Très mal orientée dès le début de ses essais bébé, Carole ne sait plus trop où elle en est. Doit-elle continuer et faire une PMA ou tout arrêter ? Voici son témoignage.
{Témoignage} J’ai envie de ce bébé mais pas de me battre
Bonjour tout le monde,
Je m’appelle Carole, j’ai 30 ans.
Mon petit cœur et moi sommes ensemble depuis plus de 3 ans, et depuis 1 an et demi, nous avons la garde alternée de son adorable petite fille de 5 ans.
J’ai arrêté ma contraception en février 2017. N’ayant pas de règles, je consulte en Mai. Aucune inquiétude de la part de la Gynécologue, elle me prescrit du duphaston pendant 6 mois. En Juillet, je ressens le besoin d’en savoir plus.
Comme le premier rendez-vous disponible n’était pas avant Septembre, je décide de me tourner vers une clinique privée.
Cette consultation se passe très mal.
La gynécologue me tutoie, me demande d’aller droit au but quand je commence à lui raconter mon histoire et passe de « ce n’est rien » au mot « infertilité » en 5 secondes. J’ai d’un seul coup très chaud, et je me mets à pleurer.
Je n’ai qu’une envie : PARTIR. La consultation n’ayant durée que 7 minutes, ce moment était à la fois court et long et ne m’a pas apporté les réponses souhaitées…
Après cela, je vois mon médecin traitant qui après insistance de ma part, me prescrit un bilan hormonal et une échographie pelvienne. Le verdict tombe : je suis opk (syndrome des ovaires polykystiques).
Je retourne voir mon médecin traitant et la première gynécologue.
« Quand vous serez vraiment décidé à avoir un enfant … » je n’ose pas dire que je suis décidée, mais je que garde le petit espoir que ça arrive naturellement… tout simplement.
On me dit que j’ai un bon taux d’ovulation. Je n’arrive pas à poser de questions concrètes.
En novembre, je décide de consulter dans un hôpital.
Une nouvelle gynécologue, jeune et sympathique, elle me garde 45 min. Top. Elle me prescrit une hysterosalpingographie… et un spermogramme pour mon chéri.
Là, c’est le coup dur.
Depuis le départ, je prends les choses assez bien, mais l’idée d’imposer cet examen à ma moitié me gène terriblement.
Fidèle à lui même, il prend la nouvelle de cet examen très bien, avec humour même. Pour ma part, je ne prends pas rendez-vous tout de suite. Je traîne. Les fêtes arrivent. Je fais l’échographie le 2 janvier, c’est une étape assez douloureuse. Je me décide à appeler pour mon chéri, la secrétaire me dit « ah Mais madame, ce n’est pas avant Février !!!!! ». Pas de problème Madame , je ne suis pas ultra pressée.
Mais voilà, le matin du spermogramme de chéri, on met une heure à arriver à l’hôpital. Trop tard, mon conjoint ne peut pas passer l’examen. Le prochain rendez-vous est fin mars.
Je n’ai pas envie. Pas envie d’être à la merci des secrétaires, d’avoir 10 rendez-vous pour qu’on me dise que ça va venir, qu’il faut faire un nouvel examen, qu’on ne m’écoute finalement pas ou qu’on ne cherche pas à savoir comment je prends tout cela. J’ai l’impression d’embêter les professionnels de santé.
J’ai pris du poids, 15kg.
J’ai envie de ce bébé mais pas de me battre.
Je veux que cette aventure soit un plaisir et pas un parcours du combattant.
Faut-il que je me lance dans un parcours PMA ? Aurais-je la force et le courage ?
J’ai l’impression de perdre du temps pour rien.
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Carole dit
Bonjour ,
Je n’ai pas envoyé mon témoignage pour recevoir des reflexions désobligeantes ni pour être juger.
Même entre femmes souffrant à des mêmes maux, nous n’arrivons pas à nous soutenir…
Ce sera mon premier et dernier message.
Bien à vous,
Carole
Anne-Claire dit
Bonjour,
Ce combat est difficile car oui nous n’imaginons jamais en devoir en passer par là.
Mais il y a une chose, c’est que je n’aurais jamais pensé que cette épreuve puisse autant ébranler l’amour dans un couple. Alors oui le couple doit être soudé et basé sur la communication mais a certains moments cette communication n’est plus aussi évidente.Il y a des moments où l’on en veut a l’autre, des moments où l’on se dit que ce bonheur que l’on attend depuis si longtemps n’est pas possible » a cause » de lui. Mais a qui peut on parler de ce sentiments que les gens ne comprennent pas et jugent. Je n’aimerais pas que mon conjoint ai ce sentiment à mon égard si le soucis venait de moi mais je suis désolée « je t’en veux, je sais au fond de moi que je t’aime mais je n’arrive plus a le voir en ce moment ». Oui ces mots je les ai pensé et j’ai fini par les dire à l’homme que j’aime car je les pensais et en même temps je culpabilisais de les penser. Il est parfois difficile d’avancer et de se battre avec ses propres pensées et ses propres sentiments. Dans un couples nous n’avançons pas toujours a la même vitesse et il y a par le fait des choses que nous ne nous autorisons pas dire de à l’autre et encore moins à l’extérieur.
Ce combat est difficile mais aussi difficile avec nous même…
Stella dit
Personne n’a envie de ce parcours du combattant pour avoir un bébé! Oui c’est bien plus sympa de faire des câlins avec son chéri et d’avoir la surprise mais bon quand on a pas d’autres solutions pour avoir un bébé, on le fait.
Après c’est un choix, peut être que tu n’es pas prête, prends le temps dont tu as besoin pour te faire à l’idée. Quand tu sera sure de ton choix, alors tu pourra te lancer.
Il y a différents niveau de PMA et peut-être que tu n’auras pas a passer par une FIV. Pour certaines, juste une petite stimulation et ça va. Mai hélas, on ne sait pas prévoir ça à l’avance. Par contre si passer une écho pelvienne est un souci pour toi, ça risque d’être compliqué parce que la PMA c’est bcp de rdv. Les tests, puis les contrôles. Mais rien d’insurmontable non plus. Quand on se lance dans ce parcours on redoutes ces examens mais a un moment, si ça nous permets d’avancer, de nous rapprocher de ce bébé rêvé, on y pense plus.
Marine dit
Un petit message d espoir aussi! Moi aussi J ai traversé le long parcours de la pma, moi aussi je voulais d un bébé par amour et non par piqûres et interventions chirurgicales! J ai bcp pleure, j ai stressé, j ai eu peur devant l énormité de ces démarches et finalement…. je suis devenue maman grâce à la fiv!
Même un an et demi après tôt ça je me souviens de La difficultés de cette période mais j ai réussi à avoir mon fils alors…. Je sais que je ne recommencerais pas ce long parcours et tant pis pour le désir de pls enfants! Le mien me comble de bonheur, ça a été notre combat maintenant celui ci a sa plus belle récompense!
Bon courage
Viviane dit
En même temps, si vous trouvez que l’échographie c’est douloureux et que d’arriver à l’heure aux rendez-vous médicaux c’est trop difficile, il vaut peut-être mieux pour vous de patienter et de laisser faire la nature. Vous n’êtes malheureusement pas le seul couple en exploration d’infertilité, on ne peut pas vous donner de rendez-vous rapide si vous n’avez pas anticipé pour prendre les rendez-vous d’examen ou si vous êtes en retard à votre consultation.
Marie dit
Je voudrais t’adresser un message d’espoir
Je suis enceinte grâce à une FIV
Mon mari avait un soucis au niveau de ses spermatozoides.
La FIV a marché pour nous.
Nous avons choisi un centre de PMA à la pointe ( tu as les classements des centre sur ivf.fr il me semble)
Un gyneco, des secrétaires, des biologistes au top, humains, pro, au top.
Notre accompagnement a été parfait
Alors tout ça pour te dire que tous les centres ne sont pas les mêmes, il est important de bien choisir le sien.
Il y aura des moments plus difficiles car c’est un parcours éprouvant mais crois moi tu ne le regretteras pas quand on te dira qu’un bébé s’est installé. Ça en vaut vraiment le coup.
Quant à ton SOPK, j’ai beaucoup de copines qui sont tombées enceintes avec ce syndrome à l’aide d’une simple stimulation
Alors crois y !!!
Fifty dit
bonjour,.
on aimerait toutes eviter de se battre et se reveiller enceinte un beau matin… mais les choses ne sont pas toujours roses et il faut savoir se donner les moyens si c’est un reel objectif dans votre couple.
Sophie dit
Comme je te comprends !
J’ai témoigné il y a peu sur ce même site sur mon impression que la PMA m’a rendue spectatrice de ma propre vie, et je suis d’accord avec toi : je veux un enfant mais je l’aurais voulu avec amor et passion, pas avec piqûres, médecin et tout le tralala.
Parfois on est tellement fatigués qu’on se demande si on ne ferait pas mieux d’arrêter mais arrêter pour quoi ? Pour y revenir dans un an ou 2 ? Autant aller´ jusqu’au bout dès maintenant.
Et si je peux me permettre : ce parcours’ du combattant a un « avantage » c’est la solidarité entre ses guerrières. Alors échange autant que possible, pour ma part c’est ce qui m’aide à avancer !
bilou dit
Parcours du combattant, c’est exactement comme ça que je l’ai vécu… avec des « séquelles » ressemblant presque à du stress-post-traumatique comme ne plus arriver à suivre un traitement long cours (aucun, pas même une cure de magnésium !…), une tendance à angoisser devant tout projet d’envergure ou encore un après-PMA à la limite de la déprime…
Et pourtant, on l’a eu notre poupette (elle à 13 ans), après 4 ans d’examens en tout genre, le yo-yo émotionnel, les mauvaises annonces, et 4 inséminations… les réveils à point d’heure, les rdv qu’on « cache » aux proches et au boulot parce qu’on n’en peut plus de cet air de pitié que les autres traînent quand ils s’essaient à être sympa…, les secrétaires médicales blasées voire carrément agressives, les heures d’attentes, les piqûres faites par un infirmier sur la banquette arrière de la voiture un dimanche après-midi (les hormones ont leur propre emploi du temps !).
Et quand elle est née, on était déjà quasi burn-outés donc même si on était super heureux, dur-dur les 2 premières années de jeunes parents…
Alors à toi de voir si tu penses pouvoir endurer tout çà et quand même prendre du plaisir avec ton bébé malgré fatigue et stress accumulé durant toutes ces années.
Il m’arrive de penser que tout le monde n’est peut-être pas fait pour être parents, c’est quand même un sacré engagement et un pari sur l’avenir, aussi sombre qu’il puisse paraître parfois quand on regarde l’état du monde en 2016 (je dis 2016 parce qu’à cette heure, en 2018, je suis un tout petit peu moins pessimiste… croisons les doigts…).
Et puis je regarde mon ado, je vois les crises de fous rires, les petits bonheurs & les grandes fiertés qu’on a pu vivre grâce à elle… alors à toi de voir si le jeu en vaut la chandelle (on a pas encore atteint l’ado rebelle, peut-être que je serais plus mesurée en 2020 !!).
Si ça peut t’aider, on avait beaucoup discuté pendant le parcours de PMA pour fixer clairement notre limite : autant les inséminations on se sentait de le faire, autant aller jusqu’au bloc opératoire et anesthésie générale, c’était clair pour moi que je ne le ferai pas. C’est donc la 4ème IAC qui a marché, il nous en « restait » 2…
Notre fille, qui fait nos joies (et nos énervements) est fille unique.
Plein de courage à tous ceux qui doivent en passer par là.
Mialice dit
Coucou Carole,
Comme je te comprends ! Je viens souvent sur ce blog, et bien que je n’ai pas encore envie d’un bébé, je suis effrayée du nombre de témoignages de future maman en parcours pma. Ça apparaît si difficile et fréquent ! On en vient à se demander comment on faisait avant…
En revanche, il ne y a que toi et ton chéri pour répondre à cette question. À quel point veux tu être maman ? Quelles conditions sont acceptables ? Quels timing ? Et l’adoption ?
Un compromis peut être de faire ces examens en essayant au maximum de ne pas vous prendre la tête, et aviser en fonction ? Et procéder ainsi à chaque étape : il faut faire le spermogramme, est ce important/nécessaire dans notre projet ? Oui on le fait, non est ce qu’on attend, qu’on annule le projet ou qu’on passe par une autre solution ? Etc…
Et derniers conseil : préparez des questions à l’avance de vos rdv (et changez si vous n’êtes pas écouté ! J’ai changé 3 fois de gynéco avant d’en trouver une plutôt satisfaisante : entre celles qui m’ont proposé la pilule pour régler d’autres problemes, celle à qui quand j’ai posé la question de l’implant m’a répondu en me tenant l’ordonnance, et celle qui m’a envoyé faire des tests pour voir si j’avais toxo &cie alors que je lui ai dit que mon chéri n’était pas prêt à faire d’enfants, j’ai eu mon quota !)
Bon courage, et bonne chance 😉
Alatariel dit
Je me permets juste, en lisant votre commentaire, et pour rassurer un peu tout ça.. Je pense pas qu’il faut être effrayé du nombre de témoignage alarmant. En effet, Internet a permis la libération de la parole et a permis justement à ces femmes, ces hommes, ces couples, de s’exprimer parce que le besoin y est surement. Quand tout marche bien on ne voit pas forcément le besoin d’en parler alors qu’heureusement, c’est encore très probablement la majorité 🙂
Marjorie dit
Totalement d’accord avec vous ! Internet a le mérite de communiquer sur des sujets tabous /durs / autrefois cachés, mais il ne faut pas forcement appliquer ce qu’on lit sur les autres à soi-même, bien que c’est tentant pour trouver des réponses et se rassurer (je suis comme elle = je peux deviner ce qui m’attend).
déjà, un bon gynécologue qui a un appareil à echo dans son cabinet peut te rassurer.
Je suis opk aussi et je suis tombée enceinte naturellement relativement vite (6 mois, 4 cycles), alors que je m’étais persuadée que j’aurais besoin d’une aide medicale. J’ai fait une fausse couche a 8 sg, ce qui a été très difficile, mais au moins, j’étais très bien suivie et informée par mon médecin, qui a toujours été rassurant et informatif sur ce qu’il se passait.
Mon conseil serait d’essayer de redevenir actrice de son projet au maximum en anticipant les questions, quitte à insister, se répéter etc. Les médecins sont là pour ça ! C’est très dur, mais ça vaut le coup.
Plein de courage dans tes questionnements, et sache que tu n’es pas seule, dès lors qu’un projet bébé est lancé, c’est logique de se poser plein de questions et que la « bulle d’innocence » du couple quant à ça explose un peu… il faut s’appuyer l’un sur l’autre le plus possible 🙂
Manon dit
Votre témoignage est très vrai!! Quand on lit tous les témoignages alarmistes on a très peur mais on oublie que ça fonctionne pour la majorité des couples… Quel bel espoir!!
Manon dit
Carole,
Ton message me touche particulièrement car je ressens la même chose à peu de choses près. Les examens à prévoir comme un second boulot, les douleurs, les questionnements permanents, la lecture des résultats qu’on te balance sans aucune finesse, le désert du corps médical qui te traité en un numéro etc… Je vis tout ça et comme toi j’ai parfois envie d’abandonner.
Après mon désir d’enfant est ancré en moi et je sais que renoncer maintenant me fera plus de mal que de continuer l’aventure PMA.
Il faut que tu poses les choses avec ton conjoint, que tu prennes du temps pour toi dès que tu en as la possibilité. Penses à toi et à vous avant tout.
La décision de continuer ou pas n’appartient qu’à toi.
Lisa dit
Coucou,
Malheureusement, il n’y a que toi qui peux savoir si tu auras la force et le courage. Et même, cela risque de varier. Parfois tu l’auras, parfois non. Je rejoins le questionnaire juste avant : malheureusement, il faut se battre, comme pour beaucoup de choses.
Cette histoire de spermogramme m’a parue très étrange : pas de RDV avant un mois ? Est-ce que tu as songé à changer d’hôpital ? J’ai aussi du faire une hystéro et mon mari un spermogramme. Pour lui, pas de problème, on a épluché tous les centres du coin et on en a trouvé un qui proposait des créneaux qui nous allaient (c’était sans RDV).
Pour mon hystéro, j’ai appelé le deuxième jour de mes règles alors qu’il faut normalement appeler le premier (c’était un dimanche). On m’a envoyé paître dans les trois premiers centres : trop tard madame, rappelez dans un mois. Que cela ne tienne, j’avais une liste d’une dizaine de centres et je les ai faits les uns après les autres jusqu’à avoir mon RDV.
Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne faut pas hésiter à prendre son destin en main. Quand on nous dit « non, pas avant un mois », rien ne nous empêche de se dire qu’on va voir ailleurs. D’expérience, c’est plus facile de faire tout tout de suite que de laisser traîner, ce qui fait culpabiliser, douter de sa volonté etc. D’expérience aussi, c’est normal d’avoir des coups de mou et c’est là que c’est super d’être en couple. Par exemple, est-ce que ton mari peut prendre des RDV à ta place et affronter les fameuses secrétaires ? Mon mari l’a fait une ou deux fois pour moi, quand j’étais au fond du gouffre après des fausses couches, et franchement, il ne faut pas se culpabiliser de faire appel à sa moitié. Comme le dit mon mari, « c’est mon bébé aussi’. J’ai l’impression dans ton témoignage que tu peux compter sur ton propre mari pour t’épauler. 🙂
Dernier point important : tu n’embêtes pas les professionnels de santé ! C’est leur travail. S’ils ne sont pas contents de leur travail, c’est leur problème pas le tiens en tant que patiente. Là encore petite histoire : j’ai été aux urgences pour une fausse couche et on ne m’a dit ni bonjour ni au revoir, où on a généralement été odieux avec moi (mais je passe les détails)…et on m’a demandé de revenir une semaine plus tard pour le contrôle. Eh bien non, j’ai choisi de ne pas me faire maltraiter à nouveau et d’aller faire le contrôle par ma gynéco super sympa (mais conventionnée secteur 2). C’est ton corps, c’est ta vie. Tu n’as pas à endurer le genre de réflexions qu’on t’a faite. Là aussi, si tu te sens dans un coup de mou, pourquoi ne pas venir avec ton mari ou quelqu’un d’autre (ta mère, une amie) et lui demander de défendre ton point de vue pour toi car, sous le choc, on n’y parvient pas toujours et c’est normal ? (C’est aussi ce que j’ai fait une ou deux fois).
Je te souhaite bon courage ! Pour conclure, une de mes amies OPK a réussi à avoir un enfant naturellement en faisant de acupuncture qui lui aurait déclenché une ovulation. Ça n’a pas marché sur deux autres de mes amies OPK mais qui sait, c’est peut-être une voie à explorer pour toi ? 🙂
Orange Juice dit
Bonjour Carole!
J’ai lu votre témoignage et je suis également OPK, j’ai peut-être des réponses, et une potentielle solution, à vous apporter.
Je suis également passée par le bilan hormonal et la radiographie des trompes, et mon Chéri a « subi » son spermogramme également… Ce sont des étapes clefs pour la suite, vous saurez si tout fonctionne chez lui et si chez vous rien n’est « bouché ».
A la suite de mes rendez-vous, mon médecin m’a fait 2 propositions: un début de PMA avec les injections, c’est-à-dire prise de médicament au début du cycle, rendez-vous à quelques jours de l’ovulation et s’il y a un follicule piqûre et travaux pratiques! Ou sinon: Le DRILLING OVARIENS! Une opération sous narcose complète, trois petits trous dans le ventre et des ovaires « tous neufs »!
A la suite de cette opération, mon cycle est revenu (je n’en avais pas sinon), et je suis tombée enceinte naturellement après le 2ème cycle.
Je suis un message d’espoir pour toutes les OPK, cette opération fonctionne et n’est finalement pas très prenante!
Je me permets de mettre mon lien vers le blog que j’écris sur ce site afin de raconter mon parcours… Vous verrez, il y a beaucoup de commentaires optimistes d’OPK!
Je vous souhaite de trouver le chemin qui vous amènera à votre bonheur! J’espère de tout cœur qu’il arrivera très rapidement
Babyatoutprix dit
Je vais être un peu directe mais personne ne souhaite passer par la PMA pour avoir son enfant. Toutes femmes aimerait ne pas avoir à se battre pour réaliser ce rêve de fondé sa famille mais voila, il y a des chanceuses et il y a les nous. Je suis OPK comme toi. Mais au contraire de toi, on ne m’a pas pris en charge en même passé un An d’essai. Essais débutés en avril 2014 et première spermo de cheri ? En septembre 2017! Mon premier examen à moi ? En juin 2016. Un an à deux ans, c’est la moyenne pour concevoir naturellement. Si tu n’es pas prête à affronter la PMA, n’y va pas. Il faut être déterminée, combative et courageuse et surtout, positive. Je pense que c’est pour cela qu’en ton Gygy t’a dit de revenir quand tu serais réellement décidée. Il a dû percevoir que pour l’instant, ce n’etait Pas le moment. Si tu ne t’en sens pas prête, attends. Prends le temps d’encaisser la nouvelle, de réfléchir à ce que tu veux et ce que tu ne veux pas. L’attente est dure, je sais. Je comprends. Mais vas à ton rythme. Lorsque tu auras vraiment besoin de la PMA, tu trouveras la force et le courage d’affronter tout ça. Pour l’instant, souffle, essaye naturellement, cries, pleures et ne te prends pas la tête. Bon courage à toi ! Et je croise les doigts pour vous !
Babyatoutprix dit
Vraiment désolée pour les fautes, le clavier de mon iPhone a fait des siennes, et je n’ai pas fait attention ! J’espere Que tu comprendras quand même !
Sereno dit
Bonjour
Je vais être cash: Personne n’a envie d’avoir a se battre pour avoir des enfants. Comprendre que l’on ne peux pas avoir un enfant naturellement je l’ai vécu comme un deuil
Accepter que je n’aurais jamais de famille nombreuse un autre deuil…
Accepter les échecs et autre encre un deuil
Je n’ai jamais eu envie de tout ça,
Aujourd’hui je suis hospitalisée dans une clinique pour une reeducation alimentaire « imposé » par le centre de PMA et je n’ai pas envie de ça
Mais je veux être mère alors je fait tout pour, je ne perd pas de vue l’objectif. j’ai mon But et il est plus important que le chemin a faire…Parfois je suis en colère, parfois je perd courage mais je le rappelle qu’au fond je n’ai pas le choix si je veux atteindre l’objectif
Mais clairement si je pouvais prendre un autre chemin je le ferai sans hésiter
Aurélie dit
Bonjour Carole,
Je comprends parfaitement ce que tu vis, pour le vivre moi-même depuis quelques mois, mais à une autre échelle si je puis dire.
Cela fait 6ans et demi que mon mari et moi sommes en essai BB, dont 5 ans de prise en charge PMA. Nous sommes passés par 6 cycles de stimulation, puis 6 inséminations avant que l’on nous propose de passer en FIV, qui sont révélé un autre procblème faisant qu’aujourd’hui, la dernière solution que l’on nous propose est une technique appelée MIV, dont je ne rentre pas dans les critères d’application thérapeutique, et bien qu’habitant sur Bordeaux le seul centre AMP ayant accepté de tenter cette dernière possibilité est sur Paris. Depuis presque 6 mois je me prépare donc à ne pas être mère, car cette technique n’a que peu de chances d’aboutir. Tout cela pour te dire que personne ne peut savoir à l’avance comment va se passer un parcours AMP, combien de temps il va durer ni même (certes il fut garder espoir …) si cela aboutira à la conception d’un enfant. Tu y rentres en ne pensant avoir besoin que d’un petit coup de pouce et puis finalement 7 ans plus tard tu y es encore et sur le point de devoir faire le deuil de la parentalité. C’est un parcours difficile, physiquement et psychologiquement (personnellement je suis épuisée, je remets l’intégralité de ma vie en question, mes projets, mon couple …) et c’est un vrai combat. Donc mon conseil serait celui-là, ne t’engage pas tant que tu ne t’en sens pas prête. Prends le temps de la réflexion et de te gonfler à bloc avant de te lancer, pour avoir les ressources d’affronter les étapes qui t’attendent, en te souhaitant bien entendu qu’elles soient rapides et efficaces!
Bon courage à toi