Qu’est ce qu’un projet de naissance ?
Un projet de naissance est un texte, écrit par la maman avant l’accouchement et qui explique comment elle souhaite, dans le cas idéal, que la naissance de son enfant se déroule. En effet, quand l’accouchement arrive, il se peut que la maman ait l’esprit ailleurs, surtout à cause de la douleur. Réfléchir à un projet de naissance et le coucher par écrit permet à l’équipe médicale d’avoir une projection sur les désirs de la maman pour la mise au monde de son enfant. Péridurale, césarienne, utilisation des instruments type forceps, mobilité, allaitement… toutes les étapes peuvent être mentionnées.
Milie est sage femme et pour son accouchement, elle avait préparé un magnifique projet de naissance. Je l’ai adoré, j’ai même versé ma larme tellement je le trouve beau. Voici son témoignage.

Pourquoi j’ai souhaité écrire un projet de naissance ?
J’ai 31 ans, je suis sage femme depuis 7 ans et la grossesse et la naissance sont forcement 2 choses merveilleuses qui me passionnent !! J’ai travaillé un an dans une unité physiologique de naissance avec une collègue géniale et j’ai pris un plaisir énorme à accompagner les femmes/couples dans ce projet d’accouchement sans péridurale !
J’ai découvert la vraie physiologie de la naissance et tous ses mécanismes hormonaux et mécaniques naturels qui sont si bien faits (Et que malheureusement nous bloquons parfois avec la médicalisation) ! J’ai vu tous ces couples sortir grandis, plus forts, plus soudés, plus amoureux et profiter tellement de cette explosion de bonheur ! J’ai été littéralement fascinée par tout ça ! Il ne faudrait peut-être pas le dire mais parfois les couples viennent accoucher comme on vient se faire opérer ou accomplir une formalité banale… alors quand un couple conscient de son bonheur se présente c’est un plaisir de l’accompagner !!
Et puis j’ai rencontré mon homme, il y a 6 ans, nous nous sommes mariés il y a 2 ans et nous sommes dans la foulée lancés dans ce projet bébé qui me faisait rêver depuis si longtemps !! Mon petit bonheur s’est installée dans mon ventre après 6 mois d’essais et c’est tout naturellement que je me suis tournée vers ma collègue de l’unité physiologique de naissance pour mon suivi et un accouchement naturel ! Un bonheur !! Haptonomie, yoga, accupression et surtout une jolie bulle de bonheur qui se formait autour de nous !
Ma collègue me demande de faire notre « projet de naissance »
Je suis restée perplexe !! Écrire à mes collègues ce que je voulais pour la naissance de notre puce me semblait étrange ! Je leur fait confiance, elle vont faire au mieux et je n’ai pas à leur dire comment faire leur travail… Elle m’a dit que c’était obligatoire avec un petit sourire, elle savait que le faire nous servirai surtout à nous : à savoir ce que nous voulions exactement et ce qui nous tenait à cœur ! Je me suis donc dit que je le ferai en 2 parties : la première assez classique expliquant ce que nous voulions ou pas (une ambiance tamisée, pas de peridurale, la tétée d’abord, ok pour les médocs…) parce qu’après tout ça c’est propre et chacun et c’est pas écrit sur notre front !
Et une deuxième partie, beaucoup plus Perso pour expliquer à mes collègues pourquoi j’avais fait ce choix d’accoucher sans péridurale, moi petite primipare qui n’a aucune idée de la vraie douleur d’une contraction ! Parce que je sais qu’en tant que sage femme on n’a pas toutes la même attirance pour le « sans péri », pas toutes la même sensibilité au « physio » et que certaines ont parfois un a priori sur les femmes qui font ce choix sans savoir ce qui les attend ! Je voulais donc qu’elles sachent pourquoi, et qu’elles me comprennent…
Au final les 2 parties se sont un peu mélangées mais j’ai réussi à mettre sur papier mon ressenti !
Beaucoup de mes collègues l’ont lu, beaucoup ont compris, certaines m’ont dit qu’elles prenaient l’option du téléphérique pour arriver direct en haut
Et en tout cas maintenant que je le relis je me rends compte qu’elles ont réussi à quasiment tout respecter, en tout cas pour la naissance !! Après on m’a parlé péridurale mais je comprends, ce n’est pas facile de voir quelqu’un souffrir, Et heureusement mon petit mari a été top et a su m’encourager exactement comme il fallait. Et c’est bien là l’essentiel !!
Si je peux résumer tout cela du point de vue de la sage-femme :
C’est toujours intéressant de savoir ce qui tient à cœur des couples et ce qui leur fait peur (c’est souvent leurs craintes qui transparaissent dans les projets de naissance) ! Même si on y retrouve souvent des choses que nous faisons en systématique (faire couper le cordon au papa, poser bébé sur le ventre de la Maman, ne pas le baigner/l’aspirer…) Ça nous fait un support pour discuter avec les futurs parents et les rassurer !! Et du point de vue de la Maman ça permet de faire le point avec le papa et avec soi même sur ce qui nous tient à cœur !! Bref en résumé faites un projet de naissance, c’est chouette, utile et cela fait des bons souvenirs !
La preuve les larmes me viennent encore en lisant le miens 3 mois après la naissance !!!
Mon projet de naissance
« J’ai depuis longtemps cette sensation que sous péridurale certaines femmes/couples se sentent dépossédés de ce moment qu’est la naissance… Le travail, l’accouchement, la venue au monde d’un enfant restent pour moi un moment magique et fascinant (et encore plus maintenant qu’il s’agit du notre) et je trouve que la médicalisation et la péridurale banalisent ce moment, peuvent le rendre plus plat, fade… C’est pourquoi je veux ressentir chaque moment, chaque sensation, chaque douleur… J’aimerai vivre le travail et l’accouchement de façon active pas le subir. Je sais que la nature est merveilleusement faite et que nous en somme théoriquement toutes capables alors pourquoi pas moi…
Je souhaite être mobile le plus longtemps possible. Dans l’idéal j’aimerais rester chez moi le plus longtemps possible mais si les choses font que je dois me joindre à vous plus tôt que prévu j’aimerais pouvoir me sentir comme à la maison (mais après tout la mat’ est déjà ma 2ème maison…), me créer un environnement serein pour être dans ma bulle : une lumière douce, de la musique apaisante, la présence de mon mari a mes côtés (s’il le peux…).
Je ne suis pas gênée par la présence de mes collègues, au contraire j’aurai sûrement besoin de votre soutien, mais de manière douce pour ne pas me sortir violemment de ma bulle.
Je ne veux pas qu’on me parle de péridurale, surtout si je n’en parle pas moi même, que la douleur semble insoutenable ou non. Au contraire j’aimerai qu’on me conforte dans l’idée que je peux/nous pouvons faire sans, qu’on me soutienne dans ce choix car même s’il est très motivé pour le moment je sais que je passerai par une phase de découragement… Et je sais par expérience que si elle est fréquente elle est aussi passagère. Alors c’est à ce moment là que j’aurai le plus besoin d’aide (de votre aide et de celle de mon mari) pour ne pas craquer, pour me recentrer et me remettre dans ma bulle. Il est aussi possible (probable) qu’il ait lui aussi besoin de votre aide à ce moment là pour résister à l’envie d’aller chercher lui même l’anesthésiste ou de partir en courant…
Pour ce qui est du côté technique je n’ai aucune objection au cathéter, au monito (si possible sans fil pour bouger), à l’injection de syntho, à la vitamine K ou au collyre… Nous ne sommes pas anti-médicalisation, nous souhaitons juste laisser la nature faire son travail car elle le fait souvent bien. Pourquoi pas tester le proto au masque si besoin, mais étant plutôt « sensible » aux médicaments je ne promets rien quand a l’effet du nubain sur moi…
Si tout va bien j’aimerai assister aux premier soins de notre enfant (qu’ils se fassent dans la salle d’accouchement si possible) et qu’il ne soient pas forcément immédiats après la naissance (le temps de réaliser et savourer ce qui vient de se passer, d’accueillir ce petit être et de la mettre au sein).
Le papa aimerait couper le cordon, éventuellement attraper sa fille a la naissance et la poser sur mon ventre en fonction de son état de zenitude au dernier moment… Il aimerait également faire du peau-à-peau après les premiers soins.
Nous avons, plus que quiconque, conscience des complications qui peuvent avoir lieu et savons qu’à tout moment notre projet peut-être remis en cause pour le bien de notre bébé, nous le comprenons très bien et faisons notre maximum pour nous y préparer tout en sachant que certaines parties de ce projet seront quand même applicables. Nous avons pleinement confiance en vous tous et nul doute que le jour J nous nous en remettrons complètement à vous, comme n’importe quels futurs parents, vulnérables et effrayés, a milles lieux de nos habits de soignants, mais heureux de partager cette grande aventure avec vous tous !
J’ai longtemps cherché, quand je remplaçait à l’unité physiologique de naissance, un parallèle avec la vie réelle, une image, pour expliquer à mes amis et ma famille (voire mon mari) ma fascination et mon admiration pour l’accouchement sans péridurale et pour expliquer qu’une femme puisse volontairement décider de s’infliger une épreuve si difficile et douloureuse quand elle n’y es pas obligée et s’en sentir grandie…
Un saut à l’élastique, un marathon, une chute libre….
Mais ce n’est que très récemment, maintenant que je suis de l’autre côté du doigtier, que j’ai trouvé l’image parfaite: l’ascension de l’Everest !
C’est un parcours long, très long, auquel il vaut mieux être bien préparé, difficile, une difficulté que l’on peut être amenée à sous-estimer surtout quand c’est la première fois et pour lequel on ne pourra pas savoir a l’avance si l’on sera capable d’aller jusqu’au bout. L’ascension va mettre le corps à rude épreuve, parfois au bord du malaise et va lui demander une adaptation dont il n’a jamais eu l’habitude mais qu’il est capable de faire, il va falloir puiser dans ses réserves et dans ses forces les plus lointaines, il va falloir faire face à une douleur nouvelle et que l’on a du mal à imaginer…. Et je suis sûre que si l’on nous proposait de monter en haut et profiter de la vue en évitant tout ce parcours, toutes ces douleurs et en ayant qu’à profiter de la récompense finale bon nombres signeraient d’office !!
Ce serait légitime et compréhensible ! Mais pour certains, le parcours et presque aussi important que la vue, et si c’est bien ce spectacle final qui fait rêver et qui donne le vertige a l’arrivée, ce sentiment de vivre un moment unique; le parcours et la fierté de l’avoir fait vous transforme et vous donne l’impression d’avoir accompli quelque chose de grand, d’immense et de mériter pleinement cette vue magnifique que vous tenez entre vos bras…
Alors ce n’est pas grave si on me conduit directement au sommet en voiture ou en hélico, pour une raison x ou y indépendante de ma volonté, puisqu’au final j’aurai « ma vue » toute petite dans mes bras et c’est bien ça l’essentiel ! Mais je veux la tenter cette ascension, pour savoir si j’en suis capable, pour me sentir grandie, pour être fière et le sentir fier de moi, pour savoir qu’ensemble nous pouvons faire de grandes choses puisque c’est ensemble que nous allons l’aimer et l’admirer notre vue C’est pour toutes ces raisons que main dans la main nous allons le tenter notre Everest !!«
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? C’est ici que ça se passe.
Pour ma part, je souhaitais à peu près la même chose, je ne voulais pas être bloquée sur un lit d’hôpital à attendre que mon col se dilaté sans ressentir aucunes douleurs, aucuns changement de mon corps. L’accouchement sa’s péridurale est quelque chose que je voulais faire, tous ressentir, afin de laisser réagir mon corps et mes instincts pour faire avancer au mieux le travail… Sauf que voilà, on ne décide pas toujours de tout. Après 4 nuits chez moi à avoir des contractions qui jusqu’à la dernières n’étaient pas régulières, je dis à mon conjoint le mardi matin qu’il faut qu’on aille à la maternité, car mes contractions sont régulières depuis plus d’1h et à peine espacées de 5 minutes. Une fois arrivée, la sage-femme m’osculte, mon col a bougé, il est dilaté à 2 cm, elle m’envoie marcher et m’invite à revenir en fin de matinée pour faire un point sur l’avancé du travail. Nous revoila à 11h30, mon col est toujours à 2 mais c’est centré, habitant un peu loin, elle décide de m’installer en chambre de pré-travail car elle pense que c’est pour dans la journée ou la nuit… Seulement voilà, plus la journée passe et moins j’ai de contractions puis vers 18h, le travail reprend comme chaque soir depuis plusieurs jours… Après une nuit à subir de nouveau des contractions, sur le petit matin, mes contractions cessent de nouveau, le gynéco de garde m’osculte et décide de me garder vu que mon terme est le sur-lendemain. Le lendemain même schéma seulement voilà après 7 nuits sans dormir, avec des contractions de plus en plus intenses dans la douleurs (je bloquais le monito à chaque contractions) et qui se sont localisées dans les reins la dernière nuit, je craque et sonne à 4h du matin en pleure, je demande si je peux avoir quelque chose pour la douleurs… Résultat, on m’installe en salle de travail, on m’explique que je fais une dystocie de travail et que j’ai besoin qu’ils m’injectent leur produit de déclenchement (chose que je ne voulais surtout pas, mais après 7 nuits, il fallait faire quelque chose…) pour faire avancer le travail mais voilà un autre problème se pose c’est que je suis
épuisée, entre la dernière nuit chez moi et ces 3 jours où je suis hospitalisée, cela fait 3 jours et 4 nuits que je n’ai pas fermé l’œil et la sage-femme me dit qu’il faut absolument que je dorme pour récupérer car dans l’état dans lequel je suis je ne vais pas être capable de pousser le moment venu. Alors comme vous vous en douté, il me propose la péridurale, ce que j’accepte car j’étais réellement épuisée, je n’avais jamais connu ni ressenti une telle fatigue, je tenais à peine debout. Une fois la péri posée, je m’endors dans les 5 minutes qui suivent… Ils décident de commencer le déclenchement à 8h, en 2 j’ai gagné 2 cm ce qui fait que je suis dilatée à 4cm, je suis contente car ça avance enfin.. Sauf que voilà a 11h30, je suis prise de fièvre, je monte à 39,8, mais fille est en tachicardie et le gynéco se laisse une heure pour voir si je descend en température et si le travail continue d’avancer que ça fait 2h que je bloque à 4cm… Malheureusement je ne bougerai pas de ces 4 cm et après tout ce que j’ai enduré, la décision est prise de m’envoyer en césarienne d’urgence, car mon col ne bouge pas et se réépaissi, ma fièvre est toujours présente malgré le paracetamol et ma fille toujours en tachicardie… J’espère que je pourrai aller au bout de mon projet de naissance pour mon 2eme enfant, mais en tout cas, moi qui était anti péridurale, et qui ne voulais absolument pas d’un déclenchement, j’aurai tout vécu pour la naissance de ma puce, mais aujourd’hui elle est la, elle va très bien et malgré toute ces douleurs qui sont déjà oublié, je remercie le fait qu’on ait de quoi soulager ces douleurs…
J’aurais adoré lire la suite, le récit de l’accouchement!
J’avoue que pour ma part, quand on m’a demandé quel était mon « projet de naissance », je n’ai pas su quoi dire car je ne savais même pas ce que c’était !!!
Milie attendait son premier enfant, mais n’était quand même pas novice à la matière en tant que sage femme !
Personnellement, j’ai donc simplement noté : une péridurale, et le papa coupe le cordon ! Et c’est tout !
Mon accouchement a été génial, entouré d’une sage-femme et d’une puéricultrice adorables, qui ont procédé de la meilleure des manières ! Si c’était à refaire, avec l’expérience que j’ai maintenant, je le referais exactement pareil !
Ce que je veux dire, c’est que lorsqu’on n’a jamais accouché, il est très difficile de savoir comment cela se passe réellement (même si on nous a raconté ou qu’on a lu plein de choses sur le sujet), et je pense qu’il est essentiel de faire confiance au personnel médical qui est là pour notre bien-être avant tout !
Peut-être ai-je eu de la chance, mais la 12 aine (ou +?) de personnes que j’ai pu voir lors de mon séjour à la maternité était vraiment bienveillante à mon égard et envers mon bébé! Quel beau souvenir !
Chez moi, en angleterre, c’est plutot la péridurale qui est considérée comme exceptionnelle. Elle n’est pas systématique, loin de la.
Très beau témoignage qui me conforte dans mon envie d’accoucher sans péridurale et si possible, à domicile, je ne suis pas encore enceinte et me pose tout un tas de questions, mais étant aide-soignante et connaissant bien le côté médical, j’aimerai en sortir au maximum le jour j ! Ce genre de témoignages me donne la pêche ! Toutes mes amies me prennent pour une folle, quand je parle d’accouchement à domicile, d’hygiène naturelle infantile, de ne pas acheter de produits industriels et de réduire au maximum le médical dans la vie de mon bébé, ayant été moi-même beaucoup traitée enfant par des médecins pour des angines à répétition, j’ai envie de tester d’autres choses, plus naturelles autant que faire ce peu. Alors merci pour ce joli témoignage !
Très beau parallèle avec l’ascension longue, fatigante et douloureuse d’un tel sommet !! Pour mon loulou d’amour je voulais tenter le sans péri et avoir un accouchement le moins médicalisé possible, mais je m’étais laissé une marge de manoeuvre, je remettais le moment dans les mains de l’équipe médicale en me disant que c’est leur métier, qu’ils ont fait les études et ont l’expérience pour. J’ai repoussé la péri au maximum, et ne l’ai demandé que lorsque je n’en pouvais réellement plus, je voulais avoir assez d’énergie pour vivre à fond le dernier moment avant l’accession au sommet. J’ai pu somnoler les deux dernières heures de travail et reprendre assez de forces pour pousser, et la Vue a été au delà de toutes mes expériences, dans un tourbillon d’émotions tellement magique que j’ai regardé mon fils et son papa, et je leur ai dit que je signe direct pour le deuxième !
Longue vie à votre jolie vue, et merci pour ce beau témoignage !
Espérances, et pas expériences ! Le café n’a pas encore fait effet ce matin ! 😉
Bonjour ,
Ce témoignage est magnifique . Merci !
je suis déjà Maman, la première fois le travail a était très très long … et j ai craqué au bout de24h de contraction pour la peri, nerveusement j’ai lâché … Je regrette de ne pas en avoir plus parlé que ça avec l équipe médical, car j’ai eu une dose de « cheval » , et n’était plus du tout mettre de mon corps…mais j aurai aimé erre plus armé face à tout ça , mieux préparé , accompagné dans mon idée …
j’ai réellement eu cette sensation de ne rien maitrisé , de ne pas avoir accouché moi même, d’être passé à coté de l’essentiel…
Je suis de nouveau enceinte, et plus que jamais , je veux cette ascension de l’Everest, et je vois pas pourquoi je n’y arriverai pas !
Je l’avais lu déjà dans les commentaires de « l’appel à témoins ». Au top! Superbe. Ça serait cool si la maman était partante pour nous raconter son accouchement ou tout du moins son ressenti, si elle a des conseils etc : ) juste une idée. Des bisous.
C’est intéressant de voir qu’il y a une réelle différence de culture de péridurale entre différents lieux / régions / modes de vie. J’ai lu qu’en Allemagne il fallait plus se justifier si on souhaite la péridurale compte tenu des risques engendrés par celle-ci (taux plus élevé d’extraction instrumentale, césarienne, risque de ralentir l’avancée du bébé, etc…). Dans ce projet de naissance, j’ai l’impression que Milie doit presque se justifier de vouloir accoucher de façon « normale ». Je mets normale entre guillemets car je sais que ce n’est pas la normalité pour toutes mais pour moi en tous cas je considère l’accouchement non médicalisé comme standard et les interventions médicales (péridurale, autres anesthésies, monito en continu, perfusion, injections, déclenchement, etc…) comme des outils à utiliser uniquement en cas de problème. Pour moi, l’accouchement est un processus biologique comme l’éternuement ou la procréation, et je ne me rends pas à l’hôpital pour ce genre de processus, tant que tout va bien. Mais je trouve bien que ce type de projet de naissance puisse être respecté, qu’on soit primipare ou non, sachant qu’en moyenne les femmes ne font pas beaucoup plus de 2 enfants, insister pour qu’une femme soit anesthésiée la première fois revient à couper la moitié des désirs de sensation de celle-ci. Toute femme commence par un premier accouchement, c’est donc le cas le plus fréquent et je ne vois pas pourquoi cela doit être considéré par les médecins comme un risque ou une raison de ne pas écouter la future mère sous prétexte qu’elle ne se rend pas compte.