Vous avez été nombreuses à me poser cette question : peut-on partir en voyage de noces et tout simplement voyager enceinte ? Pour ma part j’ai fait deux voyages pendant ma grossesse : un au premier trimestre, un autre au second trimestre. Voici un retour sur la première expérience (Canada/USA), je vous raconte l’Islande à 5 mois de grossesse ici.
Voyager enceinte au trimestre 1 de grossesse : mon expérience
Pour ma part : un road trip de 3 000 Km Canada/USA à peine 15 jours après avoir découvert que j’étais enceinte;
Comme je vous l’expliquais auparavant, je n’ai appris que quelques jours avant notre départ pour notre road-trip Canada-USA que j’attendais un heureux évènement. Et j’avoue que dans ma tête c’était carrément la panique : « est-ce qu’on peut voyager enceinte ?« .
Ce bébé on avait mis 3 ans à le faire et voilà que je risquais de tout foutre en l’air avec une fausse couche ? C’était ma hantise. Depuis quelques années prendre l’avion me stresse tellement que j’ai souvent des pertes de sang (oui oui rare comme symptôme mais vrai) donc il ne me semblait pas que me taper plus de 10 heures de vol soit une bonne idée.
Et puis sur place n’en parlons pas, on allait faire des trajets de plus de 8 heures de voiture, des randonnées, changer chaque soir ou presque d’hôtel, ça allait être éprouvant, fallait-il vraiment que je prenne le risque ? J’avais des nausées, j’étais SUPER MEGA fatiguée (environ deux siestes par jour pour tenir le coup au début), mon ventre me tirait, je n’étais pas immunisée contre la toxoplasmose, je ne comprenais rien à ce que j’avais le droit de manger ou pas, je fondais en larmes pour un rien…
En plus nous partions avec des amis.
Hum hum comment dire à quel point ce combo n’avait rien de concordant ?
Faut-il voyager pendant sa grossesse ? L’avis de votre gynécologue est primordial
Forcément mon premier réflexe a été d’aller demander son avis à Google., sauf qu’il vaut mieux voir avec sa gynéco.
Mais comme je ne trouvais aucune réponse qui allait dans mon sens « mais si vas-y, arrête de stresser tu verras bien, ça fait trois ans que vous attendez s’il arrive l’année où vous prévoyez plein de voyages ce n’est pas pour tout annuler« , je me suis dit qu’aller consulter ma gynéco pour lui demander si on pouvait voyager enceinte serait la meilleure solution.
Et sa réponse a été sans appel « mais bien sûr il n’y a aucune contre-indication, par contre faîtes à votre rythme, reposez-vous, évitez la randonnée, les trop longs trajets et puis portez des bas de contention pour l’avion« .
Ok bon la rando ça allait être simple à zapper (de toute façon il y avait plein de choses qu’on pouvait visiter sans marcher des heures) par contre la voiture ben… on verrait bien ! Deux jours avant de partir je me suis prise une grosse crise d’angoisse. J’étais folle de partir, je risquais la vie du bébé, et puis en plus je n’allais pas en profiter, comment j’allais faire pendant 10 heures d’avion, et qu’est ce que j’allais pouvoir manger moi qui trempe toutes mes crudités dans le vinaigre…
La panique (encore), jusqu’à la veille du départ je ne savais pas quoi faire, mais si je ne venais pas c’était le voyage de 3 autres personnes qui était aussi annulé (mon mari ne me laisserait pas seule et nos amis ne parlent pas anglais, sans compter que plusieurs hôtels nous avaient invité pour le blog donc ils n’auraient plus de logement), alors le jour J je suis partie, toujours en me disant qu’à chaque instant je pouvais rebrousser chemin si vraiment je ne le sentais pas (c’est le genre de chose qui me rassure : juste savoir que j’ai une porte de sortie).
Voyager enceinte : la réalité
Finalement pour ce qui est du stress de l’avion, j’ai l’impression que ce bébé m’a apaisé.
Il ne fallait pas que j’angoisse pour ne pas le faire souffrir je me suis donc obligée à me détendre et du coup n’ai eu aucun saignement ! Sur place ça a été une autre histoire. Nous étions 4 et ce n’était pas toujours facile pour moi de m’adapter.
Lors des longs trajets en voiture de 8 heures (parfois plus), mes compatriotes n’avaient pas forcément faim (et puis dans les rocheuses Canadiennes il n’y a pas de magasins partout) donc des fois c’était un petit peu la torture de devoir attendre jusqu’à 3h ou 4h de l’après-midi qu’on s’arrête manger un truc (le plus souvent pas au top pour les apports énergétiques en plus) : moi qui me sentais nauséeuses dès que j’avais faim, j’étais servie.
Solution : comme je préférais qu’ils fassent à leur rythme on a acheté des crackers et des babybels, du coup dès que j’avais une fringale je me faisais mon petit pique-nique dans la voiture. Pour les autres repas on avait la chance d’avoir des cuisines presque dans tous les logements loués donc j’avais mon vinaigre et pouvais me préparer mes salades. Pour les longs trajets en voiture j’essayais de m’allonger un maximum et de dormir (en empiétant joyeusement je l’avoue sur l’espace vital de ma voisine à l’arrière, merci Christelle), du coup de ce côté là non plus je n’ai eu aucune soucis.
Gérer les hormones d’une femme enceinte en voyage : le plus compliqué !
Quand la route devenait trop impraticable, je descendais tout simplement et continuais à pieds, ou alors je soulevais mes fesses (je ne suis pas certaine que ça fasse grand chose mais ça a apaisé mon esprit). Ce qui a été plus compliqué à gérer c’étaient mes changements d’humeurs de femme enceinte. Si j’ai réussi tout le voyage à ne pas péter un plomb (une femme enceinte qui a faim, qui est fatiguée, nauséeuse et à qui on dit « ben moi qui croyais qu’une femme enceinte était toujours belle et épanouie » a le droit de temps en temps de vous envoyer chier, si si je vous le jure) il y a juste un jour où après avoir croisé 8 ours dont un dernier grizzly près de notre cabane gardée par les Rangers avec leurs fusils… je n’ai pas pu me retenir.
Crise de nerfs, crise de larmes, ça a été l’horreur. Mon pauvre mari chéri a du gérer cette situation pas facile, heureusement qu’il était là, compréhensif et gentil, sinon je me voyais déjà reprendre mes valises pour rentrer en France (ouais un peu extrême ma réaction j’avoue, mais les femmes enceintes qui ont subi leurs hormones comprendront comment des fois on peut vriller sur un coup de tête).
Voyager enceinte au premier trimestre : mes conseils
Si vous êtes dans le même cas à vous demander si vous devez ou non partir loin de chez parce que vous attendez un heureux événement, il n’y a qu’une solution : faire comme vous le sentez. Quand on est enceinte on est la seule à avoir les réponses sur ce qu’on peut faire ou pas.
C’est comme les restrictions alimentaires de grossesse, il ne faut pas écouter ce que disent les gens, moi je lave tous mes légumes au vinaigre je suis plus tranquille comme cela, mais je ne juge pas celles qui ne le font pas, je demande juste à ce qu’on me foute la paix. Alors pour ce qui est de la question « voyager enceinte » c’est la même chose : n’écoutez que vous. Si vous avez vraiment peur ou si vous avez un pressentiment qui vous retient, n’y allez pas (surtout si c’est dans un pays qui craint).
Si vous flippez mais que vous savez au fond qu’une fois sur place tout va bien se passer il n’y a pas de soucis. Par contre posez-vous également la question des personnes avec qui vous partez, surtout si c’est pour un voyage éprouvant qui va vous demander des efforts physiques.
Si le reste du groupe n’est pas prêt à faire des concessions pour que tout se passe bien il est hors de question de partir car tout sera gâché et c’est la meilleure façon de se brouiller. Alors pour un voyage de noces à deux farniente et cocoonage, s’il n’y a aucune contre-indication foncez, par contre un voyage de groupe plus ou moins sportif : réfléchissez-y sérieusement, cela risque d’être embêtant autant pour vous que pour les autres !
Au second trimestre de grossesse nous sommes repartis avec mon amoureux direction l’Islande pendant 15 jours et là le kiffe était total, plus de maux de grossesse, un bonheur ! Sur la photo ci-dessous, vous me voyez au Lac Louise, enceinte (même si on ne voit pas mon ventre)à. A l’époque, on ne connaissait pas le sexe de notre bébé et j’aurais mis ma main à couper que c’était un petit garçon que j’attendais. Finalement il s’est avéré que c’était une petite fille, et devinez comment nous l’avons appelée ?
Louise 🙂
Bonjour, voici mon témoignage. J’ai appris ma grossesse moins d’une semaine avant un voyage de 2 semaines en pays exotique, organisé de longue date. 24 heures d’avion aller mais pas de problème finalement (bas de contention). Après 4 jours de visite, mes amis souhaitent absolument réserver une visite en cariole tirée par un cheval pour se rendre sur un site peu accessible, j’accepte a contre coeur (je ne le sens pas, le cheval n est pas conseillé en début de grossesse) : on est un tout petit groupe et ca n’est pas simple de dire non surtout quand les amis insistent lourdement. Le chemin impraticable.. on est secoué dans tous les sens.. comme personne du groupe n’a jamais été secoué avant… on manque de tomber par dessus bord.. il faut s’accrocher très fort, chaque mouvement du cheval sur le sol très accidenté est un choc. Je ressors de la complètement prostrée (peur de perdre mon bébé).
Moins de 48h après, je commence à perdre du sang, au début peu puis chaque jour un peu plus. Je ne ressens pas d’empathie de la part de mes amis (à tort ou a raison.. il y a les hormones, la culpabilité…). Avion retour, après 2 escales, 5mn avant de monter dans l’avion, malaise (chute de tension?), je constate que je perds beaucoup de sang et en continu, je comprends que je vais tout expulser dans l’avion.. je le prends quand même (aucune envie de rester à des milliers de km de chez moi, de devoir gérer un appel aux urgences à l’aéroport, un rappatriment, ce voyage m’a tellement volé, je veux rentrer coûte que coûte). 8 h d avion et beaucoup de serviettes tampons et des allers retours incessant aux toilettes (je suis seule, mes amis dans un autre vol et je n’ai pas prévenu le personnel de bord de peur qu’ils me débarquent en milieu de chemin dans un quelconque aéroport par sécurité, mais je vis un calvaire et mes réserves tampons serviettes sont très limites). A mon arrivée je ne perds plus de sang du tout, je me rends aux urgences maternité de ma ville, on me confirme que la fausse couche est compléte (bonne nouvelle) mais on me dit que c’était une grosse erreur de prendre l’avion alors que je perdais bcp de sang car en cas de « fausse couche hémorragique » en vol long courrier, on n’aurait pas pu me prendre en charge à temps et j’aurais pu y passer (la fausse couche hémorragique est une urgence médicale). Un an après je ne me suis pas remise de tout ca et je n’ai réussi à me confier qu’à mon compagnon (je me dis tjs que j’aurais du refuser cette balade catégoriquement, la relation avec mes amis est très dégradée car je leur en ai beaucop voulu d’avoir insisté et je ne me suis pas sentie comprise, je me dis que sans cette « balade » à cheval mon bébé aurait 4 mois aujourd’hui.. bien sur il y aura toujours des gens pour dire que les fausses couches sont liées à un problème génétique sur l’embryon, mais qu’est ce qui me prouve cela alors que mon embyron a vécu 1 heure de secousses non stop et que la fausse couche a débuté 2 jours après (d’ailleurs les sports violents ou à risque de chute type cheval sont déconseillés pendant la grossesse..)? Mon conseil: si vous ne sentez pas quelque chose, même si ça n’est pas bien accepté par les autres, ne le faites surtout pas, c’est vous qui devez assumer les conséquences derrière en cas de problème (c’est a vous d’expuser l’embryon, de faire un curetage si nécessaire avec les risques associés, à vous d’expliquer au papa ce qui s’est passé et ce qui aurait pu être évité, à vous de vivre les mois d’attente espérant retomber enceinte un jour et à vous de vous taper votre dépression derrière)
Bonjour, c’est vraiment horrible ce que tu as vécu, après, il devait peut être y avoir une fragilité derrière car j’ai fais de l’équitation du début jusqu’à 5 mois de grossesse (des ballades à toutes les allures avec mes propres chevaux et pas du saut) et rien… Moto cross aussi
C’est triste de te sentir coupable pour cela alors que ce n’était probablement pas de ta faute.
Je te souhaite beaucoup de courage.
De notre côté nous devions partir à Bali à 1 mois et quelque de grossesse.
Nous avons réservé le voyage alors que cela faisait plus d’un an et demi que nous essayions et nous avions même un rendez-vous en PMA de programmé, alors c’était vraiment une surprise d’être enceinte.
J’ai vu ma gynéco qui a dit ok pour l’avion, ok pour Bali avec les recommandations alimentaires qui vont bien.
Et une semaine avant le voyage sont arrivées les « petits maux » de la grossesse : qui sont en fait de grosses nausées et vomissements. Celui qui a appelé ça « nausées matinales » devait avoir un sacré problème de repérage dans le temps, car chez moi ça commence à 3h du mat’ et ça se finit à 10/11h le soir.
Enfin bref, je me sentais mal mal mal… malgré tous les petits trucs et astuces que l’on peut lire sur tous les forums.
Nous sommes allés presque jusqu’à l’aéroport (je voulais tellement pas décevoir mon conjoint en annulant) et sur le chemin j’ai craqué. Je me sentais de plus en plus mal, on a fait demi-tour et tout annulé.
Voilà mon expérience.
Donc il y a l’avis du gynéco et aussi notre état à nous et si on a un doute ou qu’on le sent pas et bien je pense qu’il ne faut pas hésiter, même si il y a de l’argent en jeu, de toute façon on l’aurait dépensé cet argent (et même bien plus) si on était parti.
Je ne regrette pas d’avoir tout annulé car je ne me serais pas imaginé le trajet en étant si mal : nausées, vomissements, remontées acides… Courir aux toilettes à la moindre alerte ou vomir dans le petit sac… non merci !
Bonne grossesse et bon voyage à toutes et tous !
Vous avez eu carrément raison ! Il faut s’écouter, d’ailleurs c’est pour cette raison que je me laissais cette porte de sortie « au cas où ». C’est à nous de décider ce que l’on a envie de faire ou pas…
Faire comme on le sent est vraiment le plus important. J’ai découvert que j’étais enceinte deux semaines avant de partir au Royaume-Uni, où je devais faire pas mal de rando. Grande joie car cela faisait presque un an que je l’attendais. Ma gynéco m’a dit qu’il n’y avait aucun problème. Je suis donc partie alors que je ne le sentais pas du tout mais je me suis dit que je psychottais pour rien (première grossesse). J’ai perdu mon bébé de retour en France et je n’ai absolument pas profité de mes vacances (nausées, fatigue m’empêchant de marcher au rythme de mes amis, craintes pour le bébé etc.).
On ne peut pas prévoir les fausse-couches et je l’aurai sans doute perdu de toute manière mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que je ne l’ai pas aidé, ce petit bout. 6 mois plus tard, je ne suis toujours pas retombée enceinte mais si jamais ça se produit, plus de voyage pour moi, je reste au chaud – et si j’en perds un autre je serai sûre que je n’ai pas eu de comportements à risque.
(Ceci dit, si le médecin vous donne le feu vert et que votre voyage n’est pas fatiguant, je pense effectivement que ça se fait.)
Partie 18 jours en noces à hawaii sans savoir que je débutait une grossesse 30h de trajet aller avec les correspondances (et je mettais déjà des bas), beaucoup de voiture et qq marchés de plusieurs heures ou très dénivelées un peu fatiguantes et une balade en bateau avec beaucoup de secousses… Un test de grossesse positif à mon retour !!
Fatigue habituelle (je dors systématiquement en voiture!! ); pas de nausées, toujours bon appétit (burger, pancakes, limonades) aucun saignement à signaler; bébé a tenu le choc et les signes de grossesse n’ont commencé qu’après le test!!
Je suis repartie au premier trimestre (10 SA) Florence : 10-12km de marche par jour, beaucoup d’escaliers (déjà le souffle a pris un coup) nausées matinales et fringales obligeant à manger toutes les 4h (avec des envies montrueuses de plats salés !! Miam le pays des pates et de la pizza, ça tombe bien!!), toujours aucun saignement et bébé parfait à la première echo.
Et en dehors des vacances plusieurs heures de danse par semaine…
Je devais partir en Laponie a 5 mois mais cette fois je vais éviter ce qui secoue trop et en rester à des balades faciles et tranquilles!!
Tout ça pour dire qu’il faut avoir confiance en soi et en la nature, une femme enceinte n’est ni malade ni handicapée, rester active est bon pour soi comme pour bébé (dans les limites du raisonnable évidemment).
J’ai aussi des jours où j’ai peur de tout parce que tout le monde nous fait peur : Internet, les docs, les amis (« tu vas lever le pied » ou « t’facons tu vas bientôt arrêter la danse »), la toxo la listériose (euh mais en pratique je mange quoi???) mais il faut rester forte et s’écouter soi, son corps et son bébé. Personne n’est à votre place, personne n’a à vous dire comment vous devez gérer votre grossesse. Et la peur n’évite pas le danger…
Bonjour,
Je pense qu’avant tout voyage il vous faut voir votre gygy dans le mois précédent afin qu’il valide que tout va bien!!!
Pour notre voyage de noce on avait préféré ne pas prendre de risque car on partait dans des pays non développés (Laos et Cambodge pendant un mois) et je ne voulais pas ne rien pouvoir manger ou pire attraper une merde car on a bcp mangé dans des échoppes ou on ne connaissait pas les conditions d’hygiène… On savait qu’on allait avoir bcp d’heures de transport, avion bus, tuc tuc, moto… sur des routes qui ont d’aspect route que le nom 😉 Du coup pillule arrêtée pendant le voyage!!! Tout c’est très bien passé la bas mais la suite nous à donné raison.
Je suis tombé enceinte début février mais j’ai mes règles en fin de mois donc je m’en rends compte (aucun symptome et pas d’espoir car premier mois d’arret) que le 20 mars (PDS positive). Tout va bien, fatiguée mais pas de nausées, aucune douleur… bref on est super heureux!!! J’appel le médecin qui me dit de prendre rdv chez le gygy pour courant du troisième mois ou fin du deuxième. Après calcul, je me dis bon j’appel et on verra bien quand j’aurais un rdv et si c’est trop tot ben j’y retournerais plus tard!!! J’appel le lundi, rdv pris suite à une annulation pour le lendemain. Encore chouette.
Rdv le mardi à 15h, on sent rapidement que la gygy ne trouve pas ou ne voit pas ce qu’elle aimerait, elle nous dit qu’il est trop tot pour voir l’oeuf… et elle revérifie les résultats de la prise de sang et elle commence à ME dire (car elle a demandait à monsieur de rester vers son bureau, il entend plus ou moins mais bon…) que vu le dosage de HCG on devrait voir au moins l’oeuf! Après 10 min d’essai, elle sort les images, va demander conseil à ces collègues (c’est une jeune gyneco qui remplace celle qui me suivait mais qui est partie à la retraite deux mois plus tot)
Après encore 10 min (toujours a poil!!!) elle revient et me parle de GEU (Grossesse Extra Utérine) en me disant d’aller à la clinique ou un de ces confrères va m’ausculter! Bon ok, elle a pas l’air stressée donc je comprend à peine que cette grossesse ne sera pas la bonne et je pars pour la clinqiue. Je renvoie mon mari au bureau en lui disant le temps que je sois prise en charge, je te tiens au courant afin qu’il me rejoigne à ce moment là.
Et en fait, en arrivant à la clinique le chirurgien m’attend dans le hall, je lui explique que mon mari n’est pas la et je lui demande si je dois l’appeler et il me repond qu’on va s’installer pour une opération en urgence, que je peux appeler mon mari, il a juste le temp d’arriver (7-8 min) et me trouve deja prête pour le bloc sur le brancard et dans le couloir en partance pour l’opération qui semble bcp plus sérieuse au chirurgien qu’à la gynéco!!!
Heureusement tout se passe presque bien mais le lendemain on apprend, que malgré l’absence totale de douleur, j’ai fait une grossesse extra utérine avec rupture de trompe et surtout début de septicémie donc 7 jours d’hosto…. et le gynéco qui me dit que en effet ils n’ont pas pu sauver ma trompe mais qu’il est très heureux de m’avoir sauvé la vie!!!!!
Que ce serait-il passé si on était à l’étranger!!!!
Depuis je suis de nouveau enceinte et bébé grandit au bon endroit!!! Beaucoup de chance d’etre vite retombée enceinte (1.5mois après l’opération). On se promene bcp, on vadrouille en France mais à chaque rdv on attend validation avant nos nouvelles excursions!!!
Sympa cet article 🙂
Pour ma part, un petit week-end en train prévu le mois prochain, je serai presque à 3 mois et comme ça va (pas de nausées ou autres, juste de la fatigue) j’ai bon espoir que ça se passe bien !
Un autre week-end en train en décembre, dans le 2e mois donc, là encore je pense que ça ira (même si on ne peut pas prédire l’avenir).
Par contre je devais faire un voyage en avion (11 h de vol) en février mais ma gynéco me l’a déconseillé (je serai à 7 mois). Dommage (pour mon porte monnaie aussi, les billets étant payés) mais sécurité avant tout !
J’attends ton article sur le second trimestre !
Car pour le 1er, je n’ai pas eu de voyage ou de très longs trajets hormis quelques week ends en Normandie…
En revanche, pour le second : un we anniversaire de noces à Barcelone et des vacances avec pas mal de voiture (seule conductrice qui plus est), et je me suis fait taper sur les doigts avec arrêt définitif du boulot jusque la fin…
Nous ne sommes vraiment pas égales face à nos grossesses et c’est tellement agaçant !
Bref, ce futur doudou a bien de la chance de voyager autant déjà 🙂
Tout à fait d’accord avec toi : chacun fait comme il le sent 🙂
Tu as eu raison de ne pas annuler ces beaux voyages. Ca aurait été dommage 😉
Je suis bien d’accord avec tes conseils !!
Moi, j’avais choisi de ne pas essayer de concevoir avant le voyage de noce parce que nous faisions le transsibérien … et outre la hantise de la fausse-couche, c’était surtout la peur de devoir gérer une fausse-couche dans un hôpital dont je ne parle pas la langue !!!!
Mais j’avais bien prévu les bas de contention pour le trajet retour en avion au cas où un petit habitant se serait joint à nous, ce qui était le cas 😉