Au bout de quelques mois d’essais, les médecins ont découvert que Babyhope avait une hypothyroïdie, ce qui peut compliquer les essais bébé. Et maintenant, elle vient d’apprendre que sa meilleure amie était enceinte. Voici son témoignage.
{Témoignage} Ma meilleure amie est enceinte… et pas moi
Coucou les filles,
Je m’appelle S. j’ai 26 ans et avec mon conjoint B. nous allons fêter nos 10 ans de relation cette année.
Et oui nous faisons partie de ces couples rencontrés jeunes et pour qui fonder une famille est aujourd’hui devenu une évidence.
Après avoir réalisé les projets qui nous tenaient à cœur, j’ai enfin le feu vert de B. pour arrêter la pilule et se lancer dans les essais bébé.
Danse de la joie, mon rêve va enfin pouvoir se réaliser, je suis toute excitée.
C’est naturellement qu’en avril dernier j’arrête ce fichu cachet et j’en parle toute excitée à notre cercle d’amis, plus particulièrement à ma meilleure amie M.
Les semaines passent, l’été passe, et toujours rien. Je ne m’attendais pas à tomber enceinte rapidement, car je n’ai jamais été très assidue lorsque je prenais ma pilule : il m’arrivait régulièrement de l’oublier plusieurs jours et il n’y a jamais eu de grossesse surprise.
Après quelques examens on me découvre une hypothyroïdie. Allez on commence le traitement sous Levothyrox et ça va aller.
En septembre M. m’annonce qu’elle arrête sa pilule aussi, et je le sais, je le sens, pour elle ça va aller très vite.
A croire que mon sixième sens a fonctionné, bingo en octobre c’est gagné : elle est enceinte.
Cette annonce m’a bouleversée. Je me suis sentie plus seule que jamais. Bien sûr que j’étais heureuse pour elle, mais égoïstement je ne pouvais m’empêcher de me demander « et pourquoi pas moi ?? »
Aujourd’hui M. en est à son 5ème mois de grossesse et moi toujours rien.
Ça fera un an le mois prochain que l’on essai d’avoir un bébé.
Je sais, certaines diront qu’il y a pire, mais je crois que peu importe l’attente, elle est toujours bien trop longue.
J’essaye de partager cette grossesse avec elle mais c’est dur car à chaque instant ça me rappelle que nous on n’y arrive pas, peut-être que pour nous ça viendra demain, l’année prochaine ou peut être jamais..
Oui il y a des jours où je suis positive, je souris et parfois je pleure. Souvent je pleure.
Puis inconsciemment j’ai peur de ce changement, peur de perdre M, que ce bébé deviennent une « barrière » entre nous, peur que nos conversations ne soient plus les mêmes, peur de ne plus la comprendre car M. sera maman et moi non.
Aujourd’hui je vais de l’avant, j’essaye de ne plus me focaliser dessus mais comment faire ? Comment ne plus y penser ? Alors que les ventres autour de moi s’arrondissent de jour en en jour…
Aujourd’hui je vous partage mon histoire, pour me déculpabiliser d’avoir ces pensées, pour échanger avec des personnes qui comme moi rêvent d’une seule chose et n’y arrivent pas..
Je crois au destin, je crois que rien n’arrive au hasard, un jour ce sera mon tour, un jour ce sera votre tour.
Patience, en attendant on sourit et on croit en la vie.
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Lya dit
Le sujet que tu abordes me touche particulièrement car j’ai également vécu les deux situations: je suis tombée enceinte au bout d’un an et demi d’essai. Durant cette période, deux personnes très très proches de moi sont tombées enceinte dès le premier mois d’essai. Alors certes, j’etais Contrariée que ce ne soit pas aussi simple pour moi, mais j’etais heureuse pour elles (d’apres ce que je comprends c’est également ton cas!). Aujourd’hui je suis enfin enceinte et j’ai dans mon entourage des personnes qui essaient depuis plus ou moins longtemps d’avoir des enfants, et je sais que ce n’est pas nécessairement facile pour elles, j’essaie donc de faire preuve d’un minimum de tact. Cependant, il y en a une (celle qui essaie depuis le moins longtemps) qui a véritablement très mal réagit (pleurs lors de l’annonce entre autre). Cette personne a peut être voulu être trop franche et m’a dit à quel point elle était malheureuse. C’est terrible de se dire qu’une personne a qui ont tient n’arrive pas à se réjouir pour nous, même si l’on peut évidement comprendre sa peine. Toujours est il que cette personne m’a tellement fait de peine que je ne souhaite désormais plus qu’elle fasse partie de ma vie.
Si j’avais un conseil à donner pour avoir vécu les deux: ne pas passer à côté de la grossesse de nos proches sous peine de le regretter, et faire attention à ce que l’on dit aux personnes concernées, car cela peut gâcher une partie de leur grossesse.
C’est un sentiment normal que d’eprouver De la frustration, mais cela ne doit pas affecter le bonheur que l’on éprouve de savoir un proche heureux.
miocene dit
bravo ! tellement bien dit !
PetitM dit
Ohhh que ce sentiment est humain …
j’ai vécu exactement la même situation …
Au début notre attitude paraît égoïste et n’est pas comprise et puis réussir à dire que chacun a ses limites et que ce n’est pas 9 mois non partagé comme elle le voudrait qui ca va gâcher quoi que ce soit …
Hypothyroïdie, fausse couche et 13 mois après je suis enfin enceinte … tout est possible…
Je suis tombée enceinte au moment où j’étais le plus mal, entourée de supers copines qui m’annoncaient leur grossesse les unes après les autres …
Arrêter d’y penser ??? Même pas en rêve ça ne marche pas…
Perdre monsieur ?? Ohhh non, prendre le temps de discuter , on ne vit pas les choses de la même façon mais ils ont des ressources qu’on a pas … et finalement ça peut juste aider à confirmer l’envie de faire un enfant, créer la vie à deux ….
Gardez le sourire et surtout PENSER À SOI !!!
miocene dit
oui c’est naturel…
après 5 ans d’essai, une fausse couche à 13 semaines puis le deces de mon bebe à 34 semaines…. et maintenant les injections pour retomber enceinte…. et ça ne vient pas…. c’est long….
oui c’est dur… Les annonces de grossesse autour de moi ne sont pas toujours faciles à gérer mais il est important de ne pas devenir aigris non plus. Lorsque c’est trop dur il faut se protéger. Mais aussi ne pas s’enfermer et ne pas en vouloir aux autres pour leur bonheur.
Il y a quelque chose qui m’aide beaucoup personnellement : penser à ce que j’ai et non pas ce que je n’ai pas. Mon mari, mes amis, ma famille. Un travail que j’aime, etc…. Quand c’est trop dur, cela m’aide à rester positive, à garder le sourire, ou tout simplement à continuer à avancer.
Flo dit
Ne t’inquiète pas c’est totalement humains, personellement j’ai pleurer et eu mal au ventre pendant plusieurs jours après l’annonce de grossesse de mes deux meilleurs amies (à 2 ans d’intervalle). Ca n’empêche pas que le les aime et que j’adore leur bébés mais l’envie d’enfant peut être très très forte. Si j’ai un conseils c’est d’en parler à ton amie justememnt. Ne craint pas de la blesser, où de l’emêcher de vivre sa grossesse, c’est ton amie et les amies c’est fait pour les bon et les mauvais jours ! Mais comme ça, elle comprendra que parfois tu auras besoin de prendre un peu de recul. Il vaut mieux lui en parler, c’est ce que j’ai fait pour mes copines, elles ont très bien compris !
Soweit dit
Bonjour S,
Je comprends ton sentiment d’injustice, même si je n’ai pas été à ta place, mais plutôt à celle de ton amie. Et si la situation est bien moins difficile à vivre elle n’est pas forcément simple car d’un côté on se sent « coupable » d’avoir ce qu’elle cherche à avoir depuis bien plus longtemps de nous. L’impression de ne pas mériter notre chance en quelque sorte. Et ça m’a pas mal questionné, parce que je ne savais pas quoi partager avec elle (ou pas) au sujet de ma grossesse. D’autant plus qu’elle est tombée enceinte un mois après moi, elle était hyper contente et moi aussi, mais elle a fait (encore) une fausse couche.
J’ai continué à la voir, je l’ai laissé prendre de la distance quand je sentais qu’elle en avait besoin. Quand mon bébé est né cela a été plus facile, je ne sais pas si cela venait d’elle, de moi ou de la situation. J’ai été présente pour elle quand elle en avait besoin puisqu’elle a continué à avoir des galères. Et puis elle est à nouveau tombée enceinte, alors qu’elle commençait vraiment à ne plus y croire. Aujourd’hui elle est à 5 mois de grossesse, je partage ça avec elle et je suis super contente pour elle.
J’espère que ça sera ton cas bientôt.
Marie dit
Hello,
Je comprends ton point de vue mais je tiens aussi à souligner le fait que ta meilleure amie n’est pas tombée enceinte contre toi.
Quand on fait un bébé c’est une décision lourde de conséquences et c’est une décision à deux.
Donc oui, aujourd’hui ça a marché pour elle mais elle ne veut probablement pas te perdre à cause de ça.
Elle n’a pas décidé que tout fonctionne bien, et puis je suis sûre que si tu creuses un peu, elle te racontera à quel point elle a mal au dos, ne dort pas, ne rentre plus dans aucun vêtement … Parce que oui c’est aussi des joies et des petits couacs la maternité.
Il faut prendre sur soi évidemment car de ton côté ça ne fonctionne pas (encore mais ça viendra) mais ne gâche pas une amitié.
A mon sens, si votre amitié est véritable, elle comprendra aussi que tu aies besoin d’un peu de temps pour t’éloigner.
Bon courage à toi
Lily dit
Bonjour Marie,
Je me permets juste de te répondre sur 2 points qui m’ont un peu interpellé…
On se doute bien que nos amie ne décident pas de faire un enfant pour nous embêter, quand même… Ce qu’on dit c’est que même si on est ultra heureuse pour nos amies ça nous renvoi au fait que nous ça marche pas et on ne sait pas quand (ou si) ça marchera.
Et pour le vivre aussi écouter les soucis de la grossesse c’est pas tout le temps facile, je comprends mon amie quand elle me dit que ça la gonfle d’aller faire des prises de sang (et tous les autres examens de suivi) régulièrement, je la comprends aussi quand elle me dit qu’elle galère à faire sa liste de naissance parce que choisir le bon baby-phone ce n’est pas facile. Mais par contre souvent je me dis (intérieurement) que moi les examens qui me gonflent je les fais pour chercher pourquoi ça ne marche pas et que la 2ème chambre chez nous est bien vide et je rêve de me casser la tête pour trouver comment l’aménager.
Ce que je veux dire, c’est que je pense qu’on peut prendre du recul et comprendre ce que nos amies ressentent (et heureusement) mais on oublie pas notre envie et la peine que ça peut nous causer.
Je te souhaite du courage S et ne panique pas, je n’ai pas perdu mes amies qui sont devenues maman avant moi, c’est pas toujours facile mais ça fonctionne et un jour toi aussi tu lui raconteras tes problèmes de grossesse (en tous cas je te le souhaite très fort).
Asfcc92160 dit
Oui, il y a la souffrance de l’amie qui se lance dans une batterie de tests DAns l espoir d être enceinte. Cette souffrance est très certainement viscérale et proche de l intolérable… Mais il y a aussi LA souffrance de l’amie qui est enceinte, LA souffrance de ne pas pouvoir Le partager avec une personne Qu elle aime ET pour laquelle elle aurait sûrement déplacé des montagnes. Les questionnements aussi « pourquoi m’en veut elle à ce point d’être enceinte? Sa réaction est elle normale? Est ce moi qui suis égoïste en trouvant qu’une amie ne doit pas laisser son sentiment de jalousie passer au delà de la joie de la femme enceinte? »…
Oui c est dur de voir d’autres femmes enceintes quand on arrive pas à l’être, oui, l attente est longue… mais Que doit faire LA femme proche de celle qui n arrive pas à être enceinte ? Stopper ses envies ? Sa vie? Ne pas avoir d’enfants?
Je me suis trouvée des 2 côtés de LA barrière… ET UNE chose est certaine : J ai perdu UNE personne Que je considérais comme UNE amie… on peut tout se dire: « ton amie comprendra Que tu souffres et Que tu ne sois pas heureuse pour elle », « si c est ton amie, elle sera heureuse pour toi » « UNE véritable amitié résiste a tout »… c est à Mon sens très naïf… pour Ma part, rien ne sera plus pareil avec cette amie…
BABYHOPE dit
Je vous remercie pour vos réponses les filles,
Marie, je suis consciente que ce n’est pas évident pour elle qui souhaiterait étaler son bonheur mais qui s’en empêche par peur de me blesser. C’est d’ailleurs pour cela que je m’en suis voulu et que j’ai culpabilisé car je ne voulais pas l’empêcher de vivre et profiter de sa grossesse pleinement.
Elle réalise que ce n’est pas facile pour moi mais elle ne le comprendra jamais, elle me dit maladroitement des choses pour m’aider mais comme tu l’as si bien dit Lily nous aussi on rêve d’avoir ce genre de « problèmes » , choisir la chambre, la poussette, le prénom..
Aujourd’hui je prépare sa baby shower et je ferai tout pour que ce moment soit inoubliable, mais au fond de moi je sais que mon esprit sera ailleurs, que Je ne pourrai m’empêcher de rêver et de me comparer…
Merci pour vos réponses et Lily je te souhaite un beau + prochainement
Elodie dit
Bonjour S.
Je me reconnais complètement dans ton témoignage et je vais te dire la même chose qu’à ma cousine qui souffre elle aussi d’infertilité et culpabilise d’être jalouse de ses amies enceintes ou maman : c’est humain de ressentir ce genre de sentiment ! Ne culpabilise pas. Tant que tu ne fais pas souffrir gratuitement les autres tu as le droit d’avoir des sentiments « négatifs ».
Moi aussi je me trouve aujourd’hui dans cette situation, nous essayons depuis 15 mois, autour de moi quasiment toutes mes amies ont des bébés et certaines ont commencé les essais après moi. Ce n’est pas tous les jours facile, je les aime beaucoup elles et leurs bébés mais parfois je suis un peu jalouse et je me sens exclue du groupe. Pour le moment je prends énormément sur moi notamment pour essayer d’être présente pour mon amie qui est enceinte parce que c’est une belle personne et elle mérite que je soi une bonne amie, et j’essaie de ne pas montrer ma tristesse et mon envie à mes amies-mamans.
Par contre, j’essaie de ne pas leur dire que les voir me rend triste et que leur bonheur résonne en moi comme un rappel de notre infertilité, parce que je refuse aussi qu’elles culpabilisent, elles ont droit de vivre pleinement leur bonheur et de vouloir le partager avec moi.
Peut-être que plus tard ça deviendra trop difficile pour moi et là alors je prendrais un peu mes distances mais pour le moment avec l’aide de Chéri ça va à peu près 🙂
Bon courage et bonne chance pour ton +
BABYHOPE dit
Elodie je te remercie pour ta réponse, c’est rassurant de voir que nous sommes plusieurs à être dans le même cas, mais j’admire ton optimisme.
Mon conjoint est très détaché de cela et ne comprends pas vraiment ce que je peux ressentir car selon lui il faut laisser le temps au temps, il ne voit pas vraiment ou est le problème, il me dit que tout le monde est différent et qu’il ne faut pas se comparer en permanence.
J’aimerais être aussi forte mais je suis bien trop sensible, d’autant plus que depuis l’annonce de ma meilleure amie j’ai appris deux nouvelles grossesses d’amies très proches pour qui ça a pris du premier coup, c’est vrai que c’est difficile de ne pas se comparer, et de se dire que la vie est parfois injuste..
Je te souhaite un beau + également
Cyndi dit
Oh comme je te comprends… nous avons mis 3 ans avant que je tombe enceinte… après tous les tests possibles et inimaginables je n’avais rien ni mon mari… toutes mes copines tombaient enceintes les unes après les autres et oui c’est l’âge… je n’arrivais pas à être heureuse pour elles. Chaque annonce de grossesses étaient un coup de poignard ! J’avais tout comme toi des pensées négatives.. je me suis coupé un peu du monde.. j’ai vécu de très mauvaises passes.. puis un beau jour j’apprends que je suis enceinte de 3 mois… aujourd’hui mon bébé a 4 mois nous nageons en plein bonheur ! Et tout ça est bien loin derrière et je vais de l’avant ! Toi aussi tu connaîtra ce bonheur, je te le souhaite plus que tout… malheureusement il n’y a rien a faire à part être patiente… (et faire crac crac le plus souvent possible lol) plein de courage à toi !!!
BABYHOPE dit
Cyndi ton message m’a fait sourire !
J’espère effectivement que dans quelques années cela ne sera qu’un souvenir et que je pourrai me réjouir tout comme toi !
Merci pour ton témoignage réconfortant !
Tekila dit
Bon courage.
Si ça peut te rassurer je suis tombée enceinte avec une tsh à 13 et des anticorps positifs. Les médecins étaient surpris que ça ait fonctionné. Surtout ne perd pas espoir et je sais que ce n’est pas facile mais essaie de te focaliser sur autre chose.
Quant à ce sentiment d’envie vis à vis de ton amie il est normal. C’est humain.
Less dit
Bonjour S.
Comme toi j’ai 26 ans et cela fait 9ans que je suis avec mon Jules qui est désormais mon mari. Notre projet bébé a commencé en novembre 2015, après notre mariage. Je savais que cela prendrais beaucoup de temps car je n’ai jamais eu de régles régulières (arrêt pillule suite à migraine répétitive en 2013 puis préservatif). En novembre 2016, nous sommes orienté par mon médecin traitant en PMA car pas de problème apparent à part de l’hypothiroidie qui se régule seule selon les mois (sans traitement). Beaucoup d’examen plus tard, on se rend compte que je suis OPK et que mon mari a un problème de spermatozoide. Nous n’y arriverons pas sans aide de la médecine. En parallèle, ma meilleure amie a un bébé. Comme toi, j’ai le sentiment d’être plus que seule, un peu égoïste et je me dit que rien ne sera jamais plus pareil. Elle me demande d’être la marraine… C’est dûr mais j’accepte parce qu’en vrai, je l’aime autant elle que sa petite fille et elles n’y sont pour rien.
Les bébés autours de nous se multiplent. Echec de ma première insémination artificielle après piqûre, échographie de controle, sacrifices multiples et variés (arrêt du tabac, de l’alcool, régime alimentaire pour perdre du poids, recul des vacances parce qu' »on sait jamais si ca fonctionne »…) Novembre 2017, deuxième insémination qui fonctionne. Je suis aujourd’hui enceinte de 5 mois. Ma meilleure amie m’a été d’un grand soutient pour moi et mon mari dans cette épreuve de nos vies…
Tout ça pour te dire que oui, c’est normal d’avoir du ressentiment mais que NON, rien ne changera car elle aura aussi besoin de toi pour d’autres moments de sa vie. Soutenez vous dans vos problèmes mutuels, parlez, dialoguez et tout ira bien. Je te souhaite plein de courage! Ce n’est pas un moment facile à passer mais cela renforce le ciment de ton couple et celui de ton amitié… Pleins d’ondes positives!
Hélène dit
C’est totalement humain, ne culpabilise pas. Si je devais faire la liste de ce qui me rend malade de jalousie! 😀
Pour ma part, j’ai arrêté la pilule au bout de 8 ans avec mon ex compagnon. Mon ancienne meilleure amie, qui criait toujours haut et fort qu’elle ne voulait pas d’enfant, et qui était avec son compagnon depuis un an, est tombée enceinte deux mois avant mois. Eh oui j’ai ressenti cette pointe de jalousie, c’est parfaitement humain! et puis ça passe quand on a nous même notre petit bout logé dans notre ventre et dans nos bras. Je te souhaite juste que ça t’arrive vite! Bises
Babyatoutprix dit
Hello S. ! J’ai vécu une situation similaire à l’an tienne, que je détaille sur mon insta ou mon blog « babysonway ». La communauté Instagram a été d’un Grand réconfort pour moi. Je te conseil de t’ouvrir un compte afin d’echanger Avec d’autres femmes dans nos cas. Pour t’expliquer mon parcours : arrêt pilule avril 2014. Diagnostic OPK, 1GEU en août 2015, 1FC en février 2016. BFF ? Arrêt pilule mi septembre 2016 – grossesse mi décembre 2016 – accouchement septembre 2017. Sans compter les deux autres amies de notre groupe qui sont tombées enceintes en janvier 2017 et ue autre qui avait accouchée en juillet 2017. Tu n’es pas seule. Viens sur insta nous parler, j’ai tenu grâce aux filles, grâce à cette communauté ! Je me suis senti en comprise, écoutée et entourée ! Je t’attends ! 😉
ni dit
bonjour à toutes,
je ne connais pas ce problème d essai long ou compliqué.je suis plutôt du genre hyper fertile ce qui est aussi un problème (difficile à comprendre pour beaucoup de personne), je raconterai peut etre mon histoire un jour…
mais je peux comprendre la personne qui est enceinte alors que son ou ses amies ont des difficultés/fausse couche….mais on ne peut pas arrêter de vivre à cause de votre histoire…on est pas égoïste mais juste on a aussi une vie personnelle des projets avec notre conjoint et on ne peut pas tout mettre en stand bye non plus…on est fiere ne notre grossesse qui est très douloureuses pour vous certe mais on ne peut pas cacher notre bonheur non plus…on en parle avec nos amies et on essai de se faire le moins de mal possible mais cela reste compliqué.
j ai vécu cela avec ma belle soeur qui a fait une fausse couche quelques mois avant que je tombe enceinte de mon premier (un bébé accidentel) toute la famille voulait lui cacher longtemps pour éviter de lui faire de la peine…mais elle s en ai douté et cela a été pire pour elle.mais elle s est réjouie pour nous a beaucoup pleuré aussi.mais elle a était géniale….elle est tombée enceinte 3 mois après moi…elle a compris que je devais me réjouir de ce bébé..et j ai compris sa peine…
courage à toutes les jeunes femmes en essai bébé.
Emily dit
Bonjour S, je te comprend parfaitement. Je me permet de rajouter ma pierre à ton histoire. Je suis avec J depuis 6 mois seulement mais moi qui n’ai jamais eu envie d’avoir un enfant, à 32 ans et depuis le 1er jour de notre relation, ce désir pressant s’est réveillé. Seulement J qui avait envie de fonder une famille se trouve submergé par les doutes (travail, appartement trop petit, peur de la paternité…). Et depuis 6 mois, je ris, je pleurs (beaucoup) au fur et à mesure que les grossesses s’enchaînent au rythme d’une de plus chaque moi. il y a quelques jours, c’est un ami proche de mon J qui lui dit que sa femme est enceinte de 6 mois déjà: une bombe larguée droit sur lui (et moi), il a très mal pris la nouvelle. Et moi je me dis « encore une! ». Je comprend donc ta détresse et cette distance que tu mets avec cette meilleure amie qui visiblement ne veux pas comprendre ton malheur. Ton tour viendra et tu auras probablement besoin d’elle alors malgré tout ce chagrin, tu devrais (plus facile à dire qu’à faire) lui dire tout ce que tu as sur le coeur. Si ça ne marche pas tu n’auras pas de regrets. Si ça fonctionne tu récupéreras ton amie. Bon courage pour les mois à venir
Sophie-laurene dit
C’est peut être compliqué aussi pour ton amie. J’ai une fille de 2 ans et demi. Début 2017 ma super copine L a fait une fausse couche. Difficile de l’aider, de trouver les mots justes mais j’ai essayé tout en culpabilisant car moi j’étais déjà maman et sans difficulté pour concevoir.
En septembre j’apprends que je suis à nouveau enceinte (c’est voulu). Encore une fois beaucoup de bonheur mais beaucoup de peur…
Comment l’annoncer à L ? Pas envie de lui cacher surtout qu’on se voit souvent mais tellement peur de la peiner et que mon bonheur soit mal vécu par elle. On part en vacances, on se dit qu’on verra plus tard. Fin octobre, à notre retour on est invité chez L.
Que dire? Je vais être grillée dès l’apéro puisque habituellement je prends de l’alcool.
On se décide avec Monsieur à les prévenir en avance pour qu’ils ne s’écroulent pas devant nous et qu’ils annulent s’ils ont besoin de temps. J’écris donc un message pour les prévenir de ma grossesse, de ma gene par rapport à leur vécu… 45mn pour qq phrases.
J’envoie et j’angoisse.
10mn plus tard, L m’appelle pour me dire que c’est génial, très gentil et que du coup elle non plus n’attend pas pour me dire qu’elle est enceinte !
Elle doit accoucher dans 18j, moi dans 1 mois et demi.
On est toujours très proches et je pense qu’elle ne se rend pas compte que j’ai presque voulu attendre d’entendre qu’elle était enceinte pour commencer les essais.
C. dit
Je comprends ton sentiment d’injustice. Une de mes meilleures amies est tombée enceinte en même temps que moi, sauf que moi j’ai fait une FC et son bébé est en bonne santé. Bien entendu, il y a eu une période un peu bizarre, où j’ai préféré prendre mes distances parce que ça me faisait trop de peine et elle aussi évitait de trop en parler en ma présence. Mais très vite je lui ai dit qu’il ne fallait pas qu’elle se sente mal de parler de son bébé devant moi, parce que c’est ce qui risquerait de créer de la distance. Bien sûr parfois il y a un petit pincement au cœur. Mais je préfère me réjouir pour mon amie, je suis heureuse pour elle, et j’ai hâte de pouvoir l’aider à préparer l’arrivée de son futur enfant, en attendant mon tour. Quelque part elle essuie les plâtres et le jour où je serai enceinte, je pourrai lui poser toutes mes questions !! Si j’ai retenu une chose des divers témoignages de ce blog, c’est qu’il ne faut jamais perdre espoir, ça finira par venir, parfois quand on ne s’y attend pas… bon courage et surtout préserve ton amitié, car quand tu seras enceinte, elle sera là pour toi.
Roxane dit
Je ne me reconnais que trop bien dans ce témoignage, à quelques différences près…
Aprè 6 ans de vie de couple, nous avons décidé de nous lancer dans les essais bébé en juin 2016. A cette époque, ma meilleure amie A. ne souhaitait pas encore d’enfant, elle était en plein travaux dans la maison qu’elle venait d’acheter avec son conjoint (avec qui elle était depuis 2 ans) et elle voulait profiter de son couple avant de devenir maman me disait-elle. Et il se trouve que je lui ai annoncé que j’avais arrêté la pilule en août 2016, et étrangement, après en avoir parlé avec son conjoint, elle a arrêté la pilule en décembre 2016 et elle est tombée enceinte en mars 2017… elle a donc accouché il y a 4 mois maintenant, et moi ben je ne suis toujours pas enceinte !! On m’a diagnostiqué un SOPK et je vais bientôt débuter les stimulations.
Mais par rapport à « mon amie », je n’ai absolument aucune nouvelle depuis son accouchement. Je me suis éloignée d’elle pendant sa grossesse car c’était trop difficile pour moi, et elle n’a pas compris. Je n’ai aucun soutien de sa part par rapport à mes difficultés, et je n’ai pas l’intention de revenir vers elle.
J’en suis à mon 22ème cycle d’essai et c’est de plus en plus compliqué à vivre, mais je sais que je ne peux pas compter sur elle.
Mais j’espère de tout coeur que ta situation avec ton amie sera bien différente de la mienne! Ce que je vis, je ne le souhaite à personne…
Et je te souhaite évidemment un beau + à venir!
Prends soin de toi!