Sophie pensait pendant longtemps vouloir une second enfant. Et puis un jour elle s’est rendue compte que ce n’était pas son souhait le plus profond, alors que sa fille resterai fille unique. Un beau message déculpabilisant pour tous les parents qui, comme moi (nous), se sentent très bien comme ça 🙂 n’en déplaise à la société et aux « tu vas en faire une capricieuse ». Voici son témoignage.
{Témoignage} Nous n’aurons pas d’autre enfant
Bonjour à toutes et tous,
J’ai découvert le blog de La Mariée en Colère quand j’organisais mon mariage, et aujourd’hui 3 ans plus tard, je le lis toujours.
En 2018 j’ai eu une fille, après une grossesse très compliquée. Elle va bientôt avoir 2 ans, et j’ai eu envie de partager avec vous un sentiment très fort, mais que j’ai mis longtemps à écouter, car ce n’est pas tout à fait ce que la société attend de nous : je ne veux pas de deuxième enfant !
Un enfant, ce sera tout
Déjà durant ma grossesse, lors de discussion, on me demandait combien nous voudrions d’enfant avec mon mari. Un, deux, nous n’étions pas affirmatifs, on attendait déjà de voir ce que ça donnerait avec notre fille.
Quand ma fille est arrivée, j’ai découvert de manière assez brutale la vie de maman. Je me préparais à être fatiguée, aux tensions avec mon maris, aux doutes et à la culpabilité. Mais je n’étais pas prête à ne pas aimer le « travail » de maman.
J’aime ma fille plus que tout au monde, j’ai changé grâce à elle. En voulant montrer le meilleur de moi-même pour lui donner un bel exemple, j’ai créé mon entreprise, j’ai fait un tri dans mes activités, j’ai gardé uniquement ce qui me motive à me lever le matin. Mais le rôle conventionnel de maman, ce n’est pas mon truc. Faire trente fois le même puzzle à six pièces, gérer chaque crise de larme de manière bienveillante et cuisiner des petits plats sains en chantant « l’araignée gypsie » ne m’enchante pas.
Il m’a fallu 20 mois pour me l’avouer à moi-même. Jusque-là je continuais d’évoquer un autre enfant « pour que ma fille ai la chance d’avoir un frère ou une sœur« , mais j’ajoutais invariablement : « pas maintenant, je ne suis pas prête, on verra quand elle aura deux ans peut-être« . Dernièrement, lors d’une discussion on m’a dit en rigolant « alors elle va avoir deux ans, du coup en 2020 on te verra enceinte« . J’ai ris et j’ai balbutié une réponse. Une certitude profonde est montée soudainement ; non je n’ai absolument pas envie d’être enceinte l’année prochaine, ni celle d’après. J’y ai réfléchis, durant des jours, et quand je regardais le chemin parcouru avec ma fille, j’ai compris n’avoir aucune envie de le faire à nouveau.
C’est décidé nous n’aurons pas d’autre enfant
Non pas qu’il y ait eu la moindre difficulté autre que celles que tous les parents rencontrent. Non, je n’ai juste pas envie.
Aujourd’hui je suis sereine avec moi-même, et je reconnais les mécanismes qui m’ont poussée dans un certain mal-être. Et si le chemin que j’ai fait peut, même un tout petit peu, aider une autre personne, alors tant mieux.
Parce que finalement, depuis le début de cette aventure je n’avais pas très envie de recommencer une deuxième fois. Le congé maternité m’a paru durer une éternité, malgré tout l’amour que je lui porte, je n’ai jamais été à l’aise avec ce petit bébé. Les minutes semblaient durer des heures car je ne savais pas comment occuper le temps passé avec elle. Maintenant qu’elle a grandi, je suis moins démunie.
Mais j’ai cette impression de ne pas être capable de donner assez d’énergie et de temps à un autre enfant. Cette situation m’a faite culpabiliser, j’ai assez d’énergie pour mon travail, mes loisirs, mais pas pour un deuxième enfant ? Quelle égoïste je fais, ma fille serait tellement plus heureuse avec un petit frère ou une petite sœur ! Vraiment ? Je peux me convaincre que non, mais n’est-ce pas juste revenir à mon égoïsme ?
Quelles sont les bonnes raisons pour vouloir un second enfant ?
Et finalement j’ai fait un bilan : ce n’est pas une bonne raison de vouloir un deuxième enfant pour que ma fille ait un compagnon de jeu, je devrai vouloir un deuxième enfant car mon mari et moi en avons profondément envie.
Mes beaux-parents, mes collègues, la société, tous lâchaient de manière si naturelle des allusions au deuxième enfant. Et tout ça paraissait si normal que ça avait créé une confusion chez moi.
Maintenant que j’ose le dire, j’entends souvent « oh mais tu changeras peut-être d’avis« , « quand elle sera plus grande et que ça sera plus facile tu en voudras peut-être un deuxième« . Je secoue la tête, je hausse les épaules, je ne veux pas répondre, peut-être ont-ils raison, qui sait ? Mais là, aujourd’hui, maintenant, j’ai l’intime conviction que je suis la meilleure maman que je puisse être pour ma fille, et que notre trio forme un ensemble bien équilibré, qui ne demande pas à être agrandi.
Je lis sur ce blog beaucoup de témoignage, et j’ai apporté le mien pour vous dire de vous écouter ! Méthode d’éducation, grossesse, nombre d’enfant, accouchement, santé, changements de projets, si vous êtes bien avec vous-même, vous serez un bon parent, ce que disent ou veulent les autres, on s’en fiche !
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Chl dit
Merci pour ce témoignage. Aujourd’hui je suis à quelques heure de subir une ivg. J’ai une adorable petite fille de 17 mois, j’ai adoré la grossesse et j’ai toujours pensé que j’aurais deux enfants… mais voilà aujourd’hui j’ai pris rdv car ce deuxième enfant bien que voulu au départ par moi même (arrêt de la pilule- Monsieur était partagé) est depuis + de 9 semaines des questionnements permanents. Des doutes des peurs, une vraie remise en question face mes désirs de base,aux injonctions de la société, à l’équilibre trouvé à 3, à cette première année si compliquée et qui passe si vite en même temps, à mon souhait de donner un frere ou une soeur à mon enfant pour qu’elle ne soit pas fille unique, à mon souhait de créer ma société, de revivre et re profiter de la vie.
J’ai 38 ans, j’ai mis presque deux ans pour avoir ma fille et j’ai peur de regretter ma décision d’avorter, pour moi pour ma fille… je suis de nature très hésitante!
Je peux encore faire marche arrière mais depuis ce matin je ne me vois pas revivre cette première année et j’ai l’impression d’être très égoïste.
Je regarde des vidéos, des photos et je n’arrive pas à me voir….
Je suis perdue et en même temps je semble être décidée.
Caroline dit
Bonjour
Merci pour ton témoignage. Je me retrouve dans la même situation.
Nous avons attendu 3 ans avec des rdv médicaux tous les mois pour tomber enceinte et avoir notre adorable petite fille. Aujourd’hui elle a 2 ans. J’ai eu une super grossesse et un début de vie a 3 épanoui. Elle a fait ses nuits rapidement, elle est sage.
J’ai un nouveau poste j’adore mon métier et mon conjoint lance sa boîte. On a un super équilibre a 3. J’ai retrouvé mon corps, nos loisirs.
Seulement voilà je suis enceinte (un seul rapport non protégé aura suffit alors que pour notre fille on a mis 3 ans). Que faire ? Aujourd’hui je ne ressens pas le besoin ni l’envie d’avoir un autre enfant. J’adore vraiment mon travail et notre équilibre actuel. J’ai peur de tout remettre en cause et en même temps de regretter plus tard de ne pas avoir de deuxième.
C’est sûrement le moment j’ai 35 ans et M 39 ans. Tout le monde nous ne dit ne pas se plaindre car on a une enfant cool. Est ce pour autant obligé d’en avoir 2 ?
Je suis totalement perdue et peur de prendre le mauvais choix.
Imen dit
Bonjour ! J’ai vécu la mm chose que Chloé ! J’ai arrêté la pillule pour un deuxième enfant lorsque mon premier avec 16 mois, pensant vouloir un deuxième enfant et répondre à ce discours de masse » il vaut mieux enchaîner » et à 3 semaines de grossesse j’ai fait un IVG et 2 ans après avoir pris cette décision je peux dire que c’était certes une décision pas facile mais la meilleure décision. Je me suis reconnectée a moi mm , j’ai repris ma liberté et aujourd’hui notre vie à 3 est parfaite et mm si je ne ferme pas la porte définitivement à un autre enfant ,je pense que la meilleure maman que je sois pour mon fils et moi soit celle d’un seul enfant car j’ai accepté mes limites et je refuse de répondre un à schéma de société qui nous fait croire qu1 enfant c’est pas assez et 2 c’est bien. Écoute toi, fait toi confiance, sans prendre en compte ce que la société pourrait bien penser de ta décision. Peut importe la décision que tu prend, ça sera la bonne ! Imen
Sandrine dit
Bonjour
Quelle décision avez vous prise ?
Je vis la même chose. Ma fille a 3 ans. La naissance et le post partum a été très compliqué (je pense avoir fait une dépression jusqu’à ses 2 ans ou en tout cas d avoir été angoissée pour elle en permanence et en hyper vigilance)
J ai voulu avoir un 2eme enfant pour ne pas qu elle soit seule, notamment adulte quand je ne serai plus là (je l ai eu à 40 ans)
Vu mon âge; je crois qu au fond je ne pensais pas tomber enceinte mais j aurais pu dire « j ai essayé »
Maintenant que je suis enceinte je suis terrifiée, peur d une grossesse à risque, peur de revivre une dépression, les nuits blanches… et si finalement ils ne s entendaient pas ?
Bref j ai déjà pris rdv pour une ivg dans 10 jours
Peu importe le choix, je sais que j aurais des regrets et de la culpabilité. Mais ne vaut il pas regretter un enfant absent qu un bébé présent ?
Pascale dit
Oh comme ce témoignage résonne. je viens de vivre un parcours similaire. Merci pour ce témoignage, mon fils a 7 ans et mon mari souhaite un autre enfant depuis longtemps. Je suis heureuse dans notre vie à 3 et retrouve un parcours professionnel intéressant après plusieurs années consacrées à l’éducation de mon enfant, Cependant à 41ans, j’ai eu soudainement peur de regretter de ne pas laisser une chance à une autre maternité, de ne pas avoir essayé et de répondre aussi à l’envie de mon mari. Et puis aussi peut être retarder l’idée de la ménopause et de la fin de la vie fertile. Alors j’ai dis oui ok on essaye. je ne pensais pas réellement tomber enceinte ayant déjà beaucoup de signes de préménopause. et puis oui test de grossesse positif et là un choc terrible. Clairement je ne me sentais pas prête à assumer ces nuits sans sommeil, ces rdv avec d ‘autres mamans de petits enfants, refaire les comptines, les coucheset ma vie professionnelle qui serait affectée. Entre le fantasme d’une famille à 4 épanouie et la charge réelle qui reposerait à 90pourcent sur mes épaules je devais choisir. J »ai d’abord déçu à raison mon mari mais il a fini par comprendre que je n’avais pas la capacité d’assumer l’éducation d’un second enfant. lui travaillant en 2/8 ne pouvant m’aider que très partiellement. J’ai donc avorté il y a 1 semaine. Après un énorme soulagement, il reste malgré tout un sentiment de culpabilité. à nous les femmes encore de faire ces choix si difficiles et d’en subir leurs conséquences mais quelle chance d’avoir le choix. Dans mon cas, je me serais sacrifiée et ce poids là je ne voulais pas le faire porter à ma famille et à ce deuxième enfant.
Stéph dit
Bonjour,
Je me décide aujourd’hui à poster un commentaire, c’est une première pour moi, mais je me suis lancée car le sujet du deuxième enfant me torture l’esprit depuis 7 ans, âge de mon fils.
Après avoir lu quantité de témoignages, d’en avoir parlé avec mon entourage, avec ma psy… j’ai l’impression d’en être toujours au même point, à me demander si mon fils m’en voudra un jour d’avoir pris cette décision, décision qui aura obligatoirement un impact sur sa vie. Car dans mon cas c’est cela qui me perturbe, avoir l’impression de prendre une décision qui le concerne mais pour laquelle il n’a absolument pas le droit de donner son avis. C’est complètement contradictoire vous allez me dire ! Mais la parentalité est pleine de contradictions…
De mon côté je me sens comblée, de mon fils que j’aime à la folie, de mon conjoint (qui au passage ne souhaite pas non plus de deuxième enfant c’est déjà une bonne chose), de ma vie sociale et professionnelle. Je ne ressens aucun manque.
Mais voilà, je ne peux pas m’empêcher de penser que j’ai privé mon fils de quelque chose… en plus d’éprouver aussi un sentiment d’infériorité par rapport aux autres mamans qui font plusieurs enfants, en me demandant pourquoi moi je n’en suis pas capable 🙁
Il y a presque 2 ans, je suis tombée enceinte par erreur. J’avais un stérilet au cuivre depuis 4 ans et à priori je l’ai perdu sans m’en rendre compte, si si ça arrive 😒 Donc plus de contraception = grossesse. J’avais entendu plusieurs fois parlé de grossesses sous stérilet et je me souviens m’être dis que si cela m’arrivait un jour ce serait un signe du destin, que nous devions faire un deuxième enfant ! Et pourtant lorsque nous avons vu le résultat du test ni mon conjoint ni moi n’avions envie de ce bébé, alors nous ne l’avons pas gardé…
Aujourd’hui la plupart de nos amis ont eu un deuxième enfant, et mon cœur se rempli de culpabilité chaque fois que je vois mon fils avec l’un d’eux car pour ne rien arranger il se trouve que mon fils adore les bébés ! Il est fasciné par eux et peut même parfois délaisser les plus grands pour rester avec eux ce qui me vaut bien sûr des remarques sur « la joie que ce serait pour lui d’avoir un petit frère où une petite sœur ». Vous imaginez mon état intérieur dans ces moments-là 😭
Pour autant, mon fils n’a jamais réclamé un frère ou une sœur, j’ai un neveu de 13 ans qui est aussi fils unique et qui passe beaucoup de temps avec nous car sa mère l’élève seule et travaille beaucoup. C’est un peu comme un frère pour lui.
J’ai prévu de me faire ligaturer les trompes dans 3 semaines car j’ai rencontré d’autres problèmes avec le stérilet et je ne veux plus d’hormones de synthèse. J’aimerais tellement après ça en finir une bonne fois pour toute avec cette saleté de culpabilité mais malheureusement rien n’est moins sûre 😔
Désolée j’ai été longue mais ça fait du bien… merci à celles qui m’auront lu !
Bardeaux dit
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce post qui aide à déculpabiliser.
Maman d’une petite fille de 3 ans, la seule raison qui me pousserai à avoir un deuxième c’est pour que ma fille ait un frère ou une sœur, ce qui n’est pas une bonne raison… Et aussi la pression des autres ! J’ai adoré ma grossesse, l’accouchement était parfait, j’ai consacré mon temps pour elle, allaitement jusqu’à 3 ans, cododo, portage, la total ! Mais voilà j’ai repris des activités comme l’équitation, le jardinage, des sorties entre copines… tout ça je ne me vois pas de nouveau arrêter, je ne me vois pas non plus refaire l’accompagnement que j’ai pu faire pour elle, non je ne veux plus ! Pourtant je ne peux m’en pêcher de penser qu’elle m’en voudra peut-être plus tard de ne pas avoir un frère ou une sœur… Du point de vue des autres, je suis égoïste ! Et bien pas de soucis je suis égoïste et ça me va très bien :).
Inès dit
Vraiment merci pour ces mots que j’aurais pu écrire.
Ma fille a 9 mois et je me suis aussi dit « je ne me sens pas encore prête mais peut être que ça viendra » surtout pour répondre aux dictates de la société, à la pression familiale etc.. Mais lorsque je cherche au plus profond de moi pourquoi je ferai un deuxième enfant… je ne trouve aucune réponse.
J’ai aussi déteste être enceinte, Accoucher et le post partum a été chaotique. Aujourd’hui je supporte toujours très mal devoir donner 100% de mon temps à cet enfant que j’aime de tout mon cœur pourtant.
Je le sens viscéralement changé par rapport à avant mais je ne souhaite pour rien au monde revivre l’horreur de cette dernière année.
Le plus difficile reste d’assumer sa décision face à des commentaires toujours plus pressants et accusateurs.
N’en déplaise… Il est primordiale de s’écouter.
Marion dit
Je partage se sentiment avec vous, c’est toujours plaisant de pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent et se dire que l’on est pas seule….j’aime mon fils mais comme vous cette 1ere année aura été celle où j’ai le plus pleuré, où j’ai été épuisée mentalement. Je me suis oublié et je ne veux plus revivre ça….
Yaya dit
Bonjour,
Mille mercis pour ces mots qui me rassurent.
Ma fille a un an, je n’ai pas eu de problème pour tomber enceinte et ma grossesse s’est passée à merveille. Ayant accouché pendant la période du Covid, j’étais seule, césarisée, dans ma chambre de clinique avec ma belle-mère. Ma belle-famille a décidé de prendre soin de moi. Ils ont fait ça avec des phrases du type « ta santé mentale ne te permettra pas d’élever cet enfant » (ma belle-soeur), « ta mère ne t’a pas appris à faire la cuisine, ni à gérer un bébé. Que t’a-t-elle donc appris ? ».
Ce n’est que 9 mois après mon accouchement que j’ai vraiment aimé mon enfant. Pendant 9 mois, on m’a critiquée pour tout ce que je faisais mal. Aujourd’hui, quand mon mari parle de faire un deuxième enfant, je pense au fond de moi que je risque de finir par me suicider suite à une deuxième dépression post-partum alors que j’ai mis tellement de temps à trouver mon équilibre avec ma fille…
Mon commentaire est peut-être un peu plus dramatique que les autres, mais je te remercie de m’avoir déculpabilisée de ne vraiment pas vouloir de deuxième enfant.
JuRéDes dit
Exactement ça !
Dès le lendemain de mon accouchement, mon mari et moi avons été unanimes : notre petit Paul sera fils unique. Deux mois et demi après, je le répète toujours.
J’aime mon fils mais je refuse de revivre tout ça. J’ai détesté être enceinte, mon accouchement a été une horreur (2 jours à ne pas dormir car douleurs suite à un declenchement qui a échoué pour finir en césarienne) et franchement les deux premiers mois ont été vraiment très difficiles.
Aujourd’hui je commence à peine à me sentir maman et encore…
Alors repasser une 2nde fois par tout ça ? Jamais de la vie !
Elodie dit
Visiblement, vous avez perdu votre bienveillance et votre empathie au fond d’un tiroir!
Je ne sais pas si vous avez des enfants mais peut-être que si vous aviez ressenti ne serait-ce qu’une once de ce que cette femme a vécu, vous n’auriez certainement pas pris le temps d’écrire un commentaire aussi méprisant et sans aucun bon sens!
Avoir un enfant, c’est un bouleversement, d’autant plus pour une femme, d’autant plus quand elle s’en occupe à temps complet… il ne faut pas refouler ces sentiments vis à vis de cela sous prétexte de la bienséance sociétale! Nos grands-mères, demandez leur ce qu’elles en pensent… pour la plupart une vie difficile, elles n’ont pas eu le choix et ont subi …
Alors est-ce que c’est une honte de ne pas vouloir de cette vie là ? Je vous invite à méditer là dessus…
Maxime dit
Moeux vaut ne pas faire d’enfant que d’imaginer une seconde que son deuxième va etre un poids mort pour la structure familiale. Je trouve cette prise de position face à la maternité irresponsable. Quand on choisit de faire son premier enfant, c’est parce qu’on en mesure les conséquences et pas parce qu’il est temps d’en faire, pour céder au caprice de son conjoint, parce qu’on s’ennuie ou pour faire joli devant les copains. On fait un enfant pour la raison qui fait que chaque chose qui nous entoure à du sens: la vie ! Cet article montre à quel point l’etre humain peut devenir inconscient. Je suis ravi que la progeniture se cette demoiselle soit finalement aimée à sa juste valeur mais je ne conçois pas qu’on puisse se dire « ah en fait finalement un enfant ca met des grains de sable dans la machine si bien huilée que je maintenais en marche jusqu’à ici ». Responsabilisez vous et ne faites pas d’enfant (surtout de premier enfant) si c’est pour avoir le moindre doute par ma suite. Si l’article avait traité de l’inconscience de faire des enfants à une epoque où l’homme détruit la pmanète par son impact ecologique, j’aurais applaudi et signé des deux mains. Mais je ne peux pas cautionner que l’on remette en doute la création d’un deuxième petit etre parce que c’est dur d’etre maman après l’experience du premier. Qu’est-ce sue devaient se dire nos grand-mères franchement ?!?!?!?!
Marie dit
Un monsieur plein de certitudes que voilà ! Nous vous remercions pour ce commentaire réconfortant…
Léa dit
Je ne sais pas si vous avez des enfants. Peu importe. Chaque personne vit différemment les choses et oui, profondément oui, même si l’on a désiré un enfant pour avoir un enfant et tout ce que cela implique, on peut ressentir ce que cette femme ressent. Je le ressent aussi, de même que le papa de ma fille. Pourtant dieu sait que je voulais ma fille pour ce que avoir un enfant implique. On ne peut pas savoir ce qu’est la parentalité avant de le vivre vraiment et on ne peut savoir comment nous allons le vivre. Vous l’avez peut être bien vécu, votre femme aussi. Tant mieux pour vous !! Qui êtes vous pour juger les sentiments des autres ? De plus, la paternité et la maternité ne sont en aucun cas la même chose et en tant qu’homme vous ne pouvez pas savoir ce qu’est être maman. Une femme va recevoir un tas de critiques qu’un homme n’entendra jamais. J’ai été critiquée vivement (et je le suis toujours d’ailleurs) sur le fait que j’ai détesté la grossesse. Parce que porter un enfant doit forcément être beau, même si cela implique des centaines de maux affreux. Et bien non, la grossesse peut être un calvaire pour certaines femmes. J’ai été critiquée sur la non propreté de ma fille, sur son alimentation, sur le ménage de ma maison qui n’était pas parfait quand mon bébé était tout petit. Mon mari n’a jamais reçu ces critiques. Comme si la parentalité était forcément le rôle de la femme. C’est à moi qu’on dit que je suis égoïste de ne pas vouloir d’autre enfant, même si mon mari pense la même chose. C’est aux femmes qu’on dit « t’as de la chance d’avoir un mari qui s’occupe de bébé. Ah ton mari change des couches ? Whaaa super » mettons le problème à l’envers voulez vous ? » Dis donc Michel t’as de la chance ta femme change des couches, c’est pas le cas de cas de toutes les mamans, profites » » elle s’occupe de bébé ? C’est cool t’as un peu de temps pour toi du coup ». Voilà, tout simplement. Être mère est une chose à part entière que vous ne comprendrez jamais. Et je vous épargne mille autres arguments.
Je me demande si vous auriez eu le même discours face à un homme ne voulant pas d’autre enfant d’ailleurs…
Enfin, nos grand mères ? Mais qui vous dit qu’elles n’ont pas eu les mêmes sentiments ? Vous êtes dans leurs têtes aussi monsieur ? Non. Vous n’y êtes pas. Ces femmes ont probablement vécu les mêmes choses sans pouvoir le dire, l’exprimer. De peur d’être jugé comme vous le faites. À l’époque la femme n’avait pas son mot à dire, elle assume, point barre. Aujourd’hui la femme peut de plus en plus dire ce qu’elle vit, s’affirmer, s’exprimer et on entend beaucoup plus ce genre de témoignages. Ce n’est pas qu’ils existent plus, c’est qu’on les entend plus. Au même titre que l’on voit plus de personnes homosexuelles s’affirmer, de pères vouloir s’investir, et autres non-dits qui se libèrent enfin ! Ils existaient déjà, mais on ne le disais pas, on devait se cacher, cacher ses sentiments et qui on est. Aujourd’hui la parole se libère et tant mieux !!
Oui avoir un enfant c’est dur, et oui parfois on ne le vit pas bien, et parfois si, et oui on peut se rendre compte après avoir fait un enfant que le « rôle de mère » n’est pas ce qu’on pensait malgré que l’on aime son enfant plus que tout, et donc oui, on peut ne pas vouloir d’autre enfant.
Anouck dit
Je vois beaucoup de commentaires qui décrivent cette même situation: d’un seul enfant. Je vais donc apporter un autre témoignage.
J’ai adoré être enceinte mais je me suis retrouvée très démunie avec la naissance de mon aînée. Je ne savais pas comment m’en occuper, j’étais fatiguée, mal dans ma tête et mon corps. Ma fille l’a sûrement ressenti puisque jusqu’à ses 18 mois elle ne voulait que son papa.
18 mois le moment où je suis de nouveau tombée enceinte : un bonheur pour moi de revivre 9 mois d’attentions et de joie.
Et je suis devenue une vraie maman à la naissance de ma 2ème fille. C’est bizarre dit comme ça, mais c’est là que j’ai eu les gestes instinctifs bienveillants, la patience de refaire 10 fois un puzzle, la compréhension pour aider l’aînée à vivre ses émotions. Nous sommes très proches maintenant (elle a 5 ans) et ça aurait été différent si la cadette n’était pas venue agrandir la famille.
Andy dit
Après avoir lu votre témoignage moi aussi j’ai envie de prendre la parole, j’ai une petite fille que j’aime énormément et qui sera fille unique. Depuis ma tendre enfance j’ai toujours dit que j’aurais deux enfants une fille et un garçon. Lors de ma grossesse qui fut très compliqué étant une grossesse à risque, alité, hospitalisation, perte de sang, vous l’aurez compris très angoissante ! Nous ne savions même pas si cette petite crevette allez bien s’accrocher que l’on me demander « alors c’est pour quand le deuxième? » Déjà on va voir si elle s’accroche « oh tu sais vaut mieux que ça ne parte là qu’à 6 mois » Voilà le genre de commentaire qu’on sort à une future maman ! Bravo bravo ! Que voulez vous répondre à cela, et j’en passe, ma fille est arrivé ! Après un très long et très difficile accouchement ! Décision prise grossesse très difficile + accouchement très difficile = pas d’autres enfants ! On ne me cesse de me dire tu verras tu changeras d’avis, et bien peuvent être mais je ne pense pas à ce jour je ne pense pas du tout ! Pourquoi avoir un deuxième enfant ? Car c’est mal vu d’être enfant unique . Car ma fille sera égoïste . Il y a bien des enfants issus de grande fratrie ne sont pas égoïstes? Mon conjoint l’ai pourtant il n’est pas enfant unique ! Tout dépend de l’enfant de sont caractère ! De la personne et certainement de l’éducation. Mes amies, et la plupart de ma famille ne comprennent pas mon choix mais qu’importe ma fille sera l’Unique, plus jamais je ne revivrais ce que j’ai vécu ! Je suis une maman comblé, j’adore être SA maman et je l’aime, je n’aimerais jamais quelqu’un d’autre comme je l’aime.
Hélène Launois dit
Je suis maman d une petite fille de 8 ans et demi , je suis heureuse de lire cet article ! J aime ma fille plus que tout au monde mais je ne veux pas d autres enfants , il parait que je suis égoïste , je ne pense pas , peut être pour mon mari qui aurait voulu un deuxième enfant , toujours les memes réflexions : « elle s ennuie ta fille elle est toute seule , allez fait lui un petit frère ou une petite sœur … »
Je boue de l intérieur , non je ne ferais pas un deuxième enfant pour faire plaisir a quelqu’un , ni ma fille ni mon mari ni à Pierre Paul ou Jacques .j ai envie de crier « mêlez vous de vos fesses , regardez vos familles à 3 ou 4 enfants , pensez vous que votre famille est plus équilibrée que la mienne !!! »
J’ai désiré ma fille plus que tout au monde , j étais en stérilité primaire , deux ans et demi d attente pour être enceinte , une grossesse compliquée ( hyperemese gravidique : en gros j ai vomi 5 fois par jours pendant 9 mois et pris 2 petits kilos) mais je maintiens je ne veux pas d autres enfants , je ne suis pas une maman joueuse , je suis plutôt la maman râleuse qui a une vie sociale , une vie professionnelle …
Parfois je me dit même que je n étais peut être pas faite pour ça ( phrase à utiliser avec parcimonie et uniquement avec des personnes intellectuellement capables de comprendre ) mais ma fille est mon rayon de soleil chaque jour , je ne regrette rien ,bien au contraire !
Bref ce commentaire est plutôt décousu , mais résume un peu mon état d esprit ! Je n’ai qu un enfant , je n en veux pas d autres et je l assume !
Morgane dit
Merci pour cet article, merci pour ces mots.
Mon fils a aujourd’hui 30 mois et je l’aime plus que tout, nous passons de merveilleux moment, mais aujourd’hui et cela depuis peu de temps je sais et j’ose avouer que je ne veux pas de deuxième enfant (du moins pour le moment on ne peut pas être certain du futur).
Je n’ai pas eu de souci particulier pour tomber enceinte ni de pendant la grossesse. Mais j’ai du être arrêté très tôt en cause d’une tension trop basse dès le début de la grossesse. Je n’ai pas du tout apprécié le fait d’être enceinte, j’étais heureuse qu’un bébé arrive mais être enceinte n’était pas un état que j’appréciai..
Les premiers mois ont été plutôt difficile et pourtant je pensais y être préparé.
Déjà le jour de l’accouchement on me parlait d’un second je disais on verra, on verra quand il sera plus grand.
Aujourd’hui je sais que j’ai envie de pouvoir profiter de ma vie, et de m’occuper correctement de mon fils. Certains trouveront cela égoïste mais je ne veux pas que ma vie se résume à avoir des enfants.
Pour le moment mon conjoint n’est pas sur la même longueur d’ondes, j’espère trouver les mots pour lui expliquer tout cela…
Encore merci pour cet article
Manon dit
Bonjour Sophie,
Merci pour votre témoignage qui me parle beaucoup.
Moi dans mon cas je suis maman d’un petit garçon de deux ans et demie. Un vrai bonheur!
Mais comme toi j’ai trouvé les débuts avec un nourrisson très difficile et très long…
Je ne suis pas sur à 100% de ne pas vouloir de deuxième car je ne sais pas ce que nous réserve la vie et je ne veux fermé aucune porte mais pour l’instant c’est NON!
Comme toi la pression de la famille et de la société est forte, très forte.
Je suis maman certes mais tellement plus que ça, je sors, je voyage, j’ai des activités et j’adore ça!
Certains pourront me traiter d’égoïste c’est sur, mais moi je suis heureuse aussi quand je suis autre chose que maman.
Avec un deuxième je pourrais moins faire de trucs pour moi (question de logistique et financière), et ça j’ai pas envie…
A chaque fois que je dis que je m’épanouis aussi en dehors de ce rôle de mère j’ai l’impression d’être jugé et d’être une mauvaise mère. A chaque fois j’ai l’impression de devoir me justifier que OUI j’aime mon fils plus que tout mais que non pour être heureuse ça ne me suffit pas.
Jamais on ne fera ce genre de réflexion à mon conjoint, mais toi en tant que mère la société souhaite que ton épanouissement premier et unique viens du faite d’être mère!
Alors je comprends parfaitement que pour certaine ce soit le cas et je ne juge pas, mais qu’on foute la paix aux nanas qui ne souhaite pas sacrifier une partie de leur vie de femme.
Force et courage pour affronter les futurs questions relou! 😉
Fanny dit
J’aurais pu écrire mots pour mots l’article sauf que moi je l’ai dit direct apres sa naissance. Des arguments j’en avait même d’autres.
Et finalement j’ai changé d’avis quand mon fils a eu 5 ans.
Carmen dit
Regrettes-tu ce deuxième ?
Noums dit
Je vis la même chose , maman d’une petite Louise de 5 mois que j’aime plus que tout au monde . Mais depuis sa naissance je suis et nous sommes assailli de ; et quoi ? Un petit frère ou une petite sœur ? Pour quand ?! Et quand vous répondez sereinement que non il n’y aura pas de deuxième, personne ne vous prend au sérieux, tout le monde sait mieux que vous ce qui est bon pour l’enfant , le couple , la vie … Je dois me justifier , argumenter , expliquer le pourquoi du comment … car non en fait la société, ne veux pas que vous n’ayez qu’un seul et unique enfant . Car moi aussi j’aime bcp ma vie comme elle l’est , j’aime pouvoir m’acheter des vêtements ou une paire de chaussure , j’aime aller en vacances … et que des enfants c’est du temps et de l’argent et que non j’en n’ai pas envie de n’etre « Plus qu’une maman » . Je veux dire , pas que une maman . J’aime ma fille plus que tout au monde mais je n’ai Pas envie de revivre ni une grosses ni un accouchement , ni les premiers mois de vie d’un Bébé , ou l’a aussi on l’a par contre personne ne dis rien ! C’est tabou , on est pas dutout préparer à vivre ça , car oui moi j’ai trouvé ça très difficile le début . Et mnt que tout commence à rouler je n’ai pas envie de renouvelé l’expérience. Du coup merci pour votre article, il m’a déculpabilisé de tout ça !
Pixie dit
Je voudrais revenir sur la partie « ma fille serait tellement plus heureuse avec un petit frère ou une petite sœur »: j’en ai tellement marre de cette image de la famille Ricorée parfaite! On veut nous faire croire que la fratrie est un idéal à atteindre, alors que la réalité peut parfois être toute autre: il y a des frères et sœurs qui ne s’entendent pas, mais alors pas du tout.
Dans mon cas par exemple, il n’y a jamais eu d’entente avec mon frère: les seuls échanges que nous avons eu au cours de notre vie commune étaient des cris et des coups et ce jusqu’à ce que je parte de la maison. Et ne parlons pas des relations à l’âge adulte, si tout était si rose, il n’y aurait pas autant de conflits au moment des héritages…
Bref, tout ça pour dire qu’on fait systématiquement rimer fratrie avec bonheur, échanges et partages, mais qu’on oublie toujours de rajouter le versant rivalité, jalousie et difficulté de cohabitation. Du coup, chaque parent devrait faire en fonction de ses envies profondes et pas spéculer sur un hypothétique « mieux » pour son enfant. Au final, la seule certitude est qu’un parent bien dans ses baskets donnera le meilleur de lui-même!
Coralie dit
Ah merci ! Je l’ai entendu aussi le « mais ta fille elle a personne avec qui jouer ! » , j’ai fini par répondre « ah bon tu ne joues pas avec tes enfants toi ? » et toc mouchés les gens.
En + je suis assistante maternelle donc SI elle a des petits copains pour s’amuser et elle est bien contente de récupérer sa maman et ses jeux pour elle seule quand ils s’en vont.
Et comme vous le dites il y a plein de fratrie où les frères/sœurs ne s’entendent pas alors du balai la famille Ricorée (j’adore cette expression au passage) chacun son bonheur, pensez à vous laissez les autres à leurs commentaires dépassés et vivez pour vous !
Sarah dit
Il est clair que les gens sont casse-bonbons avec cette manie de faire des commentaires sur la vie des autres. J’ai une fille de presque 5 ans – nous aimerions avoir un 2ème mais je suis infertile et tous les traitement de ces quasi 3 dernières années ont été un échec. Il est déjà pénible d’entendre les commentaires débiles sur le fait de n’avoir qu’un enfant quand c’est un choix, c’est encore pire quand ce n’en est pas un. Non il n’y a pas de nombre idéal d’enfant, pas d’écart d’âge idéal non plus ; oui n’avoir qu’un enfant est un choix aussi valide qu’un autre ! Du coup j’ai fait mienne la devise « Never explain, never complain », je ne réponds rien, quitte à mettre l’autre mal à l’aise.
Hanna dit
Même si un jour vous changez d’avis avec votre mari et que vous avez un second enfant,les gens trouveront encore des remarques à faire.
si vous avez deux filles: »alors un petit 3ème?papa a sûrement envie d’un garçon »(ouais parce qu’on choisit le sexe du bébé et quelle importance ce que moi je veux)
Si vous avez un garçon: »tu regrettes pas d’avoir laissé un écart si grand entre les 2? »et peut-être un/une 3ème alors pour faire les deux derniers rapprochés »
Et au final si vous vous retrouvez avec pleins d’enfants on vous dira « mais tu vas t’arrêter un jour?c’était un accident le 4ème non?? »
Bref…tout ça pour dire que les gens parlent sans savoir ce qui se passe vraiment dans la vie des autres et font des remarques sans comprendre leur impact
J’ai deux filles avec 2 ans d’écart (4 et 2 ans),je ne me suis sentie mère que lorsqu’elles ont eu chacune 15 mois,avant ça je ne voyais que l’intendance à gérer et la pénibilité d’avoir des bébés tous petits et en plus j’ai eu 2 césariennes dont j’ai eu du mal à me remettre alors non vraiment aucune envie de me lancer à nouveau la dedans…et maintenant c’est de mieux en mieux avec les filles et avec mon mari on est content de ce que nous avons et on arrête la production(en plus après 38 ans pour moi et 41 pour lui,hors de question d’en faire un/une 3ème)
Vous êtes heureux à 3,c’est l’essentiel.
Les autres vous vous en fichez et quelque soit votre réponse pour vous justifier de n’en vouloir qu’un,les gens auront tjs à redire
Solange Connan dit
Bon je suis une vieille aigrie
Car je n aime pas les photos de grossesse
…….c est pas grave
Je suis enfant unique et nous n avons eu que un enfant
J ai fait une fausse couche
Et interdiction de porter un autre enfant..
..oui c etait il y a fort fort longtemps
Mon mari a un frere qu il.ne voit jamais
Notre fils a 48 ans et n a pa et n aura pas d enfant
C est ainsi
Mais le regard de notre societe est vraiment etrange
Car nous n avons pas de petits enfants
Les gens nous font de droles de reflexions…
Nous ne sommes pas dans la dite norme sociale
Donc faites comme vous avez envie
De bonnes ondes amicales
Vee dit
Je te comprends tout à fait, la seule chose importante c’est que les deux parents soient d’accord (ça doit être un gros problème quand on ne veut pas le même nombre d’enfants…), le reste on s’en fiche, finalement.
J’ai également une fille, et depuis avant sa naissance mon mari et moi savons que nous ne voulons qu’un enfant, pour plein de raisons : lui comme moi sommes enfants uniques, on a une super relation avec nos parents respectifs, on a des amis qu’on a choisis (je connais plusieurs fratries qui s’entendent mal (et je me dis que ça a dû être tellement horrible pour leurs parents de passer 20 ans à jouer les négociateurs de l’ONU…) Alors oui, je sais qu’il y a aussi des fratries qui s’entendent bien, mais j’ai pas envie de prendre le risque que ça se passe mal, et je n’a pas envie de gérer ça, en tant que maman, de toute manière) et, comme d’autres personnes issues de fratries pensent que c’est un cadeau à faire l’enfant de lui en donner une, moi je pense que le cadeau ça peut aussi être cette relation spéciale avec nos parents. Les deux se valent, à mon avis (d’autant plus que personne ne connaît les deux possibilités, donc c’est pas possible de comparer). Après, il faut aussi dire que je n’ai aucune idée de ce que ça fait d’avoir un frère ou une soeur, donc je ne me représente pas ce que ma fille pourrait y gagner, et les inconvénients (plus de travail, moins de temps pour moi, plus de nuits hachées, plus d’araignée gypsy…) me paraissent plus lourds et ça oriente aussi mon choix je pense.
Du coup je suis comme toi très à l’aise avec ce choix, et c’est peut-être aussi pour ça que bizarrement, personne ne m’a encore dit que j’allais changer d’avis ou que sais-je 🙂
Lo dit
Jeune maman d’une magnifique princesse de 3 mois et demi. J’adore passer du temps avec elle j’ai d’ailleurs pris un congé parental de 6mois. Avant sa naissance, j’étais persuadé de vouloir un deuxième enfant… Aujourd’hui je le suis beaucoup moins et chéri est formel pour le moment il n’en veux pas d’autre. En ayant bien réfléchi et en voyant le temps et l’énergie que demande un nouveau né, je ne sais pas si je serais prête à le vivre de nouveau même dans plusieurs années. J’ai eu un baby-blues assez violent où j’ai tout remis en cause, beaucoup d’incompréhensions et de disputes avec chéri. Aujourd’hui ça va mieux, je suis épanoui et je pense que nous formons un beau trio. J’ai peur que (même si ce n’est que dans quelques années) l’arrivée d’un deuxième bébé vienne tout chambouler. J’ai peur de ne pas pouvoir donner autant à un autre bébé que ce que je donne à ma princesse. J’ai peur aussi de délaissé ma poupée ce que je ne veux absolument pas. Ces craintes sont normales me direz-vous mais cela m’angoisse. Quand j’aborde brièvement le sujet avec mes proches j’ai aussi les réponses du genre : « elle est petite mais plus tard pourquoi pas… ». Ce qui m’a le plus choqué c’est qu’à peine quelques jours après sa naissance on nous demandait déjà si nous en aurions un deuxième ?! Mais laissez nous profiter à fond de notre bonheur non mais. Il y a aussi les personnes qui nous disent de ne pas attendre trop longtemps entre deux enfants ou celles qui pensent que les enfants unique sont capricieux…
Désolée pour ce long commentaire qui en résumé montre mon accord et ma compréhension avec le sujet de l’article.
Maman d’un seul enfant et heureuse comme ça.
Bilou dit
Alors là tout de suite j’ai envie de te dire : ta fille a 2 ans, je comprends parfaitement que tu te sentes parvenue à un équilibre familial que l’arrivée d’un autre enfant changerait forcément, et que donc ton ressenti est à la fois parfaitement réel et profondément vrai… mais j’aurai envie de te dire aussi que le temps pourrait le faire évoluer : « QUE » 2 ans de maternage et que tu as encore plusieurs années devant toi à te re-poser la question voire à en changer la réponse !
ET pour finir j’ai aussi envie de partager mon expérience : une fille de 15 ans 1/2, plus d’utérus depuis l’année passée… donc fille unique, c’est sûr !…et avec le recul, fermement convaincue que c’était le mieux pour nous et elle !!
J’ai eu des pointes de regret au fil des années : la pression sociale, le c’est « mieux » d’avoir un frère ou une soeur, et j’adôôôôre les bébés pour de vrai, mais force est de constater que je suis un peu (beaucoup) passée à côté du plaisir de pouponner la mienne… Comme toi, je n’ai pas su/pu profiter des premières années : manque de plaisir face à la répétitivité de la tâche maternelle, lutte permanente pour trouver l’organisation qui permette à chacun de nous 3 de s’épanouir, mode survie au final qui aura duré longtemps, longtemps, angoisse parentale et sentiment de responsabilité écrasants !
J’adôôôre les bébés (au point d’en avoir fait mon métier) et pourtant, j’ai beaucoup plus apprécié la parentalité à mesure que ma fille grandissait, à mon grand étonnement.
Je craignais l’adolescence, et même si on passe par des périodes où on se demande où est parti son cerveau (??? sérieux, ça peut faire peur !!!) c’est l’éclate ! Plein de chouettes moments, une grande fierté de ce qu’elle est et de notre relation, l’envie de voir ce qui nous attend et ce qu’on va encore pouvoir vivre et connaître ensemble, avec elle.
Pour conclure, je n’aurais vraiment pas aîmé revivre les affres de la petite enfance et je suis maintenant totalement OK d’avoir choisi de ne pas mettre en péril notre bonheur à 3 tel qu’il est.
Voilà pour ma contribution au débat !
Et vive les familles heureuses, à 3 ou plus 🙂