Gallia a 32 ans et pas d’enfant. Elle hésite entre en faire et peut-être le regretter (est-ce possible ?) ou ne pas en faire et… le regretter également. Saurez-vous l’aider à y voir plus clair ? Voici sa question.
{Question} Pourquoi faire un enfant ?
32 ans, un époux, une bonbonnière en guise de maison, une persane blanche et de nombreuses questions autour de la maternité…
Je n’ai jamais ressenti l’envie de devenir maman mais le temps passe et l’horloge biologique s’écoule lentement… tandis que mes questionnements intérieurs décuplent et, parfois même, me culpabilisent. La trentaine passée, je n’ai pas d’enfant et mon conjoint ne sait pas s’il en veut. Quand on en parle, le sujet est vite résolu avec la même conviction – ressenti ? – que nous sommes bien ainsi, tous les deux à pouvoir regarder une série le soir sans avoir rien d’autre à faire que de caresser notre mimine qui ronronne à côté.
Mais alors, me direz-vous, quel est ton problème puisque, apparemment, tu te sens bien ainsi. Ne fais donc pas d’enfant et attends de voir. J’aimerais que ce soit aussi simple mais la peur de l’accouchement, de l’avenir, l’état du monde actuel (oui, je suis une anxieuse chronique) sont quelques arguments qui font pencher la balance du côté négatif tandis que la peur de regretter plus tard et que mon papa (qui a un cancer avancé) n’ait pas de petit-enfant la redresse quelque peu. J’avoue également que je ne me « le » sens pas car je crains aussi de me retrouver à devoir tout gérer toute seule étant donné que mon conjoint, fils unique, a tendance à ne pas prendre d’initiative pour la gestion des affaires courantes de la maisonnée… sans oublier que j’ai du mal à moi-même trouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle – cette dernière me préoccupant aussi puisque j’aimerais, si je devais avoir un enfant, m’arrêter de travailler pour m’en occuper car ma mère l’a fait mais ceci a un coût social très élevé de nos jours. Enfin, ne me sentant pas à ma place dans ce monde, je me demande quel intérêt pourrais-je y avoir à mettre un enfant qui pourrait (ou pas, je sais) s’y sentir aussi en décalage ?
Ceci étant dit, pourquoi faire un enfant ? Pour un autre, ce n’est pas une bonne réponse. Pour soi, il ne me semble pas non plus. Pourquoi alors ?
Vous avez une question à poser aux lectrices du blog ? Posez là ici.
juliette dit
Je pense que chacun y arrive par son propre chemin, je te raconte le mien et tu trouvera le tien ou pas, c’est tellement personnel.
Je crois que pour nous 2 l’envie est venue de créer notre famille, notre tribu, ce n’est pas l’envi d’enfant qui venue en premier mais bien cette idée de créer notre « groupe » à nous et cela passe par faire des enfants ^^
Aujourd’hui enceinte je trouve ça passionnant de découvrir un nouvel univers ,d’apprendre de nouvelles choses, quand on a trouvé notre motivation on pense moins à l’accouchement en terme de douleurs (pour le moment on verra à J-1 ^^) quand terme de rencontre avec notre enfant.
Prends ton temps, je connais plein de femme ayant accoucher à 36/40 ans, ne te stress pas pour ça.
Nanakie dit
Je me suis posée la même question il y a 2ans… Pourquoi diable avoir un enfant? Quel est « l’intérêt »? Après interrogation de mon entourage, des mères et des pères, des childfree, j’ai ai conclu que… il n’y a pas de réponses à cette question. En tout cas pas de réponses que je trouve acceptable.
« Pour ne pas vieillir seul » = pour moi c’est d’un égoïsme sans limite, ça veut dire que l’enfant sert l’intérêt des parents avant tout. Eh bien je ne conçoit pas qu’un être humain puisse avoir une « utilité ».
« Parce que c’est mignon » = oui mais un lapin c’est mignon aussi.
« Tu comprendras quand tu en auras » = je ne vais pas « faire » un enfant, prendre le risque de ne pas comprendre, et le rendre à la maternité ensuite!
Bref tout cela pour moi était flou et abstrait, et surtout j’étais insatisfaite de mes recherches.
Aujourd’hui, je suis enceinte. Et je peux te dire que l’envie d’enfant, que dis-je le DÉSIR est venu d’un coup, et c’était inexplicable, viscéral, mais d’une évidence absolue. Si tu me demandes « Pourquoi as-tu fais cet enfant? », je n’ai toujours pas de réponse à t’apporter. Je n’ai sais fichtrement rien de pourquoi, mais je le veux et je l’aime déjà x1000.
Si j’en crois ma seule et humble expérience, tu n’es pas dans la dynamique d’avoir des enfants en ce moment. Normal de se poser des questions, pression sociétale et horloge biologique en tête, mais c’est tout aussi normal de ne pas en vouloir et de ne pas en avoir. Peut-être en voudras-tu plus tard, peut-être jamais, mais en ce moment il me semblerait que non.
En ce qui concerne ton père, c’est adorable de ta part de vouloir qu’il aie un petit-enfant, mais concevoir un être vivant dans le seul but d’en satisfaire un autre, est-ce vraiment raisonnable? (de toute manière, avoir un enfant, est-ce raisonnable?). Moi ça ne me parait pas du tout être une bonne idée, quand bien même la maladie de ton papa. Il me semble que c’est ta culpabilité et ton impuissance face à la maladie qui parle, et non un désir de maternité, dans ce cas précis.
J’espère que mes mots ne résonneront pas de manière trop durs en toi, ou en qui que ce soit d’autre qui me lise ; je te souhaite de trouver ta voie et tes réponses, et surtout SURTOUT d’être heureuse chaque jour de ta vie. Avec ou sans enfants.
Hanna dit
Avant de tenter de te donner une réponse, j’ai envie de dire que quelque soit la manière dont tu prévois la conception ou plutot le temps de conception, la grossesse, l’accouchement et la gestion du bébé et ses répercussions dans vos vies, ce ne sera jamais comme tu le prévois. Donc tes questions sur la gestion de l’après ne doivent pas t’angoisser car vous allez devoir avec ton chéri aviser au jour le jour.
Ensuite, tu as peur que ton chéri ne s’en occupe pas beaucoup, pour ça, il faut de suite mettre les choses au point. Dans mon cas, il était clair que c’était 50/50, j’ai la chance d’avoir un chéri qui en fait autant que moi, mais pour ça il faut accepter qu’il ne fera jamais comme moi (comme les habits non assortis de la petite car il prend le premier de la pile, la chambre qui n’est pas rangée comme je le ferai etc…) et c’est vraiment bien de se reposer sur lui quand j’en ai envie/besoin. Mais pour avoir vu beaucoup de copines vivre des déceptions autour de moi, je pense qu’un homme qui ne fait rien avant n’en fera pas plus après la venue d’un bébé, donc faut voir avec lui à quel point il veut s’impliquer.
Sinon, quant au pourquoi??? j’ai juste envie de dire « parce que ». Pas besoin d’une raison, pour ma part une fois chéri rencontré, je me voyais nous marier, trouver un CDI pour moi et ensuite penser au bébé. Mais j’ai eu le déclic quand j’ai eu autour de moi quelques histoires de conception qui prennent du temps (et ce quelque soit l’âge des personnes, ça peut marcher super vite à 37 ans comme trainer pour une personne qui a 20 ans). On se voyait déjà avec un bébé dans le futur avec mon chéri, mais on ne s’en préoccupait pas plus que ça. Puis suite à toutes ces histoires, je me suis dit que l’arrivée d’un bébé ne se commande pas, et ne vient pas parce qu’on est mariés, qu’on a un CDI et une belle maison. Donc après discussion avec chéri, on a décidé de mettre en avant le projet bébé et le reste viendra selon l’arrivée du bébé.
Au final nous n’avons mis que 5 mois pour que je tombe enceinte (c’est super rapide, nous étions aux anges), la puce a presque 11 mois aujourd’hui, nous ne sommes toujours pas mariés, je n’ai toujours pas de CDI et acheter un appartement nous semble loin des priorités. Ca parait débile cette histoire de déclic, mais c’est comme ça que je le ressens.
Madeleine dit
Je suis étonnée que tu dises qu il faudra forcément arrêter de travailler. Si j avais dû arrêter de travailler (j adore mon job, j ai lutté dur pour l avoir!), je n aurais pas eu d’envie de enfants!
Es tu sûr que cela ne te bloque pas?
Dois tu vraiment choisir entre travail et bébé ?
Camille dit
Un heureux événement . Titre d’un film que j’ai beaucoup aimé . Qui souligne bien la difficulté d’accepter de devenir mère .
Mais retiens une chose c’est qu’il faut bien 9 mois d’ascenseur émotionnel , pour devenir mère .
Je suis dans mon dernier mois de grossesse et je peux t’assurer que je suis devenue une autre femme .Il y a encore 3 ans je faisais le tour du monde , vivant dans l’insouciance et le besoin de vivre à mille à l’heure .
Et aujourd’hui je vais devenir mère . Je n’ai aucun remord , aucun regret . Changement radical de vie . Pas une pointe de frustration concernant ma situation . Juste une nouvelle expérience qui s’offre à moi , différente de mon passé mais tellement passionnante et excitante . L’expérience du véritable Amour .
Tout est nouveau , tu apprends à te connaître d’une autre manière , et à redécouvrir ton homme . Fais toi confiance . Ton bebe sera le lien le plus fort que tu pourra créer dans ton couple , ton enfant ne sera jamais un regret alors fais de la place dans ton canapé pour ton futur petit être . Il ne sera jamais en trop tu verra ..
Elise dit
Bonsoir,
Comme d’autres lectrices, je pense que toi seule peux trouver ta réponse, ta propre raison de faire ou de ne pas faire d’enfants. Je ne crois pas que l’horloge biologique ou l’envie de donner à ses parents, un petit fils, puissent être des moteurs suffisants. (même si le premier peut rentrer en compte)
Pour ma part, le désir d’être mère était présent en moi, mais très diffus. Jusqu’à 36-37 ans, je voyais mes amis devenir parents les uns après les autres, sans qu’aucune jalousie ni pincement au coeur ne viennent m’envahir… Seulement voilà, cette question commença tout de même à me tarauder : je m’étais toujours (même de façon lointaine!) imaginée que je deviendrais mère, mais m’être vraiment mise à l’oeuvre. Il me semblait que j’avais le temps !
A 37 ans, pourtant, il était temps pour moi de « creuser » cette contradiction, de mettre à jour mon vrai désir, d’autant plus que mon conjoint m’avait toujours dit qu’il souhaitait plusieurs enfants… J’ai donc abordé et tenté d’approfondir ce que représentait pour moi, le fait d’être mère et d’avoir un ou plusieurs enfants, avec une psychologue. Cela m’a beaucoup aidé à y voir plus clair, à savoir ce que je voulais vraiment et si ce qui me freinait était important ou pas.
A 32 ans, tu es encore jeune. Accorde-toi du temps pour te poser encore toutes ces questions, chemine tranquillement et ne te laisse pas guider dans ton choix par des normes que nous la société nous pousse à suivre. Par ailleurs, prenez le temps d’en discuter longuement dans votre couple : un enfant se fait (aussi)à deux et l’implication du conjoint peut énormément peser dans le choix final…
Bon courage à toi !
Elise
Angélique dit
Moi le déclic ça a été quand j’ai vu le film « le fils de l’homme ». Dans le futur les femmes ne tombent plus enceintes, plus personne ne peux avoir d’enfants. Les répercussions sont incroyables, ce qui ressort surtout c’est: mais pourquoi sommes nous là si personne ne prendra la relève? a quoi bon aller travailler, nous lever, avoir des rêves, quand tout tombera en ruines après nous?
Alors oui c’est une fiction, mais je me suis rendu compte que c’est en fait un but ultime pour moi, sinon rien dans ma vie n’a de sens.
La décision a ensuite été facile a prendre, et depuis que je suis maman, mon enfant est ce qui me pousse à aller de l’avant. Il me pousse à bouger plus, à donner de meilleur de moi pour qu’il reçoive lui le meilleur de nous. Je veux qu’il soit fier de lui, de nous, qu’il ai confiance en lui, alors on se dépasse tous les jours pour lui offrir le meilleur.
Mais attention, ça ne veut pas dire que l’on vit pour lui seulement, je reste persuadée qu’une maman épanouie est la meilleure chose que je puisse lui offrir, mais ça veut dire que je regarde l’avenir avec confiance et surtout un but bien plus grand.
Joanie dit
J’ai 31 an, mon mari 37. Nous sommes ensemble depuis 15 ans et marié depuis bientôt 4 ans. Je n’aurai jamais pensé adolescente ou même un peu plus tard ma vie sans enfants. Mais depuis quelques année, mon opinion a changé. Nous sommes très occupé avec mon mari, j’adore mon boulot. Nous sortons beaucoup et voyageons aussi énormément. Nous adorons le cinéma, les soirée télé et les grasse matinée, alors oui aujourd’hui nous avons décidé de ne pas avoir d’enfant pour le moment. Peut être que l’envie viendra mais pour le moment non. Nous avons deux neveux que nous considérons comme les nôtres. Alors oui ce n’est pas pareils mais ça nous convient. Tous nos amis ont des enfants et nous les adorons mais nous pour le moment nous n’en voulons pas. Moi aussi il m’arrive de douter, et j’ai peur de le regretter mais on verra bien, on laisse faire le temps et voir si l’envie se manifeste ….
louise dit
Une fois que tu auras un enfant, que tu seras maman, toutes les questions que tu te poses aujourd’hui s’envoleront…gérer la maison ? Ça sera secondaire… Ne plus pouvoir regarder la télé le soir ? Pas grave tu regarderas ton enfant dormir…et tu liras des bouquins pour faire de ton petit bout un prodige de la pâte à sel ! Et ça te passionnera ! Regretteras tu d’avoir un enfant ? Non jamais…parce que dame nature te donnera l’amour maternel inébranlable pour ton bébé. Je ne me sentais pas particulièrement prête et notre petite fille a été une petite surprise pour nous. J’ai démarré ma grossesse dans le doute. J’ai appris à intégrer le fait de devenir maman au fil des 9 mois qui sont utiles à ça (enfin sauf le dernier qui est trooooop long). Et quand elle est arrivée, l’évidence… Un amour incommensurable et tellement magique. J’ai mal au dos et j’ai adopté le maquillage permanent pour ne plus avoir à mettre de mascara, je ne petit Déjeune plus pour m’occuper davantage de ma petite le matin, mais je ne me pose jamais la question…Le sens de ma vie c’est elle… et l’amour que l’on se porte avec mon conjoint…parce que faire un bébé ça nous lie pour la vie…
Caouette dit
Il faut arrêter de dire que le regret n’est pas possible. Il l’est et pour de nombreuses femmes. Malheureusement, ces femmes doivent témoigner anonymement(pression de la société et taboo oblige). Il suffit de taper « I regret having children » sur Google. Il y a même des pages facebook avec une quantité de témoignages sur le sujet. Bien sûr qu’ils aiment leurs enfants, mais il n’empêche que si c’était à refaire ils ne le referait pas.
Camille dit
C’est un commentaire pour le moins pessimiste .
Il est certain que chaque individu à sa propre situation , ses propres expériences et sa propre famille . Ce qui fait de chacun de nous un être à part entière.
Tu peux arriver au regret dans des situations les plus délicates ( selon les origines et religions)
Mais la on parle de libre choix , de questionnement quant à sa situation . Elle évoque des doutes et des angoisses liant son mode de vie , sa place dans la société . Sauf qu’elle en est venu à ce poser la question de la Maternité, chose qui la travaille inconsciemment . Et dans ce cas je pense qu’à l’avenir elle regretterai de ne pas avoir construit sa propre famille . C’est sur que ça fait peur d’avoir un bebe , mais il faut juste sortir une bonne fois de sa zone de confort , dépasser ses limites, affronter ses peurs et accepter un peu de changement de son quotidien .
À partir du moment où tu aime tes enfants , je ne pense pas que tu sois capable d’en arriver à te dire que tout serait mieux s’ils n’existaient pas .
Carla dit
Je ne suis pas tout á fait d’accord avec ca. Il ne suffit pas d’avoir une situation « idéale » pour aimer être parents.
On a beau aimer les enfants (et surtout les notres), tout le monde n’est pas forcé d’apprécier la maternité ni le fait d’être responsable d’un autre être (ou même de plusieurs).
C’est une sacré transformation de son mode de vie (changement d’amis, des conversations, des vacances/temps libres, budget, travail…), ca augmente les responsabilités sur nos épaules et les questionnements internes.
Pour la plupart des parents, l’amour qu’on porte à nos bambins permet de passer outre tout ca et même d’adorer cette période.
Mais il y a aussi des parents qui n’apprécient pas finalement le fait d’être parents. Mais qui feront ce qu’il faut pour rendre les enfants heureux car ils les aiment. Ils considèrent qu’ils se sacrifient par amour et ca peut donner des regrets. Je pense par exemple au témoignage de l’actrice Anémone.
Et il y a aussi tous ses parents qui abandonnent le domicile conjugale et leurs enfants sans se retourner. (Ca je ne pourrait jamais le comprendre mais ca arrive.)
Chacun est différent et réagit à sa manière.
Je pense qu’il y a quand même plus de gens qui regrettent de ne pas avoir eu d’enfant a posteriori que de personnes qui regrettent d’avoir eu des parents.
Mais je ne conseillerais jamais à un couple qui n’est pas sûr d’avoir envie de se lancer dans l’aventure parce qu’ils aimeront « forcément » leurs enfants et leur vie de parent.
Caouette dit
Ce n’est pas pessimiste, c’est juste réaliste. Alors peut-être qu’il y a des dizaines d’années avoir des enfants, c’était la réalisation ultime de la femme mais de nos jours ce n’est plus le cas. Les femmes ont désormais le choix et sont un peu plus l’égale de l’homme contrairement à auparavant. Elles ont désormais d’autres aspirations, d’autre rêves.
Et bien sûr que l’on se pose la question de la maternité, même si on a jamais d’enfant car la société nous bassine littéralement avec ça, ce n’est pas parce que l’on en veut inconsciemment ou autre mais parce qu’à partir d’un certain âge, on se voit limite harcelés sur la question par notre entourage. A peine mariés, on se voit demander » c’est pour quand les enfants? » comme si c’était la suite logique des choses et on en vient à se demander si on est normale de ne pas en vouloir. D’ailleurs parmi les femmes qui regrettent d’avoir eu des enfants, nombreuses sont celles qui n’en avaient jamais voulu depuis toujours et qui l’ont fait pour faire plaisir à leurs mari/famille ou parce qu’apparemment c’est ce que la société attendait d’elles.
On a pas besoin d’un bébé pour sortir de sa zone de confort ou de dépasser ses limites ou d’affronter ses peurs. Il y a milles et unes expériences pour pouvoir faire cela. De même pour le changement du quotidien.
Et la grande majorité de ceux qui témoignent le disent. Ils aiment leurs enfants mais s’ils avaient su ce qu’ils allaient devoir traverser, ils n’en aurait pas fait. Chacun visualise ses relations différemment(par exemple, certains mettent leurs enfants en priorité devant leur couple et d’autre leur couple devant leurs enfants). Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de penser mais juste des différences. Je conçois qu’il est difficile pour quelqu’un qui aime la maternité de comprendre ce que ces femmes ressentent mais c’est humain. C’est comme essayer de comprendre ce que ressent par exemple un homosexuel quand on est nous hétérosexuel.
Pops dit
A mon sens un enfant doit être profondément désiré. Ça n’a pas l’air d’être ton cas, et tu as raison le faire pour les autres n’est pas du tout une bonne raison. Pour moi ça a été viscéral et je ne pense pas que ce soit un truc qu’on réfléchit vraiment. Si tu te poses autant la question en penchant pour le non, il y a peut être une raison ? J’espère que tu trouveras les réponses mais j’ai bien peut qu’elles ne puissent venir que de toi 😊
Elise dit
Bonsoir,
Comme d’autres lectrices, je pense que toi seule peux trouver ta réponse, ta propre raison de faire ou de ne pas faire d’enfants. Je ne crois pas que l’horloge biologique ou l’envie de donner à ses parents, un petit fils, puissent être des moteurs suffisants. (même si le premier peut rentrer en compte)
Pour ma part, le désir d’être mère était présent en moi, mais très diffus. Jusqu’à 36-37 ans, je voyais mes amis devenir parents les uns après les autres, sans qu’aucune jalousie ni pincement au coeur ne viennent m’envahir… Seulement voilà, cette question commença tout de même à me tarauder : je m’étais toujours (même de façon lointaine!) imaginée que je deviendrais mère, mais m’être vraiment mise à l’oeuvre. Il me semblait que j’avais le temps !
A 37 ans, pourtant, il était temps pour moi de « creuser » cette contradiction, de mettre à jour mon vrai désir, d’autant plus que mon conjoint m’avait toujours dit qu’il souhaitait plusieurs enfants… J’ai donc abordé et tenté d’approfondir ce que représentait pour moi, le fait d’être mère et d’avoir un ou plusieurs enfants, avec une psychologue. Cela m’a beaucoup aidé à y voir plus clair, à savoir ce que je voulais vraiment et si ce qui me freinait était important ou pas.
A 32 ans, tu es encore jeune. Accorde-toi du temps pour te poser encore toutes ces questions, chemine tranquillement et ne te laisse pas guider dans ton choix par des normes que nous la société nous pousse à suivre. Par ailleurs, prenez le temps d’en discuter longuement dans votre couple : un enfant se fait (aussi)à deux et l’implication du conjoint peut énormément peser dans le choix final…
Bon courage à toi !
Elise
Mum dit
Se posant la question d’un deuxième, mon mari m’à dit quelque chose de très pertinent. « Il vaut mieux regretter de ne pas avoir d’enfant que de regretter d’en avoir ».
Avoir un enfant est une responsabilité. C’est la responsabilité des parents de le mettre au monde. Ils ne doivent pas lui faire payer sa naissance parce qu’ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas fait pour être parent.
Nous ne pourrons pas t’aider pour ton choix. Toi seul à ta définition du bonheur. Et toi seul sait si un enfant en fait partie ou pas.
Laura dit
Bonjour, je ne peux qu’apporter mon expérience à cette question. Jusqu’à mes 38 ans, je pensais ne pas vouloir d’enfants. Puis, quand je me suis rendu compte que c’était ma dernière possibilité d’en avoir (complice aussi un nouvel amour), j’ai décidé d’en avoir. Aujourd’hui, j’ai deux enfants et je ne regrette nullement mon choix. Je ne suis pas type à pouponner à longueur de journée, mais j’aime mes deux fils. Oui, parfois, c’est difficile, mais je les adore et leurs sourires, leurs baisers me comblent plus que toute autre chose au monde. Par ailleurs, je me sens de conseiller de ne pas trop attendre à faire des enfants, car élever, éduquer un enfant c’est très fatiguant et je pense que c’est mieux d’en avoir quand on est jeune. Pour le reste, je suis encore à la recherche d’un travail stable et je dois payer pour faire garder mes enfants (personne de la famille n’est jamais dispo). Voilà mon témoignage.
Marine dit
J’ai longtemps eu le même problème que toi … je ne suis pas le genre de fille qui a rêvé depuis ses 8 ans d’être maman en donnant le sein à sa poupée.
Ma carrière et mon couple me satisfont pleinement en l’état…alors pourquoi mettre ce bel équilibre en danger au fond ?!
Mon mari était dans le même état d’esprit que moi.
et un jour je lui ai demandé « mais tu nous imagine à 50 ou 60 ans, sans enfant, sans famille « à nous »? et la réponse a été pour nous évidente: non, on ne s’imagine pas vieillir à deux.
Effectivement, à court terme, je ne rêve pas de grossir et ressembler à « Sauvez willy » pendant ma grossesse, je ne rêve pas des vergetures ou nausées ou encore de galérer à perdre mes kilos et de me lever 4 fois par nuit pour nourrir mon enfant qui pleure sans que je comprenne pourquoi… mais je m’imagine à 40, 50 ou 60 ans avec des enfants, petits enfants. ..
Je crois qu’il faut prendre du recul et un point de vue long termiste car le court terme peut être effrayant.
Bon courage et n’écoutez que vous 😉
Caouette dit
Je trouve ça étrange. Ca me paraît normal de vouloir vieillir à deux seuls avant de vouloir vieillir à deux avec des enfants. Surtout que maintenant, tout est plus ouvert sur le monde. Il n’y a aucune garantie que vos enfants soient proches de vous (peut-être même qu’ils seront à l’autre bout de la planète ou que par un concours de circonstances vous vous fâchiez et qu’ils ne vous parlent plus) et quand vous serez vieux vous serez surtout avec votre mari. Moi personnellement je me vois parfaitement vieillir juste avec mon fiancé et éventuellement des enfants seront un plus.
Aude dit
Le jour où tu seras tu comprendras… 😉
Tant que tu ne l’as pas vécu tu ne peux pas imaginer ce qu’on ressent pour son enfant …
Caouette dit
Non mais je parle d’une mentalité AVANT d’avoir un enfant. . Et puis non, je ne comprendrais pas forcément(je suis childfree par choix pour le moment), ce n’est clairement pas le cas pour tous, même ceux qui en ont.
Il y a des millions de femmes qui regrettent d’avoir eu des enfants(et que si c’était à refaire, ne le referais pas) donc bon rien ne sert de mystifier ce « lien »(ce n’est d’ailleurs pas automatique, cf abandon, infanticides, négligence…..etc).
Ca ne reste que de l’ocytocine (soit la même hormones impliquée dans l’amour pour sa mère, son partenaire, son frère, son enfant…..etc).
Viviane dit
Je pense que pour minoritaire qu’il soit sur le blog, le point de vue de Caouette est pertinent et mérite d’être respecté. C’est un peu absurde de dire à une femme qui ne veut pas d’enfant que le jour où elle en aura, elle comprendra. Oui, il y a une pression sociale sur les femmes/les couples pour avoir un /des enfants. Il y a d’ailleurs la pression inverse pour les couples qui fondent une très grande famille, parce que c’est hors norme et que ça demande de se projeter hors de sa zone de confort mentale. Personnellement, j’ai trouvé que c’était un des éléments les plus absurdes de la loi sur le « mariage pour tous » que d’expliquer que le bonheur dans un couple c’est le mariage et les enfants. J’aurais trouvé plus logique de faire le « mariage pour personne » puisqu’un mariage finalement ce n’est qu’un contrat.
Je pense comme Caouette que si on n’est pas sûre d’avoir envie d’un enfant, il vaut mieux surseoir. On peut réussir sa vie sans être en couple et son couple sans avoir d’enfants.
(NB à titre personnel je suis mariée et mère de 3 enfants, et j’avais un désir viscéral pour ne pas dire animal d’avoir des enfants; j’assume cette part de cerveau reptilien !)
Jen dit
Nous nous posons la même question avec mon conjoint. Nous avons 26 et 27 ans, en couple depuis 10 ans, on se marie en 2018. Mon conjoint n’a pas eu de situation professionnelle stable jusqu’à maintenant (il est entrepreneur) par contre moi si et mon travail me permettrait d’avoir un enfant sans soucis d’horaire ou autres.
Nous adorons les enfants nos filleuls et mes petites soeurs viennent souvent à la maison et mon copain a une attitude de papa poule avec eux donc pas d’inquiétude à ce niveau là. Au début de notre relation nous projetions d’avoir des enfants sans même imaginer notre vie sans. Et puis aujourd’hui on ne sait plus. L’envie d’enfant n’est pas là, on aime notre vie tranquille et libre de contraintes (mis à part le chien hihihi). Bon c’est sur que l’on a encore un peu de temps et de toute façon on en fera pas avant le mariage mais on en a déjà parler à nos proches comme quoi nous ne sommes pas sûrs d’en avoir.
Nous voulons voyager, en mode baroudeur autant dire pas possible avec les enfants. Et puis les mêmes questions que toi. Et si on regrettait? Personne ne regrette visiblement mais est ce que ce n’est pas parce que ça ne se fait pas de dire que son enfant est un frein quelque part dans nos envies? Pourquoi en faire? Pour ne pas vieillir seuls … Mon conjoint n’aime pas l’idée qui paraît égoïste. Pour faire comme tout le monde? Non merci. Parce que c’est le but d’une vie? N’y en aurait il pas d’autres de but dans une vie?
Ma belle mère serait déçue qu’on en ai pas, mon conjoint étant fils unique ça veut dire pas de petits enfants pour elle. Mais comme je lui ai dis on ne peut pas en faire pour elle.
Voilà on a encore quelques années devant nous mais beaucoup de questions se posent. Et comme toi on a peur de regretter lune au l’autre des décisions que l’on aura prise.
Laura dit
Je lis les quelques commentaires qui ont été écrits. Oui, on peut regretter d’avoir eu des enfants. Surtout quand on n’était pas prêt, surtout quand on ne s’était pas préparé, surtout quand on ne s’était pas posé la question, mais qu’on en a eu, car la société nous mettait la pression en disant qu’il fallait en avoir. Et oui, on peut également regretter de ne pas en avoir eu (j’ai des amies très proches dans cette situation, je ne parle pas ici de témoignages sur des blogs). C’est vraiment très très personnel. Bon choix !
Lily dit
J’aurais tellement pu écrire tout ca !! Ici nous avons 27 et 29ans, mariés depuis plus de 3ans, un chien également. Notre vie nous convient tellement comme elle est. Tout le monde autour de nous a des enfants et depuis notre mariage les questions n’arrêtent pas. Je crois que les gens pensent que nous avons un problème de fertilité.
Je commence à me poser des questions, j’ai peur de regretter quoi que je fasse. Je me laisse le temps, j’évite de trop me noyer dans les questions, j’en conclus qu’on verra quand on aura envie si l’envie arrive un jour et sinon c’est que se n’était pas pour nous (pas envie de prendre le « risque » de regretter d’avoir fait un enfant).
Aude dit
Pour moi l’envie d’être maman était viscérale et inexplicable…
Je ne pense pas qu’on puisse regretter d’avoir un enfant, effectivement il faut modifier son rythme mais pas tant que ça… On continue à sortir, aller au cinéma, regarder des séries le soir… Il faut juste une bonne organisation et une bonne baby-sitter 😉 Et de temps en temps faire « pause » pour recoucher son petit chou ou lui redonner sa tétine
J’ai pris 3 mois de congé parental pour prolonger mon congé maternité et j’ai repris à temps partiel pour pouvoir m’occuper de mon fils.
Avoir un enfant c’est merveilleux 😍
Caouette dit
Un petit tour sur le net sur les forums francophones ou anglophones vous montrera que si, c’est possible de regretter d’avoir des enfants!
Agathe the power dit
Bonjour, toi seule a la reponse a la question, il y a mille et une raison de faire un enfant… pour nous ca a ete la concretisation de notre amour, le fait d’avoir un mini nous… J’aime plus que tout ma fille et mon role de maman mais j’aime aussi mon role de femme et d’epouse donc nous avons fait le choix personnel de n’avoir qu’un seul enfant ( mon mari a deja deux loulous d’un precendent mariage). Seul toi et ton mari avez la reponse, il faut peser le pour et le contre… Un enfant c’est genial mais ce n’est pas que du bonheur, notre vie est transformé mais pour rien au monde je la changerais… on construit une nouvelle vie a 3, avec beaucoup de stress et d’inquietude mais aussi beaucoup de rire de joie et d’amour… le choix t’appartient pese le pour et le contre, tu as la reponse en toi, il ne faut juste pas que tu sois influencé par les autres, la societe etc…. bon courage en tout cas 😉
IOIO dit
Je comprends ce témoignage… Et je me demande si cette envie dont on parle viendra elle un jour… Pourquoi changer une vie qui nous convient parfaitement…
Banane dit
Difficile question.
J’aurais tendance à penser que si on se pose la question c’est « mauvais signe ». Mais je fais partie de celles qui ont toujours su qu’elles voulaient un enfant, une envie assez animale qui a été mise de côté le temps de trouver le bon papa et la bonne situation. Faire un enfant pour ton papa malade ça ne me paraît pas une bonne idée, on ne fait effectivement pas un enfant pour les autres (enfin, si l’autre parent est hyper moteur, ça peut se comprendre de se laisser convaincre, mais quelqu’un d’extérieur au couple parental, ça me paraît dangereux)
Bref, pour répondre, en toute transparence, je les ai fait pour moi et pour nous. Parce qu’ils apportent quelque chose d’essentiel à ma vie (et leur père pense pareil).
Je serais curieuse de lire quelqu’un qui dira qu’il n’a pas fait ses enfants « pour lui », parce que je me demande quelle autre justification valable on peut trouver.
Maÿlis D. dit
Pour te répondre, banane, je ne me suis pas dit que je faisais un enfant pour moi. Je me suis dit que j’avais envie d’apporter un peu de douceur à ce monde et accompagner mes enfants sur cette voie. Certes, je peux dire que c’est « ma » fille. Mais elle ne m’appartient pas. Je suis là pour la guider, l’aider à faire ses propres choix en respectant les valeurs essentielles de la vie (un peu notre vie aussi, bien sûr). Après, elle m’apporte énormément chaque jour et finalement, elle me rend plus heureuse. Mais je n’ai pas fait d’enfant pour ça. Je n’ai pas fait d’enfant pour fortifier mon couple, pour trouver un sens à ma vie ou pour me faire plaisir. Pour moi, cet enfant était pour cette planète. Pour l’aider à aller mieux. Ne serait-ce que par des sourires. Alors c’est particulièrement utopiste bien sûr et je ne veux pas mettre un tel poids sur les épaules de ma fille. Mais tu comprends l’idée :-).
Et pour te répondre, Gallia… la vie est faite de choix. Tu es la seule avec ton époux à faire ce choix. J’entendais tout le temps et partout « pfou, profite avant de faire un enfant car après, c’est terminé ! Du bonheur mais aussi des problèmes ! ».
Je trouvais ça tellement idiot de dire ça. On se doute bien qu’élever un enfant ce n’est pas élever un hamster ! (et encore, il faut le faire garder pendant les vacances le hamster !). Et un jour, j’ai rencontré une femme. C’était une de mes patientes. Une dame assez âgée. Et elle m’a dit « ma petite fille, vous pensez, j’ai eu 9 enfants dont 1 enfant lourdement handicapé. Ma vie a été un bonheur. Je n’ai pas trouvé cela difficile ! Tout est dans la tête. Il faut prendre les choses comme elles sont et en faire du bonheur ». Je m’en souviendrai toujours car je crois que c’est à ce moment-là que j’ai pris un peu de recul et que j’ai cessé d’écouter les autres sur ce sujet. Je n’étais pas prête à avoir un enfant à ce moment-là mais j’ai gardé ces douces et bienveillantes paroles en tête.
Ok, l’accouchement, tu douilles. Oui bon ben… Je suis douillette et pourtant je peux te dire que je le referai. Crois-moi, j’ai vraiment souffert pendant des heures. Mais le corps est bien fait: au bout de quelques semaines, tu as déjà oublié ce moment. Tu n’arrives plus vraiment à te souvenir. C’est un mauvais moment à passer qui en vaut le coup. Et franchement, quand tu vois ce petit bout qui vient de pointer son nez, posé contre toi, qui relève la tête avec ses grands yeux ouverts et qui te regarde…le temps s’arrête.
Et je tiens à dire que la péridurale est juste une technique que je BENIS !
Après, gérer seule un enfant, des femmes y arrivent. C’est compliqué, je n’imagine pas la chose pour ma part mais il y en a qui y arrivent. Et ça… il n’y a que toi qui peux en discuter avec ton mari. C’est un engagement. Si ton mari veut un enfant, il s’engage forcément.
Je ne me sens pas non plus à ma place dans ce monde. Eh bien mon enfant me rappelle que j’y ai une place: le guider dans la vie et l’aider à être heureux. Avec mon mari, on s’était senti prêt pendant 1 semaine et puis finalement non ^^. Et un jour, on s’est dit « allez, on se lance ». Finalement, c’était l’occasion de donner de l’amour à une personne supplémentaire !
Quant à la vie pro… J’ai fait une reconversion professionnelle « risquée » à la naissance de ma fille. Evidemment, avec des plans de secours. Je ne me suis pas lancée à l’aveugle car un enfant, ça coûte cher. Si tu es stable financièrement, il se peut que ton enfant t’aide à être stable professionnellement (quand on est épanoui, on arrive à voir les choses de façon plus claire je pense).
Tout ceci n’est que théorie car je ne te connais pas. Mais si on part du principe que la vie et les choses sont simples…finalement, on stresse beaucoup moins ! Car oui… les choses sont simples si on veut qu’elles le soient :-).
Bon courage dans ce choix difficile. Tu prendras la bonne décision. Aie confiance en toi. Finalement, il n’y a que ça de vrai, je pense.
Banane dit
Merci pour cette réponse.
Je ne pense pas non plus que mes enfants m’appartiennent, il est de mon devoir de les guider dans la vie, évidemment sur ce que je considère comme la bonne route (c’est à dire avec la notion de partage et de respect), pour ce qui est de la destination précise ce sera leur choix.
Faire des enfants pour « aider la planète à aller mieux » me paraît très utopiste, oui, surtout au vu du nombre de personnes qui objecteraient qu’on est déjà beaucoup trop sur Terre. Mais c’est très optimiste, alors loin de moi l’idée de prétendre que ce n’est pas une bonne raison. 🙂
Laura dit
Maÿlis D., j’adore votre commentaire ! « Tout est dans la tête », c’est tellement vrai !
aurelie dit
Bonjour,
Juste une question, sans te preoccuper de ton travail, du fait de rester élever ton enfant ou pas, du fait que ton mari s’en occupe ou pas etc…. Toi tu as envie d’un enfant ou pas? Le mien a 2 mois et même si c’est pas facile tous les jours je ne regrette pas. La seule chose que tu dois prendre en compte c’est ton envie. Moi j’aurai aimé rester m’occuper de lui mais financièrement c’est pas possible mais j’aurai pleins de moment avec lui donc voila. Le seul avis qui compte vraiment c’est le tiens et si tu en as pas envie tu en as le droit. et tu as le droit aussi de ne pas faire comme tes parents. Fait comme toi tu le sens c’est la seule chose qui permettra que tu ne le regrette pas.
Aude dit
Tout à fait d’accord 😉