Quelques jours après avoir accouché et commencé à allaiter, Anna a décidé d’arrêter. Mal accompagnée, donner à manger au sein à son bébé était devenu une épreuve. Voici son témoignage.
{Témoignage} Allaiter oui, mais en étant préparée et accompagnée !
Bonjour,
Je m’appelle Anna, j’ai 32 ans et je suis l’heureuse maman d’un petit garçon né mi-juillet (après un parcours assez long pour tomber enceinte mais c’est une autre histoire !).
Je témoigne aujourd’hui car malgré ma motivation de départ, j’ai arrêté d’allaiter au bout de 11 jours seulement. L’allaitement est la plus belle chose qui soit mais ce n’est pas si « naturel ». La mise en route peut être difficile et j’encourage les futures mamans qui souhaitent allaiter à bien s’y préparer et à prévoir un accompagnement.
Avant l’arrivée de mon bébé, je n’étais pas sûre de vouloir allaiter. Les mauvaises expériences du côté des femmes de ma famille m’avaient un peu refroidie. Néanmoins, j’étais tentée et avais envie de me faire ma propre idée. J’ai donc suivi un cours de préparation à l’allaitement.
Bingo !
Le cours était très orienté « pro-allaitement » et j’en suis ressortie avec l’idée que l’allaitement « ça ne fait pas mal » et qu’il n’y a « que des bénéfices » (pas de rot à faire, pas besoin d’eau pour compléter, pas de logistique à prévoir,…). J’étais donc bien décidée à me lancer, avec le soutien de mon mari.
A la maternité, j’ai vite déchanté. Après des heures de travail, j’ai accouché par césarienne. De retour dans ma chambre, extenuée (mais heureuse d’avoir mon petit bout en bonne santé), j’ai commencé à mettre au sein mon bébé pour stimuler la montée de lait mais je le voyais en difficulté. Pendant 5 jours, j’ai alors été confrontée à des injonctions contradictoires de la part du personnel médical. « Massez vos seins / ne touchez pas à vos seins », « Réveillez votre bébé pour le mettre au sein » / « Mettez-le au sein à la demande » ; « Mettez du chaud pour soulager vos seins » / « Mettez du froid » ; ETC ETC…
Dès la première nuit on m’a encouragée à lui donner un biberon de complément, que j’ai refusé pour ne pas compromettre l’allaitement. Le 3ème jour, il s’était rapproché de la limite des 10% « autorisés » de perte de poids. Pour éviter le biberon, nous avons donc annulé toutes les visites pour un marathon de 24h pendant lesquels je l’ai mis au sein le plus souvent possible. Résultat : il a rattrapé sa courbe mais au prix de beaucoup d’efforts pour lui comme pour moi. Ma montée de lait est venue à ce moment-là, affreusement douloureuse. Je n’y étais pas préparée (« l’allaitement ça ne fait pas mal »), je l’ai donc mal vécue.
De retour à la maison, j’ai fait appel à une consultante en lactation car je voyais bien que mon bébé se fatiguait vite et n’arrivait pas à téter correctement. En 5 minutes, elle a diagnostiqué un frein de langue. Facile à détecter, facile à régler (un simple rdv chez l’ORL permet de le retirer), j’ai découvert ce problème finalement assez banal après déjà une semaine de galères. Personne n’en avait parlé lors du cours de préparation, personne n’y a pensé à la maternité….
Le temps de prendre rdv chez l’ORL, j’ai tout essayé pour aider mon bébé et me soulager au passage car chaque tétée était une épreuve. Bouts de sein (qu’on ne m’a pas appris à mettre correctement à la maternité), tire-lait (avec embout trop grands mais la bonne taille pour moi n’existe que sur commande), tout y passé ! Mon mari a été d’un incroyable soutien, courant au milieu de la nuit me chercher du chou pour soulager mes seins (ça marche un peu !), cherchant les pharmacies de garde pour trouver un tire-lait,… Au bout de 11 jours, l’ORL a libéré le frein de langue de mon bébé. J’ai tout de suite vu une nette amélioration mais c’est comme si nous recommencions à zéro car il fallait le rééduquer. Or, j’avais atteint ma limite. Trop de douleurs, trop de pleurs, j’avais le sentiment de passer à côté des premières semaines avec mon bébé.
J’ai donc arrêté d’un coup l’allaitement, avec l’aide de la consultante en lactation qui m’a accompagnée sans me juger. Difficile décision que je ne regrette pas puisque je peux enfin profiter de mon bébé avec mon mari qui a aussi vécu difficilement ces 11 premiers jours.
Alors futures mamans un conseil : l’allaitement est la plus belle chose qui soit mais l’accompagnement en France n’est pas à la hauteur. Renseignez-vous, préparez-vous et prévoyez un accompagnement pour la mise en route soit à la maternité si elle est reconnue pour ça, soit avec une consultante en lactation qui saura vous guider et vous rassurer.
Et si vous décidez que l’allaitement ce n’est pas pour vous, ne culpabilisez pas face aux discours moralisateurs, votre bébé a d’abord besoin d’une maman en forme et sereine !
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Stéphanie dit
Houm l’allaitement je l’appréhendais ce moment là après l’accouchement. Quand on m’envoie ma fille, je n’ai pas de lait pfff que c’est frustrant avec ses cris et pleurs j’ai demandé à la sage femme de la nourrir. Le jour de la sortie elle a été nourrir avant de rentrer à la maison. Ma première nuit a été horrible pas de lait et avec la douleur de l’épisimotomie je l’ai mal vécu.
Trois jours après c’était la montée de lait. Oooh ooh quelle douleur ! C’était des bains chauds ou des compress chaudes sur les seins. La tétée est douloureuse dans les débuts. Mes seins étaient enflammé, rouge douloureux, je voulais arrêter mais il y avait ma mères et mes tantes pour me dire que c’est comme cela pour toute femme accouché et allaitant.
Je pleurais en allaitant et ma fille pour me rassurer me caressait les mains pour téter.
Il m’a fallut un mois demi pour m’y habituer
L’allaitement ce n’est pas facile. Il n’y a pas de mode d’emploi, on ne nous explique pas bien à la maternité on nous laisse faire notre expérience.
Déjà 3 mois que j’allaite, et ma fille rejette catégoriquement le biberon et le lait artificiel beh le hic est que je dois reprendre le boulot et ce sera difficile pour toutes les deux.
J’adore mtn l’allaiter et veut plus me séparer d’elle.
lily dit
je vis en Angletterre et ici meme s’il y a beaucoup de soutient gratuit (groupe d’allaitement etc) j’ai trouvé plus pratique de demander a une consultante en lactation de venir a la maison.
Elle m’a donné des conseils personnalisés, sans sortir de chez moi car j’avais du mal a marcher, et elle nous a vraiment aidé au debut.
7 mois plus tard j’ai repris le boulot et j’allaite toujours soir et matin. Il n’y a pas que des avantages, c’est prennant (difficultés pour fair garder le bebe etc) mais on a maintenant trouvé un bon rythme qui nous convient a tous les 3!
Daphy dit
Bonjour à toutes et tous (pour les papas concernés)
Je suis ce blog depuis un moment d’abord pour mon mariage, puis pour ma grossesse et enfin pour mon petit bonhomme qui est né ce 26 juillet.
Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, j’allaite mon petit garçon depuis sa naissance et c’est vrai que je trouve qu’on est assez mal accompagnée et qu’on se retrouve vite démunie quand il y a un quelconque soucis.
C’est assez paradoxal car d’un coté l’allaitement est conseillé pour le bien-être et l’immunité du petit mais d’un coté, on nous laisse bien seuls par rapport à nos questionnements.
Lors de ma prépa à l’accouchement, eu un topo sur ça mais c’était assez rapide tout de même. Pour ma part, j’ai de la chance que mon loulou ait bien pris du poids mais du coup, il y a des hauts mais récemment il fait des crises des pleurs suite à la tétée et a des difficulté à prendre le sein…
Aux urgences, on m’a dit que tant qu’il prenait du poids et faisait pipi, il n’y avait pas lieu de s’inquiéter…..
Et c’est là qu’on m’a parlé des conseillères en lactation…. Pour ma part, je ne trouve pas cela normal de ne jamais en avoir entendu parler..
Comme disait le post, l’allaitement n’est pas si simple, et tout le monde y va de son propre commentaire. C’est pas toujours facile de tenir bon et de s’y retrouver… Je trouve également qu’on devrait être davantage accompagnée et je pense qu’il y aurait peut-être moins d’abandon de ce coté-là.
Ida dit
Je suis d’accord que les professionnels de santé ne sont pas au point en France.
Même au cours de préparation à l’accouchement la sage-femme a conseillé d’acheter des bouts de sein « au cas où » alors qu’il faut à tout prix les éviter car ils compromettent l’allaitement et peuvent mener au sevrage et a aussi conseillé d’acheter un biberon et une boîte de lait en poudre, conseil que je n’ai pas suivi car c’est tellement plus facile de craquer si on a tout sous la main…
L’allaitement a été douloureux pour moi le premier mois et demi mais j’ai persisté (tétons sensibles, crevasses jusqu’au sang, vasospasme, mastite), depuis tout roule et je suis bientôt à 14 mois d’allaitement.
Je conseille de tout cœur le groupe « Allaiter en maternant » à toute future et jeune maman. Vous pouvez faire un poste pour demander des conseils pour le début d’allaitement et en cas de problème. Les admins et les membres se feront une joie de vous répondre et aider pour que l’allaitement se passe au mieux et sont très très bien renseignées ☺️ Le groupe est une mine d’or d’informations, ça peut aussi être une bonne idée de lire les posts épinglés.
Bon courage aux futures mamans, le début de l’allaitement peut être dur, mais ça vaut tellement le coup par rapport aux bénéfices pour le bébé mais aussi la maman que ça vaut le coup de persister.
Maye dit
Bon moi c’était hyper facile et pas douloureux, mais j’estime être chanceuse et non dans la norme.
Par contre clairement l’allaitement n’est pas inné ! « A l’époque », les femmes allait aient toutes, elles se passaient les bons gestes, les représentations pullulaient et il était facile d’avoir des conseils avisés. Et encore, quand on était de bonne naissance on faisait nourrir ses enfants par une autre, comme quoi c’est pas si…
Flikflak dit
Non effectivement, l’allaitement n’est pas inné. L’accompagnement est essentiel. J’ai trouvé un grand soutien auprès d’une connaissance que j’ai rencontré la veille de mon accouchement, sans elle je n’aurai jamais allaité plusieurs mois. Je lui en suis infiniment reconnaissante <3
Sandra dit
Bonjour,
J’ai accouché le 1er juin également par césarienne et AG. Le temps que je me réveille de l’opération, mon bébé était très fatigué d’avoir pleuré en tentant de téter son papa pendant 2h ! Lorsqu’on me l’a mis au sein, elle n’en pouvait plus, de plus la forme de mes mamelons trop plats ne facilitait pas les choses… Mon bébé était frustré (et moi aussi), affamé, elle n’avait pas la patience de téter et hurlait. De plus, cela était très douloureux pour moi physiquement. Rapidement nous avons accepté que la maternité donne un Bibi en complément. Cela a continué, je n’avais pas de montée de lait et lorsque ma fille avait soif, il fallait à boire sur le champs ! J’ai commencé à tirer mon lait, mais malgré tout je ne produisais pas suffisamment. Je n’ai plus mis ma fille au sein, ses hurlements étaient trop difficiles à supporter, elle se mettait dans des états extrêmes…. J’ai tiré mon lait jusqu’à ses 2 mois et demi et complété systématiquement avec un Bibi de lait en poudre. Très difficile pour moi d’accepter l’échec de mon allaitement (en plus de devoir passer par la PMA), je ne pensais pas que cela pouvait être si compliqué. J’ai arrêté petit à petit de tirer mon lait car trop contraignant…Je m’en veux mais je ne pouvais plus continuer comme ça.
Ma fille est en pleine forme et je me dis que c’est le principal !
Manon dit
Enfin quelqu’un qui ose avouer que l’allaitement n’est pas inée.
Je me retrouve dans votre témoignage. Ma fille est née en février, je décide d’allaiter. Effectivement à la maternité nous avons plusieurs sons de cloche mais ayant déjà travaillé dans une maternité pro allaitement, ça ne me pose pas trop de problème car je sais ce qu’il faut faire. C’est douloureux c’est vrai mais je passe outre car j’en ai vraiment envie, et je me dis que ça ne va pas durer.
Pendant 1 mois 1/2 j’ai eu mal au bout des seins, puis je fais une mastite, un absces et une crevasse énorme sur un des seins. C’est là que ça se corse. J’essais de trouver du soutient mais c’est vraiment difficile. Je prend rendez vous avec le médecin du lactarium de ma ville qui regarde à peine mes seins et n’a même pas observé une tétée alors que bébé a tétée dans son cabinet, elle m’a même demandé de finir ma tétée dehors car avait du retard dans ses consultations!!! Super soutient. La sage femme qui m’a suivit pendant ma grossesse m’a orienté vers mon médecin traitant pour prescription d’antibiotique, et n’a jamais répondu aux photos envoyé de ma crevasse.
Et là on se retrouve seule, plus d’une fois j’ai voulu arrêter mais j’ai tenu bon car ma motivation était toujours là malgrès mes douleurs. Puis un jour je prend un cours de portage avec une sage femme, je lui demande si elle a un conseil pour faire cicatriser une crevasse qui dure depuis plus d’1 mois, elle m’oriente vers sa collègue conseillère en lactation, et vers un chiropracteur, et là miracle après une séance, ma crevasse commence déjà à cicatriser. On se sent enfin comprise et écouté.
Depuis ma fille a 7 mois et je l’allaite toujours. J’avais pour objectif d’allaiter 6 mois mais maintenant que les douleurs ont disparu c’est un vrai plaisir et j’ai du mal à arrêter.
Enfin tout ça pour dire que non ce n’est pas inné, non ce n’est pas toujours merveilleux,magnifique, la plus belle chose qui soit… oui c’est bien pour l’enfant, oui c’est un bon moment maman enfant quand ça se passe bien. Mais franchement c’est aussi beaucoup de galère. Ils faut être vraiment bien entouré ( au début sans la présence du papa je n’aurais pas pu continuer).
Lu dit
Bonjour,
Comme vous, je voulais allaiter, mais j’ai les seins hypersensibles et pour mon aîné comme pour le petit dernier, au bout du 3 eme jour, j’ai les crevasses tellement importantes que le bébé se retrouve avec la bouche en sang et que mon rapport au bébé n’est que douleur… pour mon premier, j’ai voulu insister et essayé les bouts de seins, les tire-lait et compagnie, mais quand on sort d’une césarienne (sous AG) on a besoin d’un peu de répit, mon corps n’etait plus que douleur, j’ai donc décider d’arreter non pas sans pleurs au bout de 3 semaines.
Pour mon petit dernier, j’ai voulu ré-essayer, mais quand au troisième jour je me suis rendu compte que je le serrais fort sous l’effet de la douleur et que je ne voulais plus qu’il m’approche, j’ai passé la nuit entière à prendre ma décision et j’ai eu très peur du jugement du personnel médical. Surtout que sur internet, si jamais on dit qu’on a des difficultés à allaiter, on se fait tomber dessus par des hordes de femmes hystériques qui nous expliquent que quoi qu’il arrive, il ne faut SURTOUT pas arrêter.
Ben voilà, moi j’ai arrêté, et je suis très heureuse de pouvoir donner le biberon à mon fils, et que mon mari puisse partager ça. Par contre, le fait d’avoir arrêter la lactation en pleine montée de lait m’ont fait vivre 3 semaines d’enfer avec des douleurs terribles aux seins, des bleues et des hématomes. Ça fait 5 semaines maintenant, et mes seins coulent toujours… Mais je suis heureuse d’avoir réussi à prendre cette décision malgré la pression sociale.
Courage à toutes…
Vanessa dit
Anna, comme je te comprends !
J’ai vécu la même chose il y a 8 ans avec ma première fille. Une mauvaise expérience de l’allaitement qui ma fait prendre directement le biberon pour ma deuxième. J’ai bien mieux vécu le début de cette deuxième maternité et ma deuz était bien plus sereine.
J’ai accouché de ma troisième il y a 24h. J’ai préparé le terrain de l’allaitement car je ne voulait pas rester sur un « echec ».
Malheureusement, malgré ma bonne volonté et celle des sages femmes et puéricultrices, ça partait comme pour ma première (j’ai les tetons plats qui sortent très mal et bébé ne le garde pas. Les bouts de seins en silicone ne m’aident pas…) Et avec mes deux grandes, l’école, les devoirs (CP et CE2) Je me voyait pas repartir sur une mise en place l’allaitement difficile. Donc au bout de 24h je suis passée au bon sans aucun jugement de l’équipe médicale (Merci à elles) il n’y a que ma belle mère qui me dira quelque chose mais franchement je men fiche ! Bébé à besoin dune maman à l’écoute et à l’aise. Et si ça passe par l’arrêt de l’allaitement 24h, 11 jours ou 1 mois après la naissance, personne n’a à nous juger !
Carole dit
Chère Anna,
Je voulais juste vous dire que je suis tout à fait d’accord avec vous 🙂
Certes, allaiter est un acte « naturel », mais avant la médicalisation de la maternité, les femmes avaient pour tradition de se partager ce savoir et de s’entraider. Aujourd’hui, on est souvent « toute seule » face à nos questions et angoisses. Il est donc essentiel de se renseigner pendant la grossesse (je recommande le livre de Marie Thirion « L’allaitement », il est très complet et rassurant) et de trouver le maximum de soutien dans son entourage.
J’ai eu la même expérience que vous à la maternité, avec des avis divergents à chaque nouvelle personne. Et ce n’est que le début car après la famille et les amis, les connaissances, tout le monde va de son avis.
Mon petit conseil serait de s’écouter, soi et son bébé (et le papa aussi hein 😉 ), et de ne pas hésiter à aller sur les forums d’échanges entre mamans qui peuvent être un vrai soutien quand en plein milieu de la nuit on ne sait plus quoi faire ou si on fait « bien ». Ma moitié et ses inconnues d’internet m’ont permis d’allaiter mon fils pendant 5 mois, et de faire de cette expérience un souvenir heureux et tendre (malgré les inévitables crises de larmes bien entendu ! Merci les poussées de croissance !)
Enfin, je dirais qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire (tant qu’il n’y a pas de mise en danger bien sûr), chaque bébé et chaque maman est unique, la bonne solution c’est la vôtre !
Courage à toutes les mamans, allaitantes ou non 🙂
Cocotte dit
Oh mon dieu. Comme je me retrouve. Ma Choupette est née fin juillet.
La chose la plus inée et la plus naturelle du monde n’est pas chose facile pour toutes les mamans.
J’ai vécu la même galère que toi.
Une montée de lait non douloureuse mais au bout de 5jours. Ma Choupette ne pesait plus que 2kg500, elle avait mangé ses 10% de perte tolérée
A ta différence c’est que j’ai eu la chance d’être entourée de gens compétents, très professionnels, à l’écoute et sans jugement.
Je devais donner la tétée, tirer mon lait après chaque et donné mon lait au DAL en complément de la tétée. Avec réveil obligatoire tous les 3heures pour la demoiselle.
J’ai pris les super tisanes allaitement ainsi que l’homéopathie.
Mais rien y a fait.
Il y a les hypo et les hyperlactantes. Je crois que je dois me situer dans la 1ere catégorie.
J’ai tenu 3 semaines.
Mais ça ne m’empêche pas de me dire que pour le 2eme(si dame nature nous permet ce bonheur) je retenterais l’expérience.
Ma puéricultrice me disait « Soyez cool et le lait coule »
J’ai eu un moment de culpabilité à lui donner du lait en poudre et puis je me suis dis que ce que je lui avais donné en lait maternel c’était déjà ça de pris pour elle.
Bonne aventure avec votre petit bout.