A 21 ans, les médecins ont découvert que Lili était OPK (Syndrome des ovaires polykystiques). Elle et son chéri sont donc en parcours PMA pour leurs essais bébé. Mais l’attente est longue et l’entourage pas toujours compréhensif. Voici son témoignage.
Témoignage : L’attente pour tomber enceinte quand on est OPK
Bonjour à toutes
Cela fera bientôt un an que j’ai arrêté la pilule, à 31 ans.
Un an que j’ai eu cette petite excitation au fond de moi car j’étais prête à devenir maman et à prendre le « risque » que ça arrive. Si j’avais su… Aujourd’hui j’ai entamé un parcours PMA (Procréation Médicale Assistée) et je ne sais pas ce qui m’attends, si le chemin va être long et semé d’embûches ou pas. Je souhaite partager mon parcours ici avec vous car comme le disent si bien les autres témoignages, on se sent souvent incomprises quand on combat l’infertilité.
A 21 ans j’ai été diagnostiquée OPK. A l’époque je n’avais pas cherché à en savoir plus et mon gynécologue de l’époque m’avait dit « le jour où vous voudrez des enfants ce sera peut être un peu compliqué et il faudra un petit coup de pouce ». Mais à 21 ans ça m’était rentré par une oreille et aussitôt ressorti par l’autre. Plusieurs fois j’ai oublié ma pilule et j’avais toujours peur que « ça m’arrive » avant de le choisir. Mais bizarrement ces dernières années, au fond de moi je commençais à avoir ce pressentiment que ça allait être plus compliqué pour moi.
Et puis ce 15 décembre 2018 j’ai arrêté la pilule. Au départ j’étais contente de me lancer, « purger » mon corps comme expliquent toutes ces filles qui sont de plus en plus anti-pilule. J’étais prête. Après bientôt 10 ans de relation et 2 ans de mariage avec la seule personne que j’imagine père de mes enfants, je ressentais enfin une forte envie de me lancer dans le plus beau projet de ma vie.
OPK et Duphaston
Au départ je m’amusais des premiers effets secondaires : des « bulles » dans le bas du ventre, des sensations que je ne connaissais plus, les cheveux qui repoussent, les petits boutons aussi… et puis pas de règles. Rien, nada. Apres 60 jours sans règles, je décide enfin d’aller voir ma gynécologue qui me prescrit ce fameux médicament que toutes les OPK connaissent : le Duphaston. Ce médicament qui doit faire revenir mes règles mais je n’ai pas eu plus d’information sur le reste. Ovulation, possibilité de tomber enceinte ? Il y a eu les mauvais effets secondaires, ventre gonflé, mal de tête et sautes d’humeur sans raison, et les nombreux tests d’ovulation avec ce smiley vide. A la fin on ne regarde même plus le résultat, on sait d’avance. Au bout de 6 mois de traitement, je décide de retourner voir ma gynécologue car l’attente et les questions sans réponses commencent à devenir pesantes. Elle nous oriente vers un service de PMA : Procréation Médicale Assistée. Premier coup dur, il va donc falloir passer par là car je suis « infertile ». J’étais agacée d’avoir perdu 6 mois à prendre un traitement qui n’était pas le bon.
Après de nombreux examens, et certains très très douloureux qui m’ont conduit à me rendre aux urgences gynécologiques en pleine nuit, le service nous confirme que nous allons devoir nous faire aider sinon les chances de concevoir naturellement seront très faibles. On nous présente les différentes options : on commence par une induction ovarienne pour déclencher l’ovulation et me remettre au même niveau qu’une femme « normale ». C’est la première étape avant de parler insémination et FIV. J’en suis au premier essai et aujourd’hui j’attends mes règles car je sens que ce ne sera pas cette fois là et ce n’est pas grave. Mais qu’elle est longue cette attente… On nous prévient dès le départ : « Il va vous falloir du courage mais surtout vous armer de patience ».
Le plus dur dans tout ça ce ne sont pas les piqûres, ni les prises de sang et échographies à répétition et les nombreux rendez-vous à l’hôpital. Le plus difficile c’est la profonde inquiétude au fond de soi de ne pas savoir ce qui nous attend et l’incompréhension des autres.
« Ne pas y penser », même quand tu te fais des piqûres tous les jours ?
Toujours le même regard et ces mêmes mots maladroits « Mais arrête d’y penser, ça viendra, tu n’es pas pressée. Plus tu y penses et moins ça viendra tu sais ! ». Comment ne pas y penser quand tu te piques tous les jours et que les rapports sont programmés ? Sans parler des personnes qui ne se rendent pas compte de l’indiscrétion de leurs questions « Ben qu’est ce que vous attendez vous ? Tu sais nous aussi on a eu du mal, on a mis 2 mois avant que ça arrive! ». Dans ces moments là tu es partagée entre l’envie de pleurer, de les détester, de partir en courant ou d’essayer de répondre comme tu peux à la question.
Mais au bout d’un moment tu n’en as plus envie. Chaque annonce de grossesse et de naissance est de plus en plus difficile à entendre, tu te mets à détester toutes ces femmes qui tombent enceinte du premier coup, toutes celles qui ont un ventre rond dans la rue, toutes celles qui se plaignent de leur grossesse, toutes celles qui partagent à tout va des photos de leurs enfants. Agacement, tristesse, sentiment d’injustice… « J’en ai marre d’entendre parler bébés autour de moi tous les jours… ». Et personne ne comprend ta réaction, à part lui car il vit ce parcours avec moi au quotidien. Alors oui, il y a toujours pire dans la vie. À côté de plein d’autres choses, c’est une petite étape à passer et nous avons la chance de pouvoir être aidés par la médecine.
Alors tu essaies de relativiser, de prendre une profonde inspiration pour aller de l’avant alors que tu te sens désemparée. Désemparée à chaque piqûre à faire, à chaque test de grossesse négatif, à chaque fois que les règles arrivent. Partagée entre la peine que tu renfermes à l’intérieur et l’espoir auquel tu te raccroches car tu as envie plus que tout de vivre ce moment toi aussi mais tu ne sais pas quand ou si cela va arriver.
Essayer de tourner le coté négatif en positif
Qu’au moins le jour où ce moment arrivera je pourrai regarder le chemin parcouru et apprécier encore plus ce qu’il m’arrive et la chance de pouvoir être enceinte. Se répéter que ce n’est pas une course et qu’on a (encore un peu) le temps. Heureusement que les vraies amies sont là pour t’écouter quand tu as l’envie d’en parler, pour comprendre quand tu t’isoles dans les moments où ça ne va pas et pour te parler de plein d’autres choses car la vie continue.
Lors d’un voyage à New-York il y a 6 mois j’ai acheté une petite paire de Converse pour bébé.
A chaque fois que je les regarde ça me redonne confiance. « Because giving up is not an option ».
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Mélanie Manca dit
Merci pour ces témoignages. Je me sens très seule dans cette période et lire vos mots me donnent un peu de réconfort. Un nouveau test négatif aujourd’hui, une nouvelle claque et une nouvelle fois il va falloir se relever et continuer à y croire (mais pas trop car ça fait trop mal). Je suis SOPK et parfois j’ai l’impression que la vie ne veut pas m’accorder ce beau cadeau. Vos témoignages me redonnent de l’espoir, comme une petite lumière au bout du tunnel.
Clem dit
Bonjour, je suis dans votre cas à toutes,SOPK, et une gyneco peu à l’ecoute. J’ai 35 ans je souhaiterai trouver un bon spécialiste à Paris. Auriez vous des recommandations à me donner? Mille mercis
TOEren dit
Bonjour les filles,
Je vais vous faire part de mon vécu et de ce que je vis en ce moment même… pareil j’ai le syndrome OPK depuis… toujours ! Déjà jeune fille, j’ai eu mes premières règles à 12 ans, je les avais une fois tout les 3/4/5/6 mois voir plus… j’ai été diagnostiqué vers l’âge de 16 ans.. depuis on m’a mise sous pilule.. avec tout les commentaires qu’on me faisait sur la dessus « quand on prend la pilule trop longtemps, on galère quelques mois pour tomber enceinte » etc et j’en passe… de ce fait j’allais me marier début 2016 donc j’ai décidé d’arrêter la pilule 1 an avant.. pendant ces 1 an je n’ai pas eu de règles (je me protégeais je ne voulais pas tomber enceinte avant mon mariage).. 2 mois avant mon mariage j’ai été voir ma gygy qui m’avait prescrit duphaston pour 1 mois et ensuite elle m’a prescrit la pilule et m’a dit d’arrêté quand je voulais tomber enceinte.. je l’ai prise un mois (le mois précédent mon mariage) et je l’ai arrêté.. je ne voulais pas tomber enceinte de suite mais j’avais peur que ça n’arrive pas et je ne voulais pas « perdre de temps ».. au final moi qui pensais que j’aurais du mal à tomber enceinte psychologiquement j’étais déjà prête pour les PMA FIV etc, finalement je suis tombée enceinte du premier coup règles le 14 février et enceinte le 8 mars c’est à dire à J23 (eh oui J14 c’est pas pour moi)… jusque là tout va bien j’ai eu un beau bébé qui va maintenant avoir 3 ans.. Parcontre, je ne me protège plus depuis 2 ans et demi et toujours RIEN ! J’ai du faire une quinzaine tests de grossesse, je ne compte même pas les tests d’ovulation qui sont toujours tous négatifs.. Début 2019 j’ai consulté ma gygy qui m’a donné duphaston (car toujours aussi déréglée) elle m’a fait une échographie à J14 voir si j’ovulais bien.. et bien pas de problème d’ailleurs elle était elle aussi certaine que ça allait marché.. et bah RIEN (je tiens à préciser que j’ai toujours le même homme et on passe sous la couette régulièrement).. j’ai laissé tomber quelques mois et j’y suis retournée ce mois ci.. je n’avais pas eu de règles depuis le dernier déclenchement de duphaston et comme si mon corps se foutait de moi, mes règles ont débarqué le soir même du jour de mon rdv… bref, après prises de sang etc, là je suis sous duphaston à répéter tout les mois pendant 6 mois de J 16 à J25 temps que je ne tombe pas enceinte.. si ça arrive tant mieux, sinon on va devoir commencer la PMA…
Je me sens carrément incomprise par mon entourage qui cesse de répéter que le premier je l’ai bien eu du premier coup, il n’y a pas de raisons que ça ne marche pas etc.. avant le premier j’étais psychologiquement prête pour la PMA FIV et tout ce qui va avec, mais après le premier je m’étais effacé tout ça de la tête.. j’ai été persuadée que SOPK ne rimait pas forcément avec galère pour tomber enceinte.. j’en peux plus des commentaires des entourages qui me disent que j’aurais dû enchaîner avec le premier pour qu’il se sente moins seule, qui me demande ce que j’attends pour le deuxième etc etc… et le pire de tout, c’est que je ne suis plus du tout en paix avec mon corps qui se fou de moi j’ai l’impression…
Bien sur qu’il y a toujours pire que nos cas, celles qui n’y arrivent pas du tout, celles qui n’ont pas les moyens, et puis y’a pleins d’autres choses pire dans la vie… mais ça reste quand même assez difficile à supporter, cette sensation d’échec qui nous enfonce de plus en plus à chaque test négatif.. j’essaye de me dire que ça arrivera si ça doit arriver mais ça reste quand même difficile à vivre..
Voilà c’était un message d’espoir que ça peut arriver au moment où vous vous y attendez le moins et aussi un message de compassion… le problème avec ce syndrome OPK c’est qu’on ne sait rien, quand ça va arriver ? Si ça va arriver ? On ne peut rien prévoir ! On est pas comme toute ces femmes qui se disent j’arrête la contraception dès que je veux un bébé et dans les 3 mois max elles y arrivent…
Allez courage les filles je souhaite à vous toutes de vous retrouver un super +++ 🤞🏼
Alexandra dit
J’ai eu le même parcours que toi, pas de soucis pour le premier et 2 ans de galere pour le 2eme (Que je tiens enfin dans mes bras) et l’incompréhension de l’entourage m’a fait énormément souffrir. Et le rapport au corps Que tu décris je l’ai vécu également pareil. Si tu veux en parler en privé il n’y a pas de soucis.
Courage à toi, cet immense bonheur va finir par arriver.
Chacha dit
Bonjour à toutes,
Je me reconnais beaucoup dans tous vos nombreux témoignages.
Vers mes 13 ans je n’avais pas règles comme beaucoup de mes copines, et une pilosité dite « excessive » (petit duvet de poils sur les joues, le menton, les lèvres, l’arrière des cuisses …) très très difficile a vivre à cet âge. N’ayant pas de tabou dans ma famille à ce sujet j’en parle à maman et lui montre tout cela, elle décide donc de me prendre rdv chez son gynéco. Sans même me faire d’examen il pense connaitre mon souci, mais nous allons quand même faire une écho qui confirme sa pensée ainsi qu’une prise de sang le lendemain qui confirme à 100% le verdict que je suis OPK sévère. Il me rassure pour la jeune femme que je suis en me disant que ce n’est pas une maladie grave et que beaucoup de femme vive avec, il faudra juste venir le voir quand je serai en âge de fonder une famille. En attendant je prends pendant des années le médicament Androcur accompagné de Provames. Ce traitement doit régler mes problème de pilosité et me donner des règles. Effectivement problème de pilosité réglé et quasiment imberbe depuis que j’ai tout épiler et que je prends ce traitement mais pas de règles, il me rassure en me disant que cela peu arriver donc je vis jusqu’à mes 25 ans comme ça. A 23 ans le désir d’enfant me titille mais mon conjoint que je connais depuis mes 16 ans n’est pas encore tout a fait prêt et la situation au niveau du travail ne nous permet pas de se lancer dans un tel projet si cela arrive rapidement. Fin d’année 2017 (dans l’année de nos 25 ans donc) la situation stabilisée nous décidons de nous lancer dans l’aventure, par chance je ne perds pas de temps puisque je sais qu’il faut que j’aille voir mon spécialiste avant de commencer quoi que se soit ! Je passe tout une batterie d’examens ainsi que mon conjoint pas d’autres gros problèmes en vue je commence le traitement le 2 janvier 2018 avec dusphaston et provames pour avoir des règles ainsi que 3 mois sous clomid, mon corps ne réagit pas. Nous commençons donc les injections de Gonal, pas de réponse sur le 1er cycle, hyper simulation sur le 2ème et bonne réponse sur les 3 cycles suivants avec déclenchement de l’ovulation par ovitrelle mais pas de grossesse. Novembre 2018 après ces échecs l’angoisse de ne pas aboutir à ce rêve de petite fille monte, me met la pression, me fatigue + les injections d’hormones, je craque et anxiodepression début décembre 2018. Je prends soin de moi et prends mon temps pour me soigner sans médocs et je fais une pause dans les traitements mais je ne prends pas non plus de contraception. Avril 2019, j’ai remonté la pente et je revois mon spécialiste, au vu de l’hiver passé il me propose le drilling ovarien qui lui semble être une solution adapté à mon cas et à mon vécu, il m’oriente vers un de ces confrères en chirurgie et l’opération est programmée le 26 juin. J’annule l’opération 1 semaine avant puisque rechute de l’anxiodepression, cette fois je me rends à l’évidence j’ai besoin d’aide, je me fais donc aider et le suit toujours à cette date, je remonte la pente doucement mais surement et j’ai réalisé mon drilling le 31 juillet 2019. L’opération s’est très bien passée et saignement qui ont monté en puissance le lendemain ou surlendemain de l’opération jusqu’au 7 août inclus. (selon le chirurgien surement des règles après venu directement après l’opération pour avoir saigné aussi longtemps après la chirurgie). Environ 14 jours après test d’ovulation négatif pendant 2 jours puis résultat élevés pendant 7 jours après j’ai abandonné l’idée de voir le maximal apparaître. Aujourd’hui et depuis 1 semaine et demi environ des petits maux de ventre largement vivable et des petit tiraillements à la poitrine mais pas douloureuse je suis dans l’attente de mes règles ou d’un test positif avec impatience pour me dire que l’opération à totalement ou en partie fonctionné. Le test de ce matin était négatif mais il peut être encore un peu tôt sachant que mes saignements ont suivi ceux de l’opération je ne sais pas le jour exact des règles. Rendez-vous le 6 septembre chez mon gynéco pour la visite post opératoire mais je ne sais pas trop en quoi elle consiste … Merci à celle qui liront mon parcours et qui me répondront.
Ce message pour dire que le parcours peut-être très difficile avec des chutes et des rechutes mais on remonte toujours croyez moi il faut juste accepter ce qui nous arrive et 50% du travail est fait. Ce n’est pas simple d’accepter mais on finit par y arriver progressivement, justement grâce au échec qui nous font temps souffrir mais qui rendent aussi plus forte de jour en jour.
marvel dit
Bonjour à toutes,
Je me suis mariée à 20 ans mais fiancée à 17 ans. j’ai rencontré mon époux à 15 ans et déjà je présentais que quelque chose n’allait pas. Travaillant dans une autre ville de mon pays, lors d’un de mes déplacement pour ma ville principale, j’ai eu de fortes douleurs du coté droit. j’ai cru ce jour-là que j’allais mourir. j’ai pris de anti-inflammatoire et ça s’est calmé. un an plus tard alors que j’étais dejà marié, la même douleur à reapparu mais j’ai pas fait de lien. Consultation chez le gygy, j’ai un kyste ovarien. Pas si grave! je décide avec mon époux de me pencher sur la question d’enfant parce que cela faisait 5 ans qu’on était ensemble et Dieu seul sait que nous ne nous protégions pas 🙂 … de nouveau chez le gygy, on me prescrit un test d’ovulation et une hystétrosalpingographie (exam des trompes). ovulation+++ (super). hystéro truc (je flippe). Examen très très douleureux et pénible (je m »en sors oufff!). Résultat: trompe gauche bouché mais droite ok. De retour chez le gygy, hydrotubation (pour déboucher les trompes) puis encore une hystéro… (je flippe à nouveau). Résultat: aucun changement, Trompes génétiquement bouché, et trace myomateuse. En bref, je ne peu pas concevoir naturellement. Je suis partie d’un simple kyste aux trompes bouchés et de la à une déformation génétique des trompes. Conséquence, seule solution : Fécondation in vitro ( trop cher dans mon pays, peu accessible et taux d’échec élevé)….
A 23 ans aujourd’hui, je suis passée par bien des épreuves: la honte de découvrir que je n’étais pas capable de donner la vie naturellement, le deuil d’un bb naturel, les multiples tests négatifs. Mais malgré tout je garde toujours espoir et je fais de ma difficulté une force en consolant celles la qui vivent moins pire ou exactement la même chose que moi. Par exemple, j’ai aidé une de mes soeurs à faire le deuil de 2 fausses couches alors que moi-même je désire un enfant; quand je raconte mon histoire je suscite le courage et la force chez ceux qui m’écoute.
Morale de mon histoire: faire de toutes vos difficultés un force et vous réjouir dans vos malheurs en pensant qu’il y a des gens qui souffrent plus que vous.
Mais au faite, je viens de passer une semaine difficile: mal au dos, au reins et au trompes. tension et température normale mais battement de cœur accélérer. tout le monde autour de moi me dit qu’il se peu que je sois enceinte. je vous écrirais si c’est le cas après une prise de sang que je ferais dans la semaine ^u^.
Bisous les filles :))
Elo dit
Je vis exactement la même chose. Je ne savais pas que j’étais OPK, j’ai pris la pilule pendant 12ans avec la peur a chaque fois que j en oubliais une de tomber enceinte… quand j’y repense quelle ironie.. si j’avais su, je n’aurai pas empoisonné mon coprs avec cette merde pour rien.. bref, après 3 mois sans règles, rdv gyneco, on me donne le duphaston et point… 1 an se passe et rien, la gyneco m’envoie en pma. On me fait des stimulations d’ovulation… 7 stim en 1 an… rien ne marche malgré les différents produits et differents dosages… on m’oriente vers une iac. Rdv novembre 2018 pr commencer le traitement iac et là, ah bah non mme votre dernier frotti est mauvais, risque de cancer du col de l uterus il faut vous opérer… la claque…. j ai été opérée et tout va bien, la cicatrisation se termine, on doit relancer une iac en fevrier, je croise les doigts mais c’est vrai que c’est dur car à chaque fois qu’on a vu une lumiere au bout du tunnel on s’est repris une claque et on recommence… il faut s’armer de courage et de patience. En profiter pour faire faire des choses, des sorties des voyages… pour penser à autre chose. Courage à toutes celles qui essayent, on y arrivera
fmalho dit
Comme je vous comprend, mon parcours pma a été chaotique, opk également et l’attente d’une longueur…mais il y a des histoires qui finissent bien, au bout de 5 ans pour ma part, des petits jumeaux. Il ne faut pas démoraliser et y croire, sans cesse, même si c’est dur à vivre, et se dire que les rdv médicaux, les prises de sang et j’en passe finiront par payer…avant la pma, j’étais suivie en cabinet gyneco qui m’a prescrit du clomid, puis puregon. Et j’ai été enceinte au bout de 6 mois d’essais. Mon mari m’avait acheté un petit nounours pour l’occasion mais après ma fausse couche, je ne pouvais plus le regarder sans me rappeler ma douleur. Je l’ai donc jeté, de rage, de déception. Mais l’envie d’enfanter était trop forte, je ne voulais pas perdre un cycle, j’anticipais les rdv pour avoir le moins d’attente possible, même après mes fausses couches (3 à 1 an d’intervalle) Je ne me suis jamais dit « là j’en peux plus, je dois faire une pause » car je savais que je perdrais du temps et je voyais les années qui passaient…donc ne perdez jamais espoir, armez vous de courage, la chance finira par vous sourire !
Sarah dit
Courage ! Il y a autant d’histoires que de femmes OPK, certaines y arrivent assez rapidement et facilement, tandis que pour d’autres le parcours est beaucoup plus long et compliqué. Le seul conseil que je pourrais te donner est d’avoir un/une gynéco compétent-e, qui prend ton cas au sérieux et en qui tu as confiance. Celui/celle qui te file du Duphaston en te disant que ça va venir ou bien qui te dit d’attendre deux ans avant de faire des examens alors que tu as des cycles longs et irréguliers est à fuir. Un des commentaires parle de drilling ovarien, effectivement c’est une piste dont tu peux parler à ton médecin – ce n’est pas un remède miracle mais le drilling donne de bons résultats chez un certain nombre de femmes OPK.
Camille dit
Le drilling ovarien a un taux de réussite de 50%. J’en ai fait un il y a 6mois et toujours rien… . Bientôt insémination, youpi !
Il faut avoir beaucoup de follicules, ne pas réagir aux injections a cause de ce trop plein et faire moins de 100kg (c’est ce que mon médecin m’avait dit)
Sandrine dit
Bonjour,
Je suis touchée par votre témoignage et je ne peux que compatir.
Vos médecins vous a-t-il parlé du drilling ovarien? Je ne sais pas si toute les OPK sont candidates à cette opération, mais je vous conseille vivement de vous informer.
C’est une simple opération, qui peut se faire en ambulatoire. Je remercie chaque jour mon médecin de me l’avoir proposée, de m’avoir informée, car sans cela notre parcours aurait été encore plus rude… après 14 mois d’attente, je suis tombée enceinte!
Cc dit
Bonjour,
Ton témoignage me touche puisque je me suis reconnue.
Je n’ai été diagnostiquée OPK il n’y a que 2 ans car à l’adolescence quand je n’avais des règles que 3 fois par an, mon gynéco de l’époque ne m’a parlé de rien et m’a mise directement sous pilule.
A 30 ans, à l’arrêt de ma pilule, mes règles ont recommencé à être très irrégulières voire inexistantes.
J’en ai tout de suite parlé à mon gynéco qui me suivait depuis longtemps et de près car j’ai eu un vaginisme et des mycoses à répétition. Il m’a dit, certaines ont des boutons de fièvre ou des migraines, pour votre cas, tout se passe au niveau de votre bas ventre… J’ai ensuite démarré le traitement: duphaston, clomid durant 1 an, entre déceptions, colères, injustices,… et une question: pourquoi?
Mon gynéco m’a ensuite orienté vers un cabinet PMA, et là, la claque!!
Nous avons eu rdv avec une gynéco extra, très dynamique et pleine d’humour, ce qui a aidé à faire passer la chose… elle m’a mise sous puregon, j’ai appris à me faire des piqûres et j’ai aussi déclenché l’ovulation sous ovitrelle. Premier cycle, grosse déception. Cela n’a pas marché.
Puis au deuxième cycle, j’ai repris le tout:piqûres, échos, prise de sang,…
En parallèle, je fais de la sophrologie depuis bientôt 10 ans et cele m’a aidé à me préparer comme à une compétition sportive.
J’ai suivi le traitement, nous sommes partis en vacances, j’étais tres détendue, j’ai beaucoup parlé à mes ovaires, j’ai pris du temps, on a profité et au retour: tiraillements dans le ventre, fatigue, … tous les symptômes étaient réunis. Mais je n’y croyais pas car je savais que le traitement pouvait me donner tout ça. Je ne suis pas passée par le test( je le déconseille vraiment) et j’ai fait une prise de sang. Cette attente a été la plus longue de ma vie mais elle en valait la peine car je suis actuellement enceinte de 3 mois et tout va bien pour le moment.
Alors ne baisse pas les bras, parle à tes ovaires, sois bienveillante avec ton corps, avec toi même, visualise le moment où ça marchera et ça marchera.
Je t’envoie plein de bonnes ondes.
Lexy dit
Ton témoignage me touche énormément, ma situation est quelque peu différente mais le parcours bébé tout aussi compliqué… Diagnostic de maladie génétique .. opération digestive dans la foulée… cycles tres perturbés du coup et test futur sur éventuel bébé pour recherche transmission… Bref pas la joie. Je comprends donc tout à fait ta réaction vis à vis des grossesses dans l’entourage…moi même jen suis submergée avec la famille, les amis ect… le pire ce sont les remarques du style « tu te prends trop la tete aussi… » bah oui cest sur que quand on tombe enceinte du premier coup on peut se permettre de donner des lecons.. Par contre ton idée d’acheter une petite paire de chaussures est géniale je trouve ! Du coup je pense prendre exemple sur toi pour me donner du courage ! Je te souhaite de tout cœur de tombe enceinte !
Cocobodo dit
Diagnostiquée OPK il y a 7 mois également !
La chance que nous avons (si je peux dire ca mais on la prends comme telle quand même) c’est que chéri a également un probleme sur son spermogramme : vitalite a 7% au lieu de 53 et des spermatozoïdes qui ne vivent pas au delà de 24h. Alors avec ça et moi qui ne sait pas si j’ovule réellement ou non (je n’ai pas voulu perdre de temps sur le parcours PMA a savoir si c’est le cas) pas facile non plus de concevoir naturellement.
Les médecins de la PMA nous ont donc orientés directement sur une FIV en vue de nos 2 résultats plutôt médiocres.
Et là je peux vous dire, les filles ne perdez pas espoir. 1ere FIV, 1ere réussite je suis dans la moitié de mon 5eme mois de grossesse.
Courage a toutes celles qui passent par la !
Léa dit
Bonjour
J ai eu exactement le même parcours que vous. Après plus de 3 mois sans règles, après l arrêt de ma pilule, je vais voir mon gynécologue qui me dit c est normal ce n est rien… il me donne duphaston…je ne savais pas encore que j étais Opk… mais je sentais que qqch n allait pas. Deux mois plus tard, même réponse et mon gynécologue me dit mais ça va arriver, ça peut être long… sauf qu en étant opk et sans ovuler ça risque d être compliqué… il refuse de me prescrire une échographie… j ai réussi à en faire une par mon médecin traitant! Je lis des mots que je ne comprends pas bien sur le bilan de l´ échographie…
Après l été, je décide de prendre rdv avec une Spécialiste à 1h30 de chez moi. Gros coup de chance j ai pu avoir rdv avec elle un mois après mon appel (normalement c est 6 mois d attente…).
Je me rend à ce rdv sans trop savoir ce que l on va m annoncer.
Je lui explique mon problème, je lui montre mon échographie et en deux minutes elle me dit je sais ce que vous avez! Vous êtes opk maintenant pour en savoir plus vous allez passez des examens et votre mari aussi, et je vous redonne rdv dans 1 mois je vais débloquer un rdv pour vous.
Je suis contente (de savoir enfin ce que j avais mais j étais effondrée en même temps!)
Ce mois paraît interminable. Je ne pense qu à mon prochain rdv!
Je l a revois en octobre avec ces nouveaux résultats d examens et elle me dit vous avez un taux très élevé d amh (je ne l ai que rarement vu dans ma carrière!) ce qui ne rassure pas! La seule solution on va commencer par une opération un drilling ovarien
Elle me dit vous avez le temps de la réflexion, je lui dis oui immédiatement et lui demande programmer l opération au plus vite
Donc le rdv est pris pour le bloc fin novembre.
L opération se passe bien, pas d endométriose, pas de trompée bouchées… mais j ai souffert énormément car elle a du faire beaucoup de trous… par contre, elle me dit qu elle suspecte un cloisonnement de mon utérus, donc elle me donne rdv en janvier avec une irm à faire entre deux, pour vérifier. Je ne vous raconte pas le stresse, ce nouveau problème qui s ajoute au premier. Je suis effondrée, au plus mal.
Je passe l irm fin décembre et on me dit vous pouvez être rassurée il n y pas de cloisonnement. Et la j y crois sans y croire. Je n ai plus que confiance en ma spécialiste. Son rdv arrive et elle me rassure. Me donne de l espoir en me disant, on va attendre 6 mois et voir si je tombe enceinte naturellement… bien entendu rien ne se passe. Jusqu en mars j y crois, puis je n ai plus mes règles naturellement, je dois reprendre duphaston… la nouvelle déprime, nouvelle chute… je retourne la voir en avril, (j ai pas attendu 6 mois… vu que je n avais plus mes règles…) elle me dit on va passer à l étape supérieure les injections. Elle m explique très rapidement, je suis perdue mais pleine d espoir. Un nouvel espoir après l opération! Je fais ces piqûres dès mai, les mois se passent et rien… tous les mois ces rdv, loin de la maison…certains mois il y a des follicules tout est ok et d autres il faut retourner 2 ou 3 fois en visites pour les échographies vaginales en quelques jours pour suivre l évolution … les pds à faire, puis toujours l ordonnance de hcg au cas où… au début je la faisais tout le temps et ça réponse j étais en sanglot puis vers le 4ème mois j ai arrêté…
et là vers août la déprime… voir des bébés sur la plage, des femmes enceintes me fait mal!
J essaye de demander à ma spécialiste un rdv pour parler fiv mais elle me dit d attendre encore… en octobre : dernier mois de piqûres… et bien entendu rien pas de follicules ou très minimes … puis l ovulation s est faite quand même sans ovitrelle et sans les cachets de progestérone…
J ai obtenu un rdv pour parler de la fiv pour début décembre… donc je me raccroche à ce rdv et j attends…
et énorme surprise début novembre j ai de gros maux de ventre énorme (un peu comme lors de mon opération drilling), j appelle ma spécialiste qui me dit ce n est pas normal venez aux urgences. Je suis à 1h30 de route et impossible pour moi d y aller…bon ces douleurs passent…et qqles jours après, je fais un test de grossesse et je vois ces deux barres!
J ai tellement fais de tests de grossesse (et d ovulation ) que je n y crois pas!
Je ne dis rien à mon mari, avant de partir travailler je file faire un prise de sang, j ai le rdv dans l après-midi et je suis enceinte! Je n y crois toujours pas a ce moment.
Je refais la pds hcg 3 fois à 3 semaines d intervalles pour y croire !
Aujourd’hui je suis enceinte de 3 mois, tout se passe très bien, je n ai pas de suivi particulier!
J ai écris ce long post pour vous donner de l espoir, oui il fait se battre et ne rien lâcher! Je vois souhaite de tout cœur d y arriver.
J’ai cru que les mots que vous avez écrit étaient les miens.
Je pense à vous! Courage!
Alexandra dit
Bon courage, après 18 mois chaotique pour moi et les mêmes soucis c’est enfin positif juste avant la pma (car pour avoir un rdv j’ai du m’accrocher…) je te comprend tellement dans ton sentiment de détester ces ventres ronds et annonce de grossesse, la vie est injuste certaines doivent se battre alors que pour d’autres ca arrive en claquant des doigts! Mais au final tu apprécieras à sa juste valeur ce joli cadeau de la vie, tu l’auras aussi.
Fluffly dit
Bonjour.
Moi aussi j’ai été diagnostiquée OPK à l’âge de 14 ans. A l’époque j’ai aussi eu droit au « Quand vous voudrez des enfants, il vous faudra des medicaments » mais à cet âge là, c’était vraiment pas ma première préoccupation. 13 ans plus tard, je décide d’arrêter la pilule pendant mon voyage de noces en me disant que ça allait être un véritable parcours du combattant. Clomid n’a absolument jamais fonctionné pour moi et j’ai été envoyée en PMA. Et là, miracle, je suis tombée enceinte avant d’avoir commencé les injections.
Si je vous livre mon « témoignage » c’est pour vous dire que je connais cette angoisse de ne pas y arriver, pendant 1 an je pleurait nuit et jour, encore plus avec les échecs du clomid. Même si au final, je suis tombée enceinte en un laps de temps raisonnable. La pression psychologique qui vous est mise d’emblée dès l’annonce du diagnostic est assez éprouvant, car on vit toutes ces années avec l’idée que déjà, on va en baver.
Alors oui, pour beaucoup c’est effectivement un parcours plus ou moins long, plus ou moins médicamenté. Mais il y a aussi beaucoup de femmes pour qui c’est plus simple 🙂 par ce commentaire, je tiens à donner un peu d’espoir aux femmes opk qui, comme moi à l’époque, se disent « je n’y arriverai jamais ».
Je vous souhaite une grossesse très rapidement <3
Cilou dit
Bonjour
Ce témoignage, j’aurai pu l’écrire. Je partage tous vos sentiments même si je ne suis pas en parcours PMA pour l’instant mais on s’y dirige après chaque cycle infructueux malgré clomid et ovitrelle. On veut y croire chaque mois, mais pas trop pour ne pas que la gifle soit trop forte.
Courage…
Je vous souhaite un magnifique + très vite.