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Elodie est atteinte du syndrome des ovaires micro-polykystiques (OMPK). Voici son témoignage.
Je vous souhaite beaucoup de bonnes choses Elodie, je sais combien l’attente est longue. Beaucoup de bonheur pour vous et votre chéri en espérant que rapidement vous viendrez nous annoncer une jolie nouvelle 🙂
{Témoignage} Notre parcours pour devenir parents.. peut-être un jour.
Bonjour à toutes!
Après avoir lu pas mal de témoignages sur le sujet, j’ai décidé à mon tour de vous raconter notre parcours pour devenir parents. J’ai 26 ans et Chouchou en a 31 et cela 20 mois que nous avons décidé de commencer les essais bébé. A ce moment-là, cela fait 5 ans et demi que nous sommes ensemble, deux boulots stables et le projet de trouver la maison de nos rêves en court.
Nous étions si sûrs (quelle drôle d’idée) que cela irait vite, que bébé serait là en 2016… Si nous avions su…
Nous sommes fin 2017 et pour le moment, pas de bébé et pas de grossesse à l’horizon. Entre temps la plupart des copines ont eu ou attendent leur premier, voir leur deuxième enfant. Bien-sûr je suis heureuse pour elles. Mais à chaque nouvelle annonce d’un heureux évènement, mon cœur se brise, pourquoi pas nous ? Suis-je mauvaise d’être si jalouse de leur bonheur ? Je ne leur montre bien évidemment pas ma peine, mais à peine le dos tourn , je ne peux contenir mes larmes.
Récapitulatif de notre parcours pour devenir parents
Début des essais en janvier 2016, les mois passent , 1, 2 , 3 , 4, 5 … toujours rien.
En juillet 2016, je suis sûre que quelque chose cloche, je vais donc voir ma gynécologue, une nouvelle puisque le mien arrivait à l’âge de la pension. Elle ne m’ausculte même pas, ne cherche pas à connaitre mon passé gynécologique et me dit bien « gentiment » de revenir en janvier quand ça fera 1 an que nous aurons commencé les essais. Bonjour, merci et au revoir.
Bon ben je vais prendre mon mal en patience … rendez-vous pris pour janvier, on commence les tests. Les résultats tombent : OMPK (ovaires micro-polykystiques) rien de rare et rien d’insurmontable (d’après ma gynécologue) mais pour Monsieur le spermogramme n’est pas bon du tout. Elle me « lâche » une bombe en pleine figure : « Il faudra passer par un donneur mais il faut refaire un test dans un mois juste pour être sur… » .
Evidemment je suis sous choc de la nouvelle… je sors du rdv, demande à Mr de rentrer du boulot pour qu’on discute, je ne sais pas du tout comment lui annoncer la nouvelle…
Pendant un mois, on s’est posé mille questions, allait-on accepter de choisir un donneur ? Cette décision n’était pas évidente à prendre…
Le mois passe, Chouchou va faire son 2eme spermogramme et là …. Il est NICKEL !!! Mme la Gygy nous dit qu’il est possible que les résultats aient été mauvais si Chouchou était plus fatigué , ou un peu malade…
Oui , OK mais il aurait peut-être été plus intelligent d’attendre avant de nous lâcher la bombe du donneur non ?
Bref.. Le cycle qui suit, elle me met sous Clomid. Mais les règles arrivent à la fin du mois… encore..
Avril, c’est reparti pour un second cycle sous Clomid et là …. MIRACLE le test de grossesse est positif (nous sommes mi-mai 2017). Je pleure, je tremble, j’avais imaginé depuis si longtemps la manière dont j’allais l’annoncer à Chouchou… Sauf que ce jour-là, je l’ai juste réveillé en pleurant de joie et lui ai dit alors qu’il dormait encore à moitié… J’étais si heureuse, nous étions si heureux, c’était enfin notre tour, nous allions enfin devenir parents.
La joie fut de courte durée … à peine 5 jours après le test positif, je suis au boulot et j’ai des pertes… je me rends aux urgences et là on me dit que je fais une fausse couche… j’ai cru que le ciel me tombait sur la tête , mon cœur s’est déchiré en mille morceaux …
Le cauchemar ne s’est pas arrêté là … on continue les prises de sang les jours qui suivent pour être sûr que tout est « fini » mais mon taux d’HCG ne diminue pas .. On continue les PDS encore et encore. Cela a duré 15 jours. Je faisais une grosses extra utérine ovarienne … la gynéco me propose l’opération ou l’injection de Methotrexate. L’injection étant plus appropriée dans mon cas, j’écoute les conseils de la gygy et le 29 mai, on me fait l’injection. Sachant qu’on ne pourrai pas reprendre les essais bébé avant octobre 2017. Moins d’une semaine plus tard, mon taux d’HCG était « enfin » négatif….
On décide avec Mr , de profiter des 4 mois qui vont arriver pour partir en vacances, ne pas se prendre la tête et simplement prendre du temps pour nous, nous retrouver et essayer de passer à autre chose…
Fin juin , à notre retour de vacances, je décide sous les conseils d’amies proches de changer de gynéco (faut dire que la précédente , n’avait aucun tact et me faisait pleurer à chaque rdv). Celui-ci me dit que je peux reprendre les essais mais pas avec Clomid puisque mon problème d’OMPK vient du fait que je suis TRÈS probablement insulinorésistante.
Il me prescrit donc le test de glycémie , et le résultat tombe : OMPK dû à une insulinorésistance… Je commence donc la metformine pendant 3 mois et je dois perdre du poids (sachant que je ne suis pas en surpoids), si rien d’ici octobre, on ajoutera le Clomid.
Voilà où nous en sommes. Je sais que je n’ai pas le parcours PMA le plus compliqué qu’il soit mais je ne pensais pas quand nous avons commencé les essais que nous devrions passer par tout cela. Cette montagne russe de sentiments….
J’ai parfois l’impression au fond de moi que ça ne marchera jamais, qu’il faut que j’abandonne cette idée, celle d’être un jour à mon tour une Maman.
J’espère tout de même à chaque fin de cycle que ces ***** de R n’arriveront pas. J’espère encore pour ce mois-ci.
Merci à celles qui m’auront lu jusqu’au bout , et je souhaite beaucoup de courage à toutes celles qui comme moi, vivent cet enfer de vouloir devenir maman sans que cela n’arrive.
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Un peu d espoir j ai aussi les ovaires polytestisque . J ai aussi pris du clomid et un coup de pouce pour évoluer Ma rendu malade j était pas bien moralement et le poids est néfastes avec ces ovaires après trois et changement de gynéco a la veille de l opération j était enceinte de mon garçon donc annulé (3ansj ai entendu ) et ma fille ma surprise est arrivé 7ans après ou j ai fait mon deuil de bébé deux quand j ai refusé le don d ovule ou j ai décidé de plus me prendre la tête avec mon corps et perde du poids ma fille est arrivé. Le plus dur. C est les règles qui viennent quand ils veulent et les douleurs. Vive les ovaires polytestisque lol. Pour un peu d espoir.
Pour vous dire courage,vous prenez pas la tète et pois y joue beaucoup. Bonne chance
Bonjour,
Pour être moi aussi passée par une fausse couche, je sais que souvent on a l’impression qu’on ne retombera jamais enceinte. Cela n’a rien de rationnel et c’est normal que tu aies cette sensation. Ne te décourage pas !
Bon courage pour la suite.
Bonjour Élodie, que ton message fait écho en moi…
Je te souhaite beaucoup de courage car l’attente est longue mais je voudrais surtout que tu saches que tu ne dois pas te décourager malgré la difficulté de l’épreuve. Mon amoureux et moi avons commencé les essais bb1 pensant aussi que tout serait simple… Le spermograme était bon mais moi j’ai été diagnostiquée OMPK également. 1er retour de ma gynéco : attendre 1 an d’essai et perte du poids. Nous avons commencé ensuite les traitements, duphaston, clomid, oromone, ovitrelle… et rien… au bout de 2 ans d’essai bb1 s’était installé un mois où je n’avais pas eu de traitement ! Ce petit bonhomme a maintenant 2 ans et demi. Il y a 1an et demi nous avons décidé de recommencer les essais bb2…. 1 an et demi d’attente, traitements à nouveau, changement de traitement. Rdv en juin avec la gynéco qui nous propose une insémination artificielle. Nous devions y réfléchir et faire les examens nécessaires si nous souhaitions commencer cette démarche. Finalement, lors du rdv j’étais enceinte de 3 jours et de nouveau un mois sans traitement ! Ne baisse pas les bras ! Écris moi si tu souhaites en discuter ! Courage
Bonjour Elodie, votre message m a touché, j ai 29 ans, après un an d essai infructueux je suis dans un état similaire au vôtre. J ai décidé de changer de gynécologue pour voir une gynécologue qui est spécialisée en pma, car je sentais Qu il y avait un pb (absence totale de règles…) elle vient de me diagnostiquer opk.
J ai un nouveau rdv le 11 octobre, elle me dira s il faut envisager une opération, des injections ou un traitement (sûrement clomid) avec le résultat de mon bilan hormonal et le spermogramme de mon mari.
J ai tellement hâte de savoir et surtt d avancer.
Bon courage
Tu as toutes tes chances d’y arriver. Vous n’en êtes qu’au tout début et donc plein de solutions à envisager si besoin. En plus tu as déjà eu une grossesse donc c’est que ça peut marcher! Ne perds pas espoir!
Je suis aussi OMPK, mon mari est stérile, nous passons donc par un donneur. On a eu 6 inséminations et une fiv et rien.
On garde espoir! On saura très bientôt si notre 1er tec a fonctionné.
J’ai dans mes connaissances plusieurs filles qui sont OMPK et qui y sont arriver en stim simple! Tu as toutes tes chances! Je croise les doigts pour toi!
Opk aussi, pma derrière moi. Mais je suis dispo pour en discuter si vous en avez besoin
Chere elodie.
Courage a vous deux cela viendra et le bonheur sera tellement intense que tout sera effacé je suis egalement atteinte du syndrome des ovaires polykistique et je suis lheureuse maman d’une petite fille de 18 mois qui a panser toute mes blessures. Elle est arrivée dans nos vie naturellement en pleins debut de protocoles FIV et apres 5 ans de traitements infructueux. Juste pour dire que l’on parrage toute ce mm sentiments de bonheur pour les autres mais d’imcomprehenssion du « pourquoi pas nous ».
Courage le bonheur est en chemin
Bonjour, moi aussi OPK depuis toujours… 26 ans et essai bébé depuis janvier 2017, j’ai commencé le clomid ce mois ci mais ça n’a pas fonctionne (écho de contrôle hier 🙁 ). Surtout que comme toi, Monsieur est nickel. Je te souhaite bon courage et si tu veux en discuter il n’y a pas de souci. Camille
Je te comprends, je suis aussi OMPK. Je sais combien l’attente est pénible, les annonces de grossesse dures à encaisser, les visites médicales et les examens lourds. Cela a fini par fonctionner pour moi après une stimulation simple, donc un parcours court. Je ne peux que t’encourager à trouver un bon gynéco qui saura t’expliquer et te soutenir. Est-ce qu’il y a une personne de confiance (amie, membre de la famille) à qui tu peux te confier et qui saura t’écouter sans te juger et te dire des aneries ? C’est aussi important comme soutien. Je trouve surprenant qu’on te demande de perdre du poids si ton IMC est dans la moyenne – l’insulinorésistance n’est pas forcément due à un surpoids! On m’a parlé de la berbérine (une plante qu’on trouve en supplément alimentaire) qui aurait de très bon résultats sur les OMPK dus à un problème d’insuline. Il n’y a pas de solution miracle contre l’infertilité, aucune garantie, mais si tu as du soutien, tu le vis mieux. Certaines choses comme l’ostéopathie et l’acupuncture peuvent aussi donner un coup de pouce.
Je te fais des gros bisous et je croise les doigts !
J’aurais pu ecrire mot a mot la meme chose