Depuis le début de sa grossesse, Sophie est malade. Nausées, fatigue, elle est tellement épuisée qu’elle a dû demander un arrêt de travail. Mais dans son entourage, certaines personnes ne la comprennent pas et pensent qu’elle exagère, ce qui la blesse. Voici son témoignage (et ma réponse en suivant).
{Témoignages} Enceinte, certains proches ne comprennent pas pourquoi je suis arrêtée
Bonjour,
J’ai hesité longuement à vous écrire mais je me dis que ce témoignage me fera du bien moralement, pour me soulager la conscience et je pense ne pas être la seule dans ce cas.
Je suis actuellement enceinte de quatre mois et demi et depuis le premier trimestre je suis en arrêt maladie.
Vers 7 SA, de grosses nausées sont apparues
J’ai tenté de tenir bon au travail mais je me suis vite rendue compte que les nausées s’accentuaient et compte tenu de mon activité professionnelle, ça allait être très compliqué à gérer (je suis en grande partie du temps au téléphone avec des clients exigeants pour qui je dois apporter une solution rapide et efficace à leur problème donc sous pression et stress).
Fin du premier trimestre = fin des nausées ! Youpi ! Je revis enfin. Je retourne donc au travail, contente de retrouver mes collègues et une vie sociale. Malheureusement un second effet secondaire est apparu pendant ce premier arrêt et se poursuit : des insomnies chaque nuit, sans exception. Résultat, au bout de quelques jours de travail, mon corps a lâché et j’étais dans un état d’épuisement avancé.
Depuis trois semaines, je suis de nouveau en arrêt de travail
Et ces insomnies ne s’arrangent malheureusement pas. Le médecin du travail préconise un arrêt de travail complet plutôt qu’un aménagement du temps de travail. La fatigue ne va pas s’améliorer au cours de la grossesse, bien au contraire et il faut que j’essaye de me reposer au maximum. Ce n’est pas pour autant qu’il a rédigé un courrier d’inaptitude mais ça je peux le comprendre un peu car on ne peut savoir en avance comment mon état va évoluer.
Non…?
Tandis que mon nouveau médecin traitant m’a dit très récemment : « la grossesse ce n’est pas une maladie » et « il va falloir repenser à reprendre le boulot« . Il m’a demandé de retourner voir le médecin du travail pour me qualifier d’inapte et ainsi le médecin traitant pourra me mettre en arrêt sans problème. Clairement, il surveille son quota d’arrêt maladie pour éviter d’être contrôlé par la sécurité sociale.
À aucun moment, il m’a demandé ce que je faisais comme activité au travail
Et il n’a pas cherché à creuser ne serait-ce qu’un peu sur mon quotidien. Aucun professionnel du milieu médical ne veut prendre de responsabilité de m’arrêter.
Je me sens absolument pas écoutée, je me sens démunie, incomprise, seule, pas soutenue. La solitude pendant mon arrêt de travail n’aide pas non plus à relativiser…
Je sens également un jugement négatif des proches qui ont du mal à comprendre pourquoi je suis en arrêt depuis autant de temps.
La goutte d’eau : quelqu’un de mon entourage a demandé à un de ses proches médecin son avis me concernant pour essayer de comprendre si je n’exagérais pas un petit peu… Je précise que cette personne ne m’a absolument demandé aucune nouvelle depuis mon début d’arrêt, ni ce que j’avais exactement comme symptômes. Je suis tellement choquée par ce comportement si intrusif et irrespectueux.
Je me rends compte aujourd’hui qu’il est tellement facile de juger, ça me dégoûte.
Je n’avais jamais été en arrêt maladie avant de tomber enceinte
et je culpabilise de l’être aussi longtemps. Ces gens ne m’aident pas à relativiser.
Malgré tout, des proches qui s’inquiètent sincèrement pour moi et m’écoutent, me disent de penser à ma santé et celle de mon bébé. Heureusement ça contrebalance un peu tous ces jugements négatifs et faciles mais pas autant que j’aimerais… c’est dur dur… ils ne subissent pas ce que je subis et certaines femmes ont très bien ou mieux vécu physiquement leur grossesse que la mienne, je remarque là aussi une claire incompréhension de leur part.
Voilà je vis aujourd’hui dans une ambiance de culpabilité. Je viens à me poser sincèrement la question : est ce que j’exagère ? Ces personnes me font douter et m’empêchent de vivre une grossesse sereine et cela malgré la grande fatigue. Je ne sais plus quoi penser réellement et je crains beaucoup la suite de la grossesse…
La réponse de La Mariée en Colère
Chère Sophie,
je sais que vous n’avez pas vraiment posé de question, mais je vais me permettre de vous donner mon avis 🙂
point 1 : seules les personnes qui ont déjà été enceintes peuvent savoir ce que c’est que de fabriquer un être humain avec son propre corps. Donc les avis de ceux qui n’ont jamais porté un enfant : on ne s’en occupe pas.
point 2 : chaque femme est différente et chaque grossesse également. Il n’y a pas de règle. Certaines futures maman pètent la forme pendant 9 mois, d’autres sont malades à n’en plus pouvoir, on ne peut pas prévoir à l’avance comment cela va se passer.
point 3 : ne culpabilisez pas, vous n’y êtes pour rien. Vous êtes fatiguée, vous êtes nauséeuse, reposez-vous, il en va de votre santé et de celle de votre bébé.
point 4 : la grossesse est le moment parfait pour s’éloigner des personnes toxiques de notre entourage. Souvent le tri se fait d’ailleurs très naturellement. Ne prenez pas ces réflexions pour vous personnellement, mais voyez plutôt cela comme une bonne occasion de zapper les cons 🙂
Surtout tenez-nous au courant
Je vous souhaite une belle fin de grossesse, au calme…
Nathalie
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Solène dit
Les gens font ce qu’ils peuvent pour vous ramener à la normale. Leur quotidien est impacté, ou ils se rendent compte qu’un coup de main serait utile. Pour eux il est plus facile de croire que vous en faites peut être un peu trop que de se dire qu’ils vont devoir en faire un peu plus.
Aucune grossesse n’est identique. Mes deux premières j’ai tenu et pu reporté jusqu’à 2 semaines mon congé mat. Ma troisième grossesse démarre moins bien. Personnellement que personne ne vienne me faire de remarque. Ou à sa prochaine gastro je lui demande de continuer comme si de rien n’était.
Nikita dit
Merci beaucoup pour ce témoignage et tous ces commentaires!
Je me sens tellement rassurée car depuis le tout début de ma grossesse je suis littéralement K.O … fatigue extrême, nausées, vertiges, maux de tête, douleurs digestives…
Au début je me suis mise en congés puis 1 semaine d’arrêt maladie
Là je viens de reprendre en télétravail mais mes efforts mépuisent et je ne sais plus comment faire par peur du regard des autres et de certains proches qui ne me comprennent pas du tout (« tu n’es pas la seule femme à être enceinte, serre les dents et va travailler » « Vu ton poste tu ne peux pas t’arrêter si longtemps, il faut reprendre le travail »)
Voilà ma situation je cherche éperdument un médecin qui pourra me mettre en arrêt de travail car je n’arrive pas à tenir le rythme malgré toute ma bonne volonté (sachant que je ne me mets jamais en arrêt maladie en temps normal).
Merci encore pour vos témoignages qui me font du bien!
Emma dit
Bonjour EMI, je n’ai qu’un te conseil à te donner, cherche un médecin qui comprenne et te mette en arrêt !
J’ai mis du temps, mais j’ai trouvé pour ma 1ere grossesse. J’avais aucun symptôme physique à par la fatigue. Mais impossible de luter contre le sommeil la nuit, ça voulait dire que je laissais ma collègue gérer toute seule ce qui est complément nul, je disais que valait mieux que je dois en arrêt pour être remplacé pour que qul’qun soit avec ma collègue ( je culpabilisais beaucoup). Et ensuite je bossais aux urgences maternité, à voir des grossesses arrêter dans tous les sens quand on est enceinte ( et qu’en plus on a mis du temps à réussir à tomber enceinte + des fausse couche) donc psychologiquement j’y arrivais pas du tout.
Toutes mes larmes n’y faisait rien, mon gynécologue ne voulait pas m’arrêter. Je suis allée voir un généraliste au pif dans ma ville pour lui dire que je voulais un arrêt et je lui ai expliqué et il m’a dit « faut être aveugle pour pas voir que vous en avez vraiment besoin, c’est totalement légitime, vous inquiétez pas je vous arrête jusqu’à la fin)
Bref, écume doctolib, fait des rdv en visio même pour expliquer ton cas aux médecins et trouver celui qui comprendra.
Par contre petit détail qui a son importance, avec un arrêt aussi long je suis passé en demis solde, toute ma fin de grossesse je n’ai eu que la moitié de mon salaire, heureusement que mon mari gagne bien sa vie sinon j’aurai pas pu assumer seul mon loyer.
Emi dit
Pardon mais merci grâce à votre témoignage je me sens moins seule …
Nauséeuse ++ depuis 7 sa, je n’ai pas été arrêté de suite car heureusement c’est tombé l’été et j’avais 3 semaines de vacances, mais à mon retour j’ai tenté de reprendre le travail (infirmière de nuit) et là majoration des nausées ++ car la fatigue me les augmente considérablement.
Résultats je suis arrêté depuis à peu près 2 mois de grossesse.
Et j’ai senti assez vite les jugements silencieux des gens à qui je disais être en arrêt à cause des nausées… comme si ce n’était pas insurmontable, que d’autres aller bosser en ayant le seau posé sur le siège à côté d’elle … mais quelles ne se sont jamais arrêté.
Je ne suis ni chochotte ni douillette et n’ai d’ailleurs jamais été en arrêt de ma carrière ce qui m’énerve donc passablement qu’on me fasse passer pour quelqu’un de feignant qui s’arrête à la moindre occasion…
J’ai entendu la fameuse phrase la grossesse n’est pas une maladie, à laquelle j’ai répondu » quand les symptômes s’apparentent à une gastro alors si je suis désolé c’est exactement comme si on était malade ! »
Parole d’homme… ca me fait marrer quand ils se permettent de juger quelques chose qu’ils ne connaîtront jamais.
Moi même avant de tomber enceinte je ne soupçonnais pas un instant tous les changements qui allaient réellement s’opérer sur mon corps. Le bouleversement hormonal, la fatigue, les douleurs inconnus, les troubles digestifs … l’incapacité de pouvoir continuer mon sport alors que j’y suis très attaché et que je tenais à avoir une grossesse sportive.
Bref j’avais idéalisé ce moment , maintenant je me rends compte des limites de mon corps. Et je suis entouré par un corps médical qui manque d’humanité. Ne s’intéressent ni à ce que je fais dans la vie, ni à mon état psychologique. Ils ne me posent de question que sur le physique tout en me disant qu’ils ne peuvent rien y faire, pendant la grossesse on ne peut que souffrir en serrant les dents car aucun médicament ne peut être pris quasiment …
Ils ne savent pas que je travaille seule de nuit dans un environnement potentiellement stressant, conflictuel avec parfois des cas de violence physique et verbal…
On me renvoi vers la médecine du travail pour trancher… j’ai peu d’espoir également envers eux… on verra… je vais reprendre le travail probablement car mon médecin refuse désormais de me prolonger. Selon ses dires, je dois finir alité pour justifier d’un arrêt…
Fatima BOUALAM dit
Bonjour à toutes, à Sophie et toutes les autres personnes se trouvant dans son cas.
Pour ma première grossesse j’ai eu des symptômes terrible également, clouée au lit 10 jours, puis impossible de faire le moindre effort sans créer une crise de vomissements généré par des spasmes. Hypersalivation me forçait à garder un seau qui finit par puer malgré que je le l’avais plusieurs fois par jour. C’était pas rose.
Je me suis bien sûr mise en arrêt mais je n’ai pas expliqué la raison de mon arrêt à mon employeur. Simplement pck au début je n’étais pas sûre de garder mon bébé et aussi car j’étais en CDD qui allait se terminer quelques mois plus tard. Je pense que cela m’a préservé.
Aujourd’hui je suis à nouveau enceinte, j’en ai tout de suite parlé à mon supérieur (je suis en contrat CDI) et aussi de mes inquiétude quand aux symptômes que je pouvais avoir.
J’ai tout de suite sentie qu’il était dubitatif face à mon témoignage de ma grossesse précédente et il m’a même dit que ça ne pouvait pas être aussi terrible que je le racontait. Je n’ai pas insisté. J’ai su que je ne serez pas comprise. Mais s’il le faut, je me mettrais en arrêt.
Je veux juste vous dire, que je comprends votre solitude, que c’est dur de se faire juger, mais que dans cette difficulté, c’est le meilleur moment de se focaliser sur soi.
Comprenez que la vie d’une personne est basée sur son vécu, ses expériences et ce qu’on lui a appris. Les gens se confortent aussi sur certaines idées qui les arrangent sans avoir l’ouverture d’esprit de se dire qu’il y a des exceptions à tout et que ce n’est pas toujours ce qu’on croit.
Ne perdez pas votre temps à essayer de convertir ses personnes fermés dans leurs idées. Dites vous que ce n’est pas personnel et qu’elle changeront que quand ça les arrangera.
Pensez à vous. À ce qui peut vous faire du bien. Soyez ouverte au débat et dites ce que vous ressentez, mais ne vous enfermez jamais dans les jugements des autres.
N’attendez pas non plus leur compassion. Car cmt attendre la compassion d’une personne qui n’a pas vécu ce que vous vivez ? Quelque chose dont on entends jamais parler si ce n’est de votre bouche ?
Une amie m’a suivie pdt ma première grossesse et je peux vous dire qu’elle n’a pas idée de ce que j’ai vécu malgré sa présence. Aujourd’hui elle est enceinte et quand je lui reparle de ma première grossesse, c’est comme si elle la découvrait. Et c’est normal. Il ne faut pas leur en vouloir. Ce n’est pas leur monde, ils ne peuvent pas comprendre.
Cherchez du soutiens auprès de professionnels de santé qui savent vous entendre, c’est très important d’être suivi par une personne qui puisse vous mettre en arrêt lorsque c’est nécessaire.
Et prenez ce temps pour vous reposer, pour vous occupez de vous comme vous pouvez (par exemple moi pour ma première grossesse je n’avais même pas la force de me laver les cheveux pendant plus d’un mois car ils sont long et presque crépu, je me lavais que le corps, ce fut une délivrance quand j’ai enfin trouvé la force de le faire, mais je ne vais pas m’en vouloir pour ça).
Ce qu’il faut retenir de tous ces témoignages c’est qu’il ne faut pas être trop dur avec soi et que pdt une grossesse, il faut se recentrer sur soi et s’écouter. C’est tout ce qui compte. Autour, on regarde mais on ne prends pas en compte.
Même mon compagnon me disait que la femme de son amie portait des meubles jusque 9 mois et pk moi j’étais si malade ? Quand ça allait mieux il voulait absolument que je retourne travailler en extra et j’ai dû me battre avec lui après quelques vacation effectuées pour lui faire comprendre que ça mépuisait. Car vraiment, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on attend de nous mais ce qu’on vit.
Donner naissance est une chose incroyable, c’est une épreuve qu’on fait passer pour quelque chose de banale en France. Moi je préfère être au dessus de tout ça et répondre à mes besoins et ceux du bébé.
La société évolue très lentement. N’attendez pas qu’elle soit de votre côté sur tout. Il faut se battre et être forte dans sa tête. Construisez vous votre carapace et envoyez chier les personnes qui pensent savoir mieux que vous ce que vous ressentez et vivez !
Force et courage à toutes 😘
Yasmine dit
Actuellement enceinte de 2 mois je vis un véritable calvaire.
Etant sous anti-dépresseur depuis plusieurs années suite à un traumatisme je n’ai eu d’autre choix que d’arreter mon traitement dès que j’ai appris ma grossesse.
Ce ne sont pas des médicaments qui s’arretent du jour au lendemain mais très progressivement sur une très longue durée. En connaissant les effets secondaires d’un arret brutal, mon psychiatre m’a arreté net. Je suis en arrêt depuis 3 semaines.
J’ai informé ma responsable et l ensemble de mes collègues de mon arret et de ces raisons car je trouvais ca plus correct.
Je tiens à préciser que je suis secretaire médicale dans un cabinet de radiologie.
Et croyez le ou pas, la moitié de ces belles personnes n’ont meme pas pris la peine de me répondre. Juste en colère que je sois arretée car soit elles n’ont pas connu de grossesse, soit elles elles n’ont jamais été malade et je ne dois etre qu’une faignasse.
J’ai été terriblement choquée et blessée par ce manque cruel d’empathie !
L’arret du traitement a provoqué des crises de pleures, de panique, des envies suicidaires, des vomissements, un mal etre intense. De plus, et comme je l’ai dit a mes collègues, les 15 jours de prise de traitement avant de connaitre ma grossesse pouvait avoir provoqué une malformation sur mon bébé. De quoi me mettre dans un état de stress horrible.
Pas le moindre message bienveillant de femmes ? Nan mais je m’en remet toujours pas…
Depuis ce sont les symptomes de grossesse qui prennent le dessus, nauséeuse du matin au soir, vomissements plusieurs fois par jours (-5 kg en 3 semaines), déshydratatation, brulures d’estomac atroce qui m’empeche de dormir, impossible de sortir de chez moi car la voiture me rend malade et le port du masque obligatoire m’étouffe. Difficile de garder le moral dans ces conditions.
Au cabinet on recoit 300 personnes par jour (une usine) nous n’avons déjà en temps normal pas le temps d’aller aux toilettes. Alors m’y rendre plusieurs fois par jour pour vomir….
Et puis omment fractionner mes repas pour soulager un peu mes brulures dans ces conditions ? Impossible puisque nous avons seulement 30 min de coupure pour manger pas une de plus.
On porte le masque 10h de suite.
La pression mise par les 10 médecins qui nous parlent très mal et les patients parfois odieux est déjà difficile au quotidien (beaucoup de nouvelles arrivent mais ne reste pas). Un stress insoutenable pour moi sans traitement et très nocif pour le bébé.
J’habite à la montagne à 45 min de route de mon lieu de travail qui s’ajoute a la fatigue et que je ne supporte de toute facon pas. Je vomis a chaque fois et je suis au plus mal les heures qui suivent
J’ai beaucoup pleuré par ces jugements et ce manque de considération, pour moi ou pour mon futur bébé. A croire que certaine personne vous souhaite réellement du mal.
A présent il est bien clair, c’est hors de question que j’y remette un pied pendant ou meme après ma grossesse.
Les conditions de travail sont déjà lamentable si en plus les collègues sont des vipères aigries et mauvaises c’est trop.
Je comprends tellement qu on puisse se sentir seule face a la méchanceté du monde….
Laurou dit
Bonjour,
Je suis également enceinte et sous antidepresseurs, sachez que vous n’etes pas obligée d’arreter votre traitement, mon medecin et ma gynecologue m’ont conseillé de le continuer. Il existe des molecules avec faible risque, essayez de demander un second avis!
Pour le reste, c’est tres dur mais cela vous ouvre les yeux sur les personnes qui vous entourent… Ces personnes malveillantes ne sont pas saines! Plein de courage pour la suite
Virginie dit
C’est encore une fois affligeant de constater à quel point les gens peuvent être intrusifs, jugeants, … etc. J’ai moi même pas mal hallucinée pendant ma grossesse (contractions à 4mois, je devais rester allongée, et tout le monde doutais de ma bonne fois… surtout la famille et la belle famille ! merci entourage proche), mais aussi durant mon divorce (ou là, ça a atteint son paroxysme… j’étais quasiment épiée…). Bref, en effet, s’écouter, bien s’entourer, et ne pas tenir compte de la bêtise humaine, sont les seules choses à faire ! Plein de pensées positives !
Marine dit
Allez, j’y vais de mon petit commentaire aussi ^^
J’ai été malade toute ma grossesse. De 2 mois à 8mois et demi (jour de l’accouchement) j’ai eu des nausées atroces. Et donc des nuits hyper hachées, en moyenne sur ma grossesse j’ai du dormir environ 4h par nuit. Je suis enseignante, à 30min de chez moi, j’ai tenu jusqu’à 6 mois de grossesse car personne ne me proposait d’arrêt, sinon j’aurai signé de suite. En plus j’ai un asthme très fort et un petit soucis au cœur et mon traitement n’était pas compatible avec la grossesse.
Bref tout ça pour dire que le 1er qui m’aurait fait une remarque j’aurais tapé je pense 😂
Celine dit
Si cela peut vous déculpabiliser une maman qui a accouché à 7 mois coûte plus cher en soins pour son bébé et elle que si elle avait été payée sans travailler 9 mois selon la cpam….Bonne fin de grossesse à vous.
Némalia dit
Bonjour,
Tu as déjà eu plein de commentaires, mais plus on est de fous plus on rit.
Je n’ai pas eu le problème de l’arrêt pour ma grossesse, j’étais au chômage. Mais si ma boîte n’avait pas fermé, j’aurais été arrêté.
Premier trimestre : malade comme un chien, moins dix kilos, menace d’hospitalisation.
Deuxième trimestre : je revis. Mais pas longtemps. Bébé est peut être malade. Beaucoup de stress et d’examen. Je ne reprends pas beaucoup de poids. Troisième trimestre : à priori bébé va bien, il faut attendre l’accouchement. Col de l’utérus ouvert très tot et je suis insensible aux contraceptions. C’est chéri qui sent que mon ventre se contracte.
Finalement accouchement trois semaines plus tôt que prévu. J’ai un tout petit ventre, on ne dirait pas que j’en suis à huit mois. Je ne sens les contractions qu’après 6 centimètres de dilatation et j’ai la péri ( c’est l’un des seuls points positifs de ma grossesse, avec la majorité des soignants qui ont été géniaux). Bébé va bien.
Mais c’est pas encore fini. Bébé décide de nous faire un arrêt respiratoire. En avant la neo nat. Et une semaine à l’hôpital. Au final, je sors de l’hôpital plus légère, mais je comprends que l’on puisse être mal ou s’inquiéter.
Tous ceux qui te font des remarques n’y connaissent rien. N’hésite pas à leur dire qu’ils pourront te juger lorsqu’ils auront vécu la même chose. Et comme certaines te l’ont dit : raison médicale, point à la ligne, fin de la discussion. Cela calmera les esprits.
Repose toi, profite autant que tu peux, et reviens nous donner de tes nouvelles.
Clapz lo dit
Je n ai que 2 conseils à te donner :
– les cons, il faut les oublier, c est un tri imperatif à faire pour ta santé et ta vie future
-change de médecin !
L.K dit
Bonjour Sophie,
Chaque grossesse est différente, même entre bébé 1 et bébé 2, je n’ai pas du tout eu la même grossesse. La première peu de nausées, l’épuisement est venu après. Pour bébé 2, j’ai tout de suite eu des nausées, assez vite disparues, mais au final j’ai été arrêtée tôt car très fatiguée, contractions etc…
Et pour avoir vu différents médecins et gynécos, certains ne penseront pas une seconde à l’arrêt maladie, tandis que d’autres vous arrêteront pour le reste de votre grossesse sans plus de cérémonie. Et je pense que dans tous les cas quand le feeling ne passe pas avec un médecin, il vaut mieux changer même en cours de grossesse. Un changement de gynéco a sauvé ma santé (physique et mentale) pour bébé 2.
Pour ce qui est de vos proches / collègues etc, vous n’avez pas à vous justifier! Vous êtes arrêtée, c’est une décision médicale, point barre. Certaines mères ont eu aussi une grossesse tellement « de rêve » qu’elles ne peuvent pas comprendre, vous pouvez les remballer par un simple « bah toi, tu as eu de la chance ». D’autres se vantent d’avoir travaillé « jusqu’au bout » (une ancienne collègue jusqu’à une semaine avant son accouchement, elle travaillait en libéral je précise). Et alors?! Doit-on les décorer d’une médaille? Ou au contraire les blâmer de ne pas avoir pris du temps pour leur bébé et leur santé?
Bref, pensez à VOUS et bébé. De nos jours on vit 1 à 3-4 grossesses maximum, on cotise quand on travaille pour d’éventuels arrêts maladies / congés maternité. On ne vole personne.
Prenez soin de vous, envoyez chier certains et fuyez les autres. Vous n’aurez pas de médaille à jouer les wonder woman de la maternité. Apprivoisez votre corps, préparez sereinement l’arrivée de votre bébé.
Et c’est aussi un conseil pour quand bébé sera là : la bonne façon de faire sera celle où vous êtes en accord avec vous-même, pas ce que trucmuche dit, la tv recommande, les livres racontent… Prenez le temps d’apprendre à être maman, sans culpabilité. Vous ne serez pas parfaite et ce n’est pas ce qu’on vous demande.
Affectueusement,
L
kenzaya dit
Bonjour Sophie,
Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais…déculpabilisez vous….et changez de médecin! Vous pourriez peut-être vous rapprochez d’une sage femme libérale, qui se souciera de votre état physique tout autant que de votre état émotionnel.
Ensuite, comme le dit la mariée en colère, la grossesse permet de faire un énorme tri dans son entourage, on a besoin de positif pendant cette période éprouvante, et pas de négatif et de critique. Malheureusement pour vous, j’ai le regret de vous dire que les « mauvais avis »vont aller crescendo si vous ne recalez pas. Après on vous dira « c’est pas comme ça qu’on allaite, il faut réveiller bébé pour qu’il mange, change lui la couche pour le réveiller (comme si aller aux toilettes avait déjà donné faim à quelqu’un).
Essayez d’avoir une conversation avec votre chéri afin qu’il vous aide à « recadrer » ces personnes et vous rassure. Chaque grossesse est différente, tant sur le plan physique que sur le plan émotionnel, et les hormones étant dans la partie, c’est vraiment pas évident de s’y retrouver soi-même, alors pour quelqu’un de l’extérieur. Je vis à l’étranger, ma 2eme grossesse a été un vrai calvaire. J’ai fait une crise de paludisme, une phlébite et une première menace d’accouchement prématuré (le tout en même temps, sinon c’est pas drôle) et par dessus le marché, le premier traitement reçu à l’hôpital m’a mise en hypertension, bilan: 1 semaine d’hospitalisation, et il y a des personne qui ont trouvé le moyen de me dire que j’étais une chochotte, que j’exagérais et que franchement c’était quand même abusé une semaine d’hôpital et en arrête jusqu’à la fin de ma grossesse (j’étais à 4 mois et je travaillais en tant qu’esthéticienne, donc debout et piétinement toute la journée, 2h de bagnole pour aller et partir au boulot) bref, du grand n’importe quoi. Je n’ai pas répondu, j’ai dit à mon chéri, je ne veux plus les voir, je ne leur répond plus au téléphone, et je te demande de ne plus leur donner de mes nouvelles.
Vous avez un job éprouvent ou non, la question n’est pas là, là question est plut^tot comment vivez vous vos maladies de grossesse, et comment votre corps le supporte.
Nez culpabilisez pas, faites vous bichonner, renseigner vous autour de chez vous pour voir un ostéopathe spécialisé dans les grossesse, votre corps est en mouvement et parfois, le bassin tourne ou se décale bloquant des nerfs qui conduisent aux vomissement non stop, insomnie et autres.
Oui, la grossesse en soit n’est pas une maladie, mais il existe bel et bien des grossesses pathologiques, et elles méritent d’être suivies, accompagnées et pas négligées. Alors mon dernier conseil si je peux, prenez soin de vous, enfermez vous dans une bulle d’onde positive, voyez comment vous pouvez améliorer votre état par des techniques douces, le yoga, la piscine, le chant prénatal, l’ostéo, breftout ce qui pourra vous faire du bien, et vous verrez, vous retrouverez le sourire…
Fugazi dit
J’ai vécu la même chose.
Deja sache que on te lache la grappe en fin de grossesse, je suis à 7 mois et demis et plus personne ne se pose de question sur mon arrêt.
Moi je travaille de nuit, en maternité.
Des le début de la grossesse ça a été très compliqué autant sur le plan physique que moral.
J’étais épuisé, moi qui suis un vrai oiseau de nuit, mon corps a tout de suite réclamer que je dorme la nuit, j’étais un zombie au boulot, capable de rien, je m’endormais et laissait donc mes collègues gérer pour moi ..
Et surtout le stresse et l’angoisse, alors que j’ai mis 2 ans pour tomber enceinte, je le suis à peine, et je sais à quel point c’est fragile car toutes les nuits je m’occupe de femme qui viennent pour des fausses couches…
En plus de ça je me suis mise à saigné, après chaque nuit de boulot, un peu de sang dans ma culotte, à chaque fois que je saignais, j’allais voir un médecin ( soit au boulot, soit chez moi, en fonction des saignements), et j’avais le droit systématiquement à une semaine d’arrêt.
Donc on gros j’étais à peine enceinte que je travaillais 2 jours et j’étais arrêté 5…
Très vite ( au bout de 4 mois) je ne gère plus du tout. Je sombre… Je sens que je pars en dépression. Et lors de mon examen du 4eme mois chez le gynécologue, il me trouve tellement déprimé qu’il m’arrête pour 1 mois.
Et la ça a commencé les réflexions… Surtout de la part à ma belle famille et de certain de mes proches…
» tu vas quand même pas t’arrêter des maintenant ? »
« mais tu comptes reprendre le boulot après quand même ? »
La famille de mon mari j’ai osé trop rien leur dire… Mais quand un jour un ami m’a dit que il trouvait mon arrêt exagéré, que c’était pas normal que la secu ( donc les impôts) doivent payé pour moi alors que je pourrais très bien travailler.
Je lui ai répondu bien sèchement que j’en avait rien à foutre ce qu’il pensait, et que en temps qu’homme en plus il n’avait absolument pas son mot à dire…
Après ce mois d’arrêt je commençais à peine à me sentir un peu mieux, je n’avais fait que dormir pendant un mois, je reprenais un peu des forces, mais je ne me voyais pas du tout répondre le travail de peur que ça recommence.
Je suis retourné chez mon gynécologue, et la grosse déception il ne veut pas m’arrêter.
Je lui dit que les raisons pour lesquels il m’a arrêter le mois dernier sont toujours valable, je le bat un peu, et accepte vraiment à contre cœur de m’arrêter en faisant bien comprend que c’est le dernier arrêt qu’il me fait…
Donc je suis parti à la recherche d’un medecin compréhensif..
J’ai trouvé une sage femme pour mon suivi, et un médecin généraliste très gentil qui quand je lui ai expliqué mon quotidien au travail ( fausse couche, grossesse arrêter, maladie fœtale) à tout de suite compris mon besoin d’arrêt et depuis fait tous mes arrêts.
Jai compris aussi que les gens aiment beaucoup donner leur avis sur les choses qui ne les concerne pas du tout, surtout quand il s’agis de grossesse et de bébé.
» quoi ?! Tu veux allaiter ? Mais t’es complètement folle ! »
« quoi?!du cododo, mais tu ne veux pas que ton mari dorme ? » ( véridique)
« couche lavable ? Tu as pensé à nos gros grand mère ? »
Donc finalement après avoir souffert vraiment tout le début de ma grossesse, maintenant j’essaye de tout prendre avec philosophie.
Deja je réponds plus aux questions, le reponse » je sais pas » ou » on verra » est parfaite pour toute question.
Donc mes conseils, change de médecin, profite de ton arrêt actuel pour trouver un médecin d’accord de t’arrêter.
Ensuite comme dirait la chanson » laisse parler les gens »…
En tout cas bon courage, je te souhaite une belle fin de grossesse, moi j’arrive au bout de la mienne, et malgré le fait que j’en ai vraiment chier ça m’empêche pas déjà d’envisager de faire un deuxième te rapidement !
Lulu dit
Bonjour,
Bon courage pour cette période compliquée !
A mes yeux, dans la vie, il y a des circonstances qui ne laissent pas de place à l’avis des autres, et la grossesse en fait partie ! Seul son ressenti compte. Alors, si on se sent pas d’aller travailler, on n’y va pas.
Cela étant dit, alors même que ce choix ne saurait être remis en question (sauf par un changement de ressenti), ça ne veut pas dire que c’est facile à vivre. Le travail est souvent très structurant, il permet également un temps de vie hors de la domesticité (grossesse, mais aussi intendance quotidienne) et devoir le laisser tomber peut être assez déstabilisant. La culpabilité peut s’installer en réaction à ces émotions négatives; je m’explique : c’est parfois plus facile de se dévaloriser en se disant qu’on pourrait aller bosser plutôt que d’accepter que c’est super chiant de devoir laisser tomber son boulot ! Dans mon cas, j’ai trouvé que cette perspective était assez intéressante, et ça m’a permis de m’interroger sur l’importance que j’accordais à mon emploi. En espérant que ça puisse t’aider !
En tous cas, bon courage et « take care » !
Mme Pocahontas dit
Mais que les gens se mêlent de leur derrière !!!!!! Est-ce qu’ils savent ce que c’est d’avoir envie de gerber en permanence ?!!? D’être si fatiguée qu’on en fait des malaises ??? « Oui mais la cousine de la voisine de ma tante dit que bla bla bla !!! » MAIS MEC ON S’EN TAPE DE LA VIE DE CETTE BONNE FEMME !!!!!! Éloignez vous de ces gens toxiques !!! Entourez vous de gens bienveillants, gentils et prévenants ! Même changez de médecin ! Lui aussi c’est un gland !!!! Mon gynécologue m’a arrêtée la quasi totalité de ma 1ère grossesse. Au début je culpabilisais mais j’étais tellement morte que je n’étais bonne à rien ! Pour ma 2ème j’ai bossé un peu plus longtemps mais à quel prix ! J’ai fini sur les rotules !
Si les gens continuent de vous faire des remarques, demandez leur s’ils seraient capables de faire ce que vous faites et envoyez les bouler loin !!!! Courage !!!
Ines dit
Lors de ma première grossesse je me suis bloquée le dos en même temps que je suis tombée enceinte. J’ai été arrêtée immédiatement par ma gynéco et mon médecin, j’avais essayé de négocier un retour mais pour eux c’était hors de question vu mon état. J’ai passé 9 mois à culpabiliser, malade comme un chien (je vomissais tout le temps, je ne pouvais pas manger, pas boire pendant toute la grossesse, j’ai pas pris 1 gramme pendant ma grossesse et à 8 mois en bonus j’ai eu une colique néphrétique). Le retour a été très difficile car je n’ai pas retrouvé mes responsabilités, en plus mon chef a essayé de me pousser à la démission. La remise en question a été très difficile. J’ai réalisé que je me suis investie corps et âme dans mon boulot pendant plus de 7 ans pour être traitée comme une merde juste parce que je suis tombée enceinte et que j’ai dû être arrêtée. J’ai réalisé aussi que je ne suis pas responsable de l’organisation de mon poste mais mon responsable si et que si il s’est retrouvé dans la difficulté c’est qu’il refusait d’embaucher depuis des années. Et surtout j’ai réalisé qu’une grossesse dure 9 mois dans une vie alors que je vais travailler encore pendant au moins 30 ans. Ça relativise… actuellement je suis enceinte de mon deuxième, j’ai quitté mon boulot, j’ai sciemment laissé tomber mon chef sans aucun remord, j’ai pris un avocat et négocié une rupture conventionnelle et eu une indemnisation pour harcèlement au travail. C’est la première fois de ma vie que je ne travaille pas sans culpabiliser mais je profite de ma grossesse. Et ce qui m’a beaucoup aidé c’est le soutien de mon médecin traitant.
Ce que les gens pensent, nous ne pouvons pas les empêcher de le penser et il y en aura toujours des haineux ou des jaloux. Dans ton cas il faut que tu te tournes vers des professionnels de santé qui te comprennent et qui te soutiennent et que tu parles de tes conditions de travail, pourquoi tu estimes que tu n’y arrives pas. Et tu as le droit de ne rien faire pendant 9 mois dans ta vie juste parce que tu fabriques un enfant ! Il ne faut surtout pas culpabiliser pour ça 🙂 je te souhaite beaucoup de courage car je sais à quel point c’est compliqué
LittleCloud dit
La seule bonne conduite à suivre à mon sens: S’écouter. Protégez vous, et protégez votre bébé. C’est votre corps, votre grossesse, et il n’y a que vous pour être juge de ce qui est bon ou non. Souffrant de nausées et de vomissements quasi permanent lors de ma première grossesse, qui m’a valut une perte de poids terrible, une fatigue immense puis une hospitalisation, j’ai énormément souffert en plus du jugement des autres. Effectivement, un tri s’opère: ceux qui prendront soin de vous sans se poser de questions, et les autres. Entourez vous des bonnes personnes, et ne laissez personne d’autre que vous juger de votre état ou conduite. C’est très important de vous faire confiance, et aider si besoin…
Je vous envoie beaucoup de courage et de soutien !!
Bonne chance pour la suite !
Mme tracteur dit
Bonjour,
N’écoutez pas les langues de vipères.
Une grossesse ne fait pas l’autre, une femme n’est pas une autre et être enceinte n’est certes pas une maladie, mais vos proches ne devraient pas non plus oublier que nombre de futures mères ont malheureusement, payer de leur vie de porter ou donner la vie par le passé.
Aujourd’hui, le médecin du travail vous protège en vous arrêtant, vous et votre bébé.
Je suis agent administratif mais également arrêtée depuis les 3 mois de grossesses. J’ai cumuler grippe, 3 gastro, rhino, 2 laryngites depuis le début de la grossesse et n’avait même plus 9 de tension. Pourtant, travail assise (hors formation à 3h de route), mon médecin m’a arrêtée. Et mon entourage, même mon mari, a parfois du mal à comprendre. « tu devrais ranger / nettoyer ta maison un peu plus ».
Bin, si je fait plus, j’ai de suite des vertiges réguliers et avec 2 grands, j’ai pas envie de faire un malaise, encore moins devant eux…
À bon entendeur…..
FOUTEZ LA PAIX AUX FUTURES MAMANS
Zelda dit
Les gens sont juste mauvais. Au 1er trimestre je dormais 16h par jour minimum. Heureusement je travaille depuis la maison, mais, j’ai eu beaucoup de remarques négatives aussi.
Comme le dit si bien Natalie, la grossesse est le moment idéal pour s’éloigner des personnes toxiques de son entourage. Et quoi qu’on en dise meme si certaines femmes ont la chance d’être en forme c’est loin d’être la norme. Donc non on exagére pas quand on est fatigué de fabriquer un être humain
Madame Zou dit
J’ai été arrêtée à 5 mois pour mon premier, 6 mois pour mon deuxième (et en plus j’ai trois mois de congés parentale cette fois-ci) suite à des soucis de santé justifiés. Idem, j’ai eu des remarques, car les soucis « ne se voient pas forcément ». Tant que les gens ont l’impression que ça va, ils pensent qu’on fait « du cinéma » et j’ai eu ce ressenti pour mon entourage très proche. « Tu as des soucis parce que tu es anxieuse et que tu ne relativises pas ». Je ne pense pas que les médecins arrêtent pour arrêter… Résultat : aujourd’hui tout le monde est angoissé. Mon bébé est en RCIU et ma tension fait du yoyo avec une fin de grossesse très médicalisée. On m’a tellement culpabilisé, que j’ai continué à être active en partie pendant mon arrêt : cuisiner, emmener le grand à l’école pour préserver mon mari notamment (qui même lui a du mal à comprendre malgré toute sa bonne volonté). D’ailleurs, j’ai eu cette magnifique remarque très maladroite : « j’espère que tu n’en feras pas un 3ème vu comme c’est en train de se passer ». Aujourd’hui je m’en mors les doigts car je m’inquiète forcément pour mon petit coeur, vu la tournure que cela est en train de prendre. Essaye de mettre des oeillères le plus vite possible et de prendre soin de toi. Pour le bébé. Car au fond, c’est lui le plus important 😉 et c’est lui qui viendra enrichir ta vie, pas un collègue ou un entourage manquant de bienveillance.
Audrey dit
Bonjour,
Je vous comprends parfaitement, actuellement enceinte de 7 mois, j ai du être arrêtée des la fin du 4eme mois Soit en tout jusqu’à la fin du congés mater, 8 mois sans aller travailler.
Comme vous j’ai énormément culpabilisé, de laisser mes collègues avec une telle surcharge de travail (on ne s’en sortait déjà pas à 3, alors à 2 je vous laisse imaginer… Et bien sûr la direction ne compte aucunement embaucher. Peut qu’elles m en veuillent, d être mal vue en général, traitée de feignasse.
Mais j’ai un boulot avec des journées de 12h 1h30 de trajet par jour rien que pour les A/R, domicile boulot, sans compter les nombreux déplacements dans tout le département pour les rdv clients, soit parfois jusqu’à 4h de route par jour
Comme vous des clients exigeants, des dossiers compliqués avec de gros e’jeux, donc stress et pression.
Sauf que je me suis mise à avoir de nombreuses contractions, tous les jours sans compter l’épuisement.
Du coup ma sage femme et ma gyneco n’ont pas hésitees, arrêt jusqu’au bout de la grossesse pour ne prendre aucun risque que les contractions n agissent sur le col.
J’ai peur du retour au boulot fin septembre, après 8 mois d interruption ça va piquer je vais être larguée et j attends de voir quel accueil on va me réserver.
En tous les cas, laissez dire les cons qui n’y comprennent rien et sont juste des jaloux aigris, reposez vous, recentrée vous sur vous votre bébé votre couple.
Malheureusement en effet la grossesse fait beaucoup de tri autour de nous et parfois on se sent bien seule, j’en fais les frais aussi, on tombe de haut parfois devant les réactions de personnes que l’on pensait proches.