« Une future maman » (c’est le pseudo qu’elle a choisi) n’est pas encore enceinte mais elle ne perd pas espoir malgré son syndrome des ovaires polykystiques. Voici son témoignage.
Passez toutes et tous de belles fêtes de fin d’année !
{Témoignage} Les espoirs de Noël d’une OPK
Bonjour tout le monde,
En cette période de Noël où les lumières brillent de mille feux, le monde entier est joyeux et se prépare à toutes ces fêtes de fin d’année, je voulais vous faire part de mon témoignage, car même si j’adore Noël, le cœur n’y est pas vraiment cette fois-ci. Après une magnifique période de préparatifs et un mariage splendide et riche en émotions, un voyage de noces incroyable, nous nous lançons enfin dans l’aventure des essais bébés avec pleins d’espoirs que ça marche vite et que nous puissions agrandir notre petite famille, que ce soit une fille ou un garçon les prénoms sont même déjà choisis (nous les gardons précieusement pour nous bien entendu 😉 )
Voyant autour de moi mes amies tomber enceinte relativement facilement, mais aussi d’autres couples ayant beaucoup plus de soucis, j’espère secrètement faire partie de la première tranche et non la seconde. Malheureusement, j’ai assez vite réalisé que ça ne serait pas le cas. En effet, nous faisons malheureusement partie de cette triste statistique du 1 couple sur 6 qui va devoir se faire aider pour avoir un bébé.
Revenons aux débuts des essais, j’arrête ma bonne vieille pilule, celle qui durant des années m’a permise d’avoir une magnifique peau, des règles sur commande et surtout de ne pas tomber enceinte pendant mes études, ce qui ne m’aurait pas spécialement arrangé, même si maintenant je regrette d’avoir perdu du temps à attendre. Un mois après l’arrêt de cette dernière, les ennuis ont commencés, crises d’angoisses, dépression, insomnies, règles anarchiques et autre joyeusetés physiques et esthétiques dont je passerai les détails, ma vie se transforme très vite en un vrai cauchemar. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive, mon entourage ne me reconnait pas, je perds beaucoup de poids, je passe mon temps à pleurer et je cherche dans tous les sens une explication, vois un nombre impressionnant de médecins tous dans des domaines différents, personne ne comprend vraiment ce qu’il m’arrive. Je pointe du doigt cet arrêt de pilule, mais tous s’accordent à dire que normalement le chamboulement n’est pas si grand et qu’il doit bien y avoir une autre explication. Il y a effectivement une suspicion d’ovaires polykystiques suite à une prise de sang, mais selon le spécialiste je ne rentre pas dans le cadre car je ne suis pas en surpoids, je n’ai pas d’hirsutisme, juste des règles irrégulières et un taux de testostérone élevé. Ceci me fait quand même très peur, je me vois déjà me transformer en gros Monsieur poilu de partout et me retrouver seule pour la fin de mes jours (oui oui des fois je me fait un peu des films à la Spielberg), bref les investigations continuent et un triste jour du mois d’août mon gynécologue pose officiellement le diagnostique je suis bel est bien OPK.
« Merci bien et c’est quoi ça exactement ? »
Elle m’explique que c’est un problème hormonal qui peut apparaître à tout moment dans la vie d’une femme et que c’est très compliqué d’avoir un enfant naturellement avec cette « maladie » que les filles OPK sont considérées comme infertiles et surtout que ce dérèglement déclenche un grand nombre de symptômes pas du tout faciles à vivre et dans la liste qu’elle énumère se trouvent bien entendu tous les soucis que je vis depuis mon arrêt de pilule. Bref le monde s’abat sur nous !
« Et maintenant on fait quoi ? »
Elle m’explique que pour que je n’ai plus tous ces désagréments il faut que je tombe enceinte ou reprenne une pilule au plus vite. On décide donc de tenter le tout pour le tout et c’est parti pour la folle série des analyses pour moi, mais aussi mon mari : spermogramme, hysterosalpinographie (je n’ai jamais réussi à le prononcer juste celui là, bref c’est une radio des trompes), analyse des cycles, prises de sang et j’en passe. Verdict, je n’ovule pas et ça ne risque pas de changer pour le moments, mais ovaires sont complètement capricieux, mais au-delà de ça tout va bien donc on devrait y arriver avec des traitements, ouf nous voilà un peu rassurés, mais quand même choqués par cette annonce.
Un mois plus tard, nous voilà plongés de le monde de l’aide à la procréation médicalement assistée. On me prescrit des stimulations ovariennes dans le but de rétablir chez moi un cycle et des ovulations. Moi qui ai toujours eu en horreur les piqûres je suis servie, je dois me faire des injections tous les jours à heures fixes à la maison et ensuite aller à l’hôpital tous les 2 jours pour une prise de sang et une échographie. Si on arrive à avoir un follicule à maturité on déclenche une ovulation, ensuite on nous dit quand avoir des rapports (bonjour la spontanéité et l’envie), et ensuite c’est 15 jours d’attente interminable à prendre des ovules (très glamour), mais qui sont nécessaires à aider un éventuel bébé à s’accrocher et à diminuer le risque de fausse couche (car oui chez les OPK en plus d’être infertiles on a un risque de fausse couche 3 fois plus grand que les autres). Bien entendu si ça ne marche pas on recommence le cycle suivant.
Me voici au cycle 3 des stimulations, les deux premiers n’ont malheureusement pas fonctionnés. Nous espérions tellement pouvoir annoncer une bonne nouvelle à nos famille après cette année si difficile et pleine de mauvaises nouvelles et d’embûches, mais ça ne sera pas pour cette fois. La PMA ce n’est pas très drôle, on passe pas des moments complètement fous, de l’espoir au désespoir en quelques minutes, mais on a trouvé là-bas une équipe à notre écoute, qui fait tout pour nous aider à réaliser notre rêve. Mon mari et moi sommes plus soudés que jamais, et qui sait peut-être que le Père Noël nous apportera un petit miracle afin que tous ces moments difficiles soient enfin derrière nous.
A tous les couples qui sont dans le même cas, je vous souhaite tout le meilleur, plein de bonheur et surtout soyez confiants, je suis sûre qu’on y parviendra un jour ou l’autre.
Joyeux Noël à vous tous !!!
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Morgane dit
Bonjour à toutes,
Tout pareil !
Nous n’étions pas pressé donc on s’est laissé aller avec le temps : et le jour ou je m’y attendais le moins un beau + je suis enceinte de 4 mois et demi.
Je ne comprends toujours pas comment c’est possible.
Mon gynéco m’a dit que souvent lse médecins étaient mal informé sur cette maladie. Ce n’est rien de grave et lorsque l’on a pas de surpoids souvent sa propre gestion de l’alimentation et du sucre peut avoir un impact positif !
Courage à toutes ! c’est très courant et heureusement de nos jours bien traité.
Laure dit
Bonsoir.
J’ai moi aussi été opk mais la magie de noël aidant j’ai ovule le 3 janvier et suis tombée enceinte la première fois. Je croise les doigts pour vous.
Bon courage et joyeux noel.
CamilleB dit
Bonjour « une future maman », je suis dans un cas similaire au tien, OPK depuis toujours mais traitée depuis juillet 2017. Cette semaine j’ai subi un drilling ovarien car l’induction de l’ovulation par citrate de clomifene ne fonctionnait pas sur moi… j’attends aussi un +++ pour cette année, pour l’instant je reste pleine d’espoir même si je n’ai pas eu l’ombre d’une ovulation depuis juillet… bon courage à vous 2 et que 2018 réalise vos rêves 🙂
Marion dit
Je ne peux que compatir. Opk moi aussi, plus de 2 ans d’essais en stim simples et ma 1ere Insémination debut novembre ou j’ai enfin eu mon +, mais malheureusement fausse couche début décembre. Pour ma part, on ne m’a jamais parlé du risque accru de fausse couche, ni même donné d’ovules et d’ailleurs on ne m’a toujours rien prescrit alors que je débute bientôt Iac 2…