Audrey est en essai bébé depuis presque 1 an et son envie de devoir devenir maman prend le dessus sur sa raison. Son désir d’enfant devient viscéral, ce qui la fait angoisser. Voici son témoignage.
Témoignage : En essai bébé, je culpabilise et j’angoisse
Bonjour/Bonsoir,
Je m’appelle Audrey, j’ai 23 ans, et j’ai aujourd’hui besoin d’apporter mon témoignage concernant les essais bébé, en espérant que ça me soulagera et pourra en aider d’autres.
Pour nous mettre dans le contexte : j’ai arrêté la pilule en mars 2017 car je ne supportais plus les hormones (baisse de libido, troubles de l’humeur, acné, chute de cheveux, douleurs pendant les règles etc). Avec chéri nous avons décidé de reprendre le préservatif en attendant d’être prêts à faire un enfant (autant qu’on peut l’être). D’une part et aussi parce que nous voulions nous marier.
Mais voilà fin d’année 2017 l’envie de bébé prenait le dessus malgré le mariage programmé en 2018.
Adieu contraception en latex et bonjour contraception « naturelle »
Donc entre janvier et mars, on se lance un petit peu plus dans les essais bébé, et si ça arrive et bien tant mieux. Finalement au mois de mars nous avons décidé d’arrêter tout cela, Nous voulions être parents et si j’étais enceinte au mariage nous aurions fait avec. Notre credo ? Laisser faire les choses. Plus de contraception du tout : on essaye vraiment de faire un enfant.
Car oui, Je ne voulais pas me prendre la tête, m’angoisser, être obsédée par cette idée de tomber enceinte… mais je ne me reconnais plus dans cette définition. J’ai très vite eu des angoisses, comme l’intime intuition que nous allions galérer pour avoir un enfant. Autour de moi des copines débutaient leurs essais bébé aussi et cela prenait… en moyenne 3 mois ! Et je me suis dis tant mieux pour elle, nous sommes toutes différentes,
Ça viendra quand ça viendra.
Et puis au mois de juin j’y ai cru… moi qui suis réglée comme une horloge : 5 jours de retard. Vertiges, nausées, grandes fatigue, douleurs lombaires, envie fréquente d’uriner. Mon corps a pété un câble. Mais finalement elles sont arrivées, une claque dans la figure car ceux qui étaient au courant y croyaient (suite à un malaise au travail mes collègues/amies étaient au courant de mon désir de grossesse).
Et je ne sais pas pourquoi j’ai vraiment mal vécu cette déception.
Et j’ai commencé à angoisser, à mal le vivre et surtout à culpabiliser.
Pourquoi me sentir aussi mal alors qu’on essaye depuis peu ? Alors que des femmes sont vraiment en difficultés pour avoir un enfant et auraient le droit, elles, de se sentir mal ? Pourquoi… Donc j’ai soufflé un coup, au bout de quelques jours j’allais mieux et c’était reparti.
Au mois d’août j’ai tenté les tests d’ovulation pour me rassurer, apparemment j’ovule plus tard que ce que je pensais.
Mais le mariage approchant j’ai décidé de ne pas continuer pour me focaliser dessus. Et encore une fois j’ai cru que ça avait fonctionné, j’avais envie d’y croire mais non.
Si je tenais à écrire c’était pour évoquer ce malaise que je ressens.
L’impression d’échouer tous les mois car je ne tombe pas enceinte
Car cette envie de devenir mère, de fonder notre famille est devenue viscérale, comme si mon corps le réclamait aussi.
Je n’arrive pas à me raisonner, à me contrôler. On me dit de ne pas trop y penser, et honnêtement je n’y pense pas tant que ça (d’ailleurs cette réflexion me donne envie de hurler). Mais quand vient la période pré menstruelle j’appréhende, j’anticipe la déception et je sais que je vais encore me sentir mal.
Et puis au bout de quelques heures ça ira mieux et je serai de nouveau sur pied.
Je voulais m’excuser auprès des couples qui rencontrent des difficultés pour devenir parents : je suis loin d’être en mesure et en droit de me plaindre.
Mais je ne contrôle pas mon esprit.
Je veux être maman, et j’ai peur de ne pas y arriver, j’ai peur que cela prenne beaucoup de temps et me fasse du mal. J’ai peur des annonces de grossesse, des « bah ça veut toujours pas venir« , des « j’ai tellement hâte que vous soyez parents » et enfin même si c’est adorable de voir mon mari brûler d’envie de devenir papa, j’ai peur de ses rêveries, ces moments où il m’imagine avec un gros ventre, avec un enfant dans ses bras.
Merci de m’avoir lue jusqu’ici.
Je me sens déjà mieux.
Mon esprit coup de blues mensuel touche à sa fin et demain je dirai de nouveau : « ça viendra quand ça viendra, la vie trouve toujours un chemin« .
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Audrey dit
Bonjour/bonsoir,
Je suis l’auteure de ce témoignage et je vous remercie mille fois de l’avoir lu et pour vos si gentils commentaires. Autant de bienveillance fait chaud au coeur.
Je suis très heureuse d’avoir écrit et soumis ce petit texte à la mariée en colère. Écrire est une sorte de thérapie pour moi, je ne pensais pas que ça pouvait me faire autant de bien de parler de tout ça !
Tellement de bien que j’ai aujourd’hui la joie d’être enceinte de 13SA… Je suis tombée enceinte le cycle suivant l’écriture de ce témoignage !
Je vous envoie à toutes tous mes voeux de bonheur et d’amour pour cette année qui débute.
Moumou dit
Coucou! J’aurais pu écrire ton texte…j’ai l’impression d’échouer chaque mois et c’est déroutant et déprimant comme toi j’anticipe ma déprime et comme toi je vais mieux pr la suite. Comme toi, j’ai l’impression de ne « pas trop y penser » et comme toi, à chaque fin de cycle je stress… je suis contente de savoir que tu est enceinte et que ce petit bébé s’accroche! Mes règles arrivent demain avec 2 jours de retard ! J’ai arrêté les tests d’ovulation pour ne pas y penser…mais bon je désespère vraiment …je sais plus que faire
petitegraine dit
Comme je me reconnais en toi…
Cela fait maintenant un an avec mon mari que nous essayons de faire un bébé ( avec une fausse couche en septembre 2017)
J’étais tellement heureuse de tomber enceinte en 3 mois, moi qui pensait que j’allais galérer. Et puis la fausse couche m’a désemparé, à présent j’y pense tous les mois en me disant que toute façon cela ne remarchera pas.
Chaque mois , j’espère et je pleure en découvrant que j’ai mes régles, je ne supporte plus les annonces de grossesse autour de moi, ou les regards de pitié …
Moi aussi j’angoisse et je culpabilise, les mois sont interminables!
Je ne me reconnais plus, j’ai donc pris la décision de me faire aidée par une psychologue et de prendre soin de moi (yoga).
Courage à vous toutes futurs mamans!!
hopentrust dit
Merci pour ton témoignage qui apporte un message de soutien, la preuve autours de tous ces commentaires !
Comme vous le dites toutes : notre tour va finir par arriver. Tout comme toi, je me retrouve dans ton récit.
Pour nous, plus de 3 ans et demi d’essai aujourd’hui … après des batteries d’examens en tout genre, 4 tentatives de stimulations ovariennes (par injection), des séances de sophrologie, ostéopathie, la prise de compléments alimentaires, vitamines … Nous sommes classés dans la case des « infertilités inexpliquées ». Aujourd’hui j’ai « tout » stoppé. Je me consacre aux activités que j’aime, qui me font du bien (yoga, fitness, cuisine, etc).
Au travers de tous ces mois à essayer, ces années passées, je me suis découverte, mon couple s’est renforcé et chose très dingue pour moi, aujourd’hui je me sens beaucoup plus sereine, optimiste et confiante qu’avant.
Tout comme vous, l’arrivée de mes règles me fiche un sacré coup et puis « ça repart ». Mais à la différence d’avant, aujourd’hui je l’accepte, je m’accorde ce moment qui peut être de la colère, de la tristesse, de la rage, je l’exprime, je laisse sortie l’émotion. Plus je conservais les choses en moi, plus je « me mentais » en me disant que « tout allait bien, que ce n’est pas si grave » et finalement plus je me sentais mal.
Aujourd’hui c’est sans difficultés que je parle de cette épreuve autours de moi sans pour autant que cela devienne LE sujet de conversation … et je me rends compte de toute la bienveillance qui peut ressortir des gens (famille, amis, collègues).
Je ne sais pas si cette « technique » fonctionne mieux qu’une autre. Mais à mon sens la priorité c’est toi, les minutes qui sont en train de s’écouler sont perdues à jamais et mieux ne vaut-il pas essayer de profiter de chaque instant (sans dire d’arrêter de penser à bébé hein ^^) que de se faire du mal en se mettant à l’esprit des pensées négatives, toxiques.
Aujourd’hui, pour moi, une des choses que je trouve (très) difficile c’est l’effet de société … Quoique l’on fasse, que l’on regarde, il y a toujours quelque chose qui nous rappelle à notre situation … Dans ces moments, il faut s’accrocher. Mine de rien, en traversant cette épreuve nous devenons des supers warriors 😀
Butterfly dit
Merci pour ce texte ! Je me reconnais beaucoup aussi ! Sauf qu’avant j’y pensais moins… Mais ça a marché une fois, j’ai vu un + boys étions tellement contents au bout de 6 mois.. Mais vient ensuite la grosse déception grossesse molaire chose super rare il faut que ça tombe sur moi… 4 mois après curetage je ne rêve que d’une chose être enceinte de nouveau après avoir du faire attention pendant 3 mois…. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts maintenant et ce n’est pas possible de ne pas y penser surtout en fin de mois^^ et surtout quand tout le monde autour de toi y arrive du facilement c’est dur… bon courage !
Cinderelly dit
Un témoignage dans lequel beaucoup de femmes se retrouvent visiblement. Une bataille pour ne pas céder au désespoir malgré les déceptions chaque mois qui s’accumulent.
J’ai connu ces difficultés il y a plus d’un an. Lorsque Monsieur a accepté de commencer « officiellement » les essais bebe cela faisait 2 ans que j’avais arrete pillule pour une opeopérat et que je ne l’avais pas reprise pour les mêmes raisons que toi . Au début nous utilisions des préservatifs à chaque rapport puis seulement en milieu de cycle en pratiquant le retrait en dehors des périodes « risquées ». Chaque mois, malgré le fait que les essais n’avaient officiellement pas commencé, j’espérais un petit miracle, avec des cycles qui s’allonge aient progressivement les fausses joies ont été nombreuses. Lorsque que nous avons reelréelle commencé les essais les déceptions se faisaient plus vives et je sentais qu’il y avait quelque chose qui clochait. J’ai fait des courbes de tempetempér et découvert que j’ovulais tard dans mon cycle et que la seconde phase du cycle était courte ( à peine 10 jours) Lorsque j’ai consulté ma gynécologue après 7 mois d’essai, elle a pris en compte mes inquiétudes et m’a proposé de commencer les investigations au cycle suivant (prises de sans, surveillance d’ovulation par echo,….) Mais 14 jours après mon ovulation (d’habitude après 10 jours max les rrr debarquaient) je me sentais vraiment nauseeuse et fatiguée. Je voulais attendre le lendemain matin pour faire le test aux premières urines mais en fin de matinée, afin d’éliminer cette idée ou cet espoir qui s’était niché dans ma tête, j’ai fait le fameux test ou j’avais tant cherché un + les autres fois, alors que cette fois-ci, il s’est affiché aussitôt !
Aujourd’hui ma puce va avoir 5 mois dans quelques jours et j’ai deja (presque) oublié cet abattement de fin de cycle et ce « coup de pied au c** » que l’on se met pour ne pas sombrer définitivement.
Je te souhaite plein de bonheur.
E. dit
Bonjour Audrey,
Comme je vous comprends!
Nous avons mis 12 mois avec mon mari avant de voir notre rêve/désir se réaliser et même si pour certains ça peut paraître dérisoire, quand on attend et que ce désir est si fort, c’est très long.
12 mois ponctués d’attente, de déception/désillusion …
Ne pas y penser, ahhh le grand conseil … inapplicable …
Mais il y a quand même quelques petites choses à faire. Nous avons commencé par mettre un « stop » à nos familles.
Un simple « quand Dame nature sera décidée » suffit à stopper tout discours et mettre suffisamment mal à l’aise pour ne plus recevoir la question sans pour autant passer un message agressif.
Nous avons également fait un peu le tri dans nos amis. Attention, nous ne nous sommes coupés de personne mais nous avons un peu limité les soirées avec les femmes enceintes/jeunes mamans qui, bien malgré elles, ne parlent QUE de ça et qui sans le vouloir vous font une peine ENORME. Nous avons passé plus de soirées avec nos amis ayant d’autres projets et éventuellement d’autres connaissances.
Faire des rencontres, voir de nouvelles têtes et ne pas entendre parler grossesse/bébé nous a fait un bien fou.
Au 9 ème mois j’ai commencé ma courbe de température sans grande conviction en ne comprenant pas vraiment comment l’interpréter mais contrairement à ce qu’on dit « il ne faut pas, vous allez focaliser dessus » ce petit rituel matinal s’est intégré parfaitement et au contraire le reste de la journée j’y pensais moins.
Et puis au bout de 11 mois j’ai fini par me résigner, me dire que ça ne marcherait pas qu’il y avait un problème. J’ai pris rendez-vous avec ma gynécologue qui m’a prescrit tous les test d’infertilité, pour mon mari et pour moi, en me parlant d’inséminations artificielles même si tout allait bien.
Tout s’est chamboulé dans ma tête, j’étais un paniquée à l’idée de passer tous ces examens, ces dates à respecter etc, l’été arrivant, les rdv avec les différents centres se faisant très rares aux bonnes dates … je me suis dit que pour le coup ça attendrait la rentrée.
En parallèle en allant voir mon ostéopathe pour mon dos je lui ai parlé de mon « problème ». Après vérification il m’a fait une petite manipulation du bassin.
Et encore en parallèle nous sommes allés de l’avant, nous avons réservé nos vacances, des voyages, des roadtrip etc sans jamais se dire « et si … »
Nous avions assez mis nos vie entre parenthèse avec ces « et si … »
3 semaine plus tard je sentais mon ovulation pour la première fois … je suis aujourd’hui enceinte de 5 mois et demi. 🙂
Après coup, nous savons également que j’ovule TRES tard (J26 sur un cycle de 31jrs).
En résumé Nous ne saurons jamais ce qui a marché, mais ce témoignage pour vous dire qu’il faut y croire, ne pas se décourager et ne pas focaliser sa vie là dessus.
Et puis même si, oui vous êtes dans la moyenne, oui certains couples ont de vrais problèmes pour avoir un enfant, c’est normal de souffrir de cette attente et vous pouvez aussi en parler à votre gynécologue.
Beaucoup de courage à vous et à votre mari!
Cha dit
Sans rentrer dans les détails mon histoire est très similaire.
Ce que je peux dire c’est qu après une grande conversation avec mon mari, difficile, mais probablement nécessaire, sur notre couple, notre avenir, ce désir d’enfant qui n’arrivait pas…nois avons eu la surprise le mois suivant d avoir ce beau++ après 8mois d essais de doutes et de tristesse. Pourquoi à ce moment? Nous n’en savons rien. Nos esprits enfin libérés et prêts à acceuillir ce bébé peut être ou alors un cadeau du ciel. Je l’ai appris 3 jours avant de me faire baptiser à Pâques.
Je suis depuis convaincue que les choses arrivent quand elles doivent arriver. Avec un sens bien plus important que l’on peut imaginer. Cette attente n’a fait que renforcer notre couple, et me fait savourer la grossesse bien différemment. J’ai conscience de la chance que j’ai de porter la vie à présent. Nous attendons notre fille d’ici 5semaines et ce bébé est un bébé de l’amour.
Votre tour viendra mesdames. Faites vous confiance. Faites confiance à vos compagnons. Faites confiance en la vie.
Manongd dit
Bonjour!
Je retrouve beaucoup de similitudes avec ton texte et notre histoire!
J’ai maintenant 25 ans, je me marie l’année prochaine et cela fait depuis avril 2016 que nous avons décidé de se lancer dans les essais bébé. Je suis bien réglée aucun soucis et comme toi en juin 2017 retard 4 jours et malaise mais rien.. Et mes rrr sont arrivées. Depuis toujours rien.. J’ai essayé la courbe de température mais ça n’a pas marché..
Je me demande combien de temps cela va durer.. On me dit de ne pas y penser mais toutes les femmes le savent c’est impossible!
Ça fait du bien de lire des témoignages de personnes qui vivent la même chose!
Je vous souhaite un bébé pour très vite!
Amélie dit
Comment ne pas se retrouver dans cet article …
Essais bébé depuis juin 2018 et ce mois ci 6 jours de retard. On y crois avec mon amour, un peu trop, on rêve à deux, toujours un peu trop, les symptômes sont presque tous là …
Mais non vendredi notre petite bulle explose.
Elles sont là. Les terribles. Celles qui te font te sentir mal, l’échec, la culpabilité tout y passe.
Et la je pleure tout ce que je peux.
Mais il faut continuer, préparer les baby shower des copines, notre voyage, préparer noël, l’anniversaire de ma mère, assurer les heures supplémentaires
Donc un jolie sourire de façade. Un super « on va y arriver ça fait que 5 mois ». On se relève et on recommence.
Comme toi le coup de blues mensuel touche à sa fin …
Mais en attendant je te dis juste: Comme je te comprend!
E dit
Bonjour à vous et merci pour votre témoignage dans lequel je me retrouve beaucoup.
Mariés depuis 08/2017, nous sommes en essai bébé depuis 04/2018.
Autour de nous déjà beaucoup de petits et des annonces de grossesse qui s’enchaînent.
Je ne sais pas pourquoi mais depuis le début je me dit que ca ne sera pas simple et que nous allons galérer.
Au mois de 06/2018, retard de règles, j’y croyais car je suis réglée comme une horloge mais elles ont finit par arriver au bout de 10 jours de retard.
Au mois d’août 2018 à nouveau du retard et cette fois ci, j’avais beaucoup de douleurs dans la poitrine (mais sinon pas d’autres symptômes) et mes règles ne viennent toujours pas.
Je me décide donc à faire une prise de sang afin d’être sure et ne pas avoir de fausse joie à nouveau: et là bonheur immense, je suis enceinte d’environ 4 semaines ! Avec mon mari on est aux anges. À part les douleurs dans la poitrine, pas d’autre symptôme. Début septembre, je programme le Rdv chez la sage femme afin d’avoir le premier examen de datation (Rdv prévu pour mi octobre 2018).
Et là quelques jours plus tard, je ressens des douleurs dans le bas ventre comme je n’en ai jamais eu auparavant. J’avais pourtant l’habitude d’avoir des règles douloureuses mais comme ça jamais. Au bout d’environ 20 minutes, les douleurs passent. Je me dis que c’est peut être la petite graine qui se met en place dans l’utérus, que ca doit être normal. Les douleurs passent mais quelques jours plus tard je me mets à saigner…
Je file aux urgences gyneco et après différents examens, on me dit que je suis en train de faire une fausse couche. Je suis anéantie. J’étais tellement heureuse que ca ait marché aussi vite (au final ca n’avait mit que 4 ou 5 mois).
Aujourd’hui j’espère tellement pouvoir être enceinte de nouveau. J’espère de tout cœur que ça marchera pour vous ! Bon courage
Lyia dit
Je me reconnais tellement dans ton récit ! Nous en sommes au même stade.. ponctué d’espoirs puis de désillusion. Mais il faut persévérer, on va y arriver !
De mon côté, j’ai de plus en plus de mal avec le regard et les remarques de l’entourage. Et oui mariée depuis un an, 28 ans…
« Ben et vous c’est pour quand ? » ou « Vous êtes en retard ! Faut s’y mettre »… Je sais que ce n’est pas intentionnel, mais punaise, qu’est-ce ca fait mal !
Courage à toi !
Coralie dit
Je me retrouve en toi… en essaie bébé depuis le moi de mai je sentais qu’on galererais et j’essayais de ne pas y penser… puis octobre une sensation bizarre sein douloureux mais saignement pendant 15j aprzs mon ovulation.. je fais un test de grossesse: positif mais fausse couche 2j après … insupportable pour moi. Depuis je ne pense qu’à avoir un bébé je ne pense qu’à ça. Ça m’obsède … et mon gynéco qui me dit c’est pas grave on verra après la 3eme fausse couche pour des examens approfondies… mais non je ne veux pas et ne peux pas supporter 3 fausses couche…courage à toi tu as aussi droit d’avoir de la paine même si ça ne fait pas 1an. Plein de courage
petitegraine dit
j’ai vécu la même chose que toi, et je le vis encore à présent, il faut essayer de prendre du recul et que cela ne devienne pas une obsession ( chose que j’ai beaucoup de mal à faire moi même)
courage à toi pour ce moment diifiile
Caroline dit
Bonjour, j’en suis exactement au même stade d’attente et de réflexion. Je rêve d’être maman depuis mes 15 ans. J’ai aujourd’hui 29 ans, mariée depuis oct 2017 et essai bébé depuis février 2018 après un magnifique voyage de noces. Et la déception aussi en juin avec tous les symptomes que vous citez et les règles qui arrivent 10 jours en retard… les annonces de grossesse rapide autour de nous et les nombreuses naissances… je travaille avec des enfants et suis entourée de nombreux neveux et nièces. Pourtant, je n’ai pas l’impression d’y penser tout le temps mais c’est vrai qu’à la fin de chaque cycle je me demande toujours « et si…? » et puis rien… et le lendemain je me dis « ce n’est pas grave, y a pire, ça ne fait même pas encore un an, la gyné a dit pas d’inquiétude. On pourra dire à ce bébé à quel point on l’a attendu son papa et moi, c’est pas plus mal »… je ne suis pas sûre d’y croire mais je repars motivée. Je rassure aussi mon mari qui s’interroge et a hâte. Bref, je vous comprends tellement, je vous souhaite une bonne nouvelle et de bonnes choses. Félicitations aussi pour votre mariage 🙂
chris dit
Chère Audrey,
Je pense que tu n’a pas à culpabiliser, nous sommes très nombreuses à passer par là. J’ai mis 11 mois à tomber enceinte de mon petit garçon, je pensais dès le debut que nous allions avoir du mal. pourquoi ça serait simple pour nous hein? chez les autres oui ça coule tout seul mais chez moi non impossible il y a forcement un truc qui cloche!!!!
décembre 2015 j’attendais mes règles pour le 8 elles ne sont arrivés que le 1er janvier je ne te dit pas la déception à chaque test de grossesse négatif……
puis un jour, il est arrivé! ce petit miracle alors que j’attendais mes vacances pour lancer les consultations comme mon gynéco m’avait dit pas avant un an….
et une fois cette petite graine bien installée, tu verras que tous ces moments de doute seront loin, très loin derrière et ce sera finalement passé très vite.
Pour la petite annecdote, j’ai pensé que mon garçon était surement un miracle que je n’aurai peut être pas de second donc nous avons utilisé le préservatif comme nouvelle contraception. it l y a 4 mois maintenant après un seul oubli j’ai découvert une autre petite graine. alors, ce bonheur n’arrive pas qu’aux autres. tu auras aussi ton +++, quelque soit le temps qu’il aura mis avant d’arriver. Fais toi ou plutot faites vous confiance 🙂
bon courage en espérant que ton désir se réalise bientot
Shirley dit
J’ai tellement l’impression de me lire… Ce désir d’enfant, cette attente interminable et cette sensation d’avoir toujours su que je galérerais!
Je ne sais que te dire, si ce n’est, courage, on va y arriver!!