Sonia est déjà maman de deux garçons et rêve d’une troisième grossesse. Mais son compagnon est contre cette idée, de manière ferme et définitive. Mais la jeune femme a du mal à accepter cette décision, qui est devenue un sujet totalement tabou dans leur couple. Comment passer outre ? Voici son témoignage.
{Témoignage} Je n’accepte pas sa décision de n’avoir que 2 enfants
Bonjour à toutes les lectrices du blog,
Je m’appelle Sonia, j’ai 39 ans et je suis maman de deux petits garçons qui nous comblent de bonheur.
Mon compagnon, le papa est un peu plus âgé que moi.
Je me suis toujours imaginée avec au moins 3 enfants et ce désir, non réciproque de son côté me ronge…
Je veux un troisième enfant, lui non, et cela me ronge
Avec mon chéri, nous nous sommes rencontrés la trentaine passée. Nous avons profité de notre vie sans enfants puis le jour ou nous nous sommes décidés, la grossesse n’est pas arrivée aussi vite que prévu. Mais j’étais enceinte et c’est ce qu’il y avait de plus important.
Puis tout s’est enchaîné. Après une première grossesse et un accouchement sans embûches, je me suis retrouvée de nouveau enceinte plutôt rapidement. Nos enfants ont 2 ans d’écart. Je n’ai jamais caché à mon compagnon mon envie d’un autre enfant, rapidement, mais lui s’estime trop vieux.
Je suis issue d’une famille nombreuse, lui non, nous n’avons donc pas les même schéma familiaux !
J’avoue que je vis très mal cette situation. Depuis le jour où j’ai accouché de mon deuxième bébé, il ne se passe pas une journée sans que je pense à cet enfant, cette troisième grossesse rêvée que je n’aurai jamais. Je n’ai jamais voulu le harceler, ni lui en parler tous les jours, mais le résultat c’est que maintenant, il s’agit d’un sujet tabou dont nous ne pouvons pas parler, il m’a juste dit un jour que sa décision était prise. Il ne voulait pas être père pour la troisième fois.
Un enfant se fait à deux, mais ne se fait pas à deux également.
Nous ne pouvons jamais en parler, je ne pense même pas qu’il imagine ma douleur.
Récemment un nouvel élément est venu changer la donne, et donner encore plus de poids à mon souhait d’avoir un troisième bébé. Nous venons de découvrir que l’un de mes enfants est porteur d’un handicap, dont nous ne connaissons ni l’évolution, ni l’ampleur.
Nous ne savons pas à quel point il sera dépendant à l’âge adulte. j’ai donc maintenant en plus très peur pour l’avenir. Mon autre enfant aura toute la responsabilité de son frère seul à l’âge adulte, lorsque nous ne serons plus là… (La première pensée qui m’est venue à l’esprit au moment du diagnostic était que maintenant cela devenait une nécessité d’avoir un autre enfant…)
Est ce que je vais réussir à faire ce deuil un jour?
J’aimerais partager avec d’autres femme qui ont vécu ces expériences.
Je vous remercie pour votre avis et vos réponses.
Vous souhaitez publier votre histoire sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Camillette dit
Bonjour,
J’ai 24 ans et avec mon conjoint nous avions parlé, il y a quelques temps, que nous voulions commencer à avoir un enfant d’ici la fin d’année.
Moi j’attends ça depuis un moment et j’ai toujours réussi à patienter mais depuis 1 mois je sent que mon envie est beaucoup de plus en plus forte, je ne pense pratiquement qu’à ça. Le problème c’est que mon conjoint n’est pas de cet avis, que pour lui il ne me voit pas enceinte l’été prochain.
Il me dit qu’il en a envie mais que c’est moins un besoin.
Le problème c’est que moi j’y pense constatement et que j’en souffre énormément, j’en pleure presque tous les jours et il y a des nuits j’en dort presque pas.
Est ce que vous auriez des conseils, je ne pense pas pouvoir tenir le coup pendant 1 an. Et je ne veux pas non plus le forcer à avoir un enfant.
J’aurais aimé que ça se fasse naturellement mais là c’est tout le contraire.
Soline dit
Bonjour,
J’ai 29 ans et je suis maman de deux garçons : 5 ans et 1 an.
Je veux terriblement d’un troisième enfant. J’ai toujours imaginé ma vie de famille ainsi, selon le modèle familial dans lequel j’ai grandis.
Mon conjoint a 41 ans, refuse d’avoir un troisième enfant.
Je viens de faire une fausse couche, d’une grossesse surprise, qui fait ressurgir mon besoin viscérale d’avoir une troisième enfant, pour me sentir complète.
Mon mari, très touché par cette mésaventure, n’arrive pas à se projeter avec un troisième enfant et n’en a vraiment pas envie. Il veut du temps pour lui, pour nous, pour nos deux garçons. Il voit l’aspect financier, courir partout pendant la semaine entre les activités des uns et des autres, etc.
Je souffre énormément et je n’arrive pas a faire le deuil d’une troisième grossesse, d’un dernier bébé, d’une famille « nombreuse »…
Tous vos bons conseils sont les bienvenus…
Marinette dit
Bonjour, je me retrouve totalement dans votre commentaire, j’ai 2 garçons de 9 et 6 ans, 37 ans et mon mari 46 ans. Cela fait 2 ans que je réfléchis de plus en plus à un 3eme et plus le temps passe et plus j’en suis convaincue alors que lui ne veut pas du tout en entendre parler, 2 positions extrêmes donc qui me font beaucoup souffrir. J’ai beau lui dire il ne changera pas d’avis (trop vieux, trop de responsabilités, envie de liberté). Je veux préserver notre famille mais renoncer à ce désir est très difficile, je me sens dans une impasse…
Beaucoup de commentaires sont anciens, je me demande comment vous avez réussi à traverser tout ça ?
Laetitia dit
Bonjour, j’ai 35 ans, 2 garçons d’une première union.
Mon conjoint va avoir 44ans et à lui de son côté 2 enfants également.
Je rêve d’un dernier enfant mais lui ne veut pas.
Il dit aussi, qu’il est trop vieux, voit le côté financier, la liberté, bref il n’en veut tout simplement pas.
Seulement c’est très difficile pour moi de faire ce deuil,et jen ai tout simplement pas envie en plus sachant qu’il savait que je voulait un fmdernier enfant avant qu’on se mette ensemble.
Kelu dit
Bonjour a toutes/tous,
Je vais essayer d’apporter un regard masculin sur la question (ca a peut-être déjà été fait, je n’ai pas lu 100% des commentaires)
Je suis papa de 2 bambins de 6 et 9 ans. Ma femme et moi sommes âgés de 35 et 38 ans.
Depuis plusieurs années elle me fait part de son envie d’être maman une 3e fois. Pour moi la décision est catégorique (même si au fond je me suis déjà imaginé accueillir une autre petite princesse)
Malgré tout je suis de nature prudente et pour des raisons économiques, pratiques et surtout parce que notre fils a de très gros problèmes de santé qui nous imposent une vigilance permanente (quasiment 24/24) je ne me vois pas prendre le risque d’un 3e.
Si aujourd’hui il va mieux, ses 3 premières années ont été épuisantes (une 10aine d’hospitalisations, opérations, bref) et aujourd’hui il est toujours suivi chaque semaine par plusieurs spécialistes. ma femme a assumé la grande majorité de ces épreuves pendant que j’assurais la partie financière et donnait une vie normale a ma fille.
Après quelques désagréments avec son stérilet elle m’a dit qu’elle n’en voulait plus et qu’elle était capable de gérer les cycles sans prendre de risque. J’ai proposé de mettre des préservatifs mais elle les jetait.
Je demandais avant chaque rapport (sans exception) si le moment était risqué ou non.
Je lui ai dit plusieurs fois que si elle « jouait » elle serait déçue de ma décision, ce a quoi elle répondait par un sourire et un « mais oui »
Hier soir elle m’annonce être enceinte…
Sentiment d’être tombé dans un piège, de trahison, mais surtout un flou total quand a la conduite à tenir.
Je sais que lui demander d’avorter sera extrêmement douloureux et je ne me sens même pas légitime pour le faire, c’est notre enfant mais c’est son corps.
D’un autre côté je suis persuadé que dans le cas où l’un des 2 parents ne veut pas de l’enfant, c’est sa décision qui prime même si cela paraît injuste. Dans un cas on impose la douleur de ne pas avoir d’enfant à son conjoint, mais dans l’autre on lui impose un choix ainsi qu’un tas de responsabilités et de contraintes qui peuvent faire beaucoup plus de dégâts dans le couple.
Au risque de me faire insulter je compare cela aux autres grands projets de la vie: la rénovation d’une maison qui sera un calvaire pour le conjoint qui n’est pas bricoleur pendant que l’autre prendra son plaisir, un changement de région imposé au conjoint… Ces autres épreuves peuvent être également difficiles, à la différence qu’ici l’objet du désaccord est une nouvelle vie qui en fera peut-être les frais.
Juliette dit
Je comprends votre sentiment de trahison qui est totalement justifié. Cela s’appelle faire un bébé dans le dos. Soit disant en maîtrisant son cycle. Elle a tout fait pour que cela marche et a donc abusé de votre confiance. Personnellement je pense que cela peut générer une grosse fracture dans le couple.
Gabrielli dit
Mais pourquoi est ce à la femme obligatoirement de souffrir?
Imaginons que pour son boulot il ai le besoin intense de changer de région, d’aller a l’autre bout de la France, vous de quitter vos amis, votre famille et une maison que vous aimer, cela changera aussi votre vie pour longtemps. Vous souffrez dans doute , mais dans 80 pour cent des cas, vous partirez tous les 2 si c’était un besoin très intense pour lui, car vous l’aimer.
Donc c encore et toujours a la femme de céder.
audrey dit
parce que dans le cas de faire un gosse dans le dos de monsieur, souvent c’est madame qui se plaindra qu’elle est débordée et que monsieur n’en fout pas une alors qu’elle lui a fait un enfant sans consentement!
Marine dit
Dans le couple, il est toujours question de compromis faits par amour pour l’autre. Oui. On pourrait suivre notre conjoint par amour alors que cela demanderait de gros sacrifices. De la même manière, on peut respecter le choix de notre conjoint de ne pas avoir plus d’enfants par amour pour lui, pour son besoin de passer du temps avec ses enfants, pour son besoin de sécurité financière de ne pas avoir de 3ème,…
Pour moi, forcer son conjoint à avoir un 3ème peut être vraiment brutal, et si on l’aime, on ne peut pas lui imposer ça.
Selon les situations, soit la femme fait le sacrifice de ne pas être enceinte une fois de plus, soit le conjoint fait le sacrifice d’un 3ème, mais dans tous les cas c’est un sacrifice à faire par amour !
Guibe dit
Vous dites que c la décision de celui qui nen veut pas qui prime car cela vous arrange et que vous n’en voulez pas.
Sa manière de faire n’est pas correcte mais le fait de ne pas incorporer les projets qui tiennent à coeur de chacun au couple ne l’est pas plus. Être catégorique est une erreur.
Oriane dit
Bonjour Monsieur, cela fait un an que vous avez écrit votre commentaire et je ne sais pas si vous avez eu cet enfant ensemble ou pas. Si oui, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Sachez cependant que si vous êtes sûr de ne pas vouloir d’autre enfant vous pouvez vous faire vasectomiser gratuitement, cela évitera d’imposer à votre femme une contraception qu’elle ne souhaite pas ou lui imposer avortement alors qu’elle désire une grossesse.
Vous pouvez aussi chercher à améliorer votre situation économique si c’est uniquement ça le problème…
Bien cordialement
Steffie dit
Bonjour,
Ce témoignage fait écho en moi tellement je me retrouve dans le deuil que vous avez à faire. Maman de 2 garçons également, j’ai toujours voulu d’un 3e enfant. Sauf que mon mari, lui, ne veut absolument pas de 3 enfants. Tant et si bien qu’il pense à la vasectomie pour éviter une surprise… je n’arrive pas à faire le deuil de ce petit 3ème qui, pour moi, me ferait me sentir complète. Du coup, depuis que mon 2ème garçon est né, je vis très mal les « dernières étapes ». Car dans mon coeur, j’aimerais vivre une 3ème fois ces étapes magnifiques. J’ai eu mon 2ème à 36 ans, donc peu de chance que mon mari change d’avis avant que ce ne soit « trop tard ».
Vous avez tout mon soutien et j’espère que vous comme moi trouverons notre équilibre familial 💕.
Anais dit
Bonsoir
Je lis votre commentaire qui date un peu et je me demande comment vous vivez cela à présent.
Aussitôt la naissance de notre 2ème, mon conjoint a dit qu’il voulait se faire une vasectomie, cela a été une annonce foudroyante pour moi, je ne pense plus qu’à la frustration de ne pas pouvoir revivre une grossesse, encore une, un bébé, un dernier. Résultat, je ne cesse d’espérer, me disant que dans 2 ans, 3 ans, si notre vie est parfaite, il changera d’avis. Mais je m’épuise, en vain, à vouloir tout gérer pour me permettre de t’aborder ce sujet très litigieux. Résultat aussi, je pense que ma fille reste un peu un bébé (s’est retournée tard, a marché à 20 mois, mangé encore avec les doigts…) parce que je me rattache tellement à elle comme à mon peut-être dernier bébé…
La question est : est-ce que mon couple survivra à ce désaccord? Pour vivre ensemble, il faut regarder dans la même direction…
Je ne lui ferai jamais de bébé surprise, mais je me questionne, comment notre bonheur ne peut-il pas inclure le mien?
Et le compteur tourne pour moi…
Bou dit
Bonsoir,
Je vous comprends tellement…
Voilà presque 4 ans que je souhaite ce troisième enfant…et que mon mari non. Alors selon les moments c’est un non catégorique, à d’autres moments c’est un non pas définitif…Je ne sais sur quel pied danser et cela crée de grosses tensions dans notre couple et c’est devenu tout comme vous un sujet tabou…
De mon côté le temps passe, j’approche les 40 ans et je sens qu’au fond de moi je lui en veux, car cette envie de 3eme est réelle et profondément. J’ai l’impression qu’il ne me comprend pas et pense que je souhaite cet enfant car ” tu aimes être enceinte et les bébés ”…
J’ai peur de regretter cet enfant toute ma vie, et d’en vouloir toujours un peu au fond à mon mari de cette décision prise par lui et non en couple comme cela devrait être…
Je suis navrée mon commentaire ne va pas vous aider beaucoup, car je suis dans l’impasse aussi, mais sachez que je vous comprend totalement. Bon courage à vous.
Steffie dit
Également dans l’impasse, mon mari pense aussi que c’est pour un amour de la grossesse et des bébés. Pourtant, non, er heureusement car nos bébés grandissent …
Mon mari pense à la vasectomie et moi, j’approche des 40 ans comme vous 😖
Agnès dit
Le pb avec les bébés c’est que c’est blanc ou noir. Soit vous en avez un, soit vous n’en avez pas. Impossible d’arriver à un compromis.
Vous dîtes « peur d’en vouloir toujours un peu au fond à mon mari de cette décision prise par lui et non en couple comme cela devrait être ». Vous sous-entendez que la décision de couple, c’est d’avoir ce 3ème et donc qu’il se range de votre côté. C’est pourtant aussi une décision de couple de vous ranger de son côté de ne pas avoir de 3ème.
Je suis dans un cas pire car je ne sais même pas si je vais avoir de 2ème alors que je n’ai pas envie que notre fils grandisse seul. J’espère intensément que mon mari va changer d’avis mais je considère que de ne pas faire de 2ème, c’est soutenir notre couple aussi. Il y a peut-être un gagnant et un déçu mais ce qui compte c’est d’être ensemble même si ça engendre de la tristesse. Car forcer notre conjoint à accepter un nouvel enfant, c’est aussi lui donner de la souffrance.
Déborah dit
Bonjour
Comme je vous comprends et me sens moins seule de lire tous ces témoignages. Mon mari et moi avons tous les 2 40 ans et deux filles de 12 et bientôt 10 ans. Pour des raisons de santé j ai du enlever mon stérilet cuivre depuis octobre dernier et je ne peux avoir aucun autre contraceptif. J ai fais part à mon mari de mon souhait de cette 3eme grossesse et dernière mais il l à rejette complètement il est allé jusqu a prendre rdv avec un urologue et doit le revoir en mai. Ces arguments sont économiques manque de place au domicile et que nous sommes trop vieux…… je suis perdue je me sens seule et incomprise il croit que c est un caprice et ne comprend pas ce réel désir comme vous j ai peur de lui en vouloir toute notre vie si me refuse cet enfant et que l on se perdent mutuellement……merci de m avoir lue
Alice4459 dit
Comme je vous comprends toutes … mon mari en aimerait d autres et moi je n’étais pas prête … quand j ai enfin réussi à lui dire que j aimerai en avaoir un dernier avant mes 40 ans , il m’a dit que c’était non . Si je lui avais demandé qqes mois avant il aurait dit oui m a t’il dit mais là non . Il m à liste plein d arguments que j ai contre mollement car nous étions en pleine dispute sur un autre sujet (le moment n’était donc pas bien choisi ) … ça me ronge et je voudrais lui en reparler …
Que s’est t’il passé depuis vos posts? Merci
Diane dit
Je comprends tout a fait. Dans cette situation pendant 4 ans. Cette envie est viscérale et cela le conjoint ne peut pas, ni le ressentir ni le comprendre. C est personnel à la femme, comme porter un enfant. Pourquoi devoir laisser le choix à l homme et nous imposer de faire le deuil ? pourquoi lui ne fais pas le deuil de peut être en avoir plus de 2? Je ne comprends pas pourquoi en 2020 l homme gère nos états d âmes et le reste ! c est nous, en grande partie qui gérons la prise d hormones pendant des années pour ne pas tomber enceinte. Et lui dans tout ca? a t il besoin de dicter nos désirs de femme au plus profond de notre être. Les tensions seront la de toute façon. Avec ou sans nouveau bébé, j’ai envie de dire. C est pour ca, qu’un jour apres plusieurs années, j’ai décidé d’être moi même libre de mes choix quelqu’en soit les conséquences. Tant que je sais exactement au plus profond de moi si mon désir est plus fort que tout. Et juste pour conclure un homme ca se remplace, un enfant non ..
Agnès dit
Beaucoup de ressentiment dans ce commentaire. J’imagine que vous n’avez pas encore d’enfant.
Car imaginer quitter le père de ses enfants car il ne veut pas plus d’enfants uniquement, c’est très injuste. Ca veut dire que l’amour porté à son conjoint est bien petit et qu’il était utile pour avoir des enfants uniquement. Et c’est encore plus injuste pour les enfants existants qui vont avoir des parents à temps partiel juste parce que leur mère veut un bébé de plus.
Si comme je le pense vous n’avez pas d’enfant et que votre conjoint ne partage pas votre envie d’enfant, alors oui, ça me semble sensé de vouloir partager sa vie avec un homme qui a les mêmes projets et vous avez raison de le quitter.
Clara dit
D’accord avec Agnès, quel commentaire plein de rancœur !
Déjà personne ne peux vous focer à prendre une contraception (hormonale ou non), rien ne vous empêche de mettre la responsabilité sur le papa et de lui demander de mettre des préservatifs, slips chauffants ou même de faire une vasectomie.
Après, si vous préférez votre désir d’enfant à votre compagnon et à votre famille ca vous regarde. Libre à vous de chercher un nouveau père. Mais s’en prendre aux hommes en général parce que vous êtes malheureuses c’est vraiment dommage.
Tout comme il ne peut pas vous imposer de faire X enfants, vous ne pouvez pas le faire avec lui non plus ! Perso, je trouve que les hommes ne sont pas si chanceux que ca dans cette histoire d’enfant, j’en connais plusieurs qui auraient aimé en avoir / en avoir plus mais où la compagne ne le souhaite pas (ou même a carrément décidé seule d’avorter). Il est normale que la femme qui « subit » la grossesse et l’accouchement décide de ce qu’elle veut mais certains hommes aussi peuvent être en souffrance.
Guillevic dit
Bonjour à toi, j’ai été un peu déboussolée par la fin de ton article vis à vis de la découverte de la maladie d’un enfant. Je suis navrée pour lui mais je ne pense pas qu’il faille faire un autre enfant pour venir aider ton enfant « valide » à s’occuper de son frère « avec un handicap ».
En dehors de ça, je vais te parler de mon retour d’expérience. Mon mari a 2 sœurs et moi un frère, j’ai toujours dit que je voulais entre 2 et 3 enfants. Nous avons eu une petite fille en 2018, une autre en 2021 (8 mois là). Mon mari est fermé à un 3eme enfant et moi non dans le sens où j’ai encore de l’amour dans mon cœur à redonner.
Néanmoins un enfant se fait à 2, j’ai demandé à mon mari de nous laisser le temps de la réflexion et de voir d’ici 2023 ou on en sera. J’ai eu une 2ème grossesse douloureuse physiquement et malgré mon désir de 3ème enfant, je ne suis pas sûre de vouloir revivre ça.
Je commence tranquillement à faire un deuil à ma manière en acceptant les choses et en m’imaginais évoluer avec ma famille telle qu’elle est composée actuellement. Mon aînée aînée 3 ans et elle est très indépendante, j’ai hâte de pouvoir aller me promener les week-ends avec mes deux filles (mon mari travaille le week-end) sans dépendre des couches ou poussette. Je veux vitre de nouvelles expériences avec elles et les accompagner dans différentes activités sans dépendre des siestes .
Je pense que c’est ma manière de faire mon deuil, imaginer de quoi sera fait demain avec mes filles qui vont grandir et mon couple qui avancera dans la vie.
De plus, j’ai prévenu mon mari que si son opinion n’avait pas changé d’ici 2 ans, alors je ne me voyais pas poursuivre une contraception pendant encore 15 ans pour rien. Une stérilisation serait sûrement envisagée et ce serait à lui de la faire. Il n’est pas opposé à l’idée pour le moment. A voir dans les années à venir.
Sophie dit
J’étais dans votre cas. Avec mon compagnon, on s’était mis d’accord pour trois enfants. Je viens d’une famille nombreuse, lui non. On a eu nos trois enfants comme prévu. Seulement je n’avais pas prévu que j’aurais envie d’un petit dernier. C’était un désir très profond et douloureux, sur lequel je n’arrivais pas à passer.
Après, comme vous, il n’était pas question de lui imposer d’avoir un enfant de plus. Il n’y a malheureusement pas de compromis possible dans cette situation. Cela a mis beaucoup de tensions dans mon couple, d’autant plus que mon conjoint disait non surtout par peur que je veuille continuer à en avoir d’autres (je viens d’une famille très nombreuse…) et qu’il n’arrivait pas à exprimer un refus vraiment catégorique face à moi. Je ne savais pas trop sur quel pied danser.
J’ai beaucoup travaillé sur mon désir d’enfant. Je suis quelqu’un de très émotionnelle et je ne peux pas cacher ce que je ressens. Mon conjoint a aussi souffert de me voir souffrir. Je commençais à faire doucement le deuil quand mon conjoint a changé d’avis. Il s’avère qu’il avait des craintes sur le fait d’avoir un quatrième enfant (les finances, le regard des autres, le quotidien…) mais que son non-désir d’enfant n’était pas absolu. Il préférait passer outre ses craintes plutôt que de me voir souffrir et faire ce long travail de deuil.
Je suis tombée très vite enceinte. Les tensions étaient toujours là dans un premier temps, mon conjoint ayant beaucoup de mal avec le changement. J’ai aussi eu le sentiment qu’il voulait me faire porter seule le poids de cet enfant, qu’il me reprochait de lui avoir forcé la main (petit coup de panique de début de grossesse). J’ai alors regretté d’être tombée enceinte. Et j’ai fait une fausse couche (oeuf clair probablement), très difficile à vivre dans ces circonstances. Je crois que c’est ce qui a permis à mon conjoint de réaliser qu’il le voulait vraiment ce petit dernier. J’avais très mal vécu ce début de grossesse et je voulais tout arrêter mais c’est lui qui n’a pas voulu.
Je me rends compte que mon désir d’enfant fort et viscéral n’a peut-être pas laissé son désir d’enfant s’exprimer. Il avait besoin de temps, d’espace et de cette fausse couche pour réaliser ce qu’il voulait vraiment.
Je suis actuellement enceinte de notre quatrième. Pour moi, c’est très clair, c’est mon dernier et je n’en veux pas d’autres. Nous passerons d’ailleurs par la contraception définitive dès la naissance de ce bébé. Mon conjoint n’a jamais été aussi apaisé que pendant cette grossesse (c’est quelqu’un de plutôt stressé et anxieux donc chaque grossesse, quoique voulue, était une épreuve pour lui). Il est plus à l’écoute, plus attentif à ma fatigue, plus présent. Nous avons retrouvé notre complicité d’avant et nous prenons des forces avant l’arrivée du bébé.
Mon témoignage ne va peut-être pas vous aider, mais essayez de communiquer avec votre conjoint, d’avoir une vraie conversation sur le sujet.
Le désir ou le non-désir d’enfant n’est pas forcément absolu. Tout n’est pas blanc ou noir, il y a parfois des zones de gris. On peut se dire « je ne souhaite pas particulièrement d’enfant en plus mais dans le fond cela ne me dérangerait pas et je m’impliquerai » mais aussi « je ne veux absolument pas d’autre enfant », tout comme on peut avoir un désir d’enfant très fort ou moyennement fort.
Le plus difficile est quand on se situe aux deux extrémités avec dans le couple un désir d’enfant très fort et un non-désir d’enfant très fort également. Dans ce cas, il n’y a effectivement pas de compromis possible, on n’impose pas un enfant à quelqu’un qui n’en veut pas. Si c’est votre cas, je vous conseille de consulter un spécialiste, pour vous aider à faire le deuil.
Mais quand on se situe dans des zones moins extrêmes, un compromis peut être possible. On peut ne pas vouloir d’enfant pour d’autres raisons que juste ne pas en vouloir un : liberté, finances, quotidien, etc. Quand c’est le cas, il n’est parfois pas impossible de trouver un terrain d’entente. Essayez de connaître les motivations profondes de votre conjoint pour avoir un vrai échange sur le sujet. Il ne s’agit pas de le faire culpabiliser, mais il faut que votre conjoint sache que ce désir d’enfant est très fort pour vous et que cela vous fait souffrir.
Bon courage dans ce passage difficile de votre vie.
Agnès dit
Je suis complétement d’accord avec vous. Le point fondamental est d’en parler pour comprendre ce que ressent l’autre, ce qui l’arrête ou le motive à vouloir un enfant. Et ensuite il faut voir les compromis possible ou voir s’il faut faire un deuil. Je pense qu’effectivement, on peut vouloir un enfant mais que ce ne soit pas une obligation qui pourrait casse le couple ou à l’inverse, préférer ne pas en avoir mais se laisser tenter avec du temps.
Avoir les 2 extrêmes dans un couple ne doit pas arriver si souvent mais il faut tout de même en parler et trouver un moyen de passer outre son immense déception.
Richard dit
Bonjour alors moi cela me choque… je suis choquée de voir que vous voulez un troisième enfant pour qu’il prenne soin de votre autre enfant handicapé, vous imaginez la responsabilité que vous donneriez à cet enfant ??? On fait un enfant par amour pas par dépit hein. Et votre compagnon a peut être peur aussi que ce nouvel enfant soit lui aussi handicapé et si c’était le cas vous voudriez d’autre enfants pour prendre soin des deux autres?? Réfléchissez car c’est juste égoïste de votre part.
Sonia dit
Bonjour,
Vous n’avez peut être pas bien lu ou compris mon message, bien sûr que non on ne fait pas un enfant pour s’occuper d’un autre en situation de handicap! Mais comme j’ai indiqué j’ai toujours souhaité avoir un 3eme, et j’en ai toujours autant envie depuis l’arrivée du 2eme. L’annonce du handicap n’est arrivée qu’après.
Je suis choquée de votre manque de bienveillance, et de votre jugement!
Charlotte dit
Un enfant avec un handicap nécessite du temps et de l’attention supplémentaire. Pourriez-vous le lui apporter en ayant un 3e enfant ? Je vois plutôt cette absence de 3e comme une opportunité de vous occuper davantage de votre enfant présentant un handicap. Il y a malheureusement trop peu de structures adaptées ou de personnel formé dans les écoles, cela demande bcp d’investissement de la part des parents. Quoiqu’il arrive il faut essayer d’en parler à votre conjoint. Pas de tabou dans un couple.
Liminette dit
Bonjour
Je comprend votre point de vue
Car je suis dans la même situation
Il est vrai qu’il ne faudrait pas inconsciemment faire ce troisième enfant pour compenser l handicap du second
Néanmoins , je trouve trouve les commentaires assez dure sur cette maman
Elle souhaite je pense des conseils et non des jugements ….
L’ annonce d un handicap est un choc et souvent beaucoup de questions se bousculent
Il faut se donner du temps et peser le pour et le contre et surtout mettre votre famille au centre de votre réflexion
Bon courage
Virginie dit
Hello,
Je comprends ta situation car mon compagnon a déjà mis du temps à être ok pour le premier (dont je suis enceinte actuellement) et il m’a clairement affirmé qu’il n’en voulait pas d’autres. Or j’ai tjr rêvé d’avoir deux filles et j’attends un petit garçon. Je viens d’une famille nombreuse lui non … il pense à l’aspect financier : les études, les permis, le temps qui passe etc
Je vis très mal ma grossesse donc je t’avouerai que ça m’a calmé un peu mais je garde en tête que je refuse catégoriquement un enfant unique. Quel âge ont tes fils aujourd’hui ? Il faut qu’il comprenne ta souffrance également … ça ne va pas que dans un sens la compréhension … courage <3
Agnès dit
Bonjour Sonia,
Je comprends votre raisonnement après la découverte du handicap de votre enfant (et j’en suis navrée d’ailleurs). Mais quelle est la réaction de votre compagnon ? Si ça se trouve il a encore plus peur d’un 3ème (autre handicap ? Ou alors il a peur de ne pas avoir assez de temps à lui consacrer de part le handicap de votre fils ?). Moi je serai un peu dans sa position. J’ai un petit cousin handicapé (moteur et cérébral) et je peux vous dire que c’est un sacré boulot et que ça demande beaucoup de temps et d’argent (rdv chez les médecins, kiné, chiro, chez le prothésiste, etc). La mère a laissé tombé son travail (pour avoir le temps), ils ont monté une association pour récolter de l’argent (par ex une opération en Allemagne pour augmenter son autonomie et marcher avec des béquille a coûté 50000€ et heureusement a été efficace). La tension a été telle dans le couple qu’ils sont en train de divorcer. Leur petite fille a dû aussi souffrir du manque d’attention même si elle adore son petit frère. Ce n’est pas une facile à gérer et un autre enfant peut compliquer la donne.
Pour être un peu plus positive, je connais une autre famille qui a découvert la surdité totale de leur fils assez tard. Leur 2ème enfant est « normale » et leur 3ème aussi sourde totale (mais connaissant les risques, ça a été détecté à la naissance et la médecine étant incroyable parfois, c’est comme si elle était normale !). La mère a aussi abandonnée son travail mais le couple a survécu. Pour vous dire l’aîné est ingénieur malgré son handicap.
2 histoires totalement différentes mais qui doivent vous faire vous rendre compte que ce n’est pas simple et qu’il vous faut absolument vous mettre d’accord avec votre compagnon car vous allez avoir besoin du soutien l’un de l’autre !
En tout cas, votre histoire me touche car je suis un peu dans la même situation par rapport au fait d’avoir différentes envies. J’ai 33 ans et mon mari 38. Nous avons un petit garçon de presque 2 ans. On a toujours parlé de 2 enfants (voire 3si on a le courage) mais maintenant, je ne suis même pas sûre qu’on en aura un 2ème. J’en veux absolument un 2ème pour qu’ils soient un soutien l’un à l’autre en grandissant et en étant adulte. Je viens d’une famille de 4 enfants et même si ça n’a pas été rose tous les jours, je m’entends très bien avec mes frères et je ne veux pas que mon fils soit seul dans sa vie adulte (même si on ne peut pas forcer l’entente dans une fratrie, je veux lui en donner cette chance).
Bref, on en parle, ce qui est positif. On connait les raisons l’un de l’autre et on les comprend. Je n’ai pas trop le choix, lui l’a par contre. J’espère qu’avec le temps et mon fils qui devient un peu plus autonome chaque jour, il changera d’avis. En espérant qu’il ne considère pas être trop vieux pour supporter une nouveau bébé dans quelques années… J’ai de la chance d’avoir un peu de temps devant moi alors je croise les doigts pour qu’il change d’avis.
Ce n’est pas une raison de divorce pour moi mais ça le sera peut-être de tristesse en espérant que ça ne me pèse pas trop s’il ne change jamais d’avis.
Sonai dit
Merci beaucoup Agnès pour ce message plein de bienveillance!
Effectivement, même si ce n’est pas aussi sévère que votre petit cousin, le handicap prend du temps, et il est certains que j’aurais du mal à « caser » un autre enfant dans cet poli du temps très chargé…. Mais j’ai peur de me dire un jour qu’on a pas eu de 3eme à cause du handicap de mon fils.
Je me retrouve tout à fait dans votre témoignage, car mon envie de 3eme a toujours été présente avant la découverte du handicap… pour reprendre vos termes, je veux leurs donner la chance d’avoir une fratrie, à leurs enfants d’avoir des cousins…
J’ai peur de passer ma vie à regretter.
J’espère que votre mari saura vous écouter et changer d’avis… le mien pour le 2eme a changé d’avis d’un coup du jour au lendemain!
Agnès dit
C’est idiot mais je n’avais même pas pensé à la génération suivante et d’avoir des cousins. J’adore le fait que mon fils ait plein de cousins (6) et j’ai de la chance que 2 de mes frères habitent pas loin et qu’ils se voient assez souvent. Et c’est vrai que je me souviens avec émotion des Noël avec mes 8 cousins et du joyeux bazar que ça mettait. On fait des Noël comme ça avec mes frères et mes parents et c’est vraiment super.
J’en parlerai à mon mari. Il a un frère célibataire un peu plus âgé sans enfant et c’est vrai que l’ambiance est plus adulte pour notre fils. En plus je suis sûre que ma belle-mère attend désespérément un 2ème petit-enfant à gâter. Merci =)
C’est vrai que ça dépend vraiment du handicap et de l’énergie à investir pour votre fils et pour que son frère ne se sente pas délaisser. C’est souvent ce que j’ai vu dans les familles qui sont confrontés à cette épreuve, c’est vraiment difficile car ils comprennent que beaucoup de temps soit consacré à leur frère/soeur mais eux aussi ont des besoins. Il y a un vrai conflit intérieur entre leurs besoins et les besoins de l’autre (même dans les familles sans handicap d’ailleurs. Je souhaite plein de courage à votre famille pour trouver l’équilibre qui vous sera propre.
Alex dit
Tout d’abord, plusieurs choses me choquent.
On ne fait pas un enfant pour qu’il prenne soin de son autre enfant en cas de problème. C’est une lourde charge pour un enfant de se retrouver avec une telle responsabilités. On prend ses dispositions et on s’organise.
Dans un second temps, un enfant se fait à deux. Peut être essayer vous de compenser quelque chose et réparer une blessure inconsciente en voulant un troisieme enfant.
Dans un troisième temps, c’est certe votre envie mais il faut aussi respecter l’avis de votre conjoint.
Faites vous aider et allez consulter un professionnel de la thérapie de couple pour réinstaurer le dialogue.
Bonne journée