Chères primipares sensibles, aujourd’hui je vous invite à ne pas forcément lire ce témoignage. Si vous avez envie de lire des récits d’accouchement, lisez plutôt celui-ci ou celui-là. A. a eu quelques « soucis » pour la naissance de son enfant. Voici son histoire.
{Témoignage} Accouchement : ce à quoi je ne m’attendais pas
Je suis lectrice de ce blog depuis les préparatifs de mon mariage en 2016. L’idée de témoigner ne m’étais jamais passé par la tête avant mon récent accouchement. Avant de TOUT vous raconter voici mon histoire.
En couple depuis 10 ans avec l’homme le plus parfait du monde (qui est d’ailleurs devenu le mari le plus parfait il y a bientôt 3 ans), nous décidons en Mars 2018 de nous lancer dans les essais bébé. Quel bonheur d’apprendre début juillet que je suis enceinte depuis mi-juin. La nature nous a été favorable. Visiblement nous sommes compatibles, je tombe enceinte très vite et nous apprendrons plus tard que c’est une petite fille.
Ma grossesse se passe globalement bien, à part une mini hospitalisation en à 6 mois pour des saignements à cause d’un placenta preavia (qui au final ne sera plus preavia pour mon accouchement donc je vais pouvoir accoucher par voie basse).
Mon terme est prévu le 17 mars et je ne m’attends pas à « l’après-accouchement »
Et j’ai Rdv le 20 mars pour un monitoring de contrôle si toujours rien. Arrivé le 15 mars je n’en peux plus et supplie ma sage-femme de me faire une séance d’acupuncture pour me déclencher. Elle me prend en Rdv le jour même, m’ausculte, résultat bébé bien haut col fermé long, bref verrouillé ce n’est pas pour maintenant.
Elle essaie tout de même un décollement de membranes mais rien à faire. Je fais donc ma séance d’acupuncture et repars avec de l’homéopathie pour aider. Je reviens le 18 mars, car toujours aucun signe. Re séance d’acupuncture… je n’y crois plus et me dis que l’on me déclenchera en décembre… je désespère. Puis… le jour même vers 18h, premières contractions. Je vais avoir des contractions très espacées et gérables jusqu’au 19 vers 23h. Je dis à Mr Parfait de dormir, c’est pour bientôt. Au final tout s’accélère et à 1h du matin je le réveille car je ne gère plus du tout.
Nous arrivons à 1h30 à la maternité. Et là surprise, je suis ouverte à 4cm mais bébé est encore super haut. Je passe directement en salle d’accouchement. Quel soulagement de ne pas devoir marcher des heures dans les couloirs. Une fois installée on me propose la péridurale que j’accepte tout de suite et par chance l’anesthésiste est là dans les 5 minutes.
Bref pas le temps de souffrir c’est un bonheur.
Nous allons rentrer dans les détails de l’accouchement qu’on ne nous dit pas (vous pouvez encore faire demi-tour).
Globalement le travail avance bien, je dors, discute avec Mr parfait, bébé va bien… je suis a dilatation complète à 13h. Mais bébé toujours bien haut, on me dit que je vais pousser à 14h. Ok. A 14h mon sage-femme (oui oui j ai eu un homme et il était super) m’installe. Une aide soignante s’installe à ma gauche pour me dire quand j’ai des contractions (magie de la péridurale trop forte) et mon mari à ma droite. Je suis sur le dos les pieds dans les étriers. Je commence à pousser et là c’est le drame… bah oui on se fait caca dessus quand on pousse. Le sage-femme me fait un clin d’oeil nettoie tout ça et me dit de ne pas hésiter à pousser donc je donne tout pour faire descendre bébé.
Mon pauvre mari m’encourage mais malheureusement pour lui je suis dans un état second et je ne le calcule même pas.
A 14h15 on me dit qu’on va devoir aider mon bébé avec une « petite » ventouse. La gynécologue arrive de suite et installe tout. Je pousse comme jamais. En même temps j’ai l’impression d’être une vache à la foire au bovin en train de mettre bas. Elle tire tellement fort que j’ai l’impression que je vais tomber de la table. On me crie de ne plus pousser, la tête est sortie. C’est vraiment un soulagement. Je regarde en bas… ils font une drôle de tête. On me dit de pousser pour les épaules et ça sort tout seul, il est 14h23.
On me pose mon bébé sur le ventre, elle est recouverte de sang. C’est le mien bien entendu. Je pleure, je la serre contre moi et ne prend même pas la peine de la regarder, elle est là. Peut importe à quoi elle ressemble, c’est mon bébé. Elle ne pleure pas mais respire bien. On me dit que ce sera un bébé calme. Mon mari est ému et je me souviens enfin qu’il est là, il m’embrasse, je pleure encore plus. Comment j’ai pu le mettre autant à l’écart pendant un moment si important dans nos vies ? Il coupe le cordon et part avec bébé pour la nettoyer un peu. Par chance dans ma maternité je vois la salle de soin d’où je suis. Je regarde ce moment de loin c’est hors du temps. On me sort de mon petit nuage pour sortir le placenta. Quelle délivrance. Je me sens vide et ça fait du bien. Je reviens sur terre et demande s’il y a des « dégâts ».
La gynécologue minimise ma douleur et mon mal-être et ne dit trop rien… ok.
Et là c’est partie pour la couture. Et elle coud et elle coud sans s’arrêter… je commence à prendre peur. Une fois fini, elle m’annonce une chose a laquelle je ne m’attendais pas. Déchirure complète ! 20 points de sutures internes et externes. Bref je suis ouverte en 2. Je pleure mais cette fois de peur. Elle essaie de me rassurer mais rien n’y fait.
Elle m’explique que bébé a tourné sa tête au dernier moment et qu’elle n’a rien pu faire. Je lui en veux et vais y penser toute l’après midi avec mon bébé dans les bras. Le pire arrive. Nous arrivons en chambre à 18 h (bah oui j’ai accouché journée de pleine lune, le service est saturé). Je suis fatiguée, bébé et papa aussi et encore sous l’effet de la péridurale, je dis à mon mari de rentrer se reposer, ça va aller. Je pensais que ça allait aller. Bébé réclame à manger vers 23h, je veux me lever pour la prendre c’est douloureux mais ça va.
Problème je n’arrive pas a la mettre au sein, on me dit que ce n’est pas grave, 2 ou 3 gouttes de colostromes vont lui suffire. Mon œil, elle pleure toute la nuit, elle a faim. Plus les heures passent, plus elle a faim et plus j’ai de douleurs. Personne ne m’aide à la mettre au sein, on me dit que ça va venir naturellement… je regrette déjà mon choix, j’ai envie de dormir et ce foutu berceau est beaucoup trop haut pour que j’attrape mon bébé sans me lever.
Je souffre c’est horrible.
Tout s’est réveillé. A 6h j’appelle mon mari en pleure « viens je t’en supplie, je vais mourir« , il me dit qu’il arrive tout de suite et me demande ce qui me ferait plaisir. Je réclame ma bague de fiançailles et mon alliance que je ne pouvais plus mettre la dernière semaine avant d’accoucher ayant eu les mains gonflées. Quand il arrive, bébé dort et pour rire me demande si je veux à nouveau l’épouser en me tendant mes bagues, je pleures pendant 2h et me colle à lui avec des grosses larmes, il doit me bercer comme un bébé, me dire qu’il m’aime… pour qu’enfin je me calme (voilà voilà la descente d’hormones c’est violent).
Je vais aux toilettes faire pipi. Et là… la pire souffrance de toute ma vie, se lever arg, marcher ouille, et faire pipi aaaaaaaah. Je hurle et je sonne pour que quelqu’un vienne. On me dit de faire couler de l’eau lorsque je fais pipi ou de le faire sous la douche. Chose que je vais faire car je me sens incapable de m’essuyer avec du papier. Je touche et c’est le drame.
Attention détails super glamours.
C’est enflé, énorme, je sens tous les points de devant jusqu’à derrière. J’ai des hémorroïdes énormes qui sont sorties quand j’ai poussé ça me fait atrocement souffrir.
« Mon corps est foutu »
En plus de ça on m’avait bien parlé de caillots de sang, les lochies, mais pas qu’ils feraient la taille de balle de ping pong. Il y a du sang partout. Quelle galère même avec des serviettes + + ça saigne trop. Je ravale ma dignité et demande à mon mari d’aller m’acheter des couches. Bah franchement je recommande à tout le monde. Tellement plus pratique. Plus peur de la tâche.
Bref mon bébé ne prend toujours pas le sein, je les supplie de me ramener des biberons, ils refusent et me poussent à allaiter. Je suis exténuée, tout le corps médicale me dit de me reposer mais toutes les 5 minutes il y a quelqu’un qui passe… sage-femme, médecin, diététicienne, psy… laissez-moi tranquille.
Le jour après l’accouchement est le pire.
Heureusement mon mari restera dormir avec moi cette nuit-là. Le lendemain, je craque, je hurle après la sage-femme. Je veux des biberons et un tire lait. Mon bébé perd du poids à vu d’oeil, a faim et tous les matins à la pesée on « m’engueule » en me disant qu’elle perd trop de poids. J’ai encore mal partout, j’ai des hémorroïdes de la taille d’une balle de tennis, je saigne, j’ai peur d’être incontinente… je veux ma vie d’avant. Laissez moi tranquille. J’en viens même à me demander si j’aime mon bébé.
Ok, je fais un baby blues.
Heureusement mon mari est là et on m’amène enfin un tire lait. Ouf elle boit enfin. C’est génial je me sens mieux, elle aussi. Tout s’apaise. Elle et moi on s’est détestées, maintenant on se re aime. Je souffre toujours et en plus des douleurs « en bas » apparaissent les tranchées accentuées lorsque je tire mon lait. Est ce que les douleurs vont un jour s’arrêter ?
Je précise qu’on m’a donné des Dolipranes et du spasfon tout mon séjour autant dire du pipi de chat. S’en suit encore une journée et demi dans la douleur à la maternité avant qu’enfin on puisse sortir. On me dit que bébé va bien (le principal) et que je cicatrise bien malgré des bleus jusqu’à mi cuisse tellement ça a été violent. Ma sage-femme est venue à la maison 1 semaine après. Je pouvais enfin marcher et la cicatrisation allait, bébé grossit bien et je continuais à lui donner le lait que je tirais. C’est à ce moment là que j’ai appris qu’elle et moi on était physiquement incompatibles. Elle a une petite lèvre inférieure et moi des tétons plat. Donc impossible de s’en sortir en allaitant.
Aujourd’hui mon bébé à 1 mois et c’est un ange. Elle fait ses nuits depuis qu’on est rentrés à la maison. Et cela fait 3 jours que je lui donne le sein. Elle a grandit et arrive enfin à prendre correctement. Pour ce qui est de moi quelques douleurs persistent. Je sens bien qu’il y a eu un chamboulement en « bas » et j’attends mon Rdv dans 15 jours pour voir si tout va bien et surtout si l’on peut reprendre les rapports sexuels avec mon mari. Croisons les doigts.
Le but de ce témoignage n’est pas de dégoûter les futures mamans, loin de là. Seulement de dire la vérité sur ce qui peut arriver lors d’un accouchement. J’aurais aimé moi-même être au courant. Rassurez vous mon cas reste rare et je n’ai pas eu de chance concernant l’accompagnement pour l’allaitement à la maternité. Pour conclure, vous allez vivre le plus beau et le pire jour de votre vie à la fois et c’est normal. Pour la question du deuxième bébé ? On dit qu’on oublie vite… pas sûre.
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lembrassecoeur dit
Je compatis, j’ai eu moi-même un accouchement galère…
Très long, déclenchement mais la 1ère épisio ne fonctionne pas.. pour finir avec une hémorragie de la délivrance.
Je déplore le manque d’accompagnement pendant la grossesse et ensuite.
Mais également le manque de transmission sur ce moment important dans la vie d’une femme.
J’ai une copine qui n’avait pas bien vécu son accouchement et qui m’avait dit « non mais si je te dis, ça va te dégoûter d’avoir un enfant ». Et en fait j’aurais préféré savoir. Je suis comme ça, j’aime savoir à quoi m’attendre.
Enceinte, j’ai beaucoup regardé l’émission Baby Boom. Mon conjoint craignait que ce soit anxiogène. Et finalement, pour mon propre accouchement, il y a des scènes qui me sont revenues et qui m’ont aidées dans l’acceptation / gestion de la situation.
Alors, effectivement, chaque accouchement est différent mais il serait bien d’avoir des lieux de paroles et de transmission 🙂
Emma dit
Merci beaucoup pour votre témoignage Kenzaya! J’ai donc un nom à soumettre (chéloïde) et cela me donne l’espoir d’une amélioration 🙂 Merci ! Et oui c’est rageant de voir que certains professionnels de santé pensent encore que ce type de douleurs relève de la psychologie…
kenzaya dit
Salut Emma,
Pour ma part, suite à mon premier accouchement, je n’ai pas pu avoir de rapport pendant pratiquement 1 an suite à la naissance de mon fils. Et les quelque fois où on essayait, je souffrais tellement qu’on arrêtait de suite. La gynécologue ne cessait de me dire que c’était dans ma tête, et que j’anticipais tellement une éventuelle souffrance avant d’avoir un rapport que mon corps était tendu et donc j’avais mal…ouais d’accord. Mais on fait quoi? Elle a fini par tellement me saouler que j’ai vu un autre gynécologue (je ne suis pas folle, même en touchant pendant ma toilette c’était hyper sensible) et là le gynécologue m’ausculte et me dit mais c’est normal que vous ayez mal! la cicatrice n’est pas très belle, vous commencez à avoir une chéloïde, donc ça risque pas d’aller en s’améliorant! conclusion une petite pommade à passer 2 fois par jour pendant 15 jours en massant un peu (un peu comme le massage du périnée) et la chéloïde a complètement disparu, l’hypersensibilité aussi, et les rapports ont pu reprendre normalement. Malheureusement j’ai oublié le nom de cette pommade (et oui ça fait 10ans!) mais sachez juste que ça existe, n’hésitez pas à consulter un autre professionnel de santé (gynécologue ou sage-femme). Je suis hors de moi quand j’entends encore qqn dire « le doc minimise et me dit de prendre sur moi, ou bien c’est dans ma tête » une douleur reste une douleur, elle n’est pas là par hasard, ce n’est pas de votre faute, et surtout, ça peut se régler!
Cline dit
Je compatis à des douleurs post accouchement. Moi aussi après mon 1er accouchement, une grosse épisio m’a bien fait souffrir, et cela a réellement mis 9 mois avant que je n’ai plus aucune douleur, mais je n’ai pas cumulé avec des difficultés pour allaiter. J’ai également trouvé à l’époque qu’on manquait d’informations sur les douleurs post accouchement..
Si ça peut te rassurer j’ai accouché d’un 2ème en ce début d’année et l’accouchement s’est passé beaucoup plus vite: bébé arrivé à J+5 mais de lui-même et sorti en 8 min à la poussée (contre 80 min avec forceps pour ma 1ère..), avec juste une petite déchirure qui ne m’a pas du tout provoqué de douleurs semblables à l’épisio du 1er accouchement.. comme quoi c’est finalement vrai, d’un accouchement à l’autre ça peut réellement être différent 🙂 !! Je te souhaite une bonne récupération.
Ninie dit
Beau témoignage ou j avais l impression qu on avait écrit mon histoire à ma place tellement je me retrouve dans tout cela.
Bébé avait pour ma part aussi retourné sa tête au dernier moment visage tourné dans le mauvais sens. Elle faisait presque 4kg c était un premier j ai eu l episio qui n à pas empêché une déchirure en plus.
J avais la ventouse, les forceps et une sage femme assise sur mon ventre qui tentait de pousser dessus de toutes ses forces.
La mise en place de l allaitement qui n allait pas. J ai demandé une nuit un biberon car je n en pouvait plus de ne pas savoir lui donner le sein qu elle hurle depuis des heures et d avoir des engorgements et gersures à sang. On m a juste répondu vous aviez choisi l allaitement il faut assumer maintenant… La cicatrisation a été pénible pour ma part. Plusieurs revisites des mois après et finalement reprises de la kine un an après pour tenter de « de sensibiliser » la zone abîmée et remuscler tout ça car les 1eres séances n avaient pas suffit.
On a longtemps hésité pour le 2eme à cause de cet accouchement. Finalement on a sauté le pas et j ai eu une sage femme à l écoute de mes angoisses et un accouchement magnifique la 2eme fois et allaitement sans soucis.
Comme moi chaque accouchement est différent mais sache que tu n es pas seule
Emma dit
Je suis totalement d’accord avec le fait qu’on ne dit pas assez ce qu’il peut se passer lors de l’accouchement. Tout peut se passer merveilleusement, mais cela peut être beaucoup plus compliqué. Et je pense qu’en le sachant (sans dramatiser) on accueille les choses différemment si elles se présentent. De mon côté, ce n’est pas tant sur l’accouchement que je n’ai pas eu assez d’informations, mais c’est sur l’après. Les lochies, la cicatrisation, la montée de lait…. D’ailleurs, même 10 mois après avoir accouché, mes 2 « petites » déchirures avec « jolie » cicatrisation me gênent toujours lors des rapports. Et j’aimerai que les gynéco, sage-femme et kiné qui me suivent ne le minimisent pas…
Juliette dit
J’ai vécu à peu près la même chose, j’ai trouvé que les 2 premières semaines après l’accouchement sont les plus difficiles car on est tiraillées entre fatigue, douleur, bonheur, excitation, déprime… On parle peu des douleurs post accouchement, on a l’impression qu’on ne retrouvera jamais notre corps. Heureusement ça finit par revenir dans l’ordre au bout de quelques semaines. Je ne pense pas que votre cas soit rare… Bon courage pour la suite et plein de bonheur avec bébé !
Madeleine 63 dit
Je compatis! Un peu le même vécu mais en prime un bébé en siège ! Le gynéco n’a même pas voulu me dire le nombre de points et a refusé que la sage femme s’en occupe…il a tout recousu lui même. Mais ce que j’ai le plus détesté c’est les jours suivants (surtout les nuits): aucun accompagnement pour la douleur (hématome, episiotomie…) ni pour l’allaitement…. Heureusement de retour à la maison ma sage-femme libérale a été géniale….et tout est rentré dans l’ordre.
Laura dit
Ouille j’ai mal pour toi, tout ce chaos que ça du être pour moi heureusement que monsieur a été à la hauteur pour t’épauler. Tu ne l’as pas laisser de côté, une mère se met dans sa bulle pour accoucher tu n’as pas à culpabiliser. On oublie pas, on garde juste que le meilleur, bébé en bonne santé. Bonne continuation à tous les 3
Agnès dit
Je suis en tout début de 1ère grossesse, et même si j’ai du faire une petite pause au milieu du récit (je suis dans ma période faiblesse/nausée et j’avoue que c’est assez graphique), je l’ai trouvé très intéressant. Evidemment que c’est un cas à part mais je te remercie de l’avoir partager. A lire pour les personnes qui savent prendre du recul et qui préfère savoir ce qu’il peut arriver.
Je suis à 8 SA et je parle toujours en hypothèse tant que je n’ai pas passé les 12 SA, « si tout va bien », « si ça se passe bien ». Mon gynéco m’a repris en disant qu’il n’y a pas de raison. Mais on voit bien certains témoignages ici qui, après une fausse couche pour une première grossesse, apprennent que ce n’est pas anormal. Alors pourquoi dire qu’il n’y a pas de raison.
C’est comme pour ce témoignage, on sait que ce n’est pas classique mais ça peut arriver et ça permet d’être moins « surpris » quand la malchance est là.
Alexandra E dit
Mon dieu c est la premiere fois que je lis un accouchement aussi proche du mien. Plein de compassion !!!