Anna-Maria doit faire le deuil de ce qu’elle espérait : un bébé couette. Elle et son chéri vont se lancer dans quelques jours dans un parcours PMA, un chemin qui s’annonce long et éprouvant. Voici son témoignage.
{Témoignage} Dans un mois : départ pour la PMA
Bonjour,
Moi c’est Anna-Maria, je vais avoir 30 ans en juillet et pour tout vous dire je n’avais pas imaginé mon futur comme ça.
Une belle rencontre en 2012, un mariage en 2016 et le désir de fonder une famille, notre famille. Alors, allons-y gaiement ! Si tout ce qu’on nous raconte est vrai, dans quelques mois, il y aura une belle nouvelle à annoncer à la famille.
Et bien ça ne s’est pas passé comme ça et il a bien fallu refaire tous les plans…
Après 6 mois d’essais bébé, toujours rien. Pas trop d’inquiétude, on me dit que c’est normal, qu’il faut être patiente et qu’il faudra commencer à s’inquiéter au bout d’un an. Soit.
Un an : toujours rien : je commence à me poser des questions : soit je suis mauvaise en calcul, soit il y a un problème quelque part. Je consulte ma gynécologue qui me préconise de patienter encore un peu avant d’aller voir un spécialiste.
C’est d’accord.
Bon, j’avoue que pendant cette année, c’est l’ascenseur émotionnel entre l’espoir et le désespoir à la fin de chaque cycle. Le moral n’est pas toujours au beau fixe. Je consulte même un magnétiseur. Heureusement que j’ai un chéri positif et optimiste qui n’a de cesse de me dire que tout ira bien et que lui, il y croit !
Au bout d’un an et demi : rien de rien.
Avec mon chéri, on décide de prendre rendez-vous chez un spécialiste pour avoir des réponses à nos questions et enfin savoir s’il y a un problème.
Tout le paradoxe est là : j’ai envie de savoir pourquoi ça ne marche pas alors qu’il y a des bébés à la pelle tout autour de nous et des annonces de grossesse à gogo mais d’un autre côté, j’appréhende les résultats…
RDV est pris début décembre 2017 : le gynécologue est plutôt avenant et sympathique.
Il dédramatise la situation.
J’ai le droit à une petite échographie qui montre que j’ai un ovaire atrophié et donc peut être une réserve ovarienne faible pour mon âge ! Youpi, j’ai bien fait de venir. Il nous prescrit une prise de sang pour moi et un spermogramme avec test de survie pour mon mari.
Un mois d’attente avant de pouvoir faire le spermogramme et encore un mois pour avoir un deuxième RDV avec le gynécologue.
Janvier : la prise de sang se fait, le spermogramme aussi.
Février : le 2ème RDV arrive. Pas très confiante. Je n’ai pas fait médecine mais j’ai lu les conclusions et ça n’annonce rien de bon … Ma crainte se confirme : nous cumulons 2 handicaps (comme quoi, nous étions faits pour être ensemble. C’est plutôt bon pour l’équilibre du couple ! : /) : moi, j’ai une réserve ovarienne faible pour mon âge. Mon mari, quant à lui, a des spermatozoïdes pas très vaillant qui ne feront pas Koh Lanta et pas très nombreux non plus ! La bonne nouvelle (parce-qu’il y en a une ) c’es qu’il y a des spermatozoïdes et des ovulations.
Bref, la solution proposée : on tente insémination artificielle puis FIV. Les mots sont posés. C’est douloureux. Il faut faire le deuil d’un enfant « naturel » et la peur du parcours PMA et de ne pas réussir est bien là. Accroché à mon ventre depuis un moment…
Nous prenons RDV avec un biologiste comme le veut la procédure. Rebelote : prises de sang, RDV. Surprise : contrairement au gynécologue, il insiste sur le fait qu’il ne faut pas perdre de temps et qu’il préconise la FIV plutôt que les inséminations artificielles. Vu nos handicaps, il y a très peu de chances pour que ça fonctionne (1 chance sur 6). Nous sommes partants. J’en ai marre des faux espoirs autant mettre toutes les chances de notre côté.
A la sortie du RDV, j’ai le moral à zéro. Pourtant c’est une étape de plus. Je suis programmée en mai. J’ai la trouille : et si ça ne marchait pas ? et si ça mettait notre couple en péril ? et comment je vais gérer ça avec le boulot ? Et si, et si …
Mon chéri me soutient. Il ne montre rien. Il reste positif et optimiste mais je me sens seule…
Quelques jours plus tard, je vais mieux mais je sais que ce n’est que temporaire.
Je souffre des annonces de grossesse de mon entourage même si je suis très heureuse pour eux. Et surtout, je n’en peux plus de cette éternelle question : « et vous alors, quand est ce que vous vous y mettez ? » » ben peut-être jamais tiens ! C’est bon là j’ai cassé l’ambiance ? » (ça c’est ce que j’aimerai répondre mais je me retiens). Après tout, c’est de la bienveillance … mais un peu lourdingue.
Alors voilà, je suis partagée entre le soulagement d’avoir posé un diagnostic sur le « pourquoi pas nous ? » et l’angoisse que ça n’aboutisse pas.
Je lis des témoignages de couple « comme nous » et sur leur parcours PMA mais ça ne me rassure pas trop.
Beaucoup de témoignage sur la douleur d’un parcours PMA, les années qui passent et toujours rien etc …
J’espère de tout coeur que ce bébé arrivera vite et en bonne santé mais je m’interdis d’y croire un peu trop.
Alors voilà, pour me donner du baume au coeur et de l’espoir, je recherche des témoignages de couple qui sont passés par la PMA et pour lesquels ça a marché rapidement et sans trop de séquelles…
Des bises à toutes ! Merci pour vos réponses
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fmalho dit
Je me retrouve un peu dans votre commentaire, Le parcours pma est éprouvant. J’ai moi même lutté pendant 5 ans pour avoir des enfants, aujourd’hui j’ai des jumeaux en bonne santé qui ont 10 mois. Avant cela, on m’a diagnostiqué opk, donc je n’ovulais pas naturellement et là j’ai commencé les stimulations simples. Clomid na pas fonctionné et on est passé très vite à puregon. Des piqûres tous les jours et des échographies….au deuxième mois d’essai j’ai un follicule mûr et je tombe ensemble ( avec programmation des rapports). Je suis folle de joie, enfin ça marche. Mais deux mois après lors de l’écho pour voir le bébé, la gyneco me dit « c’est un œuf clair » je commence à perdre du sang et fait une fausse couche. Je ne perds pas espoir, on retente les essais avec stimulation simple mais rien ne vient. Puis miracle, une autre grossesse un an après, première écho tout va bien, on voit un cœur puis après seconde écho, rien. Quand je dis rien, c’est que l’embryon était détruit, juste un amas de cellules. On fait tout un tas d’examen, qui ne rèvelent rien d’anormal. On a pensé à un problème immunitaire, mais cette piste a vite été écartée. Je commence à douter de la compétence de mon gyneco et trouve une pma sur Paris. Rdv, autre grossesse gémellaire un an après traitement simple encore une fois. 1 œuf clair, 1 cœur qui bat puis il s’arrête de battre. La, mon monde s’écroule et je me dis que toutes ces fausses couches ne sont pas normales. Je me dirige vers une autre gyneco qui me conseille la pma des bleuets. Après des tas d’examens dont une hysterosalpingographie douloureuse pour déboucher mes trompes ( ce qui au final n’aura servi à rien puisque j’ai eu une fiv) on me propose de prendre part a une étude. Souvent après des fausses couches, on a un problème d’adhérence de l’embryon . On m’a donc pratiqué une biopsie de l’endomètre et là j’ai découvert pourquoi je faisais tant de fausses couches: l’embryon ne s’accrochait pas Car mes cellules’ NK n’étaient pas activées. Du coup j’ai suivi le protocole, et reçu de l’hormone de femme enceinte après le transfert de la fiv. La première a marché du premier coup. Tout cela pour dire que la grossesse peut être rapide et qu’il ne faut jamais perdre espoir.
Mignes82 dit
Bonjour,
Un autre témoignage positif pour te dire que parfois la PMA ne prend pas des années meme si ca s’engage mal. Diagnostiquée en insuffisance ovarienne, mon conjoint en hypospermie (plein de spermatozoide mais trop peu de liquide seminal). Sauf que pour lui il a fallu 9 mois pour avoir le diagnostique précis. Du coup 1 an d’essai « naturel et naif », puis 9 mois pour avoir le diagnostique, et finalement enceinte de jumeaux à la 2 eme IAC. Il y a eu presque 1 an jour pour jour entre le premier rdv PMA et la grossesse. Alors qu’on nous a parlé de don de gamette etc… donc parfois ça marche rapidement, les bons médecins sont ceux qui gardent en tête que la nature est imprévisible et que les statistiques peuvent aussi être démenties… courage à vous!
Pauline dit
Bonjour, ton témoignage me parle particulièrement. Tu veux du positif je vais t’en donner. Après un an d’essai, nous faisons les premiers tests. Le verdict tombe, monsieur a des spermatozoïdes qui ont une durée de vie faible. Rdv PMA pris en décembre 2015. On commence par 4 stimulations et ensuite 6 inséminations et toujours rien donc FIV. Pour notre couple, cela n’a pas été facile mais cela nous a rendu plus fort. Difficile pour monsieur de savoir que le souci vient de lui et qu’on ne peut rien faire et que c’est moi qui subit piqûres hormones rdv sur rdv. Nous avons eu 3 mois entre ok pour la FIV et la ponction. 3 mois d’angoisse pour moi, peur de l’inconnu, de l’anesthésie générale, de comment mon corps va réagir. Nous voilà en Septembre 2017 pour la ponction. J’avais pris une semaine de congés la semaine de la ponction, finalement elle est programmée pour le vendredi et le jeudi d’avant c’est le seul jour où pas de piqûre, pas de rdv médicaux… Alors j’ai fait une folie j’ai pris le train et je suis allée à Disney. Je n’ai pas eu à réfléchir (angoisser) à la journée du lendemain, j’ai lâché prise, je suis rentrée tard et épuisée j’ai donc bien dormi. Je suis arrivée à l’hôpital le lendemain avec encore pleins d’images dans la tête. J’ai réussi à négocier avec l’anesthésiste présent pour avoir une rachi anesthésie et non une anesthésie générale j’ai donc pu suivre sur un écran ce que la gyneco m’a fait. (chacun est différent moi je préfère voir, le milieu médical ne me fait pas peur, cela m’a permis de comprendre et d’accepter pourquoi j’avais mal après parce que je savais ce qu’il s’était passé dans ce bloc). Alors oui les jours d’après n’ont pas été faciles, j’avais mal au ventre à cause de la ponction et j’avais le dos bloqué à cause de la rachi (vrai pour moi car fragilité à ce niveau dans mon dos, j’ai appris après que j’aurai pu anticipé en allant voir un ostéopathe, possible de n’avoir aucune conséquence pour d’autres personnes), donc prendre une semaine d’arrêt de travail minimum. Le lundi on m’a transféré un embryon et cet embryon est toujours dans mon ventre et grandit et sera dans notre monde au mois de juin. Je sais que j’ai une chance folle car cela a marché du 1er coup. Mais cela existe. Il faut le croire.
Jen dit
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu racontes. On commence la pma aussi de notre côté. Faire le deuil de l’enfant naturel est pour moi le plus compliqué. Nous avons fait les tests, nous attendons les résultats de mon mari. Pour l’instant, le docteur part dans une optique d’insémination artificielle. Je trouve surtout que tout va très vite. Dès qu’on y va, on nous parle de fiv ou ia, jamais de traitement pour réussir un bébé couette. Peut être parce qu’il faut justement passer à l’étape suivante. Je n’étais surement pas assez préparée à ça.
DreamToBeAMum dit
Bonjour à toi,
C’est fou j’aurais pu écrire exactement ces lignes !
Chez nous 20 mois d’essais infructueux et puis beaucoup de frustrations et de questions qu’on a décidés de balayer.
On s’oriente en premier vers Monsieur qui a un antécédent chirurgical et comme toi nous étions partagé entre l’envie de savoir ce qui clochait et la peur du verdict.
Et puis les résultats sont arrivés il y a 1 mois aujourd’hui : des zozos qui ne vivent pas plus d’une heure, et presque un sans faute pour les formes anormales.
Coup de massue : on nous parle pour la première fois de PMA, on nous dit que l’insemination est presque bannie d’office au vue des pathologies diagnostiquées et entend le mot « FIV ICSI » pour la première fois.
Là on est dans la phase où digère la nouvelle, en attendant de revoir le gygy dans 2 semaines pour rentrer dans le vif du sujet et compléter les examens de mon côté (pour l’instant tous positifs : reserve ovarienne OK, pas de kyste, pas de malformations, cycles OK, dosages hormonaux OK).
On espère ne pas cumuler d’autres pathologies chez moi pour ne pas compliquer encore plus la situation.
On prend du recul, on profite du soleil pour recharger les batteries et être à bloc pour affronter le combat pour la vie qui nous attend.
Je vous souhaite l’as plus belle des nouvelles,
Et beaucoup d’amour pour vivre ça le plus sereinement possible
Léa dit
Bonjour, tu souhaites des témoignages positifs alors je vais te donner le mien. J ai eu beaucoup de mal à tomber enceinte la première fois et au bout de 7mois de grossesse j ai du accoucher et mon petit garçon est décédé après 8jours de vie. Après cette terrible épreuve gros problèmes dans mes cycles, j ai été vite prise en charge en pma nous avons fait des stimulations qui fonctionnaient mais pas de grossesse, puis 4 insémination sans grossesse. Nous sommes donc passés à la fiv qui a fonctionné du premier coup. Ma petite Jade a aujourd’hui 4 mois et nous sommes comblés. Ce n est pas un parcours facile mais c est faisable, beaucoup de couples y passent, il y a des moments difficiles, des déceptions, mais il faut y croire, tu auras le plus beau des cadeaux à la fin et ton parcours pma sera vite « oublié »! Bon courage !
Lola dit
J’aurais pu écrire le même temoignage
Mon mari a le même profil que je tien et moi on pensait aussi que j’avais une faible réserve ovarienne
Nous avons été orientés en FIV Icsi
Mes ovaires nous ont produits de beaux ovocytes et en les associants aux spermatozoides de mon mari nous avons eu de beaux embryons
Notre première fiv Icsi nous a apporté le plus beau des cadeaux, notre embryon s’est accroché et j’attends un bébé pour cet été
Je comprends tout ce que tu as écris, t’es questions, tes doutes j’ai eu les mêmes
La positivité de mon mari et un suivi chez un psychologue / sophrologue m’ont permis de sortir la tête de l’eau, d’y croire et ça a marché
Alors surtout soit positive
La médecine va vous aider et tu seras enceinte n’en doute pas
Pour les an’onces De grossesses des autres …. que dire … prends du recul et coupe toi de certains si tu en ressens le besoin
Si tu as des questionss demande A la mariée en colère mon mail
Fanny dit
Bonjour,
Mon mari et moi sommes aussi passés par l’étape PMA après deux ans d’essais. Le 1er rendez-vous chez la PMA était en février 2017 avec tous les examens à faire. Après avoir vu les résultats, le gynécologue nous a dit que nous pouvions passer par l’insémination artificielle et que si les nombreux essais ne fonctionnaient pas, nous aurions fait une FIV. Nous avons eu 1 mois de réflexion et nous avons déclenché le premier traitement en mai 2017. Nous avons eu 3 échecs de traitement (le 1er était trop dosé, le 2nd pas assez et le 3ème était commencé mais nous ne pouvions pas faire l’insémination car fermeture du service pour nettoyage des cuves). Nous n’avions pas perdu espoir et avons donc repris le traitement pour la 4ème fois en août 2017. Mais à la fin de ce traitement, j’ai craqué ! Je n’ai plus eu la force de me faire les 3 dernières piqûres des différents traitements. J’étais en pleurs. J’ai donc demandé à mon mari de prendre le relais. Après cela, nous sommes partis en vacances dans le Sud de la France pour respirer un peu mais toujours avec un suivi PMA et des prises de sang à faire. Il fallait donc trouver un laboratoire dans la ville où nous nous trouvions. Un test de grossesse positif et un appel de la PMA pendant nos vacances nous ont ravi. Tous les résultats étaient positifs. J’étais enceinte ! Et à notre retour, échographie chez la PMA pour savoir s’il est bien accroché et si le début de grossesse se passe bien ! Résultat: notre petit garçon naîtra dans 1 mois et demi, date prévue pour le 28 mai 2018. Mon mari et moi-même ne regrettons pas ce choix d’être passé par la PMA. Et maintenant, finition des travaux dans la maison pour bien l’accueillir.
Caramelle dit
Bonjour. Je me retrouve beaucoup dans ton témoignage et je viens essayer de t’apporter une autre vision, après un parcours pma et une petite fille de 16mois.
Nous avions à peu près le même parcours que vous. Après un an et demi d’attente nous avons consulté et il s’est avéré aussi que nous avions tous les deux des soucis. Au début on pensait que ce n’était que mon mari et après l’hysterosalpingographie on a découvert que j’avais une trompe bouchée. Même si ça a été dur d’en rajouter ça sur l’an liste des soucis ça a effectivement partagé le souci et on s’eqt dit que c’était tant mieux. On était pareil ! Nous sommes passés directement en fiv Icsi. J’avais du mal à l’accpeter J’aurai tellement aimé essayer quelque chose de plus naturel avant… et puis j’ai vu autour d’en moi des amies faire des tonnes d’inseminations Qui ne marchaient pas… et j’ai finalement trouvé ça positif de passer direct en fiv mais si j’avais l’impression de passer directement en dernières chance. Une seule fiv, une seule insémination et j’etais Enceinte. Aucuns effets désagréables par rapport au traitements… et mon couple n’etait Que plus fort. Je n’aurai sûrement jamais de « bébé couette » mais je me serai battu pour avoir mes enfants. Et aujourd’hui je trouve ça beau. J’aime ma fille par dessus tout je lui raconte son parcours et pourrait lui dire avec fierté que j’en l’ai voulu vraiment voulu, rêvé, attendu … il faut voir le positif.
Mon mari m’a souvent dit quand j’avais le moral dans les chaussettes qu’il fallait qu’on se rappelle qu’on avait de la chance, que des années plus tôt on aurait pas pu nous aider, que certaines couples ont besoins de dons… que dans nos difficultés on s’en sort pas si mal.
Chaque parcours est différent, et je ne peux pas te promettre que ce sera simple mais il faut garder espoir. La médecine peut nous aider et c’est déjà super. Et sincèrement on oublie vite ! Je ne me souviens plus des doutes, de la peur… du traitement maintenant. C’etait Juste un chemin et aujourd’hui je suis une maman heureuse. Je repars en pma pour un deuxième et finalement je trouve même ça bien que mes enfants aient le même parcours…
Je te souhaite du courage, prends soin de toi, de vous. Il faut se serrer les coudes, faire le dos rond et ne pas trop réfléchir. Je te souhaite une belle nouvelle bientôt.
Marion dit
Courage… j’ai appris il y a un peu plus d’un an que J’avais le syndrome des ovaires polykistique et en ce qui me concerne sur 8 mois de surveillance je n’ai eu aucune ovulation naturelle… A cette époque je lisais beaucoup d’article sur internet également et je m’attendais donc moi aussi à devoir me lancer dans un parcours du combattant qui durerait plusieurs années. Mais la première stimulation ovarienne en août 2017 a fonctionné!! Et nous n’attendons pas seulement un mais 2 bébés! Nos jumeaux devrait être parmis nous d’ici 2 semaines… restez positive.
Sarah dit
Internet a des avantages et des inconvénients – c’est vrai qu’on lit beaucoup de parcours longs et douloureux, mais c’est aussi parce que celles à qui cela arrive ont plus besoin de se confier que celles pour qui cela est rapide et relativement facile. Je sais que le plus dur, c’est l’incertitude et l’attente. Je suis OMPK (problème ovarien) et mon mari OATS (des spermatos malformés, peu mobiles et peu nombreux) donc c’était aussi mal parti pour nous. Pourtant, à la 1ère stim simple par injections, je suis tombée enceinte de ma fille. Je suis actuellement en parcours pour essayer d’avoir un 2ème. C’est dur, mais on s’accroche ! Prends bien soin de ton couple, c’est vraiment important, et essaie également d’avoir d’autres projets en parallèle.