J’ai reçu de nombreux témoignages sur les maltraitances médicales pendant la grossesse, malheureusement je ne peux pas tous les publier, mais cela ne veut pas dire que ceux qui ne le sont pas n’en sont pas (bien loin de là). Vous pouvez revenir à l’article concernant les maltraitances médicales pendant la maternité ici.
Échantillon de témoignages sur les maltraitances médicales pendant la grossesse
Lucie : Lors de ma grossesse (la première et unique pour l’instant) j’ai eu affaire à un médecin tout simplement abominable… Lors de l’échographie du 2eme trimestre celui-ci trouvait mon bébé trop petit, trop mince. Il fixe donc une échographie de contrôle 15 jours plus tard. J’ai du y aller seule, mon mari ne pouvant pas se libérer au travail. Pendant l’examen il ne dit pas un mot, cela dure une éternité, à la fin il éteint la machine et me dit mot pour mot « bon on va vous planter l’aiguille parce que votre enfant est sûrement trisomique« . A ce moment-là toute ma vie s’effondre en une fraction de seconde, j’étais seule, enceinte de mon 1er enfant et il a osé employer ces termes… Dans ma tête ma grossesse s’est arrêtée à ce moment, je refusais de me projeter, j’envisageais le pire, je ne parlais plus à mon enfant. J’ai finalement été consulter un spécialiste anténatal, pour lui il n’y avait aucun signe de trisomie chez mon enfant… Malgré que le spécialiste nous ait rassuré, pour moi le doute persistait à cause de cette satané phrase que j’entends encore. J’ai donc fait l’amniocentèse (avec le spécialiste et non le gynécologue obstétricien). Les résultats sont arrivés alors que j’étais à 8 mois de grossesse et tout allait très bien pour mon fils…. J’ai recommencé à profiter de ma grossesses seulement à ce moment là ! Aujourd’hui mon fils a 15 mois et va parfaitement bien.
Laurence : Voici une réflexion que j’ai eu par une interne des urgences gynécologiques il y a plusieurs années. Je me présente un soir en urgence, après avoir eu des saignements et douleurs. Une interne m’ausculte fait une échographie et me demande la date des dernières règles elle calcule la date de conception et dit « c’était jeudi xxxx » Mon mari lui répond que ce n’est pas possible car il travaillait. Elle me regarde et dit « ah désolé je vous laisse régler le problème pour le vrai père« . J’étais sans voix elle n’a même pas suggéré l’éventualité que j’avais un cycle long et j’avais pas la meme date d’ovulation que son disque. Elle nous a laissé en plan dans la salle.
Elodie : J’étais enceinte de vraies jumelles mais l’une d’elle avec une malformation (clarté nuqual) je vais donc au centre de diagnostique anthénatal passer une échographie beaucoup plus poussé e et la le gyneco spécialisée me sort « y’en a une elle va bien mais l’autre elle est complètement daubé« . Waouh douche froide sueur… mon homme voulait lui coller un pain…
Claire : Un gyneco alors que je pleurais à cause des restrictions du diabète gestationnel m’a dit « de toute façon vous je m’en fout c’est votre bébé qui m’intéresse« .
Julie : J’ai fait une hémorragie au début de ma grossesse pour mon loulou. J’ai donc été aux urgences gynéco. Sachant que j’avais fait une fausse couche quelques mois plus tôt avec des kystes ovariens plutôt mauvais… bref, ce n’étaient pas les conditions les plus tops pour être sereine. Le c****** aux urgences n’a rien fait pour me rassurer, m’a à peine examiné et à l’écho m’a dit « je vois pas si c’est vivant (!!!!!) ou pas, repassez dans une semaine on verra… ». J’ai cru que j’allais le passer par la fenêtre!!!!!
Audrey : Suite à la première échographie et le dépistage du tri test pour la trisomie, les médecins ont suspecté une anomalie. Nous avons donc décidé de faire une amniocentèse. On est le 19 juillet, il fait plus de 30 degrés, je suis un peu inquiète mais surtout fatiguée (on avait déménagé le 14 juillet et on été en plein dans les travaux). L’amniocentèse est pratiquée par une gynécologue et une sage-femme, il n’y a pas d’air dans la salle, on crève de chaud. Pendant l’amniocentèse, je sens que je commence à ne pas me sentir bien (fourmillements dans les mains, bourdonnement dans les oreilles, vue qui devient floue) mais je sers les dents en attendant que ça se finisse. La gynécologue m’annonce quelques secondes plus tard que c’est bon, je peux me rhabiller et m’en aller. Quand je lui dis que non, ça ne va pas être possible, que je fais un malaise, elle me répond : « mais enfin, il n’y a aucune raison de faire un malaise, tout cela est parfaitement naturel ! Qu’est ce que c’est que ces mères qui paniquent pour un rien ? J’ai des futures mamans de jumeaux qui sont très sereines alors qu’elles devraient être paniquée et des femmes enceintes qui stressent pour un rien ! Il faut relativiser Madame !« … aucun geste pour m’aider à me redresser, à rattraper mes vêtements, rien de la part de cette gynécologue. C’est la sage-femme qui m’a apporté un peu d’eau et m’a aidé. Quand j’en ai parlé à ma gynécologue qui me suit, elle était très en colère car elle-même était à l’hôpital ce jour-là et a reconnu qu’il y avait toutes les raisons de faire un malaise, ne serait-ce qu’à cause de la chaleur.
Caju : Pour ma première grossesse, j’arrive aux urgences mater car je contracte toutes les 5 min. Une jeune femme (qui ne s’est pas présentée et n’a pas donné son métier) me demande à combien de mois je suis : « 5 mois et demi » et là elle se penche vers sa collègue et dit en me regardant et suffisamment fort pour que je l’entende « elle est grosse, la dame, pour 5 mois et demi…« . Et vous, vous êtes con et pas professionnelle pour deux sous !!! Enfin ça, c’est ce que j’aurais dû dire car elle m’a tellement scotché que j’ai juste dit « j’ai mal, on fait quoi ??« .
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Caroline r. dit
Bonjour,
Pour mon premier bébé, rdv chez ma gynéco, suite à la première écho. Elle lit les résultats, regarde les chiffres de la clarté nucale et me lance sans même me regarder : » oh ben il est sûrement trisomique! »je suis sous le choc, elle ne me regarde toujours pas et ajoute » regardez le tableau, ces chiffres et ceux du bébé montre bien qu’il n’est pas dans la norme, je n’ai pas beaucoup de doute, allez vous faites les prises de sang pour confirmer » elle ferme ses foutues papiers, me demande de régler la consultation et me dit : » revenez me voir avec les autres résultats, vous me direz ce que vous faites car il vous reste peu de temps. » Je rentre en larmes chez moi. J’ai déprimé trois jours, en culpabilisant, me torturant l’esprit. Mon conjoint me convainc d’appeler le cabinet de gynéco pour avoir un autre avis. Je le fais et là, cette femme merveilleuse me dit avec toute la compassion possible : » mais non. Tout va bien! Il est juste en haut de la fourchette! Ne vous inquiétez pas! » Je reste choquée et marquée à vie du manque de tact et de compassion de cette foutue gynéco ?
Lilyzandoli dit
Bonjour mesdames
Je connais bien. J’ai été enceinte à 22 ans. Je vais à l’hôpital à 7 mois car j’ai des saignements. Le gyneco sans tact me dit bon bin y a plus de battement de coeur revenez lundi ( nous étions samedi ) on vous fera accoucher euhhhhhhh à bon mais non mais je comprends pas etc…. Je me mets bien sûr à pleurer et le gros c.. me dit gentillement au c’est bon vous êtes jeune vous en aurez d’autre. Ouais bin j’ai mis presque 10 ans car gros problème mais aujourd’hui j’ai 35 et un petit garçon de 5 ans bien en forme.
Ne laissez pas ces goujat vous gâcher vos moments bisous