On adore quand on nous dit que la grossesse n’est pas une maladie. Parce que parfois elle déclenche des pathologies pas très très sympas à vivre, surtout pour la future maman. En voici une dont on ne parle presque jamais mais qui peut être particulièrement handicapante : les varices vulvaires. Julie en a eu pour deux de ses grossesses et elle aurait aimé être informée sur le sujet avant. Voici son témoignage.
{Témoignage} Grossesse : l’enfer des varices vulvaires
Bonjour à toutes les lectrices du blog,
Puisque l’on est là pour jouer franc jeu, je vais vous parler d’un des plaisirs de plus que j’ai découvert grâce à mes grossesses : les varices vulvaires.
Hormis l’hyperhemese gravidique, dont j’ai souffert durant le premier trimestre pour mes 4 enfants , mes 2 premières grossesses se sont relativement bien passées.
C’est au troisième bébé que les choses se sont compliquées. J’étais alors âgée de 32 ans. Tout se passait bien lorsque au 5 ème mois je suis allée chez l’esthéticienne pour une épilation du maillot. La cire était bouillante, ma peau brûlée et c’est ce jour que sont apparues de volumineuses veines bleues tout le long de mes grandes lèvres. Le visuel n’est vraiment pas terrible, mais ce n’est rien comparativement à la sensation de pesanteur terrible que l’on ressent dès que l’on dépasse le quart d’heure debout. Et cet inconfort ne m’a pas lâché jusqu’à l’accouchement…
Pour ma 4ème grossesse, j’avais alors 37 ans, nous sommes partis aux Antilles alors que je finissais le troisième mois. Ravie de voir s’éloigner les nausées et vomissements insupportables 24h /24h, je me laisse aller à bronzer sur un bateau. Retour à terre, ma jambe gauche avait doublée de volume, mes lèvres s’étaient muées en d’énormes masses remplies de saillies bleutés. 2 mois d’avance sur la grossesse précédente , et c’était reparti jusqu’à l’accouchement… Je vous passe les gênes aux rapports, l’envie de se cacher tellement c’était vilain, et surtout la sensation d’avoir la tête du bébé entre les cuisses dès que je restais debout trop longtemps (plus de 20 minutes).
Accouchement fin août oblige, la chaleur n’a pas aidé à arranger les choses et un nouveau symptômes est apparu au début du neuvième mois de grossesse. Les démangeaisons pelviennes. Toute la zone cutanée allant du début des lèvres à la marge anale, en s’étendant aussi à l’intérieur des cuisses, a été prise d’intenses démangeaisons. Je devais me lever 2 à 3 fois par nuit pour doucher cette zone a l’eau glacée, seul moyen me permettant de ne pas m’arracher la peau à force de grattage.
Jamais personne ne m’avait parlé de ces symptômes de grossesse, ils ont disparu quelques temps après la naissance mais me laissent un souvenir partagé de ma grossesse. Après consultation chez un spécialiste, ces phénomènes existent et apparaissent en général à partir du 3 ème enfant. J’aurais aimé le savoir car autour de moi, personne ne comprenait. Heureusement quelques jours après l’accouchement les choses se sont arrangées et j’ai pu profiter de ma merveille à 100% !
Si je peux apporter conseils, je recommanderai vivement en traitement préventif de porter assidûment les bas de contentions, de surélever les jambes dans le lit, de rafraîchir régulièrement les jambes à l’eau froide. Pour soulager la pesanteur vulvaire, je mettais des compresses mouillées au congélateur , que je plaçais dans ma culotte ensuite. Ce n’est pas très glamour mais ça s’est révélé efficace.
Je ne connaissais pas l’homéopathie à l’époque, mais je suis désormais traitée par ce biais. Mon médecin homéopathe m’a assuré que si je devais remettre une grossesse en route, il existait des protocoles qui permettraient de réduire ces phénomènes, surtout du point de vue des démangeaisons. Enfin je recommanderai la patience, une fois bébé dans nos bras, tous ces désagréments ne sont plus que des mauvais souvenirs …
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Julie dit
Bonjour,
Souffrant de la même chose, avec une varice qui descend tout le long de la jambe, je confirme : culotte de contention = miracle !
Il n’en existe qu’une, chez Herapreg. Grâce à celle-ci, je peux fonctionner. Sans, effectivement je ne dépasse pas non plus le quart d’heure debout… et encore.
Ensuite, bas de contention voire même collants (j’y suis mieux), tous les jours, tous les jours…
Courage. J’espère que dans mon cas aussi ça passera à la fin de ma grossesse 🤞
Louise Guszinger dit
Bonjour si ça peut aider. Ma sage femme m avait conseillé une culotte de contention. Ce n est absolument pas glamour mais ça m’a beaucoup apaisé. Heureusement que j avais ça car j’étais très malheureuse à cause des douleurs et comme vous personne ne comprenait.
Même mes gynéco ne connaissaient pas cette culotte ( j étais outrée)
Bon courage à celles qui vivent ca.
clairedoulanaissance dit
Merci pour ce témoignage, je n’en avais jamais entendu/lu sur ce sujet!