Il y a quelques mois, Elodie était venue nous parler du côté positif de son attente pendant les essais bébé. Mais maintenant, le temps commence à se faire long. L’infertilité inexpliquée est considérée comme un blocage psychologique qui empêche la femme de tomber enceinte. Elle touche beaucoup plus de femmes que l’on ne croit. Malheureusement, souvent, une culpabilité est ajoutée par des phrases comme « pour tomber enceinte, faut pas y penser« , ce qui ne fait qu’augmenter cette douleur.
Si je ne tombe pas enceinte, c’est ma faute, et je ne sais pas pourquoi.
Voici le témoignage d’Elodie.
{Témoignage} L’infertilité inexpliquée : ne pas tomber enceinte, sans savoir pourquoi
Bonjour,
Je reviens vers vous parce que lorsque j’ai écrit à la mariée en colère ça m’a fait un bien fou.
Poser des mots sur ce que je vis, être lu et surtout comprise m’a rendue heureuse donc merci à la Mariée en colère d’avoir publié mon texte et merci à vous toutes qui partagez vos expériences car je me sens moins seule.
Après avoir cherché le côté positif de l’attente des essais bébé, j’ai maintenant besoin qu’on entende mes peurs.
Pourquoi je ne tombe pas enceinte ?
On entame notre 15ème mois d’essais, et après avoir passé quelques examens et rencontré la gynécologue du centre PMA le « verdict » est tombé : infertilité inexpliquée . D’ici un peu moins de 2 mois (délai imposé par la vilaine grippe que Chéri a chopé) on doit se lancer dans les inséminations avec stimulation.
Si dans un premier temps le fait qu’on reconnaisse notre infertilité m’a soulagé, j’aimerai maintenant qu’on m’explique pourquoi ça ne marche pas, pourquoi je ne tombe pas enceinte, j’aimerai savoir contre quoi on doit se battre, j’aimerai qu’on puisse mettre en place un vrai plan d’action plutôt que de tenter notre chance avec un protocole puis peut-être un autre…
C’est dur.
Nous avons parlé de la situation à certains de nos proches, mais comme c’est inexpliqué tous nous répètent que ça veut dire que tout fonctionne et que ça peut arriver demain.
Non. L’infertilité inexpliquée ça veut dire qu’on ne sait pas ce qui cloche
Ça veut dire que Chéri a fait un spermogramme dans la moyenne et que ma prise de sang, mon écho (monitorage de l’ovulation) et mon hystérosalpingographie sont bonnes. On a fait à nous deux 4 examens ! Il existe plein d’autres raisons qui pourraient expliquer que je ne tombe pas enceinte. Je sais que se lancer dans tout un tas d’examens est coûteux et chronophage, j’entends les arguments des médecins mais ce n’est pas pour autant que c’est plus facile à admettre.
J’ai conscience que ça pourrait fonctionner demain. Que si ça se trouve je suis déjà enceinte sans le savoir, mais c’est dur de positiver pendant ces longs essais bébé.
Heureusement je continue à garder espoir mais j’ai aussi conscience que ça pourrait mettre encore longtemps, très longtemps même. On ne sait pas le temps que ça prendra pour qu’un test de grossesse soit positif et c’est bien ce qui est difficile à gérer.
« À chaque jour suffit sa peine » j’essaie de m’en convaincre, de me répéter qu’on va avancer pas à pas avec Chéri et qu’on sera assez forts mais c’est pas toujours évident.
J’ai peur, et je suis blessée par certaines personnes de mon entourage qui ne semblent pas reconnaître ce que je ressens.
La douleur de ne pas arriver à tomber enceinte
J’ai l’impression qu’on nie mes sentiments, que je n’ai pas le droit d’être malheureuse. Je ne regrette pas d’en avoir parlé parce que j’en avais besoin et comme je vous le disais dans mon premier témoignage, mes amies m’ont souvent apportées du réconfort. J’ai conscience qu’ils nous aiment et cherchent juste à nous rassurer (souvent avec maladresse) mais ce n’est pas toujours facile de faire la part des choses entre leurs bonnes intentions et les petites blessures infligées.
Heureusement dans tout ça Chéri se montre toujours présent et à l’écoute, il m’aide entre autre à relativiser et à rester positive.
Alors finissons sur une note positive ! Je continue à croiser les doigts et n’hésitez pas à me faire part de vos ressentis car c’est avec grand plaisir que je vous lis.
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Eole dit
Bonjour ,
Je cherchais sur internet des témoignages sérieux quant à une infertilité inexpliquée et je suis tombée sur votre témoignage. J’espère que vous aurez l’occasion de me lire, les derniers post datent d’il y a 2 mois. Je me reconnais particulièrement dans votre histoire. J’ai 33 ans et demi et mon conjoint 36. Cela fait 13 mois que nous essayons. A la seule différence de beaucoup d’entre « nous » qui attendons….c’est que je suis dans le domaine médical donc j’ai lu, lu lu et relu mille articles scientifiques, mes livres etc etc….et c’est finalement vers vous, celles qui comprennent à quel point la phrase « mais pense a autre chose » est….insupportable que je préfère me tourner car je me dis que je n’ai pas les cartes en main.
Tout nos bilan sont bons , j’ovule tous les mois, test ovu + , courbe de température « modèle » comme dans les livres, l’hysterosalpingo est parfaite (« vous ne m’auriez pas dit que vous avez eu une salpingite que je n’en me serait meme pas douté » dixit le radiologue) , en 2013 j’ai fait une IVG donc à priori ca fonctionne (1 cycle sans contraception 1 rapport lors période de stress +++ , je ne connaissais à l’epoque pas encore mon conjoint), son spermogramme est très bien (un génocide a dit mon conjoint en rigolant quand il a vu le nombre de spermatozoide dans si peu de ml).Bref, j’ai essayé la phyto (sauge feuille de framboisier etc…), la reflexologie plantaire, le gel prefert… Presque toutes mes amies tombent enceinte en claquant des doigts et je ne peux m’empêcher de penser malgré toute la joie que j’ai pour ce qui leur arrive : mais pourquoi nous, on n’a pas le droit ???
Nous avons RDV prochainement en PMA pour un premier RDV…parceque malgré le fait que je sache parfaitement comment ca fonctionne , j’ai besoin qu’on me donne une voie à suivre, qu’on m’accompagne un peu…
Je suis de tout coeur avec vous, je pense bien à vous, en espérant que nos ventres s’arrondiront prochainement :).
Moonmum dit
Bonsoir Élodie,
D’ordinaire, je ne fais que lire les témoignages du blog et ne commente pas. Mais en lisant le vôtre, j’ai voulu y répondre et peut-être vous aider un peu moralement car je me reconnais assez bien dans votre témoignage.
Comme vous, tous les examens étaient bons et aucune cause n’a été trouvée pour expliquer notre infertilité. J’ai bien une petite hypothyroïdie mais je suis bien suivie et le traitement a débuté bien avant mon parcours PMA. La seule chose problématique est a priori mon âge, mais à aucun moment les médecins ne nous ont dit que le problème venait de là. Ils ont juste insisté dessus pour nous inciter à passer plus rapidement aux étapes supérieures du parcours PMA, sans utiliser le nombre d’essai maximum permis à chaque étape.
Je connais donc bien ce sentiment d’avancer à l’aveuglette et de devoir subir des traitements sans savoir si cela fonctionnera étant donné que nul ne connaît la cause réelle du problème. Beaucoup de personnes ne comprennent pas toujours combien il est dur de ne pas connaître la raison pour laquelle on n’y arrive pas. Si l’on arrivait à mettre un nom sur le problème, on pourrait alors s’y attaquer plus sereinement en sachant quel traitement suivre et pourquoi ce traitement.
Là, on est dans l’inconnu le plus total, on s’imagine mille choses plus folles les unes que les autres et on finit par se décourager face à un parcours très lourd physiquement et psychiquement. Comment garder courage quand on ne sait même pas si le traitement a une chance de fonctionner ? C’est un peu comme si vous perdiez un être cher dans un accident sans savoir comment ni pourquoi cela est arrivé et qu’on vous demandait de faire un travail de deuil qui ne peut finalement débuter que si vous avez reçu toutes les réponses à vos questionnements. Bien sûr, on continue car on ne veut pas laisser passer la moindre chance au risque de vivre dans le regret le restant de nos jours. Alors on serre les dents et on avance quand même.
Pour vous parler plus concrètement, voici mon histoire qui je l’espère vous redonnera un peu espoir. J’ai débuté mon parcours PMA par une stimulation ovarienne sous Clomid. Nous avons ensuite été très rapidement invités à passer au stade supérieur après deux tentatives infructueuses. Nous avons donc continué la stimulation mais avec une IA. Malheureusement pour moi, je n’ai jamais été sensible à la stimulation hormonale : mon corps n’en a toujours fait qu’à sa tête et ne voulait pas produire plus d’un ovule par mois et ce, malgré l’augmentation progressive des doses… Après 3 tentatives qui n’ont rien donné, les médecins nous ont alors pressés de passer à la FIV. Nous sommes donc entrés en FIV avec un premier essai infructueux là encore…
C’est à ce moment-là que j’ai craqué et que le désespoir m’a envahie : comment pouvais-je espérer concevoir un jour si même les techniques médicales les plus avancées ne fonctionnaient pas ??? Sur les 4 pauvres ovocytes qu’ils ont pu récupérer (alors que j’avais reçu la dose maximale du traitement), seuls 3 étaient de bonne qualité. Les médecins ont donc décidé de faire une FIV classique pour deux d’entre eux et une FIV ICSI pour les deux autres. Mais au final rien : on a eu beau mettre directement le spermatozoïde dans l’ovule, aucune alchimie ne s’est produite… Là, je me suis vraiment demandée si mon mari et moi étions génétiquement compatibles !
La gynécologue qui nous a reçu après ce nouvel échec nous a conseillés de tenter une deuxième FIV afin d’essayer de comprendre d’où venait le problème. Elle nous a également rassurés en nous disant que dans de nombreux cas, cela ne marchait pas du premier coup. Mais au fond de moi, je n’avais plus aucun espoir. J’ai quand même accepté afin de ne pas passer ma vie à me demander si cela aurait pu fonctionner avec les tentatives suivantes. Et puis je voulais paraître forte afin de ne pas décourager mon mari qui lui y croyait encore. Nous avons donc décidé de faire une deuxième tentative. Il a cependant fallu attendre un cycle complet avant de pouvoir reprendre le traitement…
Et dans ce petit laps de temps d’attente où je me morfondais intérieurement, une petite noisette a décidé de venir squatter la place. Après toutes ces années d’essais naturels puis l’enchaînement intensif de traitements sans résultat, voilà que tout à coup le miracle s’est produit. Et contrairement à ce que beaucoup voudraient nous faire croire, ce n’est pas arrivé parce que j’avais cessé d’y penser, que j’avais décidé de lâcher prise. Au contraire, ce mois-là, ce jour-là (car oui il n’y a eu qu’un seul jour), je me suis forcée à essayer encore une fois bien qu’étant fatiguée physiquement et moralement. J’ai lourdement insisté auprès de mon mari qui lui aussi était fatigué durant cette période (beaucoup de responsabilités au travail) pour lui faire croire que j’y croyais toujours et que je ne voulais pas perdre une occasion… Aujourd’hui, je suis enceinte et j’accoucherai le mois prochain.
Ne pas savoir pourquoi nous n’arrivons pas à concevoir est vraiment quelque chose de très lourd à porter car cette ignorance est source d’angoisse et de déception : on ne sait jamais sur quel pied danser, c’est un roller coaster permanent et c’est épuisant mentalement. J’ai passé beaucoup de temps sur les forums et les blogs pour y puiser un peu de consolation. J’y ai parfois lu des histoires similaires à la mienne. Mais je me disais chaque fois que cela ne pouvait pas m’arriver à moi ce genre de conte de fée. Pourquoi cela arriverait-il après tant d’années et après une prise en charge médicale qui n’a pas rien donné (sans compter que le temps m’était compté maintenant) ? Eh bien si : cela n’arrive pas qu’aux autres !!! Et j’espère que vous aussi Élodie, vous pourrez un jour dire que : c’est bien vrai, les miracles, cela n’arrive pas qu’aux autres, même si cela peut mettre du temps à arriver.
Si l’infertilité inexpliquée nous plonge très souvent, et parfois pour très longtemps dans les affres du désespoir le plus profond, elle peut paradoxalement être une chance car si notre corps décide un jour de se lancer, cela fonctionnera sans problème. La seule chose qui continuera de nous tracasser (dans le cas bien entendu où le bonheur vient finalement frapper à notre porte), et pour laquelle nous n’aurons jamais de réponse, c’est que nous ne saurons jamais pourquoi cela n’a pas fonctionné de suite.
Je vous souhaite plein de courage. Ne perdez pas espoir même si c’est long, même si le parcours en PMA est difficile car tout peut arriver !
Clairette dit
Bonjour!
Un petit témoignage qui je l’espère pourra donner espoir…
Nous étions également dans ce cas … Des mois à essayer, à prendre des stimulateurs ovariens oraux ( alors que tous mes marqueurs biologiques étaient normaux, ainsi que mes échographies…). Le spermogramme de mon mari était un peu en dessous de la moyenne mais n’expliquait pas cette infertilité tout de même… Mais au bout des 2 ans d’attente… Cette envie de bébé qui devenait insoutenable, à pleurer à chaque nouvelle copine, amie, cousine, collège qui m’annonçait sa grossesse… Et toutes ses personnes qui se sentent de commenter ton cas en te disant que si tu n’y arrives pas c’est que c’est « psychologique » , que l’on se crait un blocage, il n’y a rien de plus culpabilisant…
Avec le circuit de PMA, j’ai du réaliser un dernier test : le test de Huhner (compatibilité de la glaire avec le sperme). Ils vous demandent d’avoir un rapport 10h avant l’examen et etudient la survie des spermatozoïdes dans la glaire cervicale, leur mobilité, et le « profil » de votre glaire ( pH, aspect, texture, quantité…). Ce qui a permis de voir dans notre cas, que ma glaire était un peu trop « protectrice »/ épaisse pour laisser passer les spermatozoïdes. De ce fait, on nous a proposé l’insémination artificielle (avec stimulation ovarienne: des sous-cutanées à faire tous les soirs pendant 10j). On nous a bien expliqué, j’ai lu beaucoup d’études, de forum… Je partais très pessimiste en lisant tout ça puisque à peine 20% des premières inséminations fonctionnent. Mais on nous dit aussi que l’on peut en faire 5 et si ça ne va toujours pas, il y aurait d’autres méthodes à proposer… La gynéco qui nous a pris en charge était très confiante, et elle a eu raison! Résultat, première insémination concluante! Je suis enceinte ! Aujourd’hui de 26 SA, avec une grossesse sans aucun problème ! Nous attendons notre petite chérie pour le mois de juillet et sommes les plus heureux et impatients!
Si j’ai un conseil à vous donner, c’est d’essayer de relâcher un peu la pression… Je ne sais pas si ça a joué dans la réussite, mais le WE où a eu lieu l’insémination, nous avions mille choses à faire! Pas le temps d’y penser, pas le temps de rester allongée à espérer que ça prenne…
À toutes celles qui sont dans ce cas, je vous souhaite beaucoup de force et de courage! Ce sont des étapes très difficiles que peu de personnes ne peuvent comprendre!
Je vous souhaite bien sûr un très beau bébé ! Beaucoup de bonheur!
Toutes ces démarches en valent la peine quand on connaît ce bonheur ensuite !
Claire.
Lola dit
Bonjour
Juste un message d’espoir, je suis enceinte grâce à une FIV ICSI, il y avait une cause physiologique pour nous à cette infertilité. Tout ça pour vous dire que la médecine va vous aider. Il y a pleins de solutions aujourd’hui qui marchent très bien et vous serez enceinte !! Choisissez bien votre gynécologue c’est capital
Pour ce qui est de l’entourage, ce que je vais dire est dur mais si vous avez besoin de parler mieux vaut aller voir un professionnel. L’entourage ne peut absolument pas vous comprendre et souvent ces personnes là sont dotées d’une certaine connerie humaine qui fait qu’ils ont tout vu, savent tout alors qu’au final ce n’est pas le cas et se permettent de vous donner des leçons. Ces mêmes personnes qui souvent vous diront qu’elles aussi elles ont galèré et ont mis « 6 mois » à tomber enceinte …. hahaha la blague !!!
En tout cas bon courage et tenez bon ça va marcher
Miss dit
Salut Elodie,
Je lis beaucoup les témoignages mais je ne réponds jamais, mais là je me suis dit, il faut absolument que je témoigne de ma situation pour te donner un peu d’espoir !
Le début de ton histoire a tout de la mienne !!
Cela fait 20 mois que nous essayions !
Au début on m’a dit vous avez tous les 2 moins de 30 ans du coup on ne commencera pas de démarche avant 1an desssai.
Au bout d’un an, ma médecin traitant m’envoie chez une gynéco spécialisée, sur le courrier le mot qui fait peur « infertilité »
Puis je traîne pour prendre rdv, certainement de peur de ce qu’elle pourrait me dire ou constater dans les résultats, je finis par prendre rdv en novembre dernier.
Je fais en gros les mêmes examens que toi et mon mari également ! Tout est positif !
Rassurée d’un sens, mais je continue en parallèle à trouver ici des témoignages de filles sans aucun problème mais pour autant toujours sans résultat donc panique encore dans ma tête !
Lors du rdv d’après elle me dit on va faire un traitement pour stimuler car petit détail en + j’ai j’ai cycles très longs et irréguliers donc impossible de savoir quand avoir les rapports …
Début des injections 10 jours écho prise de sang de nouveau 2 jours après pour cibler le bon moment et elle nous dit go rapport ^^
2 semaines se passent et aucun symptôme et pourtant ÇA Y EST JAI MON TEST POSITIF !
C’était il y a 10 jours, 1ère écho pour savoir si tout va bien mardi ! Mais ça a pris donc tout est possible
Aujourd’hui la science fait des miracles !
Courage et espoir !!
Elodie dit
Merci Miss !
Effectivement c’est un joli dénouement ! Je suis heureuse que la stimulation ait fonctionné du premier coup, j’espère avoir la même chance que toi.
J’espère que t’as première écho c’est bien passée.
Lalala dit
Bonjour elodie,
Je me reconnais beaucoup en vous, j’ai arrêté ma contraception en février 2017 en espérant tomber enceinte juste après mon mariage qui avait lieu fin mai 2017…
Et depuis j’attends…
Un gynécologue plutôt sympa m’a prescrit assez tôt des examens car jetais très anxieuse qui sont tous arrivés bon, mon mari a fait un spermogramme qui est correct aussi, donc pour mon gynéco tout allait bien.
Il l’avait prescrit « au cas où » une hystérosalpingographie début 2018. Ce que je me suis empressée de faire en janvier, la aussi tout va bien.
Je suis donc allée voir une gynéco de pma avec mon mari, elle nous a dit qu’on était très jeune ( 27 pour moi et 30 mon mari) que un an d’essai c’était pas grand chose et la raison de notre infortune était certainement la fréquence de nos rapports sexuelle ( tous les 3/4 jours).
Donc on est reparti avec juste le devoir d’avoir un rapport tous les jours ( ou tous les deux jours si vraiment c’est pas possible).
Donc ça c’était en janvier… Et depuis plus rien. En plus pour arranger tous ça depuis 2 mois j’ai des spotting tout le temps ce qui arrange en rien mes affaires…
En attendant j’essaye de faire un travail sur moi, voir une psychologue, me trouver un passe temps, je réfléchis même à passer un concours. Mais c’est super dur… Et tous les jours c’est pire…
Je n’ai ni conceil ni joli parole… Juste bon courage à toi aussi.
Manon dit
Pour les examens, ça dépend raiment des médecins… Nous avons fait tous nos examens en début d’année au bout de 6 mois d’essais. Tomber sur le gynécologue à l’écoute n’est pas évident mais ça existe. Personnellement c’est une sage femme qui m’a écoutée et m’a prescrit les examens adéquats.
Quant aux réactions de l’entourage personnellement je le vis mal aussi mais c’est inévitable je crois… Certains sont maladroits, d’autres seulement bêtes et intellectuellement limites quant il s’agit de réfléchir au poids des mots mais malheureusement je n’ai pas encore trouvé de solution pour le gérer.
Pour nous pas de bébé en vue non plus, l’attente est difficile et le mot est faible mais j’essaye de penser d’abord à moi parce que la vie onrinue malgré tout et surtout mon couple à besoin de moi aussi..
Je vous souhaite une belle suite que j’espère rapide pour vous.
Charlene dit
Bonjour,
Je voulais vous apporter un peu d’espoir. Avec mon mari nous avons vécu cette situation: arrêt de la contraception et pas de grossesse. Début des examens à l’été 2015: RAS. La gyneco nous dit même que vu nos résultats ça devrait fonctionner … mais toujours rien. Elle n’est pas décidée à faire plus d’examens. Et moi je pleure tous les mois, et appréhende que nos proches nous annoncent une grossesse ! Difficile à vivre. Heureusement que mon mari le compren et le soutient. Nous mettons les essais bébé en attente pendant une petite année (pour raison professionnelle).
Les essais reprennent en début d’année 2017: même scénario qu’avant. Alors je décide de prendre rdv dans un centre de PMA en septembre 2017. Le médecin qui nous reçoit décide de nous faire passer de nouveaux examens et prononce le mot qui me fait peur :FIV.
Début octobre 2017: j’apprends que je suis enceinte !
Bébé est venu se nicher quelques jours après notre rdv au centre de PMA !
Pendant toute cette période d’essais, j’ai souvent dit que j’aurai préféré avoir un problème médical pour qu’au moins on sache ce qui n’allait pas et pouvoir y remédier …
Mais finalement mon parcours montre que c’est possible, et qu’il faut continuer à y croire même si c’est compliqué.
Je vous souhaite beaucoup de courage et espere une bonne nouvelle pour vous.
Elodie dit
Merci Charlène pour ce joli message d’espoir.
C’est cet espoir qui nous tient en attendant les inséminations.
Je vous souhaite de beaux moments à 3
Clémentine dit
Bonjour,
Je vie exactement la même chose que vous.
Essais depuis avril 2016 et toujours rien et tout les examens sont bons.
Je m’identifie totalement à votre témoignage.
C’est tellement frustrant de ne pas savoir contre quoi on se bat.
Et les commentaires sont assez durs à accepter de notre entourage. « C’est dans ta tête » « il ne faut pas y penser et ça arrivera »
Je continue à garder espoir également .
Bon courage à vous. Je suis de tout cœur avec vous.
Elodie dit
Merci beaucoup Clémentine.
Je vous souhaite également du courage et un joli +
Mllereve dit
Votre témoignage me parle énormément. Bientôt 4 ans que j’ai arrêté la contraception et toujours pas de bébé en vue. Ma gynécologue a mit du temps à nous diriger vers un centre spécialisé car pour elle « je n’avais que 24 ans, rien ne semblait alarmant et il fallait être patients ». Nous avons entamé le parcours PMA depuis un an et après tous les examens nécessaires le verdict est tombé : infertilité inexpliquée. Je dis souvent que j’aurais préféré qu’on me trouve une raison car aujourd’hui le plus difficile au final ce n’est pas de ne pas arriver à faire un enfant mais c’est surtout de ne pas comprendre pourquoi. Pourquoi ça ne marche pas chez nous alors que les autres couples nous annoncent au fur et à mesure leur petit bonheur sans avoir galéré. Je ressens beaucoup de frustration et je n’en peux plus des « s’il n’y a rien c’est dans la tête » qu’on nous sort à tout va et qui blessent et culpabilisent énormément. Parfois je finis même par y croire et me dire que oui le problème doit venir de mon cerveau alors que cet enfant c’est ce qui me manque pour être heureuse et que je le désire plus que tout… Aujourd’hui nous en sommes à trois inséminations avec stimulation qui n’ont rien donné, je vais passer un nouvel examen pour explorer encore et voir si rien n’a était oublié… Ce parcours est très éprouvant, physiquement et moralement, et pour le couple aussi mais c’est l’espoir qui nous tient. Je vous souhaite plein de courage et du positif.
Elodie dit
Merci Mllereve, je me sens moins seule.
Je refusais de croire au « c’est dans la tête » mais pour ne pas avoir de regrets j’ai commencé à consulter une psychologue, ça me fait du bien sur certains points du quotidien. Et maintenant je peux répondre à ceux qui me disent que c’est dans la tête : « non ce n’est pas ça et c’est une professionnelle qui me l’a dit », ça les calme un peu…
J’espère que tu auras des réponses avec ce nouvel examen, et surtout vite un joli +
Bon courage à toi aussi.
Lucie dit
Bonjour Elodie,
Je suis navrée pour ce que vous traversez…
J’ai une question si vous voulez bien y répondre car je crois que je n’ai pas tout compris… je comprends le diagnostique d’infertilité inexpliquée au bout de 2/3/4 ans d’essai etc, mais je ne comprends pas comment on peut en poser un au bout de 15 mois…?
Ce n’est pas du tout une critique c’est vraiment juste pour comprendre 🙂 La plupart des gynécologues, en tout cas le mien et ceux de mes amies, ne pratiquent même pas d’examens de contrôle avant 18 mois d’essais (sauf cas particulier comme pour moi qui fait de l’endometriose par exemple) car avant cela on est encore dans la moyenne…
Je comprends que cela soit difficile, pour nous cela a pris 11 mois avec douleurs atroces chaque mois a cause de la maladie et j’étais au bout du rouleau alors 15… je suis juste un peu perturbée par ce diagnostique posé au bout de 15 mois… si on vous a expliqué le pourquoi du comment ca m’interresse 🙂
Je vous souhaite beaucoup de courage dans cette attente et un très joli + pour cette année.
Elodie dit
Bonjour Lucie,
Merci et pas de problème !
En fait l’Organisation mondiale de la santé définit l’infertilité par l’absence de grossesse après plus de 12 mois de rapports sexuels réguliers sans contraception (mais il y a quelques années c’était 2 ans de rapports). C’est pour ça qu’au bout de 15 mois d’essai la gynécologue nous parle d’infertilité (à ne pas confondre avec stérilité).
Et inexpliquée parce que nous avons fait le bilan d’infertilité, et avec ce bilan aucune cause n’a été trouvée.
J’espère avoir répondu à votre question.
DreamToBeAMum dit
Bonjour,
Effectivement je me pose la même question (qui n’est pas non plus une critique » car pour nous on est à 18 mois d’essais et on vient tout juste de commencer les batteries d’examens (vendredi pour Monsieur) et ce, malgré une opération génitale dans le plus jeune âge de mon conjoint.
On commence donc à creuser « le pourquoi du comment » et le gynécologue qui nous suit nous a indiqué que si pas de problème du côté de mon conjoint on attendra la rentrée pour engager le processus PMA qui vers chez nous se démarre au bout de 2 ans d’essais infructueux. (On à moins de 30 ans tous les 2).
Je vous souhaite que l’attente en termine, pour être en plein dedans, le débarquement depuis ces 3 derniers mois devient une vraie sentence qui pousse aux larmes, et pourtant il faudra encore patienter un peu pour avoir qq réponses.
Je vous souhaite beaucoup de bonheur pour la suite et une belle nouvelle très bientôt,
Lucie dit
Merci beaucoup pour votre réponse 🙂
Cela ne va peut être pas du tout vous réconforter, mais quand je compare à certaines personnes autour de moi, vous avez de la chance dans vos difficultés d’avoir rencontré un professionnel qui a accepté de pratiquer des examens de contrôle rapidement et également de la chance de pouvoir être accompagnée d’ici 2 mois dans ce parcours de la conception 🙂
Beaucoup de couples doivent attendre bien plus longtemps que cela pour être pris en charge malheureusement, malgré leurs sollicitations auprès de plusieurs gynécologiques et centres.
Pour ce qui est de votre entourage, je pense que quelque soit la situation, qu’il s’agisse d’infertilité, maladie ou autre, c’est difficile de se rendre compte de ce que vit l’autre… j’en sais quelque chose par rapport à l’endométriose, beaucoup de gens ne comprennent pas comment avoir tes règles pourraient t’empecher de te lever ou d’aller travailler. Il faut faire le tri, ne pas forcément en parler avec les personnes qui ne savent pas nous soutenir et plutôt se tourner vers celles qui ont davantage d’empathie 🙂
Vous n’avez pas eu toutes les réponses que vous espériez mais votre difficulté est reconnue médicalement, c’est un premier pas qui sera suivit de pleins d’autres pour vous amener jusqu’à une merveilleuse nouvelle 🙂
Cinderelly dit
Bonjour,
Juste pour revenir sur le délai à partir duquel les gynécologues commencent les investigations. Personnellement j’avais arrêté la pilule pour une opération plus d’1 an avant de commencer les essais. Au bout de 8 mois d’essai j’avais RDV avec ma gynécologue pour en parler et elle a commencé les investigations car ma phase luteale était légèrement trop courte (9-10 jours) sur des cycles longs et plutot réguliers (écho de surveillance d l’ovulation, rapports programmés)
J’ai eu la chance de tomber enceinte juste après mais la « prise en charge » de ma gynécologue a été rassurante pour nous.
Plein de courage à vous durant cette attente et j’espère que la situation se « débloquera » d’elle même ou que des examens plus poussés vous permettront de mettre le doigt sur une raison et pourquoi pas une solution à cette longue attente.
Bised
Lucie dit
Je comprends 🙂
Comme je le disais plus haut, je suis passée par une prise en charge précoce également étant donnée l’endométriose. Je posais la question à Elodie car plusieurs amis autour de nous n’ont pas de problème particulier visibles à première vue, que ce soit dans le cycle ou bien douleurs ou autres symptômes, et leurs gynécos ne veulent pas lancer d’investigations avant 18 mois. Idem pour le mien, si pas de problème visible à première vue, il ne lance rien avant 18 mois car d’après son expérience beaucoup de conceptions qui tardent à se faire se produisent entre 12 et 18 mois 🙂
Donc je m’étonnais des différences qu’il peut y avoir selon les médecins 🙂
Cinderelly dit
Oui la différence entre médecin est réellement importante. En effet les parcours PMA ne démarre qu’après 2 ans d’essais infructueux mais les médecins en discutant avec leur patient peuvent commencer les « investigations » bien plus tôt : suivi du cycle, vérification qu’une ovulation a bien lieu (sinon on peu attendre 2,3 ou 4 ans sans aucune chance que cela fonctionne) , test de Hunher, prise de sang (hormones)…
Bref une prise en charge médicale ne peut pas faire de mal si c’est ce qu’attende les patients…