Cyrielle souhaitait allaiter son bébé. Mais elle a vite déchanté face aux discours contradictoires de l’équipe médicale. Un article très déculpabilisant pour toutes les jeunes mamans contraintes d’abandonner l’allaitement. Voici son témoignage.
Témoignage : J’ai arrêté d’allaiter, c’était devenu trop dur
Bonjour a toutes,
Je m’appelle Cyrielle, j’ai 29 ans et je suis maman d’un petit garçon de presque 10 mois.
Les témoignages à ce sujet étant rares, j’ai récemment raconté mon histoire suite à mon accouchement déclenché et c’est en l’écrivant que j’ai bloqué un moment sur un passage, celui des différents discours de l’équipe soignante… les sages-femmes qui me disaient de me reposer d’un côté et celles qui me disaient de me bouger de l’autre… je me suis sentie perdue et je crois que pour l’allaitement ça a été bien pire !
Allaitement : quand on ne sait plus qui écouter
Pendant toute ma grossesse, s’il y a bien une chose dont j’étais certaine, c’est que j’allais allaiter ! J’avais envie du meilleur pour mon bébé, de créer ce lien si particulier avec lui… c’était une évidence et j’étais sûre que tout serait très facile.
Et pourtant à la naissance de mon fils, rien ne s’est passé comme prévu et des mois plus tard, j’en veux toujours un peu à l’équipe soignante…
Le premier jour tout s’est plutôt bien passé, la tétée de bienvenue a été un vrai bonheur et les premières tétées se sont mises en place.
Seulement mon petit gars a été dès le début un très gros dormeur (je ne vais pas m’en plaindre !) et les ennuis ont commencé ! Le premier soir une sage-femme m’a dit « il dort, profitez-en pour dormir aussi, je reviens vous voir quand ce sera l’heure de le nourrir« , sauf qu’elle a surement été très occupée et elle n’est pas revenue.
Quand 5 heures après je me suis réveillée en panique, j’ai sonné et la sage-femme qui est venue a été hyper désagréable « quoi, vous avez dormi !! (bah en fait j’ai accouché ce matin a 5h34 donc à un moment oui c’est plus fort que moi…), mais comment voulez vous entendre les signes de votre bébé qui réclame a manger !! (bah je sais pas si pleure pas c’est que ça va non ? »)…
Ni une ni deux elle le sort de son petit berceau et le place au sein. Je suis choquée de la manière dont elle m’a parlé, c’est mon premier enfant, j’apprends, j’ai besoin qu’on m’aide !!
La journée suivante je n’ai pas arrêté de le mettre au sein, j’étais toute fière de remplir la fiche des tétées pour prouver que je faisais tout bien, et là, 2ème douche froide : une nouvelle sage-femme arrive et me lance « mais vous ne le laissez jamais dormir ce petit, ça ne sert à rien de le mettre au sein comme ça, attendez qu’il réclame » d’accord… puis la suivante « Mais il n’est pas au sein ce petit ? depuis quand il n’a pas tété ? vite vite » je ne sais plus qui écouter !
Allaiter sans avoir eu de montée de lait
Avec tout ça je n’avais toujours pas la montée de lait, bébé ne tétait donc que le colostrum qui n’était certainement plus assez nourrissant. Elle a donc voulu que je stimule avec un tire-lait, elle me l’a posé sur le lit et elle est partie. Avec mon conjoint on a bataillé pendant je ne sais pas combien de temps pour comprendre comment ça marchait puis j’ai laissé tombé en attendant la prochaine visite.
Etant plutôt du genre à ne pas vouloir déranger, je n’allais pas la rappeler pour ça. Sauf que tu coup je me suis faite engueuler parce que si je ne faisais pas d’efforts ça ne risquait pas de marcher, que je ne donnais pas l’impression de vraiment vouloir y arriver. Sympa !
Et bébé toujours aussi adorable, qui roupille a coté de moi et qui se blotti contre moi pendant les tétées !
Je vous passe toutes les fois où une sage-femme m’a dit blanc et une autre noir… celle qui me dit que tout va se mettre en place naturellement, celle qui me dit que si je ne stimule pas avec le tire-lait je n’aurais pas la montée de lait, celle qui me dit qu’il faut que bébé passe la journée au sein, celle qui me dit que je dois attendre de reconnaître ses signaux, celle qui me dit qu’on ne réveille pas un bébé qui dort…
L’allaitement est devenu une corvée pour moi
Je n’y arrive pas, j’ai peur de m’endormir, je n’ose pas les appeler de peur d’entendre encore des reproches et des jugements. Bébé tète bien pourtant, il est volontaire, mais je perds complètement confiance en moi.
Le lendemain c’est la pesée, ma crevette a perdu 10% de son poids, on m’annonce qu’on ne nous laissera pas sortir tant qu’il n’aura pas repris du poids ! Avec la fatigue, le stress, la chute d’hormones je m’effondre.
Je leur dis que je ne comprends pas, que je pense faire tout comme il faut et j’ose enfin le dire « mais il ne pleure pas c’est que ça va, qu’il n’a pas faim non ? » … et là, très franchement je crois que je me suis toujours pas remise de la réponse de la sage-femme « ah non mais là je vous explique, votre bébé est en train de dépérir et il n’a même plus assez d’énergie pour vous réclamer à manger« .
Je reste choquée ! Quoi ?? Mon bébé est en train de mourir de faim et c’est de ma faute ? Mais je croyais qu’un bébé pleurait si ça n’allait pas ? Mais qu’est ce qu’il faut faire ? « Vous n’avez plus le choix là, visiblement les tétées ne sont pas nourrissantes pour lui, c’est le biberon« . Il faut que je pense à lui alors je n’hésite pas, si mon petit gars en a besoin, qu’on lui donne un biberon ! A ce moment-là, mon conjoint arrive et me retrouve en pleurs, il me soutien, me dit que j’ai pris la bonne décision, mais il sait à quel point je rêvais de cet allaitement merveilleux…
Le jour d’après bébé a repris du poids, on m’annonce que je peux sortir.
La sage-femme du PRADO, mon héroïne
2 jours après le retour à la maison, bien sûr voilà cette fichue montée de lait, ça me fait tellement mal ! J’ai acheté un tire-lait mécanique mais je pompe dans le vide, décidément ces trucs c’est pas pour moi ! J’ai essayé de remettre mon petit loup au sein mais c’était l’enfer : il pleurait, je pleurais… mon conjoint me regardait démuni, le biberon à la main en attendant mon accord pour aller le préparer…
Et c’est finalement la sage-femme qui est venue a domicile qui a trouvé la solution : il fallait de toute évidence désengorger mes seins. Elle m’a prescrit un tire-lait électrique loué en pharmacie (et pris en charge)… mais pourquoi jeter ce lait ? Moi qui voulais tant que mon bébé en profite ? A chaque fois que j’ai pu, j’ai rempli de petits biberons que je gardais au frais et j’alternais entre biberons de lait maternel et de lait industriel.
Puis j’ai de moins en moins stimulé et tout s’est arrêté progressivement. Elle m’a aussi dit de me faire confiance et d’écouter mon intuition… elle a été très étonnée des discours que j’avais entendu à la maternité, elle m’a rassurée sur le fait que non mon bébé ne se laisserait pas mourir de faim ! Avec les biberons il s’est calé automatiquement toutes les 3h puis 6h la nuit et je n’ai plus eu à m’inquiéter de ça !
Ne pas s’acharner à vouloir allaiter
Elle m’a également dit que ça ne servait a rien de m’acharner à vouloir allaiter car si je ne le vivais pas bien, que si j’insistais parce que j’avais dit que je le ferai, jamais je ne le vivrai comme le bon moment dont je rêvais ! Et surtout elle m’a dit de ne pas m’inquiéter de ce que penseront les autres, vous savez le moment où on vous demande si vous allaitez « bah j’ai essayé mais finalement non » « ah bon, c’est que tu devais pas vraiment en avoir envie alors » merci, c’est parfaitement ce que j’ai besoin d’entendre.
Pour conclure je dirais qu’à partir de ce moment-là, j’ai eu l’impression de revivre. Car petit à petit ma culpabilité s’est envolée. J’ai eu la satisfaction d’avoir un peu nourri mon bébé avec mon lait, et en même temps la sérénité de ne plus m’inquiéter tout le temps de savoir si il avait mangé ou pas.
Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas persévérer dans l’allaitement
Si on le veut il faut vraiment essayer, ça vaut le coup ! Mais contrairement à tous les témoignages complexants de femmes pour qui tout se passe à merveille et qui pensent que si pour nous ce n’est pas le cas c’est qu’on « n’essaye pas vraiment » je pense que c’est bien de dire aussi que des fois non, ça ne se passe pas comme on le voudrait ! Et qu’il faut aussi savoir accepter de lâcher prise.
Je pense qu’il faut être bien accompagnée et je regrette vraiment de ne pas l’avoir été les premiers jours donc oui j’ai abandonné l’allaitement, peut-être trop rapidement… mais au moins je vais bien, mon couple va bien et notre petit mec est en pleine forme (un peu trop même ! 😉 ).
Moi qui suis une angoissée de nature, je m’étonne même d’être aussi zen quand il s’agit de mon fils ! Je me fais confiance, je gère !
Et si parmi vous des sage-femmes ou auxiliaires de puéricultrice ou autre me lisent, s’il vous plait, je sais que vous êtes débordée de travail, mais n’oubliez pas qu’en face de vous vous avez une jeune maman perdue, qui apprend, qui se questionne… et qui a besoin de vous, de votre bienveillance et de mots rassurants.
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Claire dit
BOnjour, J’ai l’impression d’avoir vécu la même chose à la maternité.
Je suis rentrée à la maison et j’ai plus appris avec la sage femme en 1h30. Merci à elle.
Je pense que pour les mamans qui souhaitent allaiter , il faudrait une conseillère en lactation dans toutes les maternité.
Le plus dure ont été les 3 premières semaines.
J’allaite encore bientôt 7 mois.
Merci pour votre témoignage.
Nadia dit
Bonjour et merci infiniment pour ce témoignage et tous les commentaires c’est tellement déculpabilisant. J’ai vécu exactement la même chose et je me reconnais dans ce que vous dites, les avis contradictoires les discours culpabilisant de la mater et infantilisant, on était à deux doigts de sortir contre avis médical aussi… aujourd’hui mon bébé a 2 mois et je persévère à l’allaiter un peu avec complément biberons après avoir abandonné à 2 semaines j’ai repris une lactation à 6 semaines quand j’ai pu reprendre confiance et faire à mon rythme avec bébé sans stress ni culpabilité (enfin j’essaye) mais j’en veux beaucoup au personnel de la maternité d’avoir mis autant la.pression sans pour autant faire preuve de pédagogie et de disponibilité pour nous aider et nous expliquer sereinement les choses.
Encore merci je me sens moins seule avec mon expérience car on entend svt les témoignages de l’entourage où ça s’est passée naturellement ou sans accros avec une montée de lait à j3 et bébé qui téte tt de suite!
Colleen dit
Merci énormément pour ton témoignage Cyrielle ! Comme tu dis, on nd trouve quasiment que des témoignages tout roses de mamans qui n’ont pas lâché et font sentir à celles qui ont arrêté qu’elles ont manqué de courage ou n’ont pas fait ce qu’il fallait.
J’ai vécu le même genre d’expérience que toi à la maternité ! « Votre bébé est en hypoglycémie ! » (Quel mensonge car je me suis renseignée après sur les signes d’hypoglycémie du nouveau-né, et il n’en avait aucun. Il dormait juste parce qu’il était fatigué en fait ! Après avoir passé la nuit au sein !) « Ah mais ça fait presque 5h depuis sa dernière tétée ?!!! »(puer ultra choquée qui me gronde) « ah non mais faut le réveiller et le mettre au sein là, tout le temps qu’il ne tète pas il perd du poids!!! » Par contre, personne n’a été à l’écoute de mon épuisement extrême ! J’ai dû dormir max 3h en 4 jours et nuits là-bas. Accouchement traumatisant mais ils s’attendaient à ce que je me mette à gambader dès le lendemain. J’ai fait un malaise le lendemain matin ou le jour d’après, et elles étaient toutes surprises « ah bon, vous faisiez des malaises comme ça avant? » Je me suis demandé si elles avaient déjà accouché ! Non mais en fait j’ai eu un périnée complet et bébé au sein toute la nuit, avec des douleurs atroces ! Un peu normal que je n’aie plus de forces !
Comme toi, toujours des avis contradictoires. On me prenait pour une chochotte. Aucune notion de dépression postpartum ou de baby blues ! Juste de l’infantilisation et culpabilisation ++, histoire que je n’aie pas assez docytocine et donc montée de lait très tardive aussi, à J6 ou 7 et bébé qui n’avait pas commencé à reprendre de poids à J4. Elles me stressaient tellement qu’on est sortis contre avis médical et on a ensuite été bien aidés par ma SF de ville.
Bébé a presque 3 mois. J’ai dû lui donner des biberons de complément quelques fois. Je continue d’allaiter avec des hauts et des bas mais je comprends tellement celles qui décident d’arrêter. Parfois j’aimerais le faire pour me sentir mieux psychologiquement, mais je n’y arrive pas.
Kujawa dit
Merci pour ce témoignage. J ai vécu quelque chose de similaire… et je me reconnais très bien, quand tu dis que une fois la décision prise d arreter … pour moi aussi la confiance est revenu. Mon pti gars a aussi repris du poids, il a même pris plus d 1kg 1 mois après sa naissance. Je lui ai donné mon lait comme toi grace au tire lait pendant 15 jours c est déjà ça
Marine dit
Merci pour ce témoignage.
J’ai allaité ma fille jusqu’à ses 1 an! Les débuts ne sont je pense jamais facile entre fatigue et manque de confiance en soit… Tout est compliqué on attend la montée de lait !
Et je vous rejoins aussi heureusement que nous avons les sages-femmes à Domicile ! Sans elle j’aurai arrêté très vite de peur que ma fille ne grandissent pas assez j’avais peur du poids.
Le mettre mot est de se faire confiance quand tout va bien du côté de bébé ça peut bien se passer.
Encore merci.
Ducrocq dit
Merci pour cette article ! Et pour vos commentaires. On se sent moins seule.
Ma puce est née il y 14 jours..et les 3 jours de maternité ont été un enfer. Je voulais allaiter, c’est donc naturellement que j’ai donné le sein.. mais problème :
– Pas de monté de lait. Paraît que c’est normal.. faut stimulé.. force est de constater que même la sage femme qui est venu le 3eme jours pour tester mon sein a remarqué que j’avais rien.. on me conseille alors le tire lait.
– bébé qui tête trop fort, grosses crevasse qui font tellement mal que je pouvais plus mettre bébé au sein après 3 jours de tétées. Le pédiatre m’explique que c’est un bébé vorace car a terme.. et que ces bb ont tendance à avoir plus de force et avoir faim plus souvent…
– ma puce a un frein de lange mais détecté qu’après la sortie par une autre sage femme.. ducoup l’allaitement incompatible avec sa succion..sauf si on coupe le frein. Mais la.. se dire qu’on doit couper qqe chose a notre puce de qqe jour.. impossible.
– tire-lait utiliser jusqu’à aujourd’hui (14j après naissance) et si j’ai réussi à tirer 80ml une fois.. je vois déjà la quantité se réduire (30ml les 3 dernières tirées) hors ma fille a faim ! Obligé de lui donné un complément (guigoz, conseillé par la mater)
Je suis donc à 14j, en allaitement mixte biberon (oui car le sein c’est impossible sans que je souffre) et je constate que ma puce digère moins bien mon lait maternel, a plus de colique et régurgite plus qu’avec le lait industriel..
Je pense donc arrêter l’allaitement maternel incessamment sous peu (avec 30ml on fait pas un biberon de tte façon).. et ça sera pour le bien être de la fille et aussi le mien.
Et puis ducoup.. papa peut donner des biberons et le relayer quand je suis épuisée.
Courage a toute les mamans pour qui c’est compliqué !
titoka dit
Bon courage, essayez les coquillage pour les crevasses, c’est le seul truc que j’ai pas essayé et tout le monde me dit que ca marche bien…
ma pédiatre m’a dit qu’elle meme n’a jamais reussi a soigner ses crevasses en moins de 3 semaines… moi j’en ai eu pour mon deuxième allaitement dès le 3 eme jours car pareil ma crevette qui avait perdu 10% de son poids m’arrachait le sein, malgré toutes les positions qu’on a essayées… c’était tellement douloureux que je pourrais des cris et pleurait a chaque mise au sein, j’en ai été traumatisée… mes deux allaitements se sont soldés par crevasse et j’ai fini par arrêter l’aventure lactée après 3 semaines de crevasses.
mon premier allaitement a duré 3 mois, le deuxième un petit 2 mois, et le deuxième c’était du tire allaitement car ca faisait moins mal que la mettre au sein, mais j’avais juste l’impression d’etre une vache a lait, et c’était extremement fatiguant : tirer le lait : environ 30 min, laver : 5 min, bébé qui mange tous les 3h, et mettait environ 20 min à boire son biberon de lait maternel… je n’avais pas le temps de me reposer… j’ai donné mon maximum. au bout de 4 jours je m’étais dit c’est pas possible je vais pas re souffrir, et finalement par amour on se dépasser car on veut donner « le meilleur » et on culpabilise de pas y arriver plus longtemps.
le pire pour moi a été le pharmacien qui ma listé si j’avais essayer ceci , ou cela (toute une liste de chose (la position, les patchs cicatrisant, bien bu de l’eau, vérifié les teterelles du tire lait, les coquillages, les cups qui recueillent le lait etc ) avant de decider d’arreter et me dire que l’oms recommande vraiment d’allaiter au moins 6 mois… et finir par vous avez essayé tout ca ? je comprend pas, c’est dommage…. de quoi je me mele quoi ?
Mar dit
Merci pour ce précieux témoignage. J’ai vécu quasiment la même chose : accompagnement à l’allaitement complètement chaotique, discours contradictoires. C’est très difficile.
Saint Criq dit
Merci pour ce témoignage ! J’ai dû rester 10 jours à la maternité et ça a été extrêmement Difficile tous ces discours contradictoires ! Chacun y va de son expérience, de ce qu’il fait de la théorie en fonction de son « époque » mais rien ne colle vraiment à la réalité !
J’allaite encore mon bébé il va avoir 1 mois mais je ne prends aucun plaisir à le faire, je le rêvais comme toi pourtant. Je suis extrêmement démunie. Mais je continue… sacrée culpabilité qui colle à la peau ! Je suis admirative de te lire, de voir comment tu as confiance et comment tu as su laisser de côté cette fichue culpabilité… j’aimerais tellement y arriver.
Alors merci pour ton témoignage vraiment
Marion
Cyrielle dit
Oh c’est dommage je vois ton commentaire super tard ! Mon article vient de ressortir ahah.
Si ça peut t’aider, aujourd’hui je suis enceinte de mon 2e. A la visite chez une SF libérale, elle m’a demandé si j’avais allaité le 1er. Je lui ai dis que non en lui racontant mon histoire. Sa réponse ? « Mais pourquoi vous dites non alors, il a eu votre lait, même si c’était mixte avec de l’artificiel, donc bien sûr que si vous avez allaité ! » Ah OK !!!
Du coup je me sens encore moins mal !
Melina dit
Je me retrouve la dedans dis donc…
En fait, j’ai l’impression que les mamans qui réussissent rencontrent quand même moins de problèmes. Parce que les conseils et l’accompagnement ça fait pas tout, on n’a pas une personne à nos côtés h24 or c’est bien h24 qu’il faut répondre aux besoins de l’enfant.
Perso j’ai eu des bons et des mauvais conseils mais personne n’a pu résoudre les problèmes que je rencontrais.
Mon premier enfant avait une succion incroyablement forte, il mordait le doigt qu’on lui mettait dans la bouche, on m’a répondu que je devais être trop sensible, mais bien sûr, j’ai fait le test avec d’autres personnes et elles m’ont confirmé qu’effectivement c’était trop fort, donc on fait quoi dans ces cas là ? bah j’ai persérvé, dans la douleur, en serrant les dents à chaque tétée, puis je suis passée au tire lait quand la douleur était plus sur le long terme supportable, mais le tire lait ne donnait presque rien, j’avais pas de réflexe d’éjection, pareil, dans ces cas là, on fait quoi ? j’ai poursuivi quand même durant des mois, j’ai vu une conseillère, j’ai aussi contacté la leache league, ça n’a rien donné.
Pour le deuxième, autre problème : impossible de lui faire prendre correctement le sein, il ne prenait que le bout, ce qui me faisait, encore une fois, un mal de chien, je me mordais le doigt pour le laisser le plus longtemps possible. Il n’arrivait pas à ouvrir grand la bouche, et j’ai beau eu faire tentative sur tentative, en essayant tous les trucs et astuces qu’on nous donne, ça n’a pas marché non plus… Combien de temps on peut tenir comme ça du coup ? Allaiter en se mordant le doigt pour faire diversion sur la douleur ? Je le demande à toutes les personnes qui auraient envie de me juger. Parce que c’est bien beau mais tant qu’on est pas à la place de la personne, on ne sait pas ce que c’est.
Les femmes qui y arrivent ne se rendent à mon avis pas compte de ce que c’est que de cumuler échec sur échec sans voir aucune réussite, c’est incroyablement rageant, fatigant et frustrant. Je pense aussi que le bébé joue dans cette histoire, il y en a des plus coopératifs que d’autres, des plus enclins, des plus disposés, des plus réveillés, et au final c’est une adaptation à chaque cas qu’il faudrait.
Au final, j’ai fini par me dire qu’avant il devait y avoir des trucs qu’on ne nous transmet plus, que l’on en a qu’une partie aujourd’hui, et que c’est ça qui explique le fait que des femmes qui, même si elles ont la volonté et la détermination pour le faire, n’y parviennent pas. Car j’imagine qu’avant, les bébés plus dormeurs, moins débrouillards ou autres devaient quand même manger, avant le lait industriel, donc ça se passait comment pour leurs mères ? Je pense aussi qu’avant d’autres mères prenaient le relai quand la mère était épuisée. Là, on est seule, et on a tout le poids de la pression sur nos épaules, et même les sages femmes qui aident viennent mine de rien rajouter une pression dans tout ça : ha, toujours pas de résultat ? franchement, c’est un cercle vicieux qui plombe le moral et parfois ça retire même les bons moments qu’on vit avec notre enfant, alors bon, dans ces cas là, on fait quoi ? On continue quand même et on s’enfonce ? Il est quand même assez évident que toute personne bloquée dans son allaitement, si elle avait trouvé la solution à son problème, aurait continué.
Tiphaine dit
Bonjour Mélina, je me retrouve dans ton témoignage et je souhaite aujourd’hui arrêter l’allaitement. On me dit de faire un sevrage progressif sur 2 à 4 semaines en
Enlevant des tétées au fur et à mesure mais les douleurs sont telles que cela me semble impossible. Comment t’y est tu pris ? Aurais tu des conseils ? Merci à toi Tiphaine
Magali dit
Bonjour Marion, bonjour à toutes,
J’ai vécu la même chose pour mon premier bébé en 2015. 3 mois d’allaitement mixte et la reprise du boulot aura eu raison de mon allaitement, j’étais si déçue et désemparée avec un personnel médical quasi inexistant et pas toujours bienveillant notamment à la maternité !
Pour mon deuxième bébé, je voulais réussir mon allaitement donc je m’y suis préparée comme jaja et j’ai impliqué le père.
Entretien pré natal avec une SF, accompagnement d’une doula, rdv avec une consultante en lactation certifiée IBCLC durant ma grossesse et que j’ai vu juste après l’accouchement.
Ostéopathe et chiropractrice pour dénouer les tensions du bébé etc.
Ce ne fut pas simple du tout.
Je suis passée par des moments de désespoir intense, même bien préparée mais je me suis accrochée.
Je me suis constituée un cercle de personnes ressources avant l’accouchement afin que je puisse demander de l’aide à des personnes qualifiées, formées à l’allaitement.
J’ai dû complémenter ma fille à la maternité car elle avait perdu trop de poids mais j’ai imposé le DAL au sein ou au doigt, je savais ce que je voulais.
La complémentation a duré 10 jours, j’ai ensuite été au sein exclusif.
Parcours d’allaitement semé d’embûches mais aujourd’hui, 8 mois d’allaitement et je ne regrette pas.
Surtout, informez-vous bien en amont, entourez-vous de personnes ressources (associations de soutien à l’allaitement avec des marraines d’allaitement) et formées en allaitement, idéalement certifiée IBCLC qui est la seule certification internationale reconnue concernant l’allaitement.
Accrochez-vous et ayez confiance en vous.
Je vous souhaite à toutes un beau parcours et plein de belles tétées 💖
Gwen dit
Comme je me retrouve dans ce témoignage de perplexité face aux discours contradictoires! J’ai accouché juste avant le confinement, avec visites interdites à l’exception du père. Les auxiliaires de puériculture du service de nuit, la première nuit, m’ont traumatisée. Elles m’ont trouvée avec bébé endormi dans mes bras, après 3 h sans tétée et m’ont crié dessus en me disant qu’il allait faire une hypoglycémie, que j’étais inconsciente, qu’il fallait le réveiller pour le nourrir.Ce que j’ai fait : il a hurlé pendant une heure, a refusé de téter et a de nouveau sombré dans le sommeil, épuisé. J’ai voulu le forcer à téter, terrorisée et ivre de fatigue (je n’avais pas dormi depuis 42 heures) si bien que mon allaitement a très mal débuté, mon fils rejetait le sein. Le jour, les auxiliaires et les sage femmes me disaient de le laisser dormir, de me reposer pour une bonne lactation. Retour à la maison, la sage-femme du prado regarde mes relevés et me reproche de le laisser dormir le matin et s’étonne de voir qu’il a bien pris du poids : oui bon, mais quand même…
Là j’ai dit zut. J’ai fait comme je sentais, et là mon allaitement a commencé à fonctionner. Mais finalement c’est le confinement qui a sauvé mon allaitement! Je n’aurais pas su lui donner de biberon, le lait en poudre était en rupture de stock dans ma ville, et la PMi était fermée, alors j’ai continué de la seule manière que je connaissais.
Amelie dit
Superbe témoignage !
Je me sentais nulle d’abandonner…
Trop fatiguée par un accouchement difficile, mauvais relais pour le suivi à la maternité comme vous… Faute au Covid…
Le plus important c’est l’amour qu’on va apporter à notre petit chef d’œuvre.
joliot dit
Il y a autre chose qui me gene dans cette histoire d’allaitement: c’est que des qu’une femme dis ses difficultés à allaiter, la reponse des soignants c’est » ne vous acharnez pas, arreter sans vous soucier des autres » sauf qu’en fait, moi je voulais vraiment y arriver, et je voulais qu’elle me donne des solutions pas qu’elle me dise que si c’etait dur pouvais arreter. j’ai limpression que le bib c’est plus facile pour tout le monde donc des qu’il y a le moindre doute, la moindre faille, on nous dis de laisser tomber l’allaitement pour quelque chose qui est plus simple. les doueleurs aux seins se soulagent, la lactation s’encourage, mais pour ca il faut du temps . Et j’ai l’impression que les soignants n’en ont pas en ce moment.
Pauline Ben dit
Bonjour,
j’ai bu vos paroles qui ont le mérite de m’avoir replongé 3 ans en arrière. J’ai vécu exactement la même histoire que vous.
Les avis divergents, les coups de pressions de l’un et de l’autre, les seins engorgés jusqu’à faire de la température… les remorts, les inquiétudes pour bébé…
La sage femme du Prado a tout fait pour m’aider en me prescrivant un tire lait électrique pour désengorger ses seins hyper douloureux ! Au final tout c’est terminé au bout d’un mois le plus naturellement possible, après avoir alterné biberons industriels et biberons de lait maternel tiré au tire-lait. J’ai tenu 3 jours d’allaitement au sein avant de craquer totalement. Après j’ai la chance d’avoir un chéri qui est extrêmement patient et compréhensif. Il m’a toujours soutenu, jusqu’à s’épuiser en silence et m’a permise de ne pas le vivre comme un échec mais comme une autre manière de faire. Qu’est ce que je l’aime !
Dans 7 mois je dois accoucher de mon deuxième et j’espère de tout cœur être mieux accompagné et réussir mon allaitement en sérénité. Une chose est sûr c’est que je m’écouterais moi en priorité avec bébé et non les aides soignantes et autres personnel médical qui n’ont peut être même pas d’enfant eux-même !
Je croise les doigts !
Cyrielle dit
Je vous souhaite une belle rencontre avec votre bébé ! Et j’espère que ça se passera mieux !
C’est assez rassurant de voir que je ne suis pas la seule à mal vivre cette période et en meme temps cest inquietant !
Lili dit
Punaise, comme tous ces mauvais conseils me mettent hors de moi 🙁 Par contre, la pseudo sauveuse a juste enfoncé le clou et a fait foiré cet allaitement ! Il n’y a pas de secret pour un allaitement réussi : bébé au sein +++ mais surtout, surtout, surtout : il faut un vrai bon accompagnement ! En cas d’engorgement ON NE TIRE PAS ! On soulage avec un verre d’eau chaude, sous la douche, par des massages, la position de la louve,… Et on ne donne pas de biberon, JAMAIS ! Si bébé a besoin d’être complémenté, on utilise une pipette (type doliprane), une seringue sans aiguille, un verre, une baby cup,… Et non il ne faut pas accepter de lâcher-prise 🙁 Si ça se passe mal, il y a (quasi) toujours une solution. La clé c’est de se renseigner via la Leche League ou des groupes facebook comme « allaiter en maternant » ou « Allaitement_maternage_education positive_cododo_soutien entre mamans »… C’est vraiment en fléaux ce manque de formations des « professionnels » 🙁
Salha dit
Eh bien si madame on lache si on n’en peut plus et qu’on veut que bébé garde sa maman en bonne santé mentale …
Colleen dit
Entièrement d’accord avec vous Salha ! Chaque maman fait du mieux qu’elle peut et le plus important pour bébé c’est d’avoir une maman sereine et heureuse.
Fanny Bellaray dit
Merci pour ce témoignage Cyrielle,
Je le trouve très bien écrit. En le lisant j’avais envie de bondir de ma chaise quand vous expliquiez les horreurs qu’on vous a dites.
Je suis maman et puéricultrice. Et malgré mon expérience professionnelle, j’ai moi aussi galéré au démarrage de l’allaitement. Mon bébé a eu des soucis de santé grave. C’était très compliqué. On m’a dit que je n’y arriverais jamais. C’est gravé dans mon esprit à vie. Quand on devient maman et qu’on est dans le métier, on oublie tout ce qu’on savait! On repart de zéro.C’est déstabilisant.
J’ai vécu comme vous les divergences de pratiques, de conseils. C’est insupportable surtout quand ils viennent contredire notre instinct de mère, jusqu’à nous faire perdre confiance.
Difficile dans ces conditions de rester focus sur notre projet initial d’allaiter. Et quel dommage que les professionnels laissent influer leurs émotions personnelles sur l’accompagnement que toute mère mérite. Qu’elle décide d’allaiter ou non. Ca va dans les deux sens selon moi.
Un professionnel doit pouvoir faire la part des choses entre ses convictions personnelles et sa mission qui est d’accompagner sa patiente dans son projet. (Lait maternel ou lait infantile)
Cependant je rebondis sur le passage où vous parlez du manque d’information. C’est vrai, on informe encore trop peu les mères sur l’allaitement maternel. Sur les difficultés possibles et sur comment y palier.
Les générations qui nous précèdent n’ont, pour la majorité, pas donné le sein. Les savoirs faire se sont perdus dans le développement des laits industriels… Mais je ne souhaite pas rentrer dans ce débat. Il y a déjà eu beaucoup de commentaires, il y en aura encore.
Je souhaite porter un message d’espoir pour que les mères allaitantes soient soutenues avec professionnalisme et compétences dans leur projet et pour qu’on fiche la paix aux mères qui n’en ont pas envie.
Bonne continuation
Fanny Bellaray, maman en apprentissage et puéricultrice passionnée.
Colleen dit
J’apprécie beaucoup votre commentaire et m’y retrouve beaucoup, ayant vécu le même genre de situation alors que je suis orthophoniste et que j’avais même fait une mini formation à l’allaitement. Comme pour vous, le personnel m’a fait perdre confiance en moi et contredit mon instinct de mère. Par exemple, je voulais commencer à allaiter en position biological nurturing mais la sage-femme, qui n’avait même pas l’air de connaître, m’a découragée de le faire. Comme j’étais épuisée, je n’ai pas su me battre pour faire ce que j’avais décidé.
Cyrielle dit
J’ai hésité à écrire ce témoignage de peur de me faire assassiner par les supers mamans, finalement je suis agréablement surprise de lire vos commentaires, ça fait du bien de ne pas se sentir seule… et en même temps c’est inquiétant de voir que ça vous est arrivé aussi et certainement dans une autre mater que la mienne !
Et pour répondre quand même à celles qui trouvent que c’est « se trouver des excuses » ou autres, si j’ai écris mon histoire c’est justement pour que vous sachiez que parfois c’est à cause de mauvais conseils qu’on cède. Ne jugez pas trop vite! Je ne sais pas si vous imaginez ce que ça fait en tant que jeune maman d’entendre que votre bébé est en trin de « dépérir », je cite vraiment son mot, que si je ne lui donnais pas ce fichu biberon il allait mourir de faim, que je n’assurais pas du tout !! Bah oui là on écoute ce que dit la SF, parce qu’on se dit qu’elle a raison, qu’on est nulle.
Oui j’aurais surement du être plus forte, rester sur mes convictions, mais quand vous dites « il faut penser à ce qu’on veut pour son bébé » bah moi je voulais juste qu’il mange et qu’il survive en fait ! C’est pour ça que j’emploie bien le terme « abandonner l’allaitement », et je précise bien « peut être trop rapidement » car je suis consciente de ne pas avoir persévéré et peut être qu’en insistant j’aurais réussi, surement même, mais pour ça il aurait fallu qu’on m’aide, qu’on m’explique, pas qu’on me fasse culpabiliser !!
Encore merci à toutes celles qui m’ont laissé un petit mot gentil et qui ont partagé leur histoire!
Alice dit
Bonjour Cyrielle,
Je réponds tard également par rapport à ta première publication mais un témoignage de plus ne peut faire que du bien sur ce sujet!
En ce qui me concerne, je ne savais pas encore bien si je voulais allaiter ou pas le jour de mon accouchement mais la tétée de bienvenue m’avait donné envie d’essayer, poussée par l’équipe qui m’encadrait ce jour là.
Pour ma part tout s’est très bien passé les premiers jours: mon bébé prenait très bien le sein, je n’avais pas de douleurs, il est sorti de la maternité en dépassant son poids de naissance. Les 7 premiers jours à la maison se sont également très bien passés: je pratiquais l’allaitement à la demande comme préconisé à la maternité, il prenait bien et a pris beaucoup de poids. C’est au bout de 10-15 jours de naissance que c’est Devenu compliqué: mon petit était très agité pendant les tétées, il s’étouffait et hurlait quand il commençait à téter et se tordait et hurlait de douleur après chaque tétée et régurgitait énormément (ce qui est impressionnant quand c’est son premier enfant!). J’ai repris contact avec ma consultante en lactation qui a privilégié plusieurs teleconsultations (COViD oblige…) pour me donner de nombreux conseils (passage chez l’osteo, arrêt des produits laitiers de vache, arrêt du thé, position BN pour le nourrir et j’en oublie). J’ai appliqué à la lettre tout ce qu’elle m’avait précisé mais les tétées se passaient toujours de la même façon.
Une amie avait eu le même problème (certainement un réflexe d’éjection fort) et avait fini par tirer son lait et le donner au biberon à son petit. Quand j’en ai parlé à ma consultante lors d’une 3e téléconsultation elle s’est « moquée » de moi en me disant que si on devait écouter ce que disait les copines blablabla. Finalement au bout d’un mois et demi j’ai commencé à introduire les biberons car je devais recommencer à travailler et là, changement du jour au lendemain: je n’avais plus le même bébé, plus de pleurs, plus de cris, plus de régurgitations mais toujours plus de câlins et d’échanges au moment de la tétée. je regrettais de ne pas être passée au biberon plus tôt…
je ne sais pas quelle aurait été la « bonne » solution à mon problème mais une chose est sûre c’est que j’ai été également il me semble assez mal encadrée et que j’ai plutôt mal vécu mon allaitement alors que beaucoup de choses étaient réunies pour que ça fonctionne!
Merci pour tous ces témoignages précieux qui permettent de ne pas culpabiliser d’avoir arrêté trop tôt l’allaitement!
Fleurdeschamps dit
Bonsoir à toutes! J’ai eu la grande chance d’être très très bien conseillée à la mat sur l’allaitement et malgré ça j’ai trouvé que ce n’était pas évident. .. Il y a mille questions qu’on se pose et sans l’aide du personnel soignant j’aurai vite été perdue! De retour chez moi j’ai souvent consulté le site internet de la leaché league qui est génial! ! Aujourd’hui je suis « fière » d’avoir allaité 6 mois parce que en effet c’est pas facile tous les jours et fatiguant puisqu’on ne peut pas vraiment passer le relais au père. ..
Au final je dirais que chacune fait comme elle l’entend au même titre que les choix d’éducation. C’est propre à chaque mère et à chaque bébé 😊 le plus important c’est l’amour et la bienveillance pas vrai?
Hélène dit
Donc en tant que professionnelle vous faites ce qu’il faut, mais en tant que femme et mère vous venez dire à des mamans qui culpabilisent et qui cherchent du soutien, des conseils et de la bienveillance, qu’elles se cherchent des excuses et quelles ne sont pas persévérantes… Alors la. Je vois même pas comment je pourrais répondre tellement votre raisonnement est illogique… A quoi bon aider des femmes si au fond de vous, vous pensez qu’elles n’ont aucune volonté ? A quoi bon aider ces mamans ci et venir juger ces mamans la sur internet??
Hallucinant…
Sur ce j’arrête de suivre puisque quoi qu’on dise à ce sujet il y aura toujours des gens pour nous rabaisser.
J’ai commenté parce que pour une fois on avait un témoignage sur la difficulté d’allaiter, pas pour être une fois de plus considérée comme une maman qui na pas tout fait pour réussir son allaitement et pour le bien de son enfant, et surtout par des professionnelles qui pourraient au contraire prodiguer conseils et astuces aux futures mamans qui suivent également ce post.
LAETI dit
Dans mon métier je déculpabilise les mères qui ne veulent pas allaiter ou quand leur allaiter doit s’interrompre pour une raison X ou Y. Je les soutient, les aide à trouver des solutions adaptées sans jugement.
Mais dans ce cas précis je donne mon avis en tant que femme et mère de 2 enfants et non en tant que puer…. 😕 désolé si mes propos choquent et déçoivent mais c’est le profond de ma pensée.
Hélène dit
Reponse a Laeti, on est d’accord sur ce point, d’où la nécessité d’être bien accompagnée dès le départ et il peut y avoir d’autres facteurs, mais votre phrase « Oui on dort pas beaucoup mais faut s’accrocher pour son enfant.après c’est sur c’est plus rassurant de se dire qu’on a pas assez de lait plutôt que de persévérer. … » est bien malvenue sur un tel sujet, vous insinuer comme beaucoup qu’on cède facilement alors que pour la plupart stopper l’allaitement est perçu comme un échec. Vous n’étiez pas obligée d’utiliser de tels propos, les conseils sont les bienvenus, pour le reste, pas besoin d’en rajouter une couche, c’est à cause de ce genre de phrase qu’on est vite perdue à la maternité malgré une volonté de fer de donner le meilleur a son enfant, et à cause de ce genre de phrase que ce type de sujet est tabou, c’est le premier témoignage dans ce sens qui est publié et c’est la première fois que j’ai eu envie de répondre, mais si c’est pour qu’il y ait encore du jugement, et de gens du métier de surcroît, alors à quoi bon?
LAETI dit
Répouse à Hélène; et souvent ce qui arrive en fait c’est que le bébé n’a pas une sucion efficace et donc la stimutation de la lactation se fait mal… Mais pas facile pour une jeune mère n’ayant jamais allaité de savoir si le bébé tête bien ou pas!
Marie dit
Je pense, Ninou que vous n’avez pas vu mon commentaire du 25 où je disais justement que je trouvais ça difficile d’allaiter et qu’il fallait avoir la chance d’être bien accompagnée. Je parlais aussi d’un livre très bien fait qui m’aide énormément et qui pourrait aider d’autres mamans… Je suis triste de voir que vous vous êtes sentie agressée par mon dernier commentaire car ce n’était pas du tout le but et je disais d’ailleurs que c’était rarissime de ne pas pouvoir allaiter mais je n’ai jamais dit que ça n’existait pas. Comme vous dites, chaque cas est différent et peut-être que vous faites partie de ces femmes qui ne peuvent effectivement pas allaiter et je ne peux qu’imaginer la déception et la tristesse que l’on vit dans ces cas-là… Je commente rarement sur des blogs mais le sujet me tenais à coeur mais je n’ai pas non plus envie de me sentir blessée par d’autres commentaires. C’est toute la difficulté dans ce genre d’exercice : réussir à faire passer son message correctement sans que personne ne se sente offensé…
Hélène dit
Second commentaire pour moi.
C’est dommage que sur un sujet ou l’on est censées apporter du soutien ou des conseils, certaines restent sur le jugement de l’autre et fassent encore culpabiliser les mamans comme nous qui, soit n’ont réellement pas eu de montée de lait, soit des difficultés autres, soit comme moi qui, et je le redirai si besoin, me suis faite envoyé bouler a la pmi parce que ces dames n’avaient clairement pas envie de m’aider ce jour là, ai déranger les sages femmes que j’ai pu appeler au secours, et n’ai eu aucun accompagnement positif.
Comme beaucoup je m’étais renseigner au maximum avant de me lancer, j’ai déchantée a la maternité et visiblement nous sommes nombreuses, ce n’est pas parce que vous ne l’avez pas vu que c’est impossible, mon lait est monté seulement 8 jours après mon retour à la maison, et a été si soudain que ça a tout bouché et rien n’y a fait, c’est malheureux qu’on doive a tout prix se justifier, chaque cas est particulier, ça se passe bien pour les unes, et pas pour les autres.
Personnellement tous ces professionnels m’ont traumatisée, je ne trouve pas d’autre mot, à en avoir des angoisses pour mon deuxième, ce n’est pas aux mamans de former les gens qui ont choisi ce métier, et après un accouchement on a pas forcément la force de se faire pleinement confiance, et d’appliquer ce qu’on a vu/lu parce que justement on se dit que nous sommes entourées et qu’on sera forcément épaulées. Pour moi ça n’a pas été le cas, mais si ce n’avais été que ça, non, j’ai été rabaissée en permanence, parce que une disait a l’autre b l’autre c et on se fait engueuler de tous les côtés parce qu’on essaie de faire en fonction… ce n’est pas normal. Surtout quand c’est un premier enfant.
Je remercie la maman qui a posté l’article car je me suis sentie moins seule en lisant son témoignage, mais je déplore une fois de plus, les jugements dans certains commentaires, nous faisant passer encore une fois pour des femmes sans volonté qui ne font que de se plaindre et finisse par choisir la facilité…
LAETI dit
Je répondais à un commentaire et non pas au témoignage principal
Amandine dit
Hello j’ai eu la chance dêtre très bien conseillée. En fait je conseille à toutes les futures mères de se renseigner au maximum sur l’allaitement et assister à des réunions d’informations si l’hôpital en propose ou alors de prendre rdv avec une sage femme libérale.
Il faut être actrice de sa prise en charge parce qu’on voit trop souvent de mauvais conseils par des gens dont c’est pourtant le métier 😕 soyez actrices ! C’est VOTRE bébé VOTRE allaitement 😊
LAETI dit
Coucou je me permet de te repondre etant puer eb pmu. Je suis désolé de te dire ça mais c’est impossible que ton bébé n’avait pas assez de lait .. a moins detre severement denutrie .La quantité de lait s’adapte au bébé continuellement.
Au début un bébé tête très souvent c’est tout à fait normal! Oui on dort pas beaucoup mais faut s’accrocher pour son enfant.après c’est sur c’est plus rassurant de se dire qu’on a pas assez de lait plutôt que de persévérer. …
Ninou dit
Si on le veut vraiment ? Merci de faire une fois de plus culpabiliser les femmes qui sont dans le même cas que ce témoignage. Allaiter c’est certes naturel mais cela s’apprend, si on est pas bien accompagnée au départ cela ne fonctionne pas toujours. On a beau mettre son enfant au sein 24h sur 24 si on pas la bonne technique, si on a pas suffisamment de lait pour rassasier son bébé, ou si on nous rabâche pendant le séjour à la maternité qu’on est bonne a rien, alors personne ne s’épanouit. Si vous ne commentez pas pour soutenir les mamans qui ont mal vécu ou mal démarré leur allaitement alors abstenez vous tout simplement car c’est bien le sujet ici.
Si vous avez vécu l’allaitement comme vous l’aviez rêvé alors c’est tant mieux pour vous et votre bébé mais ne dites pas que c’est facile car non ça n’est pas le cas pour toutes. J’ai fini par donner des biberons au mien en pleurs devant mon conjoint impuissant car personne na pu me donner les bons gestes ou les clés pour réussir, ni les sages femmes que j’ai rencontré, ni à la pmi, ni dans mon entourage, et encore moins à la maternité. Mon loulou a 4 ans aujourd’hui et à chaque fois que je partage mon vécu on me dit que j’ai pas du vraiment essayé, que j’ai pas du le vouloir vraiment et on me fait culpabiliser. Tout au long de ma grossesse je m’étais préparée, livres, bout de seins, tire-lait, crèmes anti crevasse, j’avais tout prévu et tout envisagé sauf que ça ne fonctionnerait pas… Mon fils n’a jamais voulu teté avec les bouts de sein, le tire lait a été inefficace et mon lait à mis au moins 15 jours a monté malgré que je mettais bébé au sein tout le temps, croyant dur comme fer à cette « loi de l’offre et la demande ».
Aujourd’hui mon fils est en parfaite santé et je ne regrette pas d’avoir stoppé l’allaitement car je sais que j’ai fait tout ce que je pouvais, que j’ai été au bout du bout de ma douleur, des difficultés et de leurs solutions, et de la patience de mon fils. Ce que je regrette c’est le regard et les paroles de toutes ces personnes qui sont la pour vous aider et qui ne font que de vous abaisser dans cette période où vous êtes vulnérable et hypersensible.
C’est le personnel de la maternité qui est la pour nous mettre dans la bonne voie et commencer sereinement cette nouvelle vie avec bébé en respectant nos choix et en nous aidant au mieux. Quand on vous dit « vous etes sure d’avoir voulu votre bebe? » Parce que vous etes exténuée et en larmes après un travail de 16heures, et 48h sans dormir parce que vous vous pliez en 4 pour appliquer les conseils de ces professionnels, croyez moi vous voyez les choses différemment.
Marie dit
On produit du lait selon la loi de l’offre et de la demande… Il est rarissime qu’une femme ne puisse pas allaiter pour cause de maladie, malformation ou problème hormonal par exemple. Plus on met le bébé au sein, plus on stimule la lactation. Impossible de manquer de lait mais ça suppose des phases d’ajustement, notamment pendant les poussées de croissance. Dans ces moments-là il peut être normal d’avoir le bébé au sein quasi tout le temps. Faut juste le savoir et s’accrocher si on le veut vraiment. Une fois qu’on a compris ça, on a tout compris et on peut croire en soi pour continuer sereinement…
theatypicalsblog dit
Je pense que c’est le manque de plus en plus criant de personnel qui fait que ça se passe comme ça. Mon fils a 7 ans et je me reconnais en partie dans ton témoignage: l’infirmière qui s’insurge parce que tu t’es endormie, les infos contradictoires des unes des autres, la sage-femme qui me rassure une fois rentrée à la maison.
C’est vraiment triste ce vers quoi on se dirige.
Lel dit
Coucou,
Je me reconnais un peu dans ton témoignage, mon bout de chou a maintenant 1 an et je l’ai allaiter pendant 6 mois un pure bonheur et pourtant sa n’a pas toujours été le cas.
Après un super accouchement avec une équipe formidable et une tétée d’accueil qui s’est super bien passer, me voilà a nourrir mon petit bout qui me fesait savoir qu’il avait faim après avoir bien dormi, jusque là aucun soucis (on m’avais également dit de le réveiller mais hors de question pour moi).
Mais dès le lendemain tout c’est compliqué,il me reclamer sans cesse a manger alors qu’il avait tétée peu de temps avant, on m’avais dit que c’était normal alors je continuer, mais après un accouchement de nuit et plusieurs heures sans dormir j’ai fini par craquer, la sage femme de jour me deconseiller de completer l’aillaitement avec du lait en poudre et une autre me disait que mon enfant mourrait de faim et qu’il fallait lui donner le biberon.
Etant également mon première enfant je ne savais plus quoi faire, je ne voulais pas stopper l’allaitement qui me tenait a cœur mais mon enfant n’était pas rassasier vu que je n’avais pas encore de monter de lait.
Un soir sa a été trop et j’ai eu la chance d’avoir un sage femme homme qui a su me rassurer sur le sujet, j’ai donc fini par dire oui au biberon de complément en larme (un gros echec sur le moment pour moi) et c’est ce qui m’as permis de pouvoir continuer d’allaiter.
Ce que je reproche au maternité c’est de ne pas assez nous informer sur le sujet et nous deculbapiliser en nous expliquant que l’allaitement mixte n’est pas un echec, on peut avoir du lait en quantité suffisante mais qui ne l’est pas pour notre bout de chou, (le mien était un glouton, il l’est toujours d’ailleurs).
Ma sage femme qui est venue à la maison a su me conforté dans mon choix et ma apporter une grande aide (elle m’as rassurer sur l’allaitement mixte et sur le fait que bébé ne fera pas forcement confusion, sans elle je pense que j’aurai abandonner!
Profitez bien de votre ptit bout et merci pour ce témoignage, on se sent moins seule !!
Maëlle dit
Mon bébé est né avec un torticoli. L’ostéo m’a dit que cela avait entraîné un problème de succion… mais trop tard car je n’ai pu le consulter qu’au bout d’un mois… donc mauvaise stimulation dès le départ…
J’ai allaité exclusivement mon fils pendant 7 semaines avant d’abandonner car il n’avait plus assez de lait. Je ne regrette pas D avoir persévéré, au prix de nombreuses heures passé au sein (toutes les 1h30 pendant 1h!).
J’aurai aimé que son torticoli soit repéré dès la maternité pour que mon allaitement se passe dans de meilleurs conditions. Pour autant, je n’ai aucun regret puisqu’on a fait tous les deux notre max.
Je re-tenterais pour le deuxième !
Ps: se renseigner avant (signes d’éveil, cododo ou au moins dormir dans la même chambre) c’est important pour que ça se passe au mieux !
Laurine dit
Coucou je comprends… lorsqu’on a de mauvais conseils pas facile dy voir clair… perso je voulais vraiment allaiter… montée de lait très très douloureuse seins induré crevasses et bébé qui a perdu du poids ( pour info c’est très out a fait normal) par contre le tire lait c’est pas une bonne idée au début et pour les douleurs de la montée de lait il faut prendre son mal en patience et mettre du froid ou du chaud dessus.
Ensuite au début il ne faut pas attendre que son bébé pleure! !!! Il faut le mettre au sein des les premiers signes d’éveil car c’est en stimulant très souvent la lactation qu’elle se met en place.
Je comprends que c’est pas facile mais je trouve que beaucoup de mères se tournent vers le biberon sans « perseverer » désolé si ce que je dis est pas très sympa… Les debuts sont toujours compliqués avec la fatigue etc etc il faut beaucoup de volonté.
La leache league est super. Si vous êtes enceinte et que vous comptez allaiter renseignez vous avant sur l’allaitement c’est mon conseil. Parce que souvent le personnel des hppitaux n’est malheureusement pas à la page
Fugazi dit
Bonjour, je suis soignante et ça me fait beaucoup de peine de voir ces témoignages.
Moi j’essaye de déculpabiliser au max les mamans…
C’est toujours la même chose » le pédiatre m’a dit que bébé n’avait pas pris assez de poids et que donc j’allais devoir rester à l’hôpital plus longtemps »
Et ma réponse est celle là:
Leur but l’hôpital c’est que vous restiez le moins longtemps possible pour pouvoir faire rentrer une autre jeune maman à votre place.
Ensuite les statistiques des poids des bébés sont fait sur des bébés nourri au biberon, et un bébé allaité prend moins vite c’est comme ça.
Donc on se stress pas, on reste la journée de plus à l’hôpital pour faire plaisir au docteur, bébé va prendre du poids et tout le monde sera content..
Ha oui et un bébé allaité fait pipi ( c’est à ça qu’on voit qu’il boit bien) mais ne fait pas forcément caca tous les jours au début car dans votre lait il n’y a que le stric nécessaire, donc rien à jeter…
Sofia dit
Je me retrouve complètement dans ce témoignage, mon fils prenait mal le sein, douleurs atroces au bout de 24h… j’ai découvert que mon fils avait un frein de langue en rentrant de la maternité …
Charlotte - Enfance Joyeuse dit
Merci pour ce témoignage !
De nombreuses mamans dressent le même constat et je trouve ça super que certaines d’entre elles portent leurs voix pour se faire entendre.
Nous allons faire avancer les choses, j’y crois !
Malé dit
Je suis d’accord avec vous moi j’avais un gros bébé (4,440kg) donc un appétit qui était plus important j’ai passé 48h avec ma fille non stop au sein même la nuit sur les conseils des sages-femmes je mangeais avec ma fille au sein une horreur je saignais des mamelons. Et comme elle ne reprenait pas de poids on m’à enfin donné un biberon au bout de 3 jours j’ai continué à la mettre au sein+ tire lait mais rien pas de montée de lait je pense que les 48h non stop post accouchement m’ont bloqué je regrette que cela se soit passé comme ça mais le principal c’est que ma fille va bien elle a 17 mois et mesure 85cm pour 14kg😊 bon courage à toute et il faut qu’on s’ecoute qui mieux que nous connaît notre corps
Estelle dit
Oui je suis totalement d’accord ! Le plus important dès qu’il y a des difficultés, c’est d’être entourée par des gens qui sont spécialisés dans l’allaitement, car beaucoup de professionnels de santé sont (vraiment) très mal formés.
Un allaitement est toujours possible, il faut juste trouver la cause du problème : souvent un problème du côté de bébé (frein de lèvre ou langue, torticoli…) et non de la maman comme on le dit souvent de façon très culpabilisante.
Hélène dit
Ça me rassure de ne pas être la seule à avoir vécu cela, j’ai eu autant de discours contradictoires que vous à la maternité, j’ai réussi à tenir quelques jours après la sortie, j’ai même été en pmi pour chercher des conseils, je me suis faite jetée !! Montée de lait tardive mais fulgurante qui a tout de suite tout engorgé, résultat mon fils ne pouvait plus téter et j’avais envie de hurler des qu’on touchait mes seins (et je ne suis pas douillette pour un sou)… j’ai du desengorgé et évacué mon lait sous la douche et en larmes car tire lait impossible… bébé à fini aux biberons de lait en poudre à 3 semaines. Mon deuxième a 5 mois j’ai eu trop peur de recommencer, a eu la tétée de bienvenue puis biberons, et même comme ça le personnel de la maternité a été méprisant, à me faire culpabiliser de pas vouloir essayer d’allaiter… Je n’ai même pas voulu me justifier, je me dis que tant que je vis bien la chose, mon fils ira bien. J’attendais avec impatience le retour a la maison ! Mes loulous sont en pleine forme, lait maternel ou pas et c’est le principal pour moi.
Quoi qu’on fasse et choisisse il y aura toujours quelqu’un pour nous faire culpabiliser et c’est bien malheureux !!
Breat dit
Témoignage hallucinant! Moi même auxiliaire de puériculture mais en crèche, je reste scotchée des mots que cette pauvre maman a du supporter. Quelques jours après avoir mit au monde son petit bout en plus. Comme si ce n’était pas assez de chamboulements comme ça (enfin j’imagine).
A toutes les mamans, croyez en vous, faites vous confiante car votre bébé a confiance en vous! Personne ne connait mieux un enfant que ses propres parents même les premiers jours…
Clémence dit
J’aurais pu ecrire exactement la meme chose pour le séjour a la maternité et la conclusion.
Il n’y a que la montée de lait douloureuse qui n’est jamais arrivée…!
Merci pour ce témoignage !!
Manon dit
Pour les Mamans qui souhaitent allaiter et y arriver, car c’est possible pour presque toutes ! Avec de bons conseils, de la volonté, c’est vraiment possible. Mais je dirais que l’essentiel et de bien s’y préparer en se rapprochant de réunion lèche League avant et après accouchement, d’une consultante ibclc, et de lire l’art de l’allaitement maternel de la leche league. Car malheureusement la plupart des conseils donné en maternité a la naissance ou en prépa a l’accouchement sont souvent mauvais.. j’ai eu un début d’allaitement hyper difficile et douloureux (les trois premiers mois ) mais quand j’ai rencontré une consultante ibclc et la leche League j’ai enfin réussi a m’em’épano dans mon allaitement. Et c’est vraiment dommage que le personnel médical qui a accompagné cette maman soit si peu formé et encourageant, car au final, elle en avait vraiment envie et personne ne l’a aidé a trouver des solutions et ne l’a encouragé a continuer d’allaiter en lui donnant confiance en elle ! Et ça c’est inadmissible , que de nos jours l’allaitement ne soit pas plus mis en avant et bien expliqué au maman !
Claire dit
Je suis tellement désolée de ce qui vous est arrivée… Vous avez vraisemblament été très mal accompagnée.
Il est tout à fait normal qu’un bébé réclame peu dans les heures qui suivent la naissance, il faut bien qu’il se remette de ses émotions !
Ce sont les 48h suivantes (souvent appelées « nuit de la Java ») où ils vont souvent réclamer à corps et cris afin de stimuler la montée de lait.
L’allaitement les premières semaines se fait « aux singes d’éveil » c’est à dire dès que bébé met ses mains à la bouche ou fait de petits bruits ou grimaces…
Une perte de 10% c’est on ne peut plus banal, je ne vois pas pourquoi on vous a conseillé de tirer votre lait… Par contre garder bébé contre soi et lui proposer le sein c’est toujours une bonne idée, vous avez eu le bon réflexe (oui il faut s’écouter !)
Les débuts sont difficiles et c’est normal. Il faut le temps de se connaître, d’ajuster les besoins et l’offre…Être épaulée est primordial !
Elodie dit
Pour ce qui est de l’équipe soignante je te comprend tellement. Mon fils a 2 mois et j’avais très envie d’allaiter, pourtant je n’ai pas réussis car dès la tétée de bienvenue j’ai eu tellement mal que j’en pleurais, j’avais l’impression que mon fils avait du verre dans la bouche. J’ai pourtant essayé de continuer mais à chaque fois c’etait pire, mon fils avait même du sang dans la bouche tellement les crevasses devenaient profondes. Quand j’en ai parlé à la puéricultrice qui venait pour le mettre au sein elle me répondait que si ça faisait mal c’etait normal, et je cite « allaiter ça fait mal ». Finalement, le soir j’ai appelé mon mari en pleure car je commençais à redouter le moment de la tétée, il m’a dit que si pour moi et mon fils ce n’etait pas un moment agréable alors je devais m’écouter et arrêter. J’ai appelé les puéricultrices et j’ai demandé qu’on m’apporte des biberons. Je ne remercirais jamais assez la jeune infirmière qui est venu et qui a passé un peu de temps avec moi pour discuter et surtout qui m’a comprise. Je regretterai toujours de ne pas avoir pu allaiter mon fils mais pleurer en le nourrissant ce n’est pas l’allaitement dont je rêvais pendant ma grossesse. J’ai mis une semaine à cicatriser à grand coup de crème, mais maintenant mon fils et moi nous sommes heureux ensemble.
Je penses que pour ce qui est de nos enfants nous savons mieux que personne ce qu’il fait faire, chaque femme et chaque enfant est différent, il faut juste savoir s’ecouter.
Paulonie dit
Je suis tellement choquée par ce que tu as vecu….car non allaiter ne doit pas faire mal, ça peut être un peu désagréable au début ms jamais douloureux….si ça fait mal c’est qu’il y a un problème de positionnement au sein ou un prb au niveau du bébé…
Et tellement outrée que personne ne t’ai parlé des embouts de sein pour eviter les crevasses et faire en sorte sue bébé tète sans avoir à souffrir.
C’est vraiment triste de voir qu’encore aujourd’hui le personnel médical dise des betises sur l’allaitement( heureusement il y a la leche League)
Triste aussi de lire que donner un biberon des les premiers jours un biberon et mauvais pour l’allaitement….bien au contraire ça peut sauver un allaitement, bébé prendra très bien les deux si la maman a confiance et sait que la production de lait s’ajuste chaque jour au besoin du bebe.
Et une montee de lait ne fait pas toujours mal ( perso j’ai ressenti que de léger picotements)
Il y a encore bcp a faire pour mieux accompagner les mamans pour qu’elles puissent allaiter ou non sereinement
Sandrine dit
Je suis navrée que vous n’ayez pas pu être épaulée lors de vos débuts dans votre aventure lactée.
J’ai eu la chance d’avoir une sage-femme adorable qui est arrivée pour faire débuter mon allaitement lorsque j’étais à l’hôpital, elle est venue plusieurs fois durant la journée, m’a coachée, a trouvé les mots pour me motiver, je reste persuadée que c’est grâce à elle que j’en suis à 8 mois d’allaitement!
J’espère que, si un jour vous décidez d’avoir un 2ème enfant, et que vous retentez cette aventure que vous serez mieux épaulée, que vous pourrez vivre cette belle histoire.
Je reste toujours choquée de voir les avis des sage-femmes, les conseils qui sont complètement à l’opposer de ce que dise leurs collègues, n’hésitez surtout pas à faire appel à une consultante en lactation IBCLC.
Marie dit
Je suis tellement énervée de lire ce qu’on vous a fait vivre ! C’est hallucinant ! J’ai allaité ma fille de 4 ans jusqu’à 10 mois et demi et là, j’allaite mon fils qui a 3 mois. Et j’ai trouvé et je trouve toujours cela plutôt difficile ! C’est un vrai apprentissage et effectivement, il faut tomber sur les bonnes personnes pour être accompagnées… La formation du personnel sur l’allaitement est horriblement pauvre… Le mieux est de se renseigner par soi-même mais cela demande beaucoup d’énergie car c’est au moment où on vit les difficultés qu’on a besoin de ces infos et en général, à ce moment-là, on est dans le jus !… Ma « bible » est un livre que j’ai trouvé par hasard à la médiathèque, écrit par des femmes qui ont allaité 4 enfants chacune. On est dans le vrai, c’est un livre pratique, déculpabilisant, riche etc. Ça s’appelle « bien vivre l’allaitement ».
Je trouve ça dingue qu’aujourd’hui encore on fasse douter à ce point les mères sur leurs « compétences » dans un moment où elles sont si vulnérables…
Croyez en vous !
Bonne journée !
fmalho dit
Bonjour, je comprends parfaitement votre choix : à la naissance de mes jumeaux prématurés j’avais envie d’allaiter et puis j’ai rencontré des difficultés. Ils ne savaient pas téter encore donc j’ai dû utiliser un tire lait, puis j’ai essayé les mises au sein mais ils ne prenaient pas bien le téton, même avec les bouts de sein. J’ai vite abandonné l’idée de leur proposer le sein car je le vivais comme un calvaire, toujours inquiète à l’idée qu’ils ne prennent pas assez…les tétées n’étaient pas du tout efficaces. J’ai malgré tout continué à tirer mon lait jusqu’à leurs 4 mois, principalement pour améliorer leurs défenses immunitaires, mais j’étais très fatiguée et les nuits étaient rudes. J’étais dans une maternité pro allaitement et j’ai eu aussi des remarques négatives. Mais j’ai fais selon mon intuition (et surtout mes capacités) et aujourd’hui ils se portent comme un charme. Courage à toutes celles qui passent par là !
Choubi dit
Merci pour votre témoignage! J’accouche dans un bon mois et demi et l’idée d’allaiter me fascine et me terrorise en même temps. C’est ce que je veux pour mon Loulou, mais j’ai peur de ne pas y arriver (douleurs, mauvais conseils…). Votre témoignage (même si, effectivement, pas des plus rassurants ^^) me rappelle une chose essentielle que votre SF vous a dite : faites-vous confiance.
Je garde votre témoignage sous le coude, espérant ne pas en avoir besoin. Bonne continuation à vous et votre petite famille 🙂