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Alexandra est tombée deux fois enceinte, et malheureusement les deux fois les grossesses se sont arrêtées. Alors quand l’une de ses amies proche a été à son tour future maman et que tout s’est bien passé, la jeune femme n’a pas réussi à encaisser. Elle a ressenti une énorme jalousie qui a mis beaucoup de distances dans leurs relations. Elle souhaite partager son expérience avec les lectrices de La Mariée en Colère, voici son témoignage.
{Témoignage} Je suis jalouse de mon amie enceinte : sa grossesse entache notre amitié
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis une jeune femme de 36 ans, mon amoureux et moi sommes en couple depuis 2016 et nous sommes pacsés en 2019.
Dans la foulée de ce PACS, on décide de se lancer dans les essais bébé et trois mois plus tard, en Juin, débute une grossesse. Nous sommes très heureux tous les deux mais malheureusement cette grossesse se solde très vite par une fausse couche. J’encaisse le coup, mon conjoint lui ne réalise pas trop, j’étais vraiment en tout début de grossesse donc il n’a pas eu le temps de se projeter. Je vis évidemment assez mal la situation mais nous décidons quand même de retenter et trois mois plus tard je suis à nouveau enceinte. Mais là aussi, très rapidement, en Septembre, je ressens des douleurs et j’ai des saignements. Le rendez-vous chez le gynéologue nous apprend que je fais une grossesse extra-utérine…
Là évidemment je suis vraiment très mal.
Je viens d’avoir 34 ans, je me dis qu’il y a un problème vraiment sérieux et que je n’aurais peut-être jamais d’enfants…enfin toutes les joyeusetés qui peuvent nous passer par la tête à ce moment-là. Une très bonne amie à moi qui est en couple avec un très bon ami de mon conjoint (c’est chez nous qu’ils se sont rencontrés) apprend ce qui m’arrive et m’envoie régulièrement des messages de soutien ce qui me touche car nous avons traversé quelques mois auparavant un conflit qui nous avait pas mal éloigné.
Enfin bref, le temps passe, je fais régulièrement des échographies de contrôle et des prise de sang pour voir si l’embryon est bien évacué et si mon taux d’hormones descend régulièrement. Durant toute cette période nous voyons ce couple d’amis très régulièrement. Arrive le jour de ma dernière prise de sang et en attendant mes résultats je vois rentrer dans le labo cette amie ! Très surprise je lui demande ce qu’elle fait là et lui dit même très spontanément « Tu n’es pas enceinte au moins ? » Elle me dit que non et qu’elle vient juste faire une prise de sang, ce qui après coup m’étonne un peu vu qu’elle travaille dans un hôpital mais bon… Le soir j’en parle à mon conjoint qui lui pense qu’elle est enceinte. Je ressens une grosse boule dans la poitrine, j’espère du fond du cœur que ça n’es pas le cas, ça serait trop dur à supporter.
Quelques jours plus tard nos conjoints respectifs qui sont très amis se voient et mon chéri en profite pour aborder le sujet en demandant si sa copine était enceinte. Il lui répond que pas du tout, que ce n’est même pas en projet, ils préfèrent se concentrer sur l’achat d’une maison, le bébé ça sera pour plus tard… Quand mon conjoint me rapporte leur conversation je ressens un immense soulagement, comme un poids qui s’envole.
Ouf je n’aurai pas en plus ça à gérer !!!
Quelques jours passent et nos amis nous sollicitent pour se voir tous les quatre, jusque là rien d’inhabituel. C’est au cours de cette soirée qu’ils nous disent qu’ils ont quelque chose à nous dire, c’est mon amie qui parle et là elle nous dit cette phrase : « Je suis enceinte« .
Là y a comme un blanc dans ma tête, à l’extérieur je mets un masque, les félicite, on reparle de cette rencontre au labo où elle s’est retrouvée prise de cours, ils voulaient être ensemble pour nous l’annoncer, on parle sexe souhaité, on regarde même la première écho… Ils m’expliquent que cette grossesse n’était pas du tout prévue, son stérilet était arrivé à date de péremption mais sa gynéco lui avait dit « no stress ça ne risque pas grand chose, on va prendre rendez-vous pour le changer bientôt« .
Avec le recul je ne sais pas du tout comment j’ai pu me contenir car à l’intérieur de moi, mon dieu, quel déferlement d’émotions, quelle douleur, c’était si intense que j’ai crue que je n’allais pas tenir et que j’allais m’évanouir.
Une fois qu’ils sont partis j’ai éclaté en sanglots, je me suis sentie vraiment nulle (allez savoir pourquoi j’ai ressenti ça) et surtout je trouvais ça mais d’une injustice sans précédent ! Ils ne souhaitaient pas d’enfant à ce moment-là, ils n’ont pas essayé d’avoir un bébé, ils n’y ont même pas pensé alors que nous, on ne faisait que ça essayer depuis plusieurs mois.
Ironie du sort, en calculant je me suis rendue compte qu’on étaient tombées enceintes en même temps, tout aurait pu être tellement différent. J’ai dû assister encore deux fois à l’annonce de cette grossesse à certaines personnes de notre entourage et l’une d’elles à été particulièrement éprouvante. Tout le monde félicité les futurs parents comme si je n’étais pas là, comme si je ne venais pas de vivre une fausse couche suivie d’une grossesse extra-utérine.
Suite à ça, j’ai pris un peu de distance, c’était vraiment trop dur
J’y pensais sans cesse avec cette même question qui tournait en boucle dans ma tête. Mais pourquoi ??? Puis est venu le premier confinement, là j’ai pensé à mon amie et à ce qu’elle devait ressentir de vivre une première grossesse en cette période angoissante. Je prenais des nouvelles régulièrement, savoir comment elle allait etc etc.
Au déconfinement, je suis allée la voir, elle était enceinte de 8 mois donc forcément ça m’a fait un peu bizarre mais ça a été. On à passé l’après-midi ensemble à papoter du bébé qui allait arriver, elle me demandait où nous en étions à ce niveau-là mon conjoint et moi. C’était difficile mais au fond de moi je me disais qu’une fois la grossesse terminée, ce bébé arrivé, tout irait mieux.
Mais ça ne s’est pas passé comme ça, chaque étape à été une épreuve en fait et une fois ce bébé arrivé nous sommes allés les voir et quand le papa à demandé qui voulait prendre bébé je ne me suis pas proposée, je ne pouvais pas, c’était encore trop dur.
Quelques semaines sont passées, on ne les voyait pas beaucoup, en même temps bébé les occupait pas mal, mais je ne m’en portais pas plus mal, ça me donnait du temps pour accepter la situation. Puis est arrivé l’anniversaire de mon conjoint et une soirée chez nous où plusieurs couples d’amis étaient invités dont eux. Je n’étais pas ravie qu’ils soient là mais bon j’ai fait avec. Un autre couple qui attendaient leur premier enfant étaient là aussi, ils me l’avaient annoncé le mois précédent et lorsque qu’elles ont commencé à parler à côté de moi de grossesse et mon amie (celle qui venait d’accoucher) de raconter comment s’était passé sa grossesse etc etc je n’ai pas pu rester, j’ai fait mine de rentrer ranger quelques affaires pour m’éclipser.
Un peu plus tard dans la soirée il ne restait que nous quatre donc mon conjoint et ce couple d’amis et je n’ai pas réussir à faire semblant, là c’était trop je n’en pouvais plus. Je n’ai rien dit de particulier ni fait d’esclandre ou quoi que ce soit mais j’ai été assez froide et distante, ce qui n’est vraiment pas dans ma nature.
La soirée s’est terminée, chacun est rentré chez soi et je n’ai plus jamais eu de nouvelles de mon amie.
Nos conjoints eux sont toujours en contact et se sont revus à plusieurs reprises mais de mon côté plus rien. Pas d’explication ni rien, juste le silence. Je me dis que peut-être la situation était difficile pour elle et que, tout comme moi, elle a fait de son mieux avec ce qu’elle ressentait mais malgré tout je garde toujours une douleur vis à vis de tout ça et de la manière dont les choses se sont passées. J’ai été – mais ça je pense qu’on peut le comprendre – très jalouse de ce qu’ils vivaient. Ce sentiment là s’est beaucoup calmé aujourd’hui et j’espère qu’il aura complètement disparu le jour où, moi aussi, je deviendrai maman !
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Je ne comprends pas ce sentiment.
Mais je connais l’inverse.
Très (trop fertile) tombée enceinte pendant mes études trop de fois, dans l’obligation d’arrêter mes études parce que trop dur psychologiquement de devoir avorter autant de fois en une année. Je désespère. J’essaye pourtant plusieurs moyens de contraception et c’est difficile à gérer. Je découvre le stérilet. Avec ses inconvénients. Mes règles durent une éternité. J’ai mal, très mal. Mais je fais ce choix pour éviter de tomber à nouveau enceinte.
Je reprends mes études des années après. Je passe mon M2. Top. Mon stage de fin d’études se passe bien. Je fais retirer mon stérilet en espérant tomber enceinte d’ici 6 mois à 1 an à la fin du stage, comme tous les couples de mon âge… On a 32 et 37 ans avec mon compagnon… Et en fait je tombe enceinte de suite. Je viens de signer un CDI avec un préavis de 3 mois renouvelable. C’est horrible. Parce que même si je veux l’enfant, je sens que je risque de perdre mon CDI à l’annonce de ma grossesse, même s’ils avancent une autre raison, et je rumine, et ça me tue à petit feu.
J’ose espérer que ça se passera différemment. Que je n’en voudrais pas au petit être en moi. Mais c’est très compliqué à gérer. Tous les matins j’ai la nausée que j’essaye de cacher auprès de mon équipe… Je ne peux même pas partager la bonne nouvelle, je ne sais même pas si elle est bonne.
Bonjour alors comme je l’expliquais dans un précédent post pendant cinq ans j’ai essayé en vain de convaincre mon conjoint de tomber enceinte mais il n’était pas prêt quand enfin il m’a donné l’accord pour arrêter ma pilule pour enfin mettre bebe en route.
Mon beau-frère et ma belle-sœur ne voulait pas d’enfants à chaque fois que l’on en parler il me disait qu’il n’était pas pressé et qu’ils avaient le temps et qu’il ne se voyait pas parents de suite .
Cela faisait six mois que j’essayé de tomber enceinte et toujours rien lors d’un repas de famille pour l’anniversaire de mon conjoint quelques jours après Noël ma belle-sœur nous annonce qu’elle est enceinte un choc , une claque !
Je ne comprenais pas moi je voulais un enfant depuis des années et je n’arrivais pas en avoir un et eux n’en voulait pas et en attendait un.
Elle a passé sa grossesse jusqu’au mois de juin où j’apprends que je suis enceinte je suis hyper heureuse sauf que mon cauchemar commence là. Diagnostic grossesse extra utérine deux injections de méthotrexate et mon monde qui s’effondre en parallèle. À la sortie de la deuxième injection j’étais tellement en miettes que je ne voulais pas entendre parler de grossesse ni de leur bonheur de bientôt devenir parents et ils ont très bien compris.
Les choses se corse à la suite de l’hémorragie interne que je fais quelques jours plus tard je rentre dans un déni complet et la grossesse devient quelque chose que je déteste je maudit méprise chaque femme enceinte que je vois ou chaque femme ayant accouché.
Ma belle-sœur accouche seulement quelques jours après ma grossesse extra utérine je n’ai fait que pleurer pendant cette période là impossible d’aller voir cette enfant.
J’avais beau me dire que c’était mon neveu que je n’avais pas le droit de faire ça que cette enfant n’avait rien demandé mais j’en étais incapable.
Pour la première visite ma belle-sœur a proposé que seulement moi et mon conjoint ne venions ensemble car elle savait à quel point c’était dur pour moi et j’en remercie d’avoir été si compréhensive. À aucun moment on m’a demandé si je voulais prendre le bébé dans les bras je n’en étais pas capable je tourner autour du berceau tel un lion 🦁 .
Les parents de mon conjoint savez fort bien ce que j’avais traversé mais chaque fois qu’il me voyez il ne s’essayé de me parler de l’enfant qu’il venait d’avoir et pour moi c’était à chaque fois un coup de hache il m’a fallu beaucoup de temps beaucoup beaucoup beaucoup de temps.
Aujourd’hui plus d’un an est passé et j’ai l’impression qu’il ressent ce que j’ai fait alors à chaque fois qu’il vient quand les gens lui dit d’aller me dire bonjour je le laisse faire j’ai été la première à mettre cette distance entre nous alors il est normal qu’aujourd’hui il ne veuille pas s’approcher de moi.
Quand les heures passent il vient avec moi sans problème mais il met cette distance à chaque fois au début je m’y suis habitué et aujourd’hui je ne pourrai pas vivre sans lui.
Ce qu’il faut retenir c’est que nous sommes toutes différentes et gérons nos émotions comme nous pouvons…
Je m’appelle Laura, j’ai 32 ans et mariée depuis 2019. Je suis aussi en essais bébé et parcours PMA et mes copines sont toutes mamans ! Je suis passé par plusieurs émotions différentes au cours de ce parcours car moi et mon mari, nous avons dû assister à plusieurs annonces de grossesse… (sentiments d’injustice, de colère et surtout de tristesse…) et c’est bien dommage car j’adore les enfants, depuis toute petite, c’était un plaisir de faire du baby-sitting, ma sœur aînée a deux enfants et je suis une tata comblée. Pourtant, j’ai senti beaucoup de gêne de la part de mes amis pour nous épargner de leur bonheur. Et là j’ai eu un choc !! Il est hors de question que je sois mise à l’écart, ou qu’ils n’osent pas se confier à nous ! Étant graphiste et j’adore la déco, je suis souvent mise à contribution pour les faire-part ou organisation des baby-Shower !!! Voilà, après avoir beaucoup pleurer, l’heure était venue d’aller de l’Avant, j’ai lancé mon entreprise « L’Atelier du petit Lapin » mon premier bébé en quelques sortes ! Je suis toujours en parcours PMA mais mes créations m’aident beaucoup au quotidien mes échanges avec mes proches sont plus simples et je me sent légitime dans les conversations entres mamans ! On fait comme on peut, restons bienveillantes entres nous 💕
Bonjour Alexandra,
C’est assez troublant car nos histoires se ressemblent (au niveau des dates et de la relation avec cette amie). Je suis aussi en « essai bébé » depuis fin 2019 et pour l’instant ça ne fonctionne pas… J’ai fait tout un tas d’analyse qui ne révèlent aucun problème, pareil pour mon compagnon. Je vis de plus en plus mal les échecs, je suis de plus en plus triste… Concernant mon amie, elle est tombée enceinte du premier coup! J’ai eu un choc… J’avais déjà fait face à beaucoup d’annonces de grossesse et il est vrai que le sentiment d’injustice est très fort… Et que je l’accepte de moins en moins bien !!Il y a des moments où je me demande même ce que j’ai pu faire pour mériter ça ? En tout cas j’ai préféré couper les ponts avec cette amie. Cette relation devenait toxique pour moi. Je ne sais pas si nous allons renouer un jour mais je préfère pour l’instant m’épargner une peine supplémentaire. Les gens en général sont assez maladroits (alors c’est pour quand ?, vous avez de la chance vous pouvez dormir), mais venant de quelqu’un de proche c’est encore plus dur à encaisser. Je crois cependant qu’il ne faut pas en vouloir aux gens, c’est comme pour beaucoup de choses tant qu’on ne les vit pas on ne se rend pas compte… Notre souffrance reste tabou dans la société…
En tout cas si tu as envie d’échanger en privé ce sera avec plaisir !
Bonjour, Déjà je suis vraiment navrée pour ce qu’il se passe dans ta vie et sache que je sais à quel point c’est difficile … Mais je comprends ton témoignage et je souhaite te dire que c’est normal d’être en colère, d’être envieuse (dans le bon sens du terme) .. Nous sommes toutes dans une souffrance intérieure que personne ne peut comprendre, Moi même j’ai fêté l’anniversaire d’enfant de mes amies (genre vraiment super amies) il y a quelques jours, 3 ans et 4 ans, j’adore mes amies et j’adore leurs enfants (il y avait pleins d’autres enfants bébé et grands) mais en rentrant chez moi le soir j’ai ressenti ce sentiment : « ne plus jamais les voir » « couper les ponts » c’est trop dur … Tout cela pour te dire que je comprends ton sentiments, personnellement après 2 fausse couches et une grossesse extra-utérine je n’ai plus la force … Alors je te souhaite beaucoup de courage à toi ! À ton couple ! Et souhaite aussi la plus belle des choses pour nos deux vies … Bien à toi
Bonjour
J’ai vécu vitre situation mais dans le sens inverse. Ma meilleure amie est stérile et depuis plusieurs années tente désespérément de tomber enceinte grâce au don d’ovocytes et moi je suis tombée enceinte sans le vouloir et sous pilule…j’ai eu énormément peur de le lui dire ça a été très difficile pour moi de Le lui avouer dans les yeux mais elle a eu cette réaction si belle de me ore Dre dans ses bras et de me dire « ce que la vie te donne tu ne me le prend pas à moi et tu ne le prends à personne »
Je pense qu’elle a raison….je comprends votre immense peine pour la voir dans les yeux de mon amie après tous les ratés qu’elle subit mais votre amie n’y ai pour rien malheureusement… C’est dommage d’entacher Votre amitié car certainement un jour vous aurez besoin et envie de partager votre joie d’être mère à votre tour avec elle… Communiquez avec elle, expliquez lui je pense que vs pourriez être surprise de sa réaction
Bon courage pour la suite
Je vais peut être être dure avec vous mais dans vos propos on sent bien que vous ne pourrez jamais comprendre ce ressenti.
Vous avez la chance de pouvoir avoir des enfants facilement et EN PLUS vous avez la chance d’avoir une amie extraordinaire.
Ce que votre amie vous a dit est « chouette », ça vous a fait plaisir et vous a soulagé, mais sachez bien qu’il y a 9 chances sur 10 pour qu’elle se soit littéralement effondrée lorsqu’elle est rentrée chez elle ou que vous êtes partie. Vous ne vous en êtes pas rendu compte car bien qu’elle soit dans SA propre douleur (que vous ne connaitrez jamais) c’est VOUS qu’elle a épargné. Elle a sans nulle doute mis des jours à ce remettre de l’info, à « l’encaisser »… mais vous n’avez rien vu, c’est une réalité.
C’est bien cela qui est le plus dur dans ces parcours, c’est que ce sont les personnes qui enfantent facilement qu’il faut épargner, ne pas « froisser », à qui il ne faut surtout pas « gâcher » le bonheur… Par contre, en PMA on se prend tout dans la figure, les remarques déplacés à tout bout de champs, les annonces de grossesse, les photos d’échographie, les photos des parents + bébé à la naissance et les faire-part. Bref la TOTALE. Et il faut bien ravaler sa salive.
En bref.. il est aussi possible que contrairement à ce que vous pensez, votre amie n’ais aucune envie de partager son bonheur avec vous lorsqu’elle sera enceinte à son tour. Ca reste une éventualité à laquelle il vous faut vous préparer.
Mon mari étant stérile, nous avons subit tout ceci pendant des années, et maintenant que nous attendons un heureux évènement depuis 4 mois, nous n’avons qu’une envie, garder cela pour NOUS DEUX. On ne ressent absolument pas l’envie de le partager avec l’entourage qu’il a fallu « préserver » alors que c’est « nous » qui avions besoin de soutien.
Maintenant, notre envie c’est de profiter à deux et rien qu’à DEUX de la nouvelle.
Dommage que l’on ne puisse « liker » un post… Je partage tellement ce que vous avez écrit… « Pas envie de partager avec ceux qu’il a fallu « préserver » alors que c’est nous qui avions besoin de soutien ». Tout est dit.
Tellement de rancoeur dans ce commentaire… ce n’est pas la faute des autres si vous avez eu du mal à tomber enceinte, ils ne sont en rien responsables de votre malheur. Et oui pourquoi gâcher le bonheur de quelqu’un qui vient d’avoir un enfant simplement à cause de votre jalousie? Faudrait il que votre entourage se retienne de faire des enfants simplement parce que vous avez eu du mal à en avoir? Quelle triste mentalité, sûrement pas celle que l’on souhaite transmettre à un enfant