Julie est en parcours PMA et se demande comment gérer son travail et surtout son patron avec tous les rendez-vous qu’elle a. Et puis elle craque et a besoin de témoignages de femmes passant par toutes ces épreuves. Voici son témoignage.
{Question} Besoin de témoignages de celles qui passent par l’Insémination Artificielle
Bonjour,
Avec mon conjoint nous sommes en essai bébé depuis bientôt 2 ans. Et je fais appel à vous pour avoir vos témoignages et aussi un peu de soutien.
Nous avons passé tous les examens possibles des bilans d’infertilité au cours de l’année écoulée. Tous les résultats sont parfaitement normaux. Il y a tellement de prises de sang que les aiguilles ne nous font plus peur. Nous avons vaincu « l’épreuve de l’hystérosalpingographie » (seules celles qui savent prononcer ce mot sont en procédure d’infertilité) qui finalement pour ma part n’a pas été si douloureuse que ça. J’ai fait tellement d’échographies que j’arrive à les interpréter avec le gynéco. Je suis passée en cœlioscopie car les imageurs avaient un doute quant à la perméabilité d’une de mes trompes : 3 cicatrices plus tard tout s’avérait être finalement parfaitement normal. Mon chéri passe les spermogrammes haut la main. Nous avons alors commencé les stimulations il y a 2 mois. Là aussi, tout fonctionne bien, si bien que ce sont 4 follicules qui on été stimulés et que le gynécologue a du « freiner » l’évolution de certains car le but n’est pas d’avoir des quadruplés. Il croyait tellement que cette stimulation allait être la bonne qu’il a été étonné quand je l’ai appelé à l’arrivée des règles…
Nous voilà donc partis pour les inséminations artificielles et pour celles qui sont passées par là, je voulais savoir si ça avait marché pour certaines. Et comment faites vous pour gérer tous les RDV médicaux avec le boulot ? Avez vous été obligées d’en parler à votre patron ?
On sait quand on s’engage là dedans que ce ne sera pas forcément facile, mais on n’imagine pas . Les échecs successifs, la pression des copines pour qui ça marche du 1er coup (et qu’on finit par ne plus vouloir voir, car on n’en peut plus des « ça marchera quand t’arrêteras d’y penser » !!!!!), l’agenda ministériel des RDV à planifier tous les 2 jours, les excuses à donner au boulot pour toutes ces absences. Je pensais être forte mais ce mois-ci, et c’est pour ça que je vous écris, je suis en train de craquer.
C’est pour ça que je me tourne vers vous, vers celles qui vivent également tout ça. Parce qu’on n’en peut plus de ne voir que des couples pour qui ça marche.
Merci pour votre aide.
Julie
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Lilou dit
Bonjour Julie,
J’espère que depuis ce message tu as eu une bonne nouvelle 🙂
Pour ma part, j’étais en PMA pendant 2 ans car oh phénomène exceptionnel j’ai des OPK. En 2015, ma gynéco m’a proposé un drilling et ça tombait au moment d’un gros événement inratable au boulot. J’ai averti mon employeur que je me faisais opérer (sans dire de quoi et pourquoi) et que je ne pouvais pas y couper. S’agissant de ma santé il n’a rien dit, j’ai eu une semaine d’arrêt au total. Après l’opération, ma gynéco m’a laissée sur des cycles naturels pour voir si ça prenait tout seul. Pendant 6 mois rien. Je suis retourné la voir et elle m’a donné une ordonnance pour démarrer les injections.
J’ai gardé l’ordonnance 6 mois sans rien faire car je venais de changer de boulot et que j’avais mis le projet bébé de côté. Pour mon plus grand bonheur mon nouveau boulot se trouvait à 20 mn en voiture de la maison et de mon gynéco (contrairement à 2h de transport aller/retour dans mon ancien boulot).
Une fois installée dans mon nouveau poste, soit 2 mois après mon arrivée, j’ai commencé les traitements. J’ai eu la chance de fixer mes rdv entre 12h et 14h et parfois, quand c’était plus tôt ou plus tard je m’arrangeais avec mon boss sans lui dire la raison. C’est arrivé très peu souvent car la plupart de mes rendez-vous et contrôle avaient lieu après 18h ou le midi. Il faut aussi savoir que contrairement à la plupart des nenettes, je n’étais pas dans un centre PMA mais suivi par une gynéco spécialisée en infertilité. Elle me recevait donc dans son cabinet de ville comme les autres patientes. C’est un gros plus.
Après 7 cycles d’injection infructueuse, elle me propose de passer en insémination artificielle. Par chance, elle a eu lieu le samedi, parfait pour mon conjoint et moi. Aucune excuse à donner et pas de journée à poser. Intérieurement, j’espérais que ça fonctionne direct, aussi pour ne pas avoir le stress de devoir gérer avec le boulot.
Par chance ça a fonctionné du 1er coup, je suis actuellement enceinte de 5 mois. Mon patron n’a jamais su ou remarqué que j’étais pas présente. Dans mon parcours j’ai eu de la chance par rapport à ça. Avec le recul, je pense que j’aurai fait valoir la loi sur la PMA si mon parcours avait été plus compliqué. Certes, il ne faut pas mêler vie pro et vie perso mais honnêtement, je ne compte pas faire ma vie dans cette boîte et ma vie perso est plus importante. A noter aussi que c’est une source de stress en moins quand le patron est compréhensif bien sur. On aborde les examens avec une boule au ventre en moins. On a déjà trop de choses à penser et à stresser !
Bon courage en tous cas et j’espère vivement que tu as eu une bonne nouvelle
Marie_le_chat dit
Bonjour Julie,
pour ma part, la PMA c’est dans un cadre différent car je suis suivie à l’étranger. Je suis free lance donc pour ma part pas de problème, mais ma femme à fait le choix d’en avertir son employeur pour préparer notre départ en urgence pour la Belgique.
N’écoute personne d’autre que toi, tu es la seule à savoir si tu peux/doit lui en parler, mais n’attend rien en retour ( je veux dire n’attend pas une épaule pour chouiner ou une oreille compatissante) .
Tu as « la chance » d’avoir la loi pour t’aider, sers t’en. Je t’avoue que si nous pouvions être considérées comme des citoyennes au même titre que les autres futures mamans et bénéficier des mêmes droits, nous prendrions cette option.
Le zéro pression c’est faire ce que tu veux quand tu le sens pour te libérer de la pression sociétale… on en supporte déjà tellement d’autres!
Je te souhaite une future-très-proche grossesse sereine avant de profiter de ton enfant.
Jeanne dit
Coucou,
Avec mon chéri ça fait 2 ans et demi que l’on essaie d’avoir notre premier enfant. J’ai 28 ans et lui 31 ans.
Après tous les fameux tests, nous nous sommes rendu compte qu’il avait des spermatozoïdes anormaux car têtes trop « grosses » mais il a fait 3 tests et ses derniers résultats étaient bien meilleurs. Par contre, pour moi, je n’avais qu’une trompe. La première avait été enlevé lors d’une opération quand j’avais 3 mois et personne, même pas mes parents avaient été mis au courant que l’on me l’avait enlevé ! J’ai appris ça lors de ma première grossesse (naturelle) qui s’est brutalement terminée à 2 mois par une GEU. Lors de l’opération en urgences, le chirurgien s’est aperçue que je n’avais qu’une trompe… Alors pour éviter de me traumatiser encore plus au réveil, il me l’a laissé bien qu’abîmée. J’ai fait par la suite une première IAC qui s’est révélée positive mais deuxième GEU à 1 mois de grossesse et une nouvelle fois opérée en urgences… cette fois ci ils l’ont enlevé et je n’ai plus de trompes, je dois donc passer par des FIV… J’appréhende. Mais sache qu’une première IAC peut fonctionner, la preuve ! Après niveau travail c’est galère. J’ai préféré prévenir mon patron – qui en plus est un homme donc pas facile – et il s’est confié à moi comme il ne l’avait jamais fait car il a traversé ses épreuves avec sa femme il y a des années… Ils ont même failli adopter et ils ont finalement eu deux enfants. Je ne m’attendais pas du tout à cette réaction bienveillante et je me suis dis que nous avons l’impression d’être seule mais en fait, beaucoup de couples connaissent ces parcours ! En tout cas, je suis plus sereine pour ma FIV à venir car je sais que mon patron ne m’en voudra pas de mes retards / absences… COURAGE ET BONNE CHANCE !!
Manon dit
Bonjour Julie, pour moi le parcours a été stimulation simple, insémination puis 2eme FIV en cours, je suis infirmière, je travail donc soit de matin soit d’après midi, les jours d’examen si je suis de matin il faut que je change mon planning pour passer d’après midi. C’est vrai que c’est galère surtout d’echanger au dernier moment, mais mes collègues préfèrent souvent travailler de matin afin d’avoir leur après midi, je trouve tout le temps quelqu’un.
C’est sur que c’est toujours un stress en plus, mais c’est mon choix je n’ai pas envie d’en parler au travail ça ne les regarde pas.
Quand au arrêt de travail que j’ai eu pour le drilling et au moment des FIV j’ai toujours parlé d’intervention médicale sans entrer dans les détails.
Par contre mon conjoint a du poser des jours lui, je ne connaissais pas la loi. Bon à savoir si besoin d’une 3eme FIV ce que je n’espère pas.
Lola dit
Me concernant, mais après c’est très personnel, je le tairais le plus possible, pour la Bonne Et simple raison que ce n’est jamais bon de mélanger le travail et la vie personnelle et surtout quelque chose d’aussi intime qu’est la PMA.
À la limite parler de « soucis de santé' » à son employeur si nécessaire mais pas plus.
Je pense que moins on en diT au travail mieux on se porte, même si les personnes paraissent au début compréhensives (hiérarchie ou collègue) il arrive un moment où si ça doit déranger leur confort ou autre ils n’hésiteront pas à vous mettre des bâtons dans les roues ou à faire des remontrances
Donc je préférerais être en arret de travail sans avoir à me justifier car n’oublions pas que l’employeur n’est pas tenu de connaître le motif de votre arrêt
Concernant la fameuse loi, je pense qu’elle a été’ faite pour éviter les arrêts de travail qui coûte cher à la sécu, au final avec cette loi c’est employeur qui est pénalisé car il doit payer Comme si la personne était présente
Je pense qu’être en PMA est quelque chose d’éprouvant Et que par conséquent les arrêts de travail pendant Et apres sont parfaitement légitimes sans avoir à donner de justifications
Lilly dit
Bonjour,
pour ma part j’ai fini par le dire à mon responsable de service sans entrer dans les détails. Je lui ai simplement dit que je suivais un parcours en PMA et que par conséquent je risquais d’arriver en retard et que je devrais m’absenter pour des Rdv.
Mon mari quant à lui a tout expliqué à son responsable de service et au service Rh. Bien sûr il est moins sujet que moi à des retards et rdv…
Je pense que si tout se passe bien dans ton job il vaut mieux en parler pour ne pas créer de tensions. Libre à toi de donner plus ou moins d’information de « j’ai quelques soucis de santé » à « je fais de la PMA car… ».
La relation de confiance avec l’employeur est pour moi quelque chose de précieux et important. Car s’il découvre que tu mens ça ne jouera jamais en ta faveur. Dans ce type de procédure tu as déjà assez de choses auxquelles penser et de problèmes à régler alors autant pas en ajouter.
Pour ce qui est du résultat de la PMA il faut se dire qu’il suffit d’une fois et garder espoir. Sachez vous aménager des moments à vous deux loin de tout ça quelques fois. Et si par malheur cela ne fonctionne pas restez soudés et trouver comment votre vie peut évoluer et vous rendre heureux.
Julie dit
Bonjour,
C’est « drôle », je m’appelle également Julie, avec mon mari on a également fait tous les tests qui se sont avérés « normaux » et j’en suis également à la stimulation, avec par contre 2 follicules…
J’ai craqué la semaine dernière, ton article me rappelle à quel point nous ne sommes pas les seuls malheureux dans ce cas…
Je confirme, les couples à qui tout sourit ne manquent pas de fleurir autour de nous, comme si c’était fait exprès…
Courage et je vous souhaite un ou plusieurs bébés rapidement !
Virginie dit
Salut,
Nous sommes à notre première FIV. Et j’en ai parlé à mon chef d’équipe. Travaillant chez un client, je ne savais pas comment le client pourrait le prendre de me voir arrivé en retard le matin, et devoir repartir pas trop tard le soir.
Pour le moment j’ai réussis à gérer pour ne pas arriver trop en retard.
J’ai eut une semaine d’arrêt à cause de l’hyper stimulation. Tout c’est très bien passé.
Ca va faire deux mois, et on va passer à la suite de la FIV avec la réintroduction des embryons congelés. Je crois les doigts pour réussir à gérer le travail et les examens.
Courage à toi en tout cas 🙂
Noemie dit
Bonjour !
Pour ma part , nous arrivons à la 4 eme fiv et bientôt 7 ans d attente . On essaye d y croire encore un peu ..
Pour le boulot , je ne l ai jamais dis à mon patron mais il ne m a jamais embête avec les absences ni demander de rattraper quoi que ce soit .. travaillant dans un College j ai la » chance » d avoir pas mal de vacances et du coup que ca tombe qql fois à ces moments là . Mes collègues de boulot sont elles au courant et me dépannent bien quand je ne suis pas la ! Les contrôles se font à 1h30 de chez moi aller alors je rate des matinées mais si ça posait souci je m arrêterais durant ses périodes ..!
Ce n est pas une aventure facile que nous vivons mais il ne faut pas baisser les bras et y croire toujours un peu plu fort ; )
Lia dit
Moi aussi J’ai fait jouer la loi. J’ai expliquer que on était en PMA et J’ai remis une copie de mon 100% + l’article de loi car c’était tout récent. Du coup absence autorisées et rémunérées 😊
Stella dit
Au début, quand j’en était aux inséminations, je n’ai rien dit à mon boss, seule mes collègues étaient au courant. Donc j’allais faire mon écho et ma prise de sang tôt le matin et j’arrivais un peu en retard, je récupérais un peu sur mon temps de midi et le soir. Comme on est toujours 2 le matin pas de souci. Pour le jour de l’insémination, j’ai eu de la chance c’est casi toujours tombé un jour où je ne bossais pas (je suis à mi temps) la seule fois où c’est tombé un jour de boulot c’était ma « petite » journée je suis donc aller faire mes heures après.
On bosse à 2 le matin et seule l’après midi, il est normalement convenu que si l’une doit être absente la journée ou l’après midi, son binôme du matin doit la remplacer. Donc je prévenais mes collègues des jours possibles pour l’insémination afin qu’elles prévoient un peu en avance. Mon boss nous laisse gérer.
Mais comme ça pose problème à chaque fois et que j’allais passer en FIV, où là j’allais devoir m’arrêter au moins un jour, j’ai été le dire à mon patron. Surtout que mon patron est gynécologue et donc je me voyait mal lui remettre un arrêt maladie avec le nom de son confrère de PMA sans rien lui avoir dit avant.
Les inséminations n’ont pas marches, je suis passée en FIV. J’ai été arrêter le jour de ma ponction et ma collègue m’a remplacée. Par contre lors du transfert, comme j’étais à la limite de l’hyper stim, voir carrément en hyper stim, le médecin à accepter de faire le transfert car résultats pds pas si mauvais mais repos pour le reste de la semaine. Ce n’était pas prévu, mes collègues ont ralées. Je ne sais pas comment elles se sont organisées, le boss avait pas l’air bien au courant (alors qu’il a été prévenu) mais bon, je m’en fiche, je suis dans mon droit, mon petit pois d’abord!!! Je refuse de me stresser encore avec ça!
Voilà mon expérience. Le mieux, c’est de faire comme tu le sens. Ceci dit en parler à son boss ça aide à être plus sereine quand à nos absences, et cela nous protège. On ne peut pas être viré pour cette raison.
Courage à toi. Je vous souhaite bonne chance dans votre parcours.
Priscilla dit
J’ai fais 3 fiv Icsi, moi une trompe non perméable, et mon homme OATS, sans résultats.
Je suis infirmière et avec les plannings fais à l’avance et les rdv de dernière minutes c’était très compliqué pour moi, ma cadre et mes collègues étaient au courant, j’ai préféré m’arrêter le temps De chaque traitement pour ne pas me prendre la tête et jongler à faire des changements.
En plus toutes mes collègues étaient enceintes, ça a donc été très dur pour moi.
Je suis maman d’un bébé miracle à l’heure actuelle, comme je l’appelle, qui a bientôt 6mois. J’ai mis 4ans pour l’avoir. Je n’attendais plus rien de dame nature.Et on y pense toujours, c’est viscéral, c’est comme ça. Mais je suis tombé enceinte quand j’ai lâché l’affaire. Comme quoi.
Garde toujours espoir au plus profond de toi. Bon courage et bonne continuation.
Marln dit
Coucou!
J’ai fait un protocole de fiv isci en octobre dernier et j’ai prévenu mon supérieur direct du moment où le protocole a été lancé: la prise de sang le matin et le rdv gynéco le soir m’obligeait à arriver 1h plus tard le matin et partir 30min plus tôt le soir tous les deux jours (pas mal de trajet entre chaque mais j’avais la chance d’avoir un gynéco qui faisait les échos après 18h). Du coup, ca me paraît difficile de faire ça sans en parler à ton supérieur…. Rien ne t’oblige à le dire à tout le monde non plus si tu n’es pas à l’aise avec ça, ça reste ta vie privée!
Je ne savais pas que les absences étaient autorisées: je serais plus détendue pour la prochaine!
Nolwenn dit
Bonjour, je suis soignante et commençant le travail à 7h30 avec les echos à 7h il m’était impossible de ne pas prévenir ma cadre. J’ai la chance d’avoir une cadre et des collegues en or qui m’ont bcp épaulés pendant mes 3 IAC et ma première tentative de fiv. J’en recommence une en juin et je sais que je n’aurai pas à m’inquiéter pr le boulot car tt le monde sait et ils sont compréhensifs par rapport à mon besoin de flexibilité pr les échanges de jour. Je pense que c’est bien d’en parler avec ton chef, le fait que beaucoup de mes collegues soient passées par la m’a aussi aider
Courage pr la suite
Aurélie dit
Salut!
Juste pour signaler que légalement, tu as le droit à des autorisations d’absences pour te rendre à tes examens médicaux dans le cadre d’un PMA, de même que ton conjoint!
Donc tu as tout intérêt à en parler, à la fois pour ne pas te voir reprocher tes absences à répétitions, mais également pour épargner tes jours de congés qui ne servent pas à ça!
Bon courage
« Article L1225-16
Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 – art. 87
La salariée bénéficie d’une autorisation d’absence pour se rendre aux examens médicaux obligatoires prévus par l’article L. 2122-1 du code de la santé publique dans le cadre de la surveillance médicale de la grossesse et des suites de l’accouchement.
La salariée bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation dans les conditions prévues au chapitre Ier du titre IV du livre Ier de la deuxième partie du code de la santé publique bénéficie d’une autorisation d’absence pour les actes médicaux nécessaires.
Le conjoint salarié de la femme enceinte ou bénéficiant d’une assistance médicale à la procréation ou la personne salariée liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle bénéficie également d’une autorisation d’absence pour se rendre à trois de ces examens médicaux obligatoires ou de ces actes médicaux nécessaires pour chaque protocole du parcours d’assistance médicale au maximum.
Ces absences n’entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés ainsi que pour les droits légaux ou conventionnels acquis par la salariée au titre de son ancienneté dans l’entreprise. »
Aurélie dit
J’ai oublié de préciser que cela ne concerne que les salariés du privé … Pour les fonctionnaires, la loi n’est pas passée. Pour les contractuels de la fonction publique dont le contrat de travail est donc régi par le droit privé, c’est au bon vouloir de l’administration, donc il faut se rapprocher de sa DRH pour savoir ce qui est prévu ou non.
Romy dit
Bonjour,
Je souhaitais compléter l’information, en effet pour la fonction publique une circulaire du 24 mars 2017 (NOR: RDFF1708829C) est passée permettant ainsi d’avoir les mêmes droits que dans le privé, toutefois cela reste une circulaire, je pense qu’il faut donc demander à ses RH si sa mise en application dans son lieu de travail est possible. j’ai moi-même fait la demande semaine dernière en apportant la circulaire (nous sommes en plein réaménagement du temps de travail et celà ne figurait pas dans les autorisations spéciales d’absences) les RH m’ont répondu que c’était un droit donc je pourrais en bénéficier.
Voilà en espérant que celà puisse vous servir 🙂
Madeleine dit
Coucou. Je suis passée par les fiv et je suis enceinte de 7 mois.
Pour le boulot, j en ai vite parlé avec mon chef, avant même de commencer, car les rdv prennent du temps, et on ne peut pas prévoir à l avance toutes les absences. Hors, je travaille aux urgences, on est 6 médecins à se relayer et il ne faut pas de « trous… »
Mes collegues étaient au courant. A chaque fois que je devais être de garde ou que je devais travailler, on prévoyait quelqu’un qui me remplacerait si besoin. Ils ont été plus que super.
Une autre amie a commencé ses fiv « dans le secret » au boulot. Elle prenait des congés, inventait des excuses. Elle s est épuisée et n avait pas pris de vacances depuis 1 an. Finalement, elle a été deux semaines en arrêt maladie pour épuisement, , elle est revenue au boulot, et l a dit à son chef. Elle a pu ainsi continuer, en utilisant ses congés payés pour partir en vacances et plus pour les soins. Et elle a eu une petite fille!!
Bref, sauf environnement ultra hostile, il faut mieux le dire au boss, je pense, et le dire à la médecine du travail.
Courage, prends soin de toi, de ton couple. C est ça la priorité. Un enfant est la cerise sur le gâteau.