Julia est en plein parcours PMA. Atteinte d’endométriose, elle sait que concevoir un enfant naturellement peut-être compliqué. Pour l’instant cela ne fait pas encore un an que son parcours en Procréation Médicalement Assistée a commencé mais elle souhaite, au fur et à mesure partager avec nous le chemin pour avoir un enfant.
Mois par mois, je vous raconte mon parcours PMA
Septembre 2018 :
J’ai arrêté la pilule en mai 2018. Au mois de septembre, j’ai rdv avec mon gynéco car, ayant des antécédents d’endométriose, mes douleurs sont revenues suite à l’arrêt de la pilule. Cela ne fait que 4 mois d’essais, mais approchant des 35 ans, et ayant des antécédents, il décide de ne pas perdre de temps et m’oriente vers le service de PMA. Je suis un peu sous le choc ! J’y allais pour une simple consultation, en espérant sortir avec des anti-douleurs, et me voilà dans ce service qui fait un peu froid dans le dos…
Ce jour-là, je n’ai à faire qu’à la secrétaire du service. Une femme très douce et chaleureuse. Je pense qu’elle voit que je suis fébrile. Elle me donne un tas d’ordonnance pour des examens, à faire avant de rencontrer le docteur qui nous suivra, mon mari et moi, dans ce parcours de PMA. Au programme :
- Pour moi : une échographie à faire pendant les règles, une hystero salpingographie à faire entre J8 et J13 et un bilan sanguin
- Pour mon mari : un spermogramme
Octobre 2018 :
Mon cycle a commencé, alors c’est parti pour les examens. Les rdv sont pris pour l’écho et la salpingographie. L’écho se déroule normalement, aucune anomalie n’est détectée. Je ressors donc sereine de ce rdv. Mais la salpingographie me fait stresser. Je n’en ai jamais eu, je ne sais pas à quoi m’attendre. C’est donc tremblante que j’arrive le jour de l’examen. On me demande la date de mes dernières règles, on me fait passer au vestiaire pour que j’enfile une superbe blouse bleue d’hôpital. J’attends de longues minutes que l’on vienne me chercher, je veux en finir au plus vite ! Enfin la porte s’ouvre, la jeune infirmière fait une drôle de tête. Elle me dit « je suis désolée on ne pourra pas vous faire l’examen aujourd’hui, vous êtes trop près de votre ovulation ». Je ne comprends pas. J’ai respecté toutes les consignes, j’ai appelé pour prendre rdv le 1er jour de mes règles, et c’est l’hôpital qui a décidé de la date de ce rdv… je m’effondre, en larmes. Le stress retombe. Je me rhabille, et l’infirmière m’accompagne à la réception pour reprendre un rdv, que je devrais confirmer en rappelant le 1er jour de mes règles suivantes. Nous perdons donc 1 mois dans le processus….
Novembre 2018 :
Mon mari a fait son spermogramme. Les résultats ne sont pas fameux. Nous aurions donc tous les deux des problèmes, et la venue naturelle de ma première grossesse ne serait un fait qu’un gros coup de chance !
Quant à moi, je retourne pour la salpingographie. De retour dans le vestiaire à enfiler cette blouse bleue, encore cette longue attente…. Et puis on vient me chercher, on va pouvoir faire l’examen. Je m’installe sur la table d’examen, qui ressemble à celle utilisée pour un accouchement : pieds dans les étriers, et plein phare sur mon intimité… Pour faire simple, l’examen consiste en l’injection d’un produit de contraste, et le médecin vérifie que le liquide se disperse bien dans les trompes. Ce n’est pas douloureux, juste un peu inconfortable. Les résultats sont bons, on peut passer à la prochaine étape, le rdv avec le médecin. Le rdv est pris pour le mois suivant…
Décembre 2018 :
Maintenant que nous avons fait tous les examens, nous allons pouvoir rencontrer le médecin pour connaître la suite du programme. Lors de ce rdv, il nous fait le point sur les résultats. Il nous explique que les résultats du spermogramme n’était pas au top, il est préférable d’en refaire un pour confirmer les résultats. De mon côté, rien à signaler. A part les antécédents d’endométriose qui me compliquent la tâche, tout le reste fonctionne bien. Nous ressortons donc avec un nouveau rdv pour un spermogramme à faire le mois prochain, et un bilan génétique à faire pour mon mari. En fait, il faut bien se dire que chaque rdv à prendre se fera dans un délai d’environ un mois. Les services sont saturés, et les places peu nombreuses….
Janvier 2019 :
Mon mari étant parti en déplacement, le spermogramme est de nouveau décalé au mois suivant…
Février 2019 :
Mon mari a fait son 2ème spermogramme, ainsi que sa prise de sang pour le bilan génétique. Une fois les résultats obtenus, nous pourrons retourner voir le médecin. La mauvaise nouvelle étant qu’il faut attendre un mois pour avoir les résultats de bilan génétique, le prochain rdv est prévu pour mi-mars…
Mars 2019 :
Les résultats sont arrivés. Les résultats sont bons. Lors de notre rdv avec le médecin, il nous informe que même si tous les résultats sont bons, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de problème, vu que le précédent spermogramme était mauvais. Il conclut donc à ce qu’il appelle un « sperme fluctuant », ce qui ne favorise pas la grossesse. Il préconise donc de commencer un protocole pour une insémination. Cela signifie qu’à partir de J4, je devrais avoir des injections tous les soirs, pendant une dizaine de jours. Durant cette période, il procédera à 1 ou 2 échographies pour surveiller le cycle et l’ovulation. Lorsque l’ovulation lui conviendra, mon mari ira le matin à 8h pour un don de sperme. Dans la matinée, les médecins prélèveront les meilleurs candidats, et si tout ce passe correctement, l’insémination se fera le midi. Pour l’instant, j’avoue que cela est très flou. Je préfère prendre les choses au fur et à mesure. Je sais que ma prochaine mission consiste à appeler l’hôpital à J1 ! Là ils me donneront le programme des jours suivants, et à J4 je commence les piqûres.
Avril 2019 :
Mon mari ayant été en déplacement, je n’ai pas pu commencer le traitement, car nous n’étions pas sûrs qu’il soit rentré à temps pour jouer son rôle !! On repousse encore d’un mois !
Je vous donne rapidement des nouvelles !
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