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Le wedding-blues est une version soft du baby-blues, mais en rapport avec le mariage (et moins violent normalement puisque les hormones ne s’en mêlent pas). C’est-à-dire que c’est une mini dépression qui peut durer quelques jours, voire quelques semaines. Elle touche le plus souvent la jeune mariée qui d’un coup, après avoir passé des mois dans l’organisation de son mariage, se retrouve sans « plus rien » à préparer. Nous avons demandé aux lectrices du blog de nous parler de leur wedding-blues, voici leurs témoignages.
{Témoignages} J’ai fait un wedding-blues après mon mariage
Sophie : après presque 2 ans de préparation sans stress (et oui, 2 ans ça permet de voir venir les éventuels soucis et de les gérer suffisamment en amont pour pas devenir une véritable bridzella !), je me suis retrouvée toute démunie sans aucun projet à organiser. Ça m’a vraiment choquée quelques mois après être rentrée de voyage de noces. Je me suis rendue compte que je m’ennuyais, que je regrettais cette période bénie et que petit-à-petit, j’étais envahie pas la tristesse. Je me retrouvais à pleurer en me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire maintenant. Trop d’émotions pendant tellement de temps et puis, pouf, plus rien ! J’en venais à ne plus vouloir aller travailler, le boulot était devenu un poids encombrant dont je n’avais qu’une envie, me débarrasser ! Avec le soutien de mon mari, je me suis décidée à aller voir une psy avec qui j’ai pu parler librement, sans honte d’être jugée. Ce n’est pas facile pour moi de me livrer mais grâce à elle, j’apprends à partager mes angoisses et à y faire face sereinement. Elle m’a conseillé de me fixer de nouveaux objectifs, sur des sujets qui me font plaisir. Et parce que nous avions la chance de pouvoir nous le permettre, j’ai commencé à organiser une seconde lune de miel. Les voyages c’est un peu ce qui nous fait vivre avec Chéri. Alors bien que ça m’a pris des mois j’ai adoré ça ! Et puis quelques amis ont décidé de se marier et nous ont demandé des conseils et de l’aide. Ça m’a permis de remettre un peu les mains dans le cambouis pour un sevrage un peu plus doux au final. 1 an 1/2 plus tard, ça allait mieux. On a pu passer au nouveau projet de notre vie : fonder une famille. Même si c’est aujourd’hui un nouveau combat (parcours PMA depuis septembre dernier), on a la pêche et on y croit !
Angélique : J’ai été comme vidée après le mariage : plus de préparatifs, plus de stress, comme un grand vide… Mon mari l’a vu et pour redescendre en douceur nous sommes partis 3 jours pour faire une escapade en amoureux… Mais j’étais triste que ce soit passé si vite, tous ces mois d’organisation pour une journée qui passe si vite, c’est très violent à vivre.
Sabrina : Le lundi après le mariage, on s’est réveillés à l’hôtel… Et là, gros vide ! J’étais en plus au chômage à cette période donc j’ai vraiment vu « noir » ! Plus cette folie d’organisation, cette adrénaline à tout préparer, cette décoration à imaginer, ce rêve de pouvoir porter ma robe de mariée, je me suis sentie tellement mal ! C’est bête mais quand vous êtes occupée avec un tel projet et que tout est fini, on a du mal à y croire et à s’y faire ! Le fait d’avoir des photos au fur et à mesure de la part des invités m’a permis de passer ce cap et de repenser à tous ces souvenirs … J’ai eu le mariage de mes rêves, donc finalement ça a finit par passer tout seul , quand mon esprit a été occupé à autre chose et puis après le mariage il y a les remerciements à faire, développer les photos, faire un album donc on y passe encore un peu de temps…
Lucie : J’ai fait un wedding-blues et j’ai toujours un petit pincement au coeur à chaque fois que je vais à un mariage… ça me manque de ne plus être la mariée, de ne plus porter cette robe magnifique avec la traîne qui me permettait de balayer le sol, de porter mon diadème, j’en soupire encore…
Emilie : Est-ce possible de vivre le wedding-blues avant le mariage ? Je pense que oui ! Deux ans que nous le préparons, jusqu’ici tout allait bien et les préparatifs se sont transformés en une horreur…Problème avec l’Église, nous avons du retourner la terre entière pour retrouver une paroisse mais également un célébrant. Une fois ce problème résolu c’est notre traiteur qui nous lâche pour liquidation judiciaire (deux mois du mariage). Maintenant que tout est résolu j’espère profiter de mes derniers moments de future mariée avant le grand jour mais j’avoue que mon humeur est plus morose, je pleure facilement et j’ai hâte que ça se termine… Pas facile tous les jours mais je croise les doigts pour que toutes ces péripéties feront de notre mariage le plus beau jour du début du resté de notre vie…
Marine : Wedding-blues non mais… cela fait 4 ans bientôt que nous sommes mariés et cela fait exactement le même nombre de jours (-1) que j ai fait promettre à mon mari de renouveler nos vœux dans 10 ans. Et j’adoooooooooore tous les mariages, je donnerais beaucoup pour revivre ce jour. Donc je ne peux pas dire que j’ai fait un vrai wedding blues mais je regrette un petit peu que tout soit passé aussi vite, c’est certain.
Sophie : Après mon mariage, j’ai ressenti ce gros vide dont beaucoup de mariées parlent. J’avais tellement aimé organiser le plus beau jour de notre vie. Passionnée par l’évènementiel, après plusieurs mois de réflexion j’ai donc prix une grande décision : plaquer mon travail pour monter mon entreprise et devenir wedding-planner. Alors il y a de grandes différences entre être la mariée et être au service de la mariée (surtout en ce moment avec tous les reports), mais je ne regrette pas du tout mon choix : je vis de ma passion.
Et vous, avez-vous fait un wedding-blues ? Qu’avez-vous ressenti une fois le jour J passé ? Dîtes-nous tout en commentaire.
Je me suis mariée en Juillet 2012, je n’ai pas vraiment fait de wedding blues car dés le mariage fini j’ai commencé les préparatifs de la fête que j’organisais pour mes 30 ans 11 mois plus tard, après ça j’ai organisé les 30 surprises de mon mari 8 mois plus tard. Et depuis Février 2014 ( date des 30 ans de mon mari ) j’attends patiemment de renouveler nos vœux nous sommes maintenant à J-9 mois !
Je me suis mariée en octobre 2020 et je ne pense pas avoir eu de « wedding blues » à proprement parler, même si c’est vrai que le jour J passe très vite et qu’on aurait aimé vivre cette journée pendant un peu plus longtemps. C’était un très beau moment et j’adorerais le revivre si c’était possible, mais en même temps je suis aussi très soulagée que ce soit passé. Organiser un mariage en plein covid, c’était beaucoup de stress et d’angoisse. Toutes les semaines, on guettait les annonces du gouvernement en croisant les doigts pour qu’il n’y ait pas de nouvelle restriction qui pourrait empêcher la célébration. Bien sûr, nous aurions pu reporter la date, mais pour des raisons personnelles, nous avons choisi de maintenir la date prévue malgré les circonstances. C’est donc évidemment « notre faute » si nous avons dû faire nos préparatifs dans une atmosphère tendue et incertaine, mais au final je suis vraiment contente que le mariage ait pu avoir lieu et qu’on ait enfin l’esprit tranquille.
Donc non, je n’ai pas vraiment eu de wedding blues, j’étais juste soulagée et heureuse que cette longue période d’attente soit terminée. Au-delà de la journée du mariage, ce que j’attendais avec le plus d’impatience, c’était « l’après » : le fait de pouvoir porter une alliance, utiliser le nom de mon mari dans la vie courante, être considérée réellement comme son épouse et pas uniquement « sa compagne »… D’ailleurs, dans le mois qui a suivi notre mariage, j’ai fait les démarches administratives nécessaires pour ajouter mon nom d’épouse sur tous mes papiers : carte d’identité, passeport, carte Vitale, comptes bancaires, auprès de mon employeur, etc. Je sais que cette démarche est purement facultative et qu’une femme mariée peut très bien utiliser son nom de jeune fille dans la vie quotidienne, mais j’avais des raisons personnelles particulières pour vouloir porter le nom de mon mari en nom d’usage. Au final, toutes ces paperasses m’ont tenue bien occupée pendant plusieurs semaines, et puis il y a eu les photos et les vidéos à recevoir, les remerciements à envoyer, les cadeaux de dernière minute offerts par les invités qui n’avaient pas pu venir… Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer !
Bonjour, merci pour votre témoignage qui va rassurer plus d’une future mariée 🙂
effectivement peut être que les mariées covid auront moins le wedding blues tellement leurs préparatifs auront été un enfer !