Hopeandtrust et son chéri font partie des 20% des couples en infertilité inexpliquée. Cela fait 3 ans qu’ils sont en essai bébé mais rien ne se passe, même avec un parcours PMA. Mais Hopeandtrust a un mental d’acier et ne se laisse pas abattre. Avec le temps, elle a appris à moins souffrir de la situation et surtout à ne plus culpabiliser de ce qu’elle pouvait ressentir. Voici son témoignage.
{Témoignage} Notre bébé, Notre combat
Comme pour la plupart des personnes vivant un tel parcours, je ne pensais pas me retrouver un jour face à cet écran pour raconter mon histoire…
Le goût de la maternité m’est arrivé tardivement comparé à la plupart de mes amies, c’était l’année de mes 30 ans. Alors que nous préparions notre mariage, cette envie a commencé doucement à naître en moi mais chaque chose en son temps. Nous nous marierons, profiterons de notre journée et ensuite nous construirons notre famille. Cette si merveilleuse journée passée, j’attends donc de terminer ma plaquette de pilules et je dis « au revoir » aux 15 ans de règles artificielles, d’effets secondaires, place à la liberté ! La chance nous sourit puisque c’est au même moment que nous partons en voyage de noces ! Un petit babychou conçu sur une île paradisiaque, que pouvions-nous espérer de mieux ?!
HAHAHA (rires diaboliques) …
Vous vous imaginez bien que ce n’est absolument pas ce qu’il s’est passé. De retour de cette jolie parenthèse, c’est sans aucune inquiétude que nous continuons les essais avec beaucoup de gaieté.
Au fil des mois on s’en amuse « et si en ce moment-même babychou était déjà là ? » Nous commençons alors à imaginer … à espérer. Nous installerons babychou dans cette pièce, je propose les quelques idées de déco que j’ai en tête, les prénoms s’enchaînent. Chaque occasion est un prétexte : il arrivera le mois de notre anniversaire, ou pendant l’été où nous sommes plus relax, pour Noël, la nouvelle année, halloween (oui oui sérieusement ! ^_^). Mais toujours pas de babychou en vue. Et pourtant, à presque chaque cycle, je ressens ces symptômes : fatigue, nausée, sensations de tiraillement dans le bas du ventre …
Après le 9ème cycle je commence un petit peu à m’inquiéter. Je me rends chez mon gynécologue. Il m’explique qu’après l’arrêt de la pilule je devais compter environ 1 an pour pouvoir tomber enceinte et me rappelle que nous avons 25% de chance par cycle pour que ça arrive. Il me propose que l’on se revoit dans 5 mois si pas de babychou installé. Je rentre chez moi le cœur un petit peu plus léger et confiante !
Au 14ème cycle d’essai, mon mari et moi nous rendons chez mon gynécologue. Il nous explique que dans un premier temps j’allais devoir faire des analyses de sang sur 2 cycles, une échographie ainsi qu’une hystérosalpingographie (la radio des trompes). Etant équipé il me fait de suite l’échographie. Il ne relève rien d’anormal, éventuellement une très légère lenteur dans l’arrivée de mon ovulation.
Les 2 cycles suivants j’enchaîne donc les analyses de sang : l’une à J3 et l’autre vers J14. Je fais la célèbre hystérosalpingographie. Mon homme effectue son spermogramme.
Au 19ème cycle d’essai, 5 mois après le précédent rendez-vous, nous nous rendons chez mon gynécologue avec tous nos résultats. Sur le chemin mon mari me demande ce que le docteur pourrait nous suggérer, je lui dis « je pense à un léger traitement par cachets pour moi histoire de booster l’ovulation ». Assis face à notre médecin, le bilan tombe : « Tout va parfaitement bien pour vous ! ». Dans mon cerveau un « Ouf ! » s’exprime s’ensuit d’un « Euuuuh … quoi ?!! ».
Il nous explique qu’étant donné que nos essais bébé durent maintenant depuis plus d’un an, nous pouvons prétendre à l’accès à la PMA. Il s’absente du bureau quelques secondes, je regarde mon mari totalement démuni… Nous nous disons à ce moment-là que nous allons attendre avant d’enclencher quoique ce soit. Lorsque le gynécologue revient, nous lui expliquons que nous souhaitons nous laisser du temps. Décision à laquelle il adhère complètement. Il nous explique que nous sommes jeunes, en bonne santé et que nous devons prendre cette proposition comme une « aide ». Je repars de là avec un mélange de confiance, d’espoir mais aussi d’un peu de peur et de questionnements.
Au 25ème cycle et plus de 2 ans d’essai : les derniers 6 mois depuis notre dernier rendez-vous ont été compliqués : ascenseurs émotionnels, crises de larmes, culpabilité, espoir, obsession, jalousie. En résumé : j’étais en train de m’effondrer petit à petit. Mon mari me soutenait et me rassurait.
Ce matin-là, je me suis réveillée et j’ai eu cette petite voix « Tentes-là cette aide, ça ne pourra que faire avancer les choses ». Je demande à mon mari ce qu’il en pense « C’est OK », ni une ni deux je prends rendez-vous avec la clinique, rendez-vous fixé dans un mois. Je suis contente, nous avons un mois pour nous y préparer doucement. J’en profite pour enquêter un petit peu sur internet, me voilà face à un véritable charabia : FIV ICSI, IAC, IAD, gonal, ovitrelle, échographie pelvienne, follicule, transfert … Je stoppe tout et me dis que j’y verrai plus clair très rapidement.
En parallèle, je commence doucement à parler de toute cette épreuve à quelques amis proches avec beaucoup de gêne, et bizarrement avec un petit peu de honte… Je me confie à une amie qui est passée par la PMA, ces explications me rassurent.
Au travail, mes réponses à la question « Vous voulez des enfants ? » passent de « Pas tout de suite, on profite » à « On est dans la pratique et en attendant on profite », petit à petit je m’ouvre.
Dans l’entourage, les grossesses s’enchaînent, à chaque annonce c’est une chute, beaucoup de frustration et de culpabilité.
26ème cycle : le rendez-vous est là ! C’est toujours avec mon idée du traitement par cachets que nous nous installons dans le bureau du médecin (je suis têtue ^_^). Elle revient sur le résultat de nos analyses, nous reconfirme que « Tout va bien ! », nous pose tout un tas de questions les plus intimes les unes que les autres puis nous donne le menu « Nous allons commencer par une série de 8 stimulations ovariennes, 5 IAC puis FIV » et ajoute « Vous savez même après les FIV nous avons encore des solutions » … Euh oui mais là je suis toujours arrêtée sur la série des 8 stimulations ?! « Oui Madame, des stimulations ovariennes s’effectuent par un système de piqûres que l’on peut se faire soi-même » la voilà parti dans sa démonstration avec ce fameux petit objet en forme de stylo … petit mais qui m’impressionne ! … Je me dis alors « Bye bye cachets et bonjour picpic ! »
A la suite d’une quinzaine de minutes d’explications, de schémas et de dessins, elle m’explique qu’à J3 du prochain cycle je dois reprendre un rendez-vous pour effectuer prise de sang + échographie pelvienne (la fameuse !).
Nous sortons de ce rendez-vous un peu déroutés, mais étrangement je me sens bien. Comme cette impression d’avoir donné mon poids dans les mains de quelqu’un d’autre qui va faire en sorte que ce babychou arrive. Je me sens plus légère et plus confiante que jamais !
C’est donc enjouée que je me rends à mon prochain rendez-vous : prise de sang puis échographie. Après l’écho elle me confirme que tout est OK et que l’on peut commencer la stimulation dès maintenant.
28ème cycle d’essai, moi assise sur le bord du lit, mon mari avec la piqûre. L’aventure infernale commence.
De là s’enchaîne les rendez-vous J3, J9, J12 ou J13 parfois J15 … bien sûr rien n’est prévisible. C’est à chaque rendez-vous que l’on apprend si tout va bien, si tout évolue bien, si nous devons nous revoir le lendemain avec le docteur ou 2 jours après, si finalement nous augmentons le dosage, si c’est le moment qu’on passe à la pratique avec chéri. C’est aussi lors de ces rendez-vous que l’on jauge notre ascenseur émotionnel « Tout est bien parti ! » puis 2 jours après le médecin vous annonce « Finalement ça n’a pas si bien évolué que ça » … !
En parallèle, à mon travail, nous recevons une note nous informant de la mise en place des absences autorisées pour les rendez-vous PMA. Une sacrée avancée, plus de jours à ponctionner dans le capital congé annuels ! Oui mais pour y avoir droit il faut en informer son supérieur et la RH … C’est à l’issue de notre première tentative que j’ai pris mon courage à deux mains : me voilà dans le bureau de mon supérieur lui expliquant brièvement ma situation. C’est avec beaucoup d’écoute et d’attention qu’il en prend note, pour lui aucun souci je prends les heures, les demi-journées, dont j’ai besoin.
Dernière étape : la RH. A l’identique qu’avec mon supérieur, j’explique ma situation. Et de la même façon c’est avec beaucoup de bienveillance qu’elle m’accorde ce droit.
Nous voilà à notre deuxième tentative. La première étant … la première, je n’avais aucun recul et j’ai été attentive à chaque petit symptôme. Dans ce traitement, il est courant de ressentir les symptômes d’une grossesse … donc je ne m’emballe pas ! La deuxième se passe mieux, moins de symptômes, plus de confiance. J’enchaîne les rendez-vous à la clinique avec son lot d’ascenseurs émotionnels. Je commence à me faire à l’idée. Cette fois encore : échec.
31ème cycle d’essai, 3ème tentative. Ce cycle là je me sens bizarre émotionnellement, je ne me l’explique pas. Mais nous reprenons les piqûres avec optimisme. Quelques jours avant l’arrivée de mes règles, je me sens étrange, pas dans mon assiette. J1 de mes règles, elles pointent doucement le bout de leur nez … J2, plus aucun signe d’elles. Cette nuit-là, de J2 à J3, je me lève en sursaut par la douleur. Une douleur dans le bas ventre, pliée en deux dans mon lit je m’inquiète, je finis par me rendre aux toilettes … ce qui est en train de se passer n’est pas normal. J’y reste 20 bonnes minutes, puis retourne me coucher et m’endors d’épuisement. Au réveil je sens mon bas ventre comme engourdie. Mes règles ont fait leur retour. J’appelle la clinique dans la matinée, la secrétaire me dit que j’aurai une explication avec le docteur, rendez-vous prit dans 4 jours.
En attendant je suis complètement abattue, épuisée, démoralisée, je suis triste. Avec mon mari, nous discutons de ces derniers mois, nous prenons la décision de faire une pause avec les traitements. Nous nous rendons au rendez-vous. J’explique au docteur mon aventure de l’autre nuit, selon elle soit c’est un kyste qui s’est résorbé soit une fausse couche très précoce « Mais nous ne saurons jamais vraiment ». A ce moment-là je me dis qu’il est bon quelques fois de ne pas savoir finalement … Nous lui annonçons notre décision de faire une pause. Elle nous négocie une dernière tentative puis d’enchaîner sur les IAC, dans la foulée nous explique les analyses que nous allons devoir faire, les documents à fournir pour constituer notre dossier. A peine sortis de la clinique, mon mari me dit « On fait la dernière tentative et après on stoppe, on se pose, on fait un break ».
Je me sens soulagée.
32ème cycle d’essai, 4ème et dernière tentative de stimulation. Mon mari me rappelle régulièrement qu’il est l’heure de la piqûre … En parallèle, j’en parle de plus en plus autour de moi. Je me rends alors compte du nombre incroyable de femmes qui sont passées par les mêmes épreuves.
Au travail la majorité de mes collègues sont au courant, il y a beaucoup de bienveillance vis-à-vis de moi. Les annonces de grossesse se font plus douces … intérieurement je les en remercie.
Les règles débarquent. Dernière tentative soldée par un échec mais j’ai quand même gagné une petite victoire : la liberté ! La liberté de prendre des décisions sans qu’un médecin s’en mêle, ne me dise quoi faire, quand le faire. La liberté d’oublier l’heure qu’il est, de ne pas avoir à faire de détour pour aller bosser. Je respire. Je décide de tourner une page.
Certains ne comprennent pas « Si tu veux tellement un bébé, pourquoi ne pas tout faire pour ? ». Je leur réponds « Car mon corps n’est plus capable de subir tous ces traitements, tout ce flot d’hormones ». Intérieurement je n’ai pas non plus envie de forcer la nature, je me dis très souvent « Si ça ne se passe pas comme je l’avais imaginé c’est pour une bonne raison ». A présent nous savons que ce coup de pouce existe, nous ne l’ignorons pas.
Je change alors mes habitudes quotidiennes, je me lance dans des choses qui me font du bien, je me tourne vers les médecines douces, j’apprends à m’écouter, à faire confiance à mes intuitions et surtout : à ne plus faire semblant, à la question « Tu vas bien ? » je m’autorise enfin à répondre « Non ça ne va pas fort » et je ne m’attarde pas. Aux annonces des grossesses des collègues, je ne souris plus bêtement en engouffrant ce sentiment d’injustice, je félicite et je passe à autre chose et peu importe ce qu’il se dit. J’y pense après l’espace de quelques minutes, je m’autorise à me dire « C’est injuste » puis quand je me sens mieux je me concentre sur autre chose.
Grâce à toutes ces petites évolutions, mon quotidien est devenu plus léger.
Aujourd’hui nous sommes au 38ème cycle d’essai, plus de 3 ans, chaque mois mes règles réapparaissent, à chaque fois c’est une déception, je continue à le vivre comme un petit échec. A la différence qu’auparavant ce sentiment pouvait durer des jours, aujourd’hui il dure quelques heures. Je me dis que c’est déjà un petit mieux. Un bon nombre de fois je me suis demandée si ça ne serait pas plus facile s’il y avait un souci, je pourrai en vouloir concrètement à quelque chose. Mais dans le fond je sais très bien que ça ne serai pas une solution non plus … Je suis entre-deux … Le médecin de la PMA nous avait dit « Vous faites partie des 20% de cas clinique pour lesquels nous n’avons aucune explication ». Bon bah voilà …
Aujourd’hui, c’est un peu comme si je me redécouvrais, ces dernières années ont été difficiles sur tous les aspects mais malgré tout je me sens plus forte ! Notre couple s’est renforcé. Nous ne savons pas ce qu’il nous attend mais un sentiment qui ne me quitte jamais est : l’espoir. L’espoir d’un jour voir cette 2ème barre sur ce test, de voir « positif » sur mon analyse de sang, d’entendre ce petit cœur, d’avoir les larmes aux yeux en annonçant la nouvelle à nos proches, de pouvoir sentir cette vie en moi, de débattre sur tous les conseils donnés par mes amies sur l’arrivée de mon bébé sans le « tu verras un jour », de voir ces petites étoiles dans les yeux de mon mari, de ce jour où arrivée chez moi je serai accueilli par un petit bout qui me crierait « Mamannnnn ».
J’ai encore du chemin à faire avant de pouvoir lâcher complètement prise. A présent, lorsque je fais des recherches sur internet c’est pour y découvrir de merveilleux témoignages de femmes, de couples, qui sont passés par ces épreuves et de finir par découvrir qu’ils y sont arrivés !
L’envie d’écrire mon témoignage vient du fait qu’à présent je me sens la force de partager ce petit bout de ma vie avec vous. De pouvoir faire partie de celles qui réconfortent par leur récit. Certaines m’ont aidé, à présent c’est à mon tour.
Mais il s’agit également d’un besoin que j’ai eu. Je trouve que l’écriture est une forme de thérapie, de poser les mots permet de faire face à soi-même. Même après un point, l’histoire continue. Rien n’est figé. Tant que l’on a décidé de continuer à avancer, tout est encore possible.
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Lauriane dit
Merci pour ce témoignage sincère et émouvant.
En essai bébé depuis 26 mois, après un échec d’IAC, je peine à garder espoir.
J’ai, moi aussi, souhaité faire une pause avec la PMA, mais me concentrer sur autre chose que ce désir de grossesse reste très compliqué.
Je suis admirative devant ton optimisme et ta force. De quoi me redonner le courage d’affronter ces longs mois d’attente.
hopentrust dit
Je te remercie pour ton message. Je comprends que ça soit compliqué d’essayer de penser à autre chose, alors il faut essayer de se trouver des moments pour soi, dans lesquelles nous pouvons faire le vide ne serait-ce que quelques minutes. Aujourd’hui je me sens tout autant confiante, j’y crois tout au fond de moi de goûter un jour à ce bonheur ultime mais malgré tout il y a quand même ces moments, ces passages qui me semblent difficiles, me rendre compte que Oui ça arrivera mais qu’il Faut que j’attende c’est comme ça … la vie continue, ta vie continue et elle est si précieuse, essaye de garder ces quelques petits mots précieusement dans un coin de la tête et y repenser dans ces moments qui peuvent paraître plus difficiles.
Je te souhaite d’avoir ce petit bou de chou très vite maintenant.
kris dit
Comme je me reconnais dans ce témoinage…. nous aussi 3 ans d´essai, 4 inséminations et pas de soucis des 2 cotés…
Nous passons en FIV ICSI en Octobre mais avant je fais comme toi, on prends 2 semaines de vacances au Portugal fin Septembre, j´ai dit aux copines que je suis contente d´apprendre leurs grossesses mais que je ne serai surement pas une oreille attentive parce qu´ aujourd´hui ma priorité c´est moi, mon couple et le parcours qui m´attend.
J´espère que tes 2 barres vont arriver vite mais je suis sure que le jeu en vaut la chandelle 😉
hopentrust dit
Merci pour ce message et ces mots. Je croise très fort pour qu’un bébé surprise pointe le bout de son nez pendant votre break. Le jeu en vaut la chandelle et surtout il nous rend bien plus fort qu’on aurait pu l’imaginer …
Audrey dit
Votre témoignage est très émouvant, très bien écrit, très touchant.
Je vous envoie toutes mes bonnes ondes et vous souhaite une bonne continuation quelques soient vos projets!
Hopentrust dit
Merci énormément ! 🙂 Belle continuation à vous aussi.
Manon dit
Votre témoignage est magnifique et plein de positif. C’est merveilleux a lire merci.
Hopentrust dit
Merci beaucoup pour votre message Manon 🙂
Marie dit
Bonsoir et merci pour ce temoignage qui fait du bien! Quel que soit le chemin, la finalité, je vous souhaite beaucoup de bonheur !
Nous sommes en train de faire la batterie d’examens… qui nous menera vraisemblablement a un parcours PMA. Je ne sais pas comment appréhender ça, un mélange d’excitation et d’apprehension…
Bravo pour ce cheminement, vous vous êtes écoutés, avez géré « la pression sociale » . Cela a resserré votre couple là où les épreuves peuvent le faire exploser !
Hopentrust dit
Merci beaucoup ! Je vous souhaite d’accéder à ce bonheur ultime très vite. Il est vrai que le monde de la PMA est particulier où l’on se découvre à chaque tentative, chaque épreuve mais où l’on apprend aussi finalement à beaucoup mieux se connaître … Le point essentiel dans ce type de parcours est la communication avec votre moitié. Bien que les étapes soient les mêmes, elles peuvent être vécues très différemment.
Cecile dit
Bonjour,
Je suis très heureuse d avoir lu votre histoire. Mon mari et moi commençons notre parcours PMA le mois prochain et je commence par une stimulation ovarienne. Cela fait 14 mois que nous essayons et à la suite des examens qui m’ont été prescrits, on m a décelée un très léger syndrome OPK.
Je commence donc les piqûres dans 15 jours, avec beaucoup d’espoir et un peu de crainte aussi.
Merci pour votre témoignage.
Hopentrust dit
Bonjour Cécile. Je vous transmets mes ondes positives et vous souhaite que cette 1ère tentative soit la bonne.
Vous verrez que les craintes s’atténueront au fil du temps, l’important est que vous gardiez, vous et votre mari, votre optimisme, vos espoirs. Ecoutez-vous, faites-vous confiance. Ce petit bou de chou finiera par pointer le bout de son nez.
Esperanza dit
Quel beau récit d’espoir !
Je compte le garder dans mes favoris pour les moments de moral en berne comme en ce moment 🙂
Ce n’est pas évident de lâcher prise et de reconquérir sa liberté comme tu le fais mais je suis convaincue que c’est la bonne attitude à avoir pour ne pas gâcher sa vie dans cette attente.
Hopentrust dit
Merci à toi pour ton message. Je te confirme que ce n’est pas évident de lâcher prise et même une fois que l’on y arrive il reste toujours ces moments plus difficiles que d’autre. Comme tu dis il ne faut pas se gâcher la vie dans l’attente de voir un jour ce bou de chou arriver … la vie est bien trop précieuse pour passer à côté 🙂 Plein de courage et d’ondes positives pour le futur.
Sandra dit
Je suis également passée par la PMA. Il nous a fallu 4 ans, 3 inséminations, 3 FIV et de nombreux TEC pour y arriver. Mais j’ai eu l’immense chance et l’incroyable joie de mettre au monde notre petite fille le 1er juin.
Je vous félicite, vous êtes sur la bonne voie ! Garder espoir est primordial dans ces circonstances et prendre du temps pour soi, savoir faire un break est essentiel. Si vous êtes bien dans votre tête, le corps suivra, c’est ce que j’ai vécu.
Plein de courage et de patience à vous, votre tour viendra !!
Hopentrust dit
Merci beaucoup ! Je suis aussi certaine qu’à partir du moment où l’on se sent en accord avec ses choix et que l’on tâche un minimum de lâcher prise ce n’est que positif pour la suite 😊
Cala dit
Hé bien je vous souhait de tout cœur de réussir ce beau parcours ! Plein de courage à vous et très beau témoignage !
Hopentrust dit
Merci beaucoup pour ces mots 🌹