Florence est en plein dans les essais bébé. Mais mois après mois, échec après échec, elle déteste ce jour 1 qui revient. Le premier jour des règles, redouté par toutes les femmes en attente d’un test de grossesse enfin positif. Elle se sent seule (alors qu’elle est loin de l’être : tellement de futures mamans vivent la même chose), alors elle a souhaité partager avec nous son témoignage. N’hésitez pas à échanger avec elle en commentaire, peut-être arriverons-nous à lui remonter le moral.
{Témoignage} Je déteste mes règles qui reviennent
Je déteste la sensation des règles qui arrivent.
Je veux un enfant.
J’ai bientôt 30 ans. Avec mon conjoint, nous essayons d’avoir un enfant. Garçon ou fille, nous sommes déjà d’accord sur les prénoms. Vous allez me dire « 30 ans, il faut laisser le temps. L’horloge biologique tourne encore correctement« .
Seul bémol : mon conjoint a 16 ans de plus que moi. Il n’a encore jamais été père et il voudrait profiter de notre enfant.
Je me mets une pression importante car je ne veux pas qu’il soit papa trop tard et surtout je rêve de l’annoncer à ses parents qui n’ont qu’un fils unique. Le bonheur sera tellement important pour toute la famille. Il est possible que je me mette trop de pression mais comment faire autrement quand c’est ce que l’on ressent ?
J’ai déjà eu des « faux » symptômes de grossesse, avec les seins gonflés, le rythme cardiaque important, la fatigue… Et puis, elles arrivent. Je les déteste. Je me déteste du coup.
Avant de tomber dans ce cercle vicieux, je ne pensais pas qu’avoir un enfant pouvait devenir aussi un enfer.
La frustration mensuelle est insupportable à vivre. Le premier jour des règles, il faut se remotiver et se dire que ça sera peut-être le mois prochain. En attendant, ta meilleure amie qui a commencé avec toi à vouloir un bébé a déjà accouché. Tu envies son bonheur.
Finalement, c’est humain.
Quand elle m’a annoncé qu’elle attendait un heureux évènement, j’étais heureuse pour elle mais forcément, j’ai ramené cette nouvelle à moi.
Elle m’a dit : « tu n’as pas été aussi heureuse que je le pensais quand je t’ai annoncé ma grossesse« . Oui, alors je n’arrive pas à avoir un enfant et en plus je dois tout encaisser ? J’ai le droit aussi de mal vivre cette situation tout en étant heureuse pour elle, non ?
Et le temps passe.
Les mois se suivent et se ressemblent. On m’a dit cette fameuse phrase « il ne faut pas y penser » mais je n’y pense pas en faisant l’amour. J’y pense quand les règles arrivent. Ce n’est pas évident de se confier, de trouver des personnes qui vivent cette situation.
Finalement, on se sent seule.
Je veux un enfant. Je déteste la sensation de mes règles qui arrivent. Je déteste mes règles.
Merci pour ce blog et votre soutien.
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Espoir dit
Bonjour
Il faut le vivre pour comprendre la douleur que c’est…
Je me suis reconnue dans votre témoignage…
15ans d’essai…imaginez à quel point cela peut être frustrant et épuisant…
Le temps passe vite mais je garde toujours espoir …
J’espere à vous toutes de devenir maman et de vivre ce bonheur…
Bon courage
Mag2829 dit
Un petit message d’espoir en réponse a tout ca. J’en ai lu des km de forum en 4 ans et 6 mois. 54 fois un « putain fait chi…. » en voyant les premiers traces de sang… infertilité inexpliquée : 4 IAC, 2 FiV 1 biopsie matricelab , me mettre en arret pour le dernier transfert et faire plaisir a tous les gens qui disent qu’il faut arreter un peu de travailler pendant les FIV et puis décider d’arrêter la PMA une fois l’ agrément a l’adoption reçu , s’engager dans cettz voie, un dossier d’adoption en cours d’enregistrement dans un lointain pays et… Puis c’est pas comme d’hab, la glaire cervicale nikel au bon moment, et une 3eme dose covid prevue par hasard le jour de mon ovulation. Test d’ovu pour confirmer tout ca. Je n’ai rien a perdre, la biopsie matricelab a montré une sous activation endometriale et étant dans le milieu medical j’ai lu tous les articles scientifiques de la terre sur l’activation des cellules NK par la vaccination/les infections virales etc… Hasard ou pas, vaccin ou pas… 10 jours après le 24 decembre je faisais pipi sur une bandelette, puis le 25 puis le 26 puis le 27 et 20 tests de grossesses tous positif, tous de plus en plus roses…et des beta positif qui doublent bien et une echo avec un sac gestationel, une vesicule viteline et là je suis a 10 SA avec un embryon dont le coeur bat. Je suis sure d’une chose : je n’ai jamais autant travaillé qu’en décembre, je ne me suis pas arrêtée et je n’ai pas arrêté d’y penser…. Jamais… Malgré le souhait d’arrêter la PMA. Alors croyez y les filles… Ne lâchez rien… Et n’écoutez pas les gens qui vous diront qu’il faut faire comme ci ou comme ca. Vous êtes LA meilleure et votre parcours est unique. Prenez soins de vous !
Galvez dit
Depuis mes 20 ans je rêvais d’être maman mais mon conjoint voulez attendre alors j’ai attendu pendant 5 ans ! La 5ème année j’ai arrêté la pilule en me disant que je préparais mon corps à la grossesse ça lui laissait bien un an pour se préparer. Au bout de 10 mois toujours pas de grossesse j’ai commencé à me poser des questions le mois suivant j’ai fait une grossesse extra-utérine ou j’ai bien failli laissé la vie, erreur médicale , et finir en urgence vitale !
Lorsque je me suis réveillé de l’intervention je ne savais pas comment me préparer psychologiquement à la prochaine grossesse !
Pendant un an j’ai morflé, j’ai vu mes patientes venir pour leur grossesse et leur accouchement et j’ai gravement dégusté ! Je redoutais mes règles plus que n’importe qui , j’en n’étais venue à guetter le moindre symptôme, à faire des tests de grossesse pour tout et rien même parfois 15 jours avant mes règles !
Pendant un an j’ai encaissé jusqu’au jour où au comptoir j’ai explosé, la colère , la peine, le chagrin était trop présent ! J’avais tenté de mettre fin à mes jours après le diagnostic de grossesse extra-utérine un an avant mais j’étais incapable de vivre avec cela .
Une de mes collègues a vu l’urgence de la situation est m’a dis qu’il fallait que je consulte un psychologue en urgence, le soir assise dans le fauteuil cet idée a fait son bonhomme de chemin. J’ai pris un rendez-vous en ligne pour le lendemain, jamais je n’ai été aussi sur de faire quelque chose de bien pour moi.
Le premier rendez-vous je n’ai pas cessé de pleurer, d’expliquer les tiques dont je souffrais , cette peur de ne jamais retomber enceinte et si auquel cas de refaire une grossesse extra-utérine.
J’ai consulté environ pendant un mois la première séance fut une délivrance j’avais l’impression qu’on enlevait toute cette pression, la deuxième fut la plus déroutante car je ne dormais plus la nuit depuis presque un an et qu’elle avait réussi à mettre mon cerveau sur pause .
Chaque semaine j’y suis allé jusqu’à me sentir prête à me battre et à vivre pour moi ! J’avais fait le deuil de tomber enceinte et je me sentais enfin mieux dans ma peau .
J’ai arrêté mes séances la semaine de mes vacances, j’ai passé mon temps à l’extérieur, à lire et à vivre ce qui n’était plus le cas depuis un an ! À boire un verre et fumer une cigarette pendant un apéro sans en venir à m’alcooliser pour stopper ma souffrance.
Et puis 15 jours se sont écoulés, un matin j’étais dans la salle de bain et je me demandais quand devais arriver mes règles . Avant j’avais deux applications ou je notais tout scrupuleusement mais grâce à la psy j’avais tout supprimé je ne notais que le premier jour de mes règles dans le calendrier de mon portable.
C’est en regardant ce calendrier que j’ai compris, j’avais 15 jours de retard ! J’ai recompter plusieurs fois et je me suis dis faisons un test simplement pour me rassurer et quand les deux barres sont apparus je suis restée sous le choc !
J’avais enfin fait le deuil de cette grossesse et celle ci se pointait ! J’ai eu énormément d’examens avant de confirmer que le bébé était fiable et bien installé !
Il m’a fallu quatres mois pour enfin assimiler que j’etais enceinte que mon corps changeait . Un an avant je manquais de mourir sur une table d’opération, aujourd’hui je suis à 6 mois de grossesse et je me prépare à son arrivée ! Je lis vos messages et je vous envoi beaucoup de force et de courage pour traverser tout cela !
Si besoin faites vous aider pour traverser tout cela .
Alves dit
Salut à toutes,
J’imagine que ton post date un peu lorsque je lis tous les témoignages mais je suis exactement dans le même situation et je le vis très mal. Voilà j’ai 25 ans, et mon conjoint 34, donc 10 ans de différence quasiment.
Cela fait 2 ans maintenant que nous essayons d’avoir un enfant. Lui en souhaite un depuis au moins 5 ans, mais je devais finir mes études. Alors aujourd’hui ça ne fonctionne pas et je me sens coupable…
Médicalement parlant, tout va bien des 2 côtés et pourtant rien. Comme tu dis, chaque mois l’espoir est là, mais les vilaines reviennent sans arrêt.
J’ai dû affronter la « merveilleuse nouvelle ». Mon frère jumeau va être papa dans quelques mois. Sa compagne est tombée enceinte 1 mois après l’arrêt de sa contraception. Donc voilà, 2 ans de galère et on en voit d’autre pour qui ça tombe du ciel. Je ne parle même pas du nombre d’amies qui vous annonce leur grossesse et dont vous voyez les bébés naître.
Pour ma part, je me suis tournée vers la pma et contrairement à d’autres, mon entourage n’a pas du tout était présent pour moi… C’est dure, c’est une épreuve terrible.
On m’a bassiné avec toutes les phrases bidons qu’on peut entendre : « tu y penses trop », « essaye en vacance » « tu as peut être un blocage psychologique », autant de phrases qui vous font culpabiliser… Alors j’essaye de garder la tête hors de l’eau, mais je peine à me dire que ce n’est que la nature et que je n’y suis pour rien… J’aimerais m’en convaincre mais je n’y arrive pas.
Alors je comprends tellement ton histoire et ça me fait beaucoup de bien de lire tous vos témoignages. Merci à toutes.
emi dit
Bonjour,
comme je te comprends. Pour nous deux grossesses en un an avec une fausse couche et une grossesse extra utérine puis plus rien depuis juin dernier. Il faut laisser le temps au corps à se réadapter certes mais tellement dur. Oui chaque mois les règles nous minent car on a parfois des symptômes et l’impression de devenir folle. Je n’ai eu AUCUN soutien de ma famille qui ne comprend pas pourquoi je refuse de voir le fils de mon frère qui m’a annoncé la grossesse de sa femme sans aucun tact ni respect quelques jours après ma GEU. j’aurais 36 ans en Juillet et on a décidé de partir sur un parcours pma. J’ai eu la chance en tant que femme d’avoir du soutien mais mon conjoint qui a tout pris de front va de plus en plus mal et a besoin d’un suivi. On pense trop peu aux papas.
Concernant les annonces de grossesse mes récations varient beaucoup en fonction de la personne et de la façon dont ca m’a été annoncé. Si je n’ai qu’un conseil a donner a tout ceux qui ont ce type d’annonce à faire à une personne qui a des difficultés à procréer c’est de bien faire attention. Nous sommes fragiles à fleur de peau alors ca ne peut pas être fait dans une grande assemblée par exemple.
Bon courage a toutes et gardons espoir!
Cecile dit
Bonjour à toutes,
Je suis dans le même cas. J’ai arrêté la pilule à 28 ans et j’en ai aujourd’hui 36 et je n’arrive pas à tomber enceinte.
J’ai fais tous les examens médicaux et il n’y a aucun problème.
Je me dit que si Dieu ne veux pas que j’en ai, c’est parce que j’aurais été une mauvaise mère.
Courage
Justine dit
Hello,
Ici aussi bientôt 30 ans et en essai bébé et bien entendu je ne m’attendais pas à ce que ce soit si long. Honnêtement, oui je me doutais qu’il fallais un peu de temps mais pas autant et chaque fois c’est la même peine, la démotivation qui m’envahis car elles sont là, mes règles et je déteste aussi tout ce qui les accompagnent mal aux seins, maux de ventre entre autre. Je fais des tests d’ovulations qui s’avère positif malgré ça ça ne prend pas et je suis toujours déçue ! Je me sent seule aussi, mon conjoint aussi est un peu désemparé il me dis que ça ira, que ça viendra quand ça voudra mais je sent aussi l’espoir quand il me demande si elles sont là et que je dois lui dire « eh oui elles sont là »
On entend les même discours a longueur de journée, faut pas vous mettre la pression, vous avez le temps encore, plus vous y pensez moins ça marchera … Et j’en oublie sûrement ce sont les pire phrase que je ne supporte plus entendre car déjà on ne se met pas la pression et on y pense forcément puisqu’on a ENVIE au plus profond de nous de devenir parent c’est quand même normal d’y penser non!?
Et alors en période Covid et vaccin je ne parle pas du nombre de personne qui m’ont dit ou que j’entend dire « de tte façon le vaccin rend stérile blabla » ça me fais mal d’entendre ça et ça me fais peur ! (encore entendu ce genre de conversation pas plus tard que samedi chez le coiffeur) c’est déjà compliqué et le contexte l’ai tout autant !
En Juin on a rendez vous pour faire un point et envisager des examens si besoin.
Sachez que non vous n’êtes pas seule, que je suis sincèrement de tout cœur avec vous ! Et que je vous (nous) souhaite enfin ce petit + que l’on attend toutes !
Lili dit
Bonjour,
Alors je ne peux que comprendre votre situation. De notre côté avec mon mari nous avons attendu pas moins de 6 ans pour attendre un heureux événement. Cela dit tout n’est pas gagné puisque nous n’en sommes seulement qu’au 4ème mois de grossesse.
Par contre je rebondis sur quelques choses qui m’interpelle dans la plupart des commentaires qui vous ont été laissés et sur ce que l’entourage nous « balance » constamment à nous les femmes…
Sachez que les problèmes d’infertilité concerne tout autant ces messieurs que nous !!! Eh oui…
De notre côté le « gros » problème venait de mon mari.. il est stérile.. bref le pire cas possible en terme d’infertilité. Nous avons donc eu la total.. FIV (traitement plus lourd) et évidemment passage par le don de sperme.
En parallèle j’ai du subir une opération pour me faire retirer 2 gros fibromes pouvant gêner l’implantation. Avant de commencer le protocole cela à demandé plus de 2 ans … sans compter 1 an et quelques d’essai naturel. Le parcours à demandé des exams à la pelle pendant lesquels j’ai aussi appris que j’avais de l’endométriose.. fort heureusement cela n’a pas posé de soucis pour la réussite de notre 1er transfert.
Bref tout ça n’est pas destiné à vous faire peur, juste qu’il ne faut pas trop attendre et s’imaginer non plus que tout se passe « dans la tête ».. Si on s’était acharné à quoi cela aurait servi avec l’un des deux stérile.. c’est surement pas le mental qui aurait résolu le problème ..
Bref.. armez vous de courage car je tiens aussi à préciser que souvent en PMA l’entourage n’est d’AUCUN soutien. Aucune empathie de notre côté en tout cas on a eu droit à tout un tas d’annonce de grossesse sans tact, les photos d’échographie, photo naissance à la maternité, faire-part de naissance.
June dit
Je t’écrivais ici dans la section commentaire en mai 21, suite à ton témoignage, et cela faisait 5 mois qu’on essayait de notre côté, et je partageais déjà ton sentiment…
Nous voilà en février 2022, et je suis toujours au même stade. Avec malheureusement une trompe en moins, qui s’est bouchée sans crier gare et qu’on a du retirer… On a été à notre premier rdv PMA et on commence davantage d’examens… Je déprime tellement…
Mais ce que j’aimerai savoir c’est : et toi ? Où en es-tu ? As-tu pu avoir la suite heureuse que tu attendais tant ?
Je te le souhaite en tout cas et je le souhaite à chacune qui lira ce mot… et je le souhaite à mon amoureux et moi bien sûr =)
Laeti dit
De tout coeur avec toi car je sais à quel point cette situation est difficile. Nous on essaie depuis plus de 2 ans et tout es ok niveau médical. Donc en gros c’est comme si tout « dépendait » que de moi. J’ai 38 ans, mon conjoint 49… Moi aussi j’ai plein d’amies qui sont tombées enceintes et qui ont eu leur enfant entre temps. La seule différence avec toi c’est la façon de le vivre. Moi je refuse de laisser cette situation me faire souffrir car, pour moi, essayer d’avoir un enfant ça doit être une période fun, tendre, agréable et non pas une pression constante et des coups de blues. Donc j’apprends tous les jours à le vivre différemment. A prendre soin de moi, à préparer mon corps comme on préparerait une chambre de bébé. Je ne suis qu’au début alors je découvre, j’apprends. Mais je ne m’imagine pas avoir un enfant et de lui dire un jour que son père et moi avons « soufferts » pour l’avoir… Bon courage à toutes cette qui traversent cette épreuve
Butterfly dit
Je me reconnais complètement dans cette situation ! Je l’ai vécu pour ainsi dire 3 fois… J’ai attendu 10 mois pour tomber enceinte la première fois… Mais ce n’était pas la bonne…après je suis vite retombée enceinte pour de bon cette fois mon fils a bientôt 2 ans et cela fait quelques mois qu’on se lance dans les essais bébés pour le 2eme…et bêtement on pensait que ça allait vite arriver mais non… Chaque mois passe et c’est difficile… Mais on ne perd pas espoir ça va marcher ! Bon courage tu n’es pas seule !
Mimibizz dit
Bonjour,
Je suis particulièrement touchée par votre témoignage.
En effet, après près de deux ans d’essai bébé, mon époux et moi-même n’avons toujours aucun heureux événement à annoncer.Je vais avoir 35 ans à la fin du mois et je vis avec cette appréhension de l’horloge biologique qui tourne.
Je ne sais pas depuis combien de temps vous essayez avec votre conjoint, mais en ce qui nous concerne, mon époux et moi-même avons choisi de consulter le gynécologue après 18 mois d’essais infructueux.
Compte tenu de mon âge, et du fait que je n’étais jamais tombée enceinte, le gynécologue nous a envoyé vers un spécialiste des problématiques de fertilité.
Nous avons réalisé une batterie d’examens aux mois de décembre 2020 et janvier 2021 afin de poser un diagnostic et une stratégie d’accompagnement à la procréation.
Chaque histoire de couple est unique, et il n’y a peut-être pas de problématique médicale dans votre couple, mais consulter un gynécologue peut être utile ne serait-ce que pour se rassurer.
Parler à ses proches (famille et/ou amis) peut également être un premier pas vers plus de sérénité.
J’ai passé ces deux dernières années emmurée dans mon silence car j’avais honte de ne pas tomber enceinte.
Autour de nous, nous avons cinq couples de proches qui ont donné naissance à des enfants sur l’année 2020/début 2021, résultat du « baby-boom des confinements Covid ». Même si nous avons été très heureux à l’annonce de chaque grossesse, je ne pouvais pas m’empêcher de ramener ça à moi et à mon ventre vide…
Finalement, lorsque le diagnostic médical a été posé début 2021, nous avons décidé de nous confier à quelques proches. Ces derniers ont fait preuve de beaucoup d’écoute et d’empathie, et, étonnamment, tous nos proches ont connu quelqu’un qui avait dû faire appel à la PMA. Mon sentiment de honte a désormais disparu. En avoir parlé à mes proches m’a permis de me sentir comprise et d’être plus confiante et sereine dans l’avenir. De me sentir moins seule aussi.
Pour finir, je pense qu’il est important de communiquer au sein du couple car c’est une épreuve à traverser à deux.
Développer une complicité forte, être là l’un pour l’autre, avoir conscience qu’au sein du couple on vit pas les choses de la même façon et le respecter. Ce sont des aspects tous aussi importants que les essais bébé à proprement parler.
Je vous souhaite beaucoup d’amour, de complicité, et de courage pour la suite de votre projet.
En espérant que vous aurez bientôt un test de grossesse positif entre les mains, bonne journée.
M.
Mimibizz dit
Bonjour,
Je suis particulièrement touchée par votre témoignage.
En effet, après près de deux ans d’essai bébé, mon époux et moi-même n’avons toujours aucun heureux événement à annoncer.Je vais avoir 35 ans à la fin du mois et je vis avec cette appréhension de l’horloge biologique qui tourne.
Je ne sais pas depuis combien de temps vous essayez avec votre conjoint, mais en ce qui nous concerne, mon époux et moi-même avons choisi de consulter le gynécologue après 18 mois d’essais infructueux.
Compte tenu de mon âge, et du fait que je n’étais jamais tombée enceinte, le gynécologue nous a envoyé vers un spécialiste des problématiques de fertilité.
Nous avons réalisé une batterie d’examens aux mois de décembre 2020 et janvier 2021 afin de poser un diagnostic et une stratégie d’accompagnement à la procréation.
Chaque histoire de couple est unique, et il n’y a peut-être pas de problématique médicale dans votre couple, mais consulter un gynécologue peut être utile ne serait-ce que pour se rassurer.
Parler à ses proches (famille et/ou amis) peut également être un premier pas vers plus de sérénité. Tout comme votre démarche de vous confier sur le blog de la Mariée en colère.
J’ai passé ces deux dernières années emmurée dans mon silence car j’avais honte de ne pas tomber enceinte.
Autour de nous, nous avons cinq couples de proches qui ont donné naissance à des enfants sur l’année 2020/début 2021, résultat du « baby-boom des confinements Covid ». Même si nous avons été très heureux à l’annonce de chaque grossesse, je ne pouvais pas m’empêcher de ramener ça à moi et à mon ventre vide…
Finalement, lorsque le diagnostic médical a été posé début 2021, nous avons décidé de nous confier à quelques proches. Ces derniers ont fait preuve de beaucoup d’écoute et d’empathie, et, étonnamment, tous nos proches ont connu quelqu’un qui avait dû faire appel à la PMA. Mon sentiment de honte a désormais disparu. En avoir parlé à mes proches m’a permis de me sentir comprise et d’être plus confiante et sereine dans l’avenir. De me sentir moins seule aussi.
Pour finir, je pense qu’il est important de communiquer au sein du couple car c’est une épreuve à traverser à deux.
Développer une complicité forte, être là l’un pour l’autre, avoir conscience qu’au sein du couple on vit pas les choses de la même façon et le respecter. Ce sont des aspects tous aussi importants que les essais bébé à proprement parler.
Je vous souhaite beaucoup d’amour, de complicité, et de courage pour la suite de votre projet.
En espérant que vous aurez bientôt un test de grossesse positif entre les mains, bonne journée.
M
June dit
Coucou !
COURAGE, je te comprends, on est nombreuses à te comprendre je crois.
J’essaie depuis janvier seulement et j’ai déjà difficile ^^ » Alors je n’ose même pas imaginer l’attente plus longue, parfois plus d’un an… Même si je sais que c’est une « réalité », c’est tellement difficile.
Lorsque ma soeur est tombée enceinte, je n’ai pas réussi à exploser de joie non plus… j’avais envie d’être maman aussi mais mon compagnon n’était pas prêt (pas de boulot, il n’était pas à l’aise à cause de cela). Ca a été dur… On a commencé les essais (janvier) près de 2 ans après mon désir… Donc même si on essaie maintenant, j’ai l’impression d’avoir déjà attendu 2 ans.
Je n’ai pas de conseils à part celui de te dire que ta frustration, ta colère, ton ennui sont absolument normaux et que tu ne peux pas les nier pour faire plaisir aux autres. Bien sûr que oui tu y penses, comment ne pas y penser quand les règles arrivent ?! Ou quand les douleurs sont là ? Quand on te dit d’écouter ton corps ? Bref… Passons…
Donc vraiment courage…
Nous avons prévu de partir ce week-end, se déconnecter, vivre autre chose… Je remarque que le confinement n’aide pas, on ne fait pas assez de choses et donc on ne s’aère pas l’esprit… Si cela peut t’aider…
Courage en tout cas et je te souhaite le meilleur, très vite !
Emily dit
Bonjour Florence,
Comme pour les autres commentaires, aucune culpabilité à avoir vis-à-vis de votre amie, elle aurait pu le comprendre d’elle même.
J’ai beaucoup stressée en apprenant ma grossesse à ma belle sœur car pour elle c’était pas gagné (cancer). Ne pas faire souffrir l’autre quand on sait ce qu’il traverse me paraît être la moindre des choses. Alors oui, elle n’y peut rien, mais elle aurait pu faire preuve de plus d’empathie.
Sinon, vous ne dites pas depuis combien de temps vous essayez mais si cela fait au moins 6 mois sans résultat, vous devriez consulter. Ça aide aussi de savoir si quelque chose ne va pas…et Monsieur aussi.
Un bébé se fait à 2 donc les « problèmes » peuvent venir de chaque côté. Vous avez peut être quelque chose de bénin mais qui vous empêche de concrétiser cette envie bébé (trompe bouchée, infection…)?
Si vous voulez rester dans le « naturel », vous pouvez aussi investir dans des tests d’ovulation pour savoir si et quand vous ovulez durant votre cycle, suivre votre température… (moi par exemple je n’ovulais pas à chaque cycle et pour cause, j’étais à 33 ans en insuffisance ovarienne).
Malheureusement les symptômes pre-menstruels et les symptômes de grossesse sont quasi identiques alors ça donne de fausses joies. Si ça se trouve, quand vous serez enceinte, vous n’aurez strictement aucun symptôme.
Bon courage à vous.
Cala dit
Je ne peux que comprendre votre frustration, j’ai été dans votre cas il y a qlq années…
Les symptômes pré menstruel sont un peu » batard » et nous font souvent penser à une grossesse (ce qui n’est pas totalement faux, puisque la veille de mon test positif pour ma première fille, je pleurais dans les bras de mon mari en pensant sentir mes règles arriver… C’était en fait les symptômes de grossesse !)
Le truc de » il ne faut pas y penser » ils sont sympa les gens ! Genre quand tu as un projet en tête, qu’importe lequel, tu vas pas me faire croire que ça n’occupe pas toutes tes pensées ! (Projet mariage, immo, bébé, voyage… Tous, on y pense et c’est normal !)
Je vous souhaite un test positif très prochainement et peut être pourriez-vous commencer à en parler avec un médecin… Histoire de se rassurer et parfois… Ça débloque la situation !
A bientôt !
Claiwe dit
Oh c’est tout à fait normal. Ne culpabilise pas de ne pas avoir été entièrement heureuse pour elle, c’est normal !! Je suis pareil. Elle doit comprendre que c’edt plus facile pour elle, elle a eu ce qu’elle voulait, elle. Elle aurait surement réagi comme toi si les roles étaient inversés. Ca aurait été plus simple de vivre les grossesses ensemble.
Pourquoi ne pas en parler à un gyneco pour commencer quelques examens (prise de sang hormonale, rdv d’ovulation). Je suis en essai depuis 4 ans, j’ai aujourd’hui 33 ans et mon conjoint 42. Il ne voulait pas en avoir après 40ans. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu…
Bon courage et ne culpabilise pas d’etre jalouse, tu veux juste le meme bonheur qu’elle
Beaudon dit
Je te comprends à 100% je vis la même chose que toi tous les mois.
Je suis en essai bébé depuis au moins 1 an et demi, je ne comprenais pas pourquoi tout le monde autour de moi tombait aussi rapidement enceinte … depuis que j’essaye de tomber enceinte la sœur de mon chéri ainsi que ma meilleure amie sont tombées enceinte et on déjà accouché, je n ai pas bien vécu les 2 annonces, c est impossible de bien vivre ce genre de chose quand tu es en pleine galère. Tout ce que je peux te conseiller c est d aller voir ta gyneco et de lui demander un bilan hormonal complet c est grâce à ça que j ai appris que j étais atteinte de SOPK et que j ai enfin compris pourquoi moi ça ne fonctionnait pas aussi bien que pour les autres. Alors courage à toi, ne t en veux jamais de ressentir certaines émotions négatives, tu es humaine et ci quelqu’un te fais des reproches sur tes émotions cette personne n est sans doute pas à garder dans tes amis ou famille proche.
Smarties dit
Plein de courage pour cette épreuve.
Je sais combien ça peut être long.
Pour ma fille, il a fallu 13 mois d’essais qui ont abouti à une fausse couche, puis 3 mois de plus pour que ma fille s’accroche.
Elle a bientôt 3 ans et je n’ai plus de contraception depuis 19 mois sans qu’il ne se soit rien passé.
Je vois l’écart d’âge entre elle et numérobis qui ne cesse de s’agrandir. Ça me fend le cœur de laisser ma fille seule.
Si le 2e s’installe un jour, car M. ne veut pas passer par la PMA, ce sera le dernier c’est sûr et certain, pour ne pas revivre cette attente.
En attendant il faut prendre soin de soi et surtout prendre son mal en patience.