, il est parti en soin intensif pendant 2 jours et je ne l’ai revu que 48h plus tard!!
Marina : Mon fils ne prenant pas le sein j’ai demandé un biberon. Personne ne m’a expliqué que c’était normal au début (il avait moins de 24h) et surtout personne ne m’a aidé à essayé ni à réessayer en revanche j’ai été « la maman qui abandonne l’allaitement » dès que je croisé un professionnel de santé !!! Aujourd’hui il a 2 ans 1/2 et je regrette de toute mon âme ne pas l’avoir allaité. Je n’ai pas était accompagnée j’avais pourtant choisi une maternité privée censée avoir une approche familiale contrairement à « l’usine publique » comme ils aimé appeler l’hôpital en face.
Marjorie : Quand mon fils est né mon souhait était de l’allaiter mais malheureusement je n’avais pas une goutte de lait. Les puericultrices m’ont dit « mais si vous allez avoir du lait ne vous inquiétez pas ça va venir« . Mon fils est né un vendredi à 18h32 et jusqu’au samedi soir il était accroché à mon sein. Dès que je le retirais, il hurlait. La nuit de samedi à dimanche j’ai demandé gentiment un biberon en leur expliquant que je n’avais pas de lait et que mon fils avait faim. Elles m’ont encore répété que ça allait venir alors, de colère, je leur ai répondu que c’était moi sa mère et que je voulais un biberon sinon que ça allait très mal à passer. Et comme par hasard mon fils a bu son biberon et a arrêté de pleurer. Comme quoi ce n’est parce que j’avais une grosse poitrine que j’avais du lait. Le dimanche elles ont absolument voulu que je tire mon lait à la trayeuse électrique sur les deux seins et bien sûr dedans pour résultat, une tête d’épingle en guise de lait donc pas de lait… Qu’est ce qu’elle peuvent être têtu !
So : Ma fille refusant le sein au bout de 2 jours, j’ai voulu laisser tomber pour qu’elle puisse enfin s’alimenter et reprendre du poids, on m’a alors dit « mais quel genre de mère êtes-vous si vous changez d’avis« . Avec tout le bouleversement hormonal, j’ai vraiment très mal prit la réflexion, d’autant plus qu’elle n’était pas isolée…
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