Charlotte prend depuis qu’elle est toute jeune un traitement à base d’antidépresseurs et d’anxiolytiques. Quand elle a voulu tomber enceinte, on lui a conseillé de tout arrêter… mais le pouvait-elle seulement ? Voici son témoignage.
{Témoignage} Le poids de la culpabilité : grossesse, antidépresseurs & anxiolytiques
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis une jeune femme de 30 ans qui souhaite devenir maman depuis maintenant un peu plus de 2 ans.
J’ai décidé d’apporter mon témoignage pour les quelques femmes qui pourraient se reconnaître dans mon parcours et pour les autres qui ne comprennent pas toujours mon choix et comprendront alors peut être après cette lecture.
Je n’ai pas vécu une adolescence facile. J’ai été déscolarisée et j’ai été suivie par de nombreux psychiatres et psychologues en raison d’une phobie scolaire. Très tôt, j’ai été mise sous anxiolytiques et dépresseurs.
Avant de trouver le traitement le plus adapté, j’ai ainsi essayé de nombreux médicaments. Au total une vingtaine de molécules différentes et un traitement qui a duré plus de 16 ans !
Bien que guérie et ayant retrouvé une vie « normale », mon psychiatre n’a jamais souhaité arrêter mon traitement…
Quand, à mes 28 ans, s’est posée la question de la maternité, là, le discours fut tout autre…
Ne connaissant pas avec certitude les potentiels effets de ces médicaments sur le fœtus et le nouveau-né, il m’a été conseillé par mon psychiatre et ma gynécologue (ou plutôt ils m’ont demandé) d’arrêter tout traitement ou de changer (une nouvelle fois !) de molécule. Et le discours fut très culpabilisant et angoissant. Si le bébé souffrait de quoi que ce soit, cela serait de MA faute, il fallait que je m’en rende compte !
Comment envisager une grossesse dans ces conditions ? Comment ne pas s’en vouloir de ne pas être capable d’arrêter un traitement pris pendant plus de la moitié de sa vie ? D’autant plus quand vous entendez tous les jours : » Vous voulez un enfant ? Tu as donc arrêté ton traitement ? Mais tu n’as pas peur des conséquences ? Si tu es stressée pendant ta grossesse tu imagines comment tu vas rendre ton bébé avant même sa naissance ?« .
Alors j’ai essayé d’arrêter progressivement mon traitement… Et là, les angoisses ont repris, les nuits blanches, les questions, les incertitudes… Il a été prouvé scientifiquement qu’un traitement pris pendant de longues années, notamment durant la phase de développement du cerveau ne peut pas être arrêté.
Je me suis construite avec ces molécules, mon cerveau en est dépendant.
Alors l’envie d’avoir un enfant a été, petit à petit, dépassée par cette question. Tout ne tournait plus qu’autour de ça. J’ai alors ressenti une grande culpabilité, et j’ai fini par abandonner l’idée d’une grossesse. Voilà où le poids de la culpabilité amène.
Voilà où j’en étais il y a encore quelques mois…
Parce que maintenant nous avons pris la décision avec mon mari d’avoir un ENFANT et cela malgré mon traitement. Et d’essayer de ne plus ressentir la culpabilité des discours des praticiens et de notre entourage. Je prendrai soin de moi et de LUI/ELLE pendant la grossesse, je suis quelqu’un de responsable et d’adulte et nous aimerions avec mon mari que notre choix soit respecté.
Je ne demande pas aux autres de comprendre, mais simplement de ne pas nous juger et d’être tolérant comme j’essaye chaque jour de l’être avec mon prochain.
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Mme Fortier Line dit
J’ai vécu très ne « sous » seresta puis Soloft et un anxiolytique. J’ai un trouble neurologique de l’attention et divers misères diffuses dues à une prématurité. On m’a culpabiliser de vouloir un enfant…ou alors il fallait arrêter tout. Je n’ai pas pu. En plus j’ai divorcé et vécu en célibataire sans enfant…On me faisait sentir que j’aurai dû assurer, cesser les tranquillisants. Si j’en avait pris enceinte j’aurai eu peur d’avoir un enfant handicapé. Comme si c’était MA faute, tout ça. On peut vivre sans enfants…j’en côtoyais au travail et mes neveux etc…Ce que je déplore ce sont les LEÇONS de MORALE d’un peu tout le monde et en 1ier des médecins. Résultat ,retraitée je suis tjrs dépressive et medicamenter. Pas lourdement mais c’est à vie. On accepte mieux avec une écoute empathique et compréhensive…On choisi de naître 2mois trop tôt ??? Et d’avoir un Tdah en plus…NOn. Alors un peu d’accueil, de respect et d’ouverture d’esprit, ça manque cruellement. Heureusement j’ai de vrais amis dont certains certaines ont eu aussi des soucies et j,aime les enfants,tous, et les animaux et..plein de choses. Il y a des tas de façons de vivre bien malgré tout.😉😍🤩
Pascale dit
Bonjour à tous,
Je suis un traitement le bromazepam depuis 2 semaines mon conjoint nous voulions un autre bébé.
J’aimerais savoir si j’aurais un chance de tomber enceinte avec les prise de ce traitement.
Bientôt 7 mois que j’ai arrêté la pilule.
Merci à vous tous de me répondre.
Anne-Charlotte dit
Bonjour Charlotte,
J’ai vécu deux grossesses sous antidépresseur, à faible dose et compatible avec une grossesse surtout !
Lors de ma première grossesse, deux médecins m’ont fait beaucoup culpabiliser jusqu’à ce que je change de médecin. Elle m’a épaulée et déculpabilisée, j’ai enfin pu souffler.
Pour ma seconde grossesse, je l’ai repris lors du premier trimestre et étais accompagnée avec beaucoup de bienveillance. J’ai donc eu deux grossesses sereines et deux enfants en parfaite santé. Il n’y a eu aucun impact sur eux, j’ai même pu allaiter mon premier sous traitement.
Grossesse et traitement, c’est possible, mais avec un suivi et surtout aucune culpabilité ! Il y a bien d’autres pathologies qui nécessitent un traitement, alors pourquoi pas pour ça ?
En tout cas je vous souhaite d’avoir votre bébé et surtout faites vous confiance.
Anne-Charlotte
Sara dit
Bonjour svp est ce que vous avez arrêté le traitement juste avant l’accouchement car interaction avec medoc anesthésie et calmants de douleurs etc sans oublier le sevrage bébé. J’accouche dans un mois et j’ai tres peur d’arreter ou de diminuer la posologie. Priere de me répondre
AD dit
Les antidépresseurs doivent être arrêtés très lentement : 2% de la dose tous les 15 jours
Souvent les gens se sentent mal en voulant réduire trop vite et c’est ainsi qu’ils continuent le traitement
Sachez qu’il y a très peu d’études sur leurs effets à long terme
Gimenez dit
Bonjour ,
Je suis sous anxiolitique et antidepressseur suite à ma première grossesse mal prise en charge et pour laquelle j’ai un stress post traumatique. J’ai refais ma.vie. mon fils a 17 ans et mon mari et moi.même souhaitons un enfant. Je culpabilise beaucoup de prendre les anxiolitique et les antidepressseur mais je ne peux pas m en passer. J’ai déjà essayé et les crises d’angoisses reviennent de plus belle. Mon psy ne m interdit pas le traitement mais vu mon âge (41 ans) j’ai très peur d’un problème pour le bébé. Aujourd’hui , je ne suis pas enceinte mais je recherche des témoignages pour savoir comment s’est déroulée la grossesse de femmes comme moi et comment vont leur bébé. En tout cas, merci pour cet article qui fait du bien à lire.
Lafargue dit
Bonjour j’aitais comme vous sous traitement je voulais à tout prix un autre enfant j’ai diminuer petit à petit les anti depresseur et le lysansia et je suis tombé enceinte avec du lysansia à petite dose la grossesse à était très dur sans médicaments j’ai fait des nuits blanches d insomnie et le dernier mois avant l accouchement j’ai eu beaucoup d angoisses la grossese na pas etait une parti de plaisir mais c’est que tu bonheur ma fille me comble il me l’a manqué si vous désirez un bb faut pas hésiter ma fille a bientôt 9 mois et pour l instant tout va bien je vous souhaite comme moi de tomber enceinte et d être heureuse
Audrey dit
Je suis dans le même cas que vous. Je prends des antidépresseurs depuis plusieurs années. Je souhaite avoir un bébé, j’ai donc décidé d’arrêter mon traitement mais les angoisses reviennent et m’empêchent de vivre pleinement. Je ne suis toujours pas enceinte et je culpabilise tellement que je n’ose pas reprendre mon traitement mais je m’enfonce dans la dépression un peu plus chaque jour.
Favry dit
Bonjour
Je voulais savoir si votre fille était en bonne santé mentale car ma mère a aussi pris des médicaments pendant sa grossesse et j’ai eu des troubles psychologiques.svp, rien que la vérité, dans ce monde où trop de gens m’ont menti, ont cherché à me détruire (même mon père)malgré le fait que je sois une jolie fille et que j’attire et paraisse psychologiquement parlant pas malade du tout aujourd’hui :j’ai été suivie par des médecins à qui j’ai bien fait comprendre ensuite que c’était fini:j’avais eu ma dose nécessaire,meme si je voulais que mes hospitalisations se terminent plus tôt :je me dis aujourd’hui :peut aurait il été une mauvaise chose,(mais je ne pense pas vraiment que la vie réelle soit mauvaise.) bref, en tout aujourd’hui j’ai quand même des fragilités psychiques même si elles ne se voient pas comme avant. Et je voulais savoir si votre fille avait grandi, car évidemment que lorsque j’étais petite j’étais aussi rayonnante de bonheur et n’avais aucun troubles psychologiques mais les choses se sont compliqués très vite. Donc voilà, merci de me dire la vérité. Je tiens aussi a dire que même bébé, enfant j’étais tjs très timide, renfermée, dans mon monde en fait complètement… Peut être que si vous voyez que votre fille n’est pas comme ça, cela voudra dire que ça n’a rien à voir.. Même si être renfermée et timide n’est pas une maladie en soi, mais vous le voyez un tout petit peu quand même quand votre enfant semble différent. Malgré ma différence, et le fait qu’on ait longtemps voulu jouer avec, je tiens à dire que même si vous me répondez que votre fille est différente, je n’en voudrais pas à ma mère. Elle a fait énormément de choses pour moi, m’aime énormément, et même si j’aurai aimé qu’elle agisse différemment pendant qu’elle était enceinte de moi, quand je la vois, malade elle même en plus, et moi, qui a l’occasion de vivre, toute la vie devant moi, malgré des gros problèmes, une dépression qui me prend, une grosse déprime soudaine, des hallucinations soudaines, JE VEUX VIVRE, et ma mère m’aide à ça avec mon conjoint (sans lui je ne serai pas là aussi) donc voilà,
Merci de me donner votre réponse…je souhaite juste connaître la vérité..
Karine Lafargue dit
Bonjour je ne pourrai vous répondre car ma fille a que 2 ans donc jai pas assez de recule
Karine dit
Merci beaucoup pour votre commentaire ça fait du bien car tout le monde pendant ma grossesse me disais ne stress pas sinon la petite aurra un souci résultats j’aii vu tout noir pendant 1 mois sans pouvoir me soigner et la plus part du temps j’aitais seule je conseille aux mamans qui souffre de depression de ce soigner car après c’est vraiment dur
Karine dit
Bonjour j’ai vécu une grossesse sans médicaments une horreur je vient d accouché et ma fille pleure en permanence je suis coupable j’aurais du me soigner mon phychiatre ne voulais pas me donner anti depresseur du coup je cupabilise par ma faute ma fille et hyper nerveuse et dort pas
La Mariée en Colère dit
Bonjour Karine, ne vous en voulez pas, ma fille pleurait énormément à la naissance, comme beaucoup de bébé et ce n’est pas la faute des mamans ! laissez-lui le temps de s’habituer à ne plus faire 1 avec vous, et laissez vous également le temps de digérer le fait que vous ayez accouché et qu’elle devienne un être à part entière 🙂 bon courage
JYM dit
Bonsoir Charlotte,
J’ai 36 ans. Mon mari et moi sommes ensemble depuis 19 ans maintenant, et il m’a accompagnée dans un parcours de vie riche, enthousiasmant, très productif, ET ultra compliqué, mais dont je suis fière. J’ai beaucoup évolué personnellement et professionnellement, malheureusement avec le soutien de médicaments AD que j’ai fini par prendre, suite à des hauts et des bas, sur longue durée à très faible dose.
Puis, j’ai mis du temps à tomber enceinte une première fois, et lorsque c’est arrivé, j’ai arrêté cette très faible dose d’un médicament néanmoins compatible avec la grossesse. Deux mois et demi après la naissance merveilleuse de mon fils, retour à la case départ, des angoisses affreuses, soulagées très rapidement par un AD compatible avec l’allaitement. Vite arrêté. Je retombe enceinte six mois plus tard, retour encore des angoisses dans un contexte professionnellement éprouvant, retour à cet AD compatible allaitement que j’ai réussi à arrêter pour éviter tout syndrome de sevrage. J’accouche bientôt de mon deuxième bébé et je n’ai plus peur de ne pas savoir élever mon enfant, j’ai fini par surmonter la culpabilité liée, non seulement aux médicaments, mais à cette vulnérabilité.
Et pourtant, je suis donc, suivant le médecin qui vous a prise en charge au début, une mère irresponsable. Et selon moi-même, un être humain faillible, mais très concerné par le bien-être et l’amour à donner à ses enfants et à son conjoint; ma psychologue m’accompagne depuis des années dans la compréhension de moi-même et des autres. Et je pense que dans ma recherche de progrès, je vaux bien d’autres mères finalement et je n’ai pas honte de moi.
N’ayez pas honte de vous! Vous serez certainement une mère épanouissante, avec beaucoup de sensibilité et de tendresse à transmettre.
Avec tout mon soutien.
Madeleine dit
Bonjour, je suis psychiatre, et votre témoignage m interpelle. Une grossesse peut être menée sous anti depresseur si besoin. Cela dépend de la molécule. Le site de référence des médicaments pendant la grossesse, c est le CRAT (lecrat.fr). Tout le monde y a accès. Tu pourras voir si ton traitement est compatible ou pas avec une grossesse.
Tu peux aussi demander à ton gynécologue ou ton psychiatre de te mettre en lien avec l équipe de périnatalité de ta maternité. Ils sont habitués à voir des mamans avec traitement.
Marjorie dit
Bonsoir, c’est asvec lassitude que lis la réaction des médecins psychiatres qui n’ont pas l’air de connaître correctement les traitements 🤦♂️
Si cela vous rassure vous pouvez toujours me joindre par mail qu’on laisse dans l’espace commentaire.
Je suis infirmière en unité de psychiatrie et on a parfois des femmes enceintes ! On connaît très bien les traitements qu’on peut leur donner et ils sont nombreux (sauf neuroleptiques (et un certain thymo régulateur bien connu !) ou il n’y en qu’un seul compatible et encore… avec des suivi poussés…) bref ne vous inquiétez pas, et demandez un autre avis. Les anxiolytiques à base de benzodiazepines peuvent être poursuivis pendant la grossesse si cela met en péril la stabilité psychique de la maman. Met c’est sûr que tout le corps médical non spécialisé va vous crier au scandale, c’est pourquoi qu’il vaut mieux changer de psychiatre qui valide tout ça (et un bon 😂) bon courage !
Demanez dit
Bjr . Que risque mon bebe ? Je suis sous sipralexa 10 mg . Mon gynéco m a conseillé de le diminuer a5 mg mais c est dur … merci de votre réponse.
Camille dit
Bonjour,
Votre message date un peu mais j’aurais aimé échange avec vous. J’ai vraiment besoin d’être rassurée et de parler avec une personne au courant des traitements etc. Je suis enceinte, sous traitement, et pleine de culpabilité, c’est très dur à gérer.
Liliwed dit
C’est assez fou de lire que l’on conseille d’arrêter tout traitement connaissant les effets de sevrage puissants de ce type de médicaments (pour ma part de très grosses nausées plus tout le combo habituel). Se diriger vers d’autres praticiens peut être bénéfique en effet, car c’est à l’inverse mon psy qui proposait de reprendre un traitement enceinte à cause des effets d’un stress post trauma sur moi (cadeau du 1er accouchement). On le sait, être enceinte c’est être en état de transparence psychique donc plus de choses au contraire ressortent, donc vous condamner à traverser cette tempête sans béquille, c’est assez malhonnête je trouve. Votre intuition est la bonne, être une « bonne » maman c’est aussi s’assurer d’avoir l’assise suffisante pot accueillir son bébé. Il y a des effets des molécules (mais dans une certaine proportion, ça n’est pas 100% et encore heureux), donc peut être que voir cette question en fonction de vous (au cas par cas) serait constructif et pérenne.
Anne-Charlotte dit
Bonjour Charlotte,
Je ne peux pas m’empêcher de réagir car j’ai vécu la même chose. J’étais sous antidépresseur depuis quelques années et avec mon amoureux nous voulions un bébé. Le dosage était faible, mais suffisant pour que mon médecin de l’époque me mette face à mes » responsabilités » … enfin merci pour la responsabilité qui en fait te fait culpabiliser à mort. Après un an je suis tombée enceinte, et là la douche froide: mon médecin ne voulait plus prendre la responsabilité (on en parle ou pas?) De me prescrire mon médicament après les 12SA. Fort heureusement, j’ai trouvé un autre médecin traitant, et ma gynécologue qui m’ont soutenue et accompagnée, ainsi que la sage femme de la maternité et l’obstétricien. J’ai donc pris mon traitement tout au long de ma grossesse et même après en allaitant. Il a juste fallu que je fasse une échographie cardiaque de Mon fils à 16SA pour écarter une malformation mais tout allait bien! Mon fils a eu 3 ans et il est en parfaite santé!
Je te souhaite beaucoup de courage mais surtout écoute toi et fais toi confiance. Mieux vaut une grossesse médicamentée et suivie plutôt qu’une grossesse angoissante. Et comment font les femmes épileptiques?!
Bien à toi,
Anne-Charlotte
Viviane dit
L’épilepsie n’est sans doute pas le meilleur exemple quand on voit toutes les complications avec la Depakine.
Anne-Charlotte dit
Justement, j’aimerais bien savoir comment sont accompagnées ces mamans.
MElou dit
Coucou je suis inf et dans mon service les medecin qu on ne change pas de traitement pour une grossesse quand la maman est sous depakine ; la règle c’est pas de grossesse sous depakine.
Donc ce n’est pas « pas de depakine pendant la grossesse mais plutôt pas de grossesse sous depakine » je sais pas si c’est clair..
Dine dit
Bonjour Charlotte, merci pour ce témoignage qui me parle beaucoup. J’ai moi même voulu écrire un article de ce type sans jamais oser le faire.
Après 2 dépressions en 6 ans, j’ai passé 5 années consécutives sous antidépresseurs. Je suis toujours sous traitement et il me convient très bien.
J’ai 32 ans et avec mon mari nous souhaitons avoir un bébé. Tous les médecins que j’ai vu m’ont encouragé et dit que les antidépresseurs étaient compatibles avec une grossesse. Je ne sais pas pour les anxyolitiques par contre.
Ce qui est sûr c’est que ta grossesse ou la mienne devront être bien suivies car nous sommes des personnes plus sensibles. Mais notre sensibilité nous apporte aussi une grande conscience de l’autre et notamment de notre futur enfant.
Je te souhaite bon courage et surtout de te concentrer sur ton bien être avant toute chose.
Je suis sur qu une maman heureuse fait un bébé heureux.
Emily dit
Bonjour Charlotte,
Laissez moi vous dire que vous êtes bien courageuse face à certains abrutis de praticiens. Ceux qui vous ont imposé de ne pas arrêter votre traitement (et qui maintenant ont changé d’avis) sont mes mêmes qui auraient dû prévoir cet impact sur votre vie de femme et de maman. Si vous ne pouvez et peut être ne devez pas stopper votre traitement, vous arriverez peut être à le diminuer un peu. Suffisamment pour être toujours bien et assez pour que ça n’ait pas d’incidence sur le futur bébé. Et puis la férocité de cette culpabilité qu’ils ont mis en vous, ne vous empêche t’elle pas d’aller bien? S’ils ne vous avaient rien dit, auriez vous mieux vécu l’arrêt des médicaments? Vous êtes forte et après avoir eu une adolescence difficile, vous avez su remonter la pente. Votre mari vous aime et vous allez être d’heureux parents. Ne lâchez pas, votre combat n’en sera que plus beau. PS: on veut tout savoir quand vous serez enceinte bien sûr!
miocene dit
Je vous souhaite beaucoup de courage et de force.
Peut être faudrait-il envisager de vous faire suivre par d’autres spécialistes ? car j’ai l’impression qu’à part vous culpabiliser et se protéger eux même, ils ne semblent pas vous proposer beaucoup de solutions ? Des personnes à votre écoute et qui vous accompagne ? Il y a surement des spécialistes de cette situation, qui pourront faire les tests qui se doivent pour que les risques soient le plus limité. Vous n’êtes surement pas la seule dans ce cas.
Bien sûr qu’il y a un risque, mais le risque de tout t’arrêter et de vous mettre en danger n’est-il pas plus grand ? et n’est il pas important pour l’enfant d’avoir une maman qui va bien, qui est épanouie et qui a un bon équilibre ?
Ce que j’ai envie de vous dire pour votre projet, c’est qu’il est important de ne pas vous oublier, que vous êtes importante. Il faut penser aux consignes dans un avion : mettre d’abord son masque à oxygène pour ensuite pouvoir aider les autres et non l’inverse !!! Je crois que la maternité s’est un peu pareil. Et ce n’est pas être égoïste, mais bien au contraire car si vous n’allez pas bien, vos enfants n’iront pas bien. (et ce message s’adresse à toutes les mamans !)