Pendant son suivi de grossesse, les médecins ont détecté des anomalies concernant le bébé que portait Chatmalotte, jusqu’à lui parler d’interruption médicale de grossesse. Alors que finalement tout va bien ! Voici son témoignage.
{Témoignage} Stress lié au suivi de grossesse
Bonjour à toutes et à tous,
J’attaque actuellement mon 6ème mois de grossesse et enfin monsieur et moi sommes soulagés.
Tout a commencé il y a 4 mois, après un retard de règles et quelques douleurs pelvienne, je finis par faire un test de grossesse… et là surprise je suis enceinte. C’est une première grossesse complètement surprise et pas prévue au programme, mais le choc passé, nous sommes très heureux. Première écho tout va bien, prise de sang pour dépistage de la T21 résultat 1/860. Pour la gynéco rien d’inquiétant.
Puis vient le 2ème trimestre de grossesse, je sens bébé bouger de plus en plus et mon ventre s’arrondit doucement.
Arrive le moment de l’échographie morphologique. C’est une fille… génial, monsieur et moi nageons en plein bonheur.
L’échographiste nous annonce toutefois soucis : un rein pelvien pour notre petite chérie, 11 paires de côtes et un bébé de petite taille mais pour l médecin, il n’y a aucune inquiétude à avoir. Une semaine après j’ai rendez-vous chez la gynécologue… et là rien ne va plus, au vue des résultats de la prise de sang du premier trimestre, et de la petite taille pour elle quelque chose cloche.
Alors que tout allait bien, on nous parle d’anomalie chromosomique, de trisomie de DPNI, d’amniocentèse et pour finir d’interruption médical de grossesse. Le mots sont violents ils font mal et la nouvelle est dure à encaisser. Deux jours plus tard nous avons rendez-vous avec un médecin spécialisé en diagnostics anténatale, il expédie le dossier et nous tient le même discours que ma gynécologue : notre bébé ne va pas bien. Je m effondre en larmes. La spécialiste me fixe un rendez vous la semaine qui suit pour faire une échographie de référence afin que mon dossiers soit envoyé dans un centre spécialisé.
Je ne dors plus, je suis très stressée et je multiplie les crises de larmes.
Au bout de trois jours à 4h du matin, des contractions se manifestent. Elles sont violentes et fréquentes je ne tiens plus. Nous appelons les secours.
Les pompiers viennent me chercher et je suis emmenée aux urgences de la maternité la plus proche.
Heureusement la réactivité des secours a permis une prise en charge rapide et a éviter un accouchement prématuré.
Au final, j’ai eu 2 jours d’hospitalisation à cause des contractions et finalement, je rentre chez moi. Nous avons évité le pire.
Le lendemain nous retournons voir la spécialiste anténatale qui refait une écho. Au final bébé à pris 150g en une semaine ce qui la fait rentrer dans une croissance normale donc il n’y a selon eux plus aucune raison de s’inquiéter. Finalement, les côtes et le rein pelvien sont des variantes anatomique sans conséquences.
Aujourd’hui nous sommes partagés entre soulagement et colère.
La petite va très bien. Ouf de soulagement.
Mais nous avons faillit la perdre pour 150 g et une mauvaise étude du dossier de la part des médecins !
Nous allons donc pouvoir profiter du troisième trimestre de grossesse sereinement. Mais franchement j’espère que si nous attendons un jour un deuxième enfant le suivi se passera de manière différente.
Bonne grossesse à toutes !
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Nini dit
Je suis d’accord avec Viviane, les médecins sont légalement tenus de vous prévenir de toutes anomalies qu’ils puissent suspecter ou confirmer. Lors de notre écho du 2eme trimestre, nous avons appris que bb avait un rein bifide (deux reins à gauche et un à droite), la sage femme a beau avoir été rassurante dans la mesure où bb est un garçon et que c’est un soucis chez les filles (risque de trisomie ). Je comprends ceci dit, le stress et votre Inquiétude. J’espère que la fin de votre grossesse se passera bien.
Lily dit
Bonjour,
Je comprends et je me retrouve dans votre témoignage : l’inquiétude de l’attente.
Même si cela peut sembler un peu extrême, ces précautions sont parfois nécessaires.
Pour ma part, on a diagnostiqué un retard de croissance à l’échographie du 2ème trismestre. J’ai été arrêtée par mesure de précaution et cela m’a beaucoup stressée. J’ai été suivie de très prêt, au cas où, car les médecins préfèrent s’inquiéter pour rien plutôt que de passer à côté de quelque chose… et il s’est avéré que je faisais de la prééclampsie.
Le diagnostic a été posé très tôt et mon bébé a pu naître le plus tard possible (33SA). Mon mari et moi avons pu anticiper une naissance prématurée et mon bébé a reçu les cures de cortisones permettant de lui donner le maximum de chances possibles. Mon fils a maintenant 2 mois 1/2 et se porte très bien.
Ce que je veux dire c’est que, même si cela génère de l’inquiétude et du stress chez les futurs parents, c’est parfois nécessaire…
Et je voudrais aussi ajouter que votre médecin a bien réagi puisqu’il vous a adressé à un confère spécialiste. Même si l’expérience était difficile, en fin de compte cela a permis de lever le doute sur la santé de votre bébé.
Egalement, selon la précision des machines, la position du bébé et l’expérience du médecin, ça n’est pas toujours facile de faire un diagnostic avec une échographie. Par exemple, mon fils était estimé à 1,5kg a la naissance suite à l’échographie, et il faisait finalement 1,715 kg ! La sage-femme nous a dit que c’était une très bonne estimation de poids, malgré l’écart. Comme quoi !
Profitez-bien de votre petite
Viviane dit
En même temps le médecin est face à une injonction paradoxale : s’il ne vous dit rien alors qu’il a un doute et que votre enfant nait avec une anomalie, il est sûr d’être condamné si vous attaquez . S’il vous inquiète à tort, c’est judiciairement beaucoup moins risqué. Le choix est vite fait.