Babou est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) et elle a un message d’espoir à faire passer à toutes les femmes qui en souffrent également : elle est tombée enceinte au bout de seulement 3 mois de traitement ! Voici son témoignage.
{Témoignage} SOPK, je suis tombée enceinte 3 mois après le début des traitements
Bonjour à toutes,
Je souhaite vous faire part de mon histoire afin de donner espoir à toutes les femmes en essai bébé qui sont OPK et qui ont peur de ne pas arriver à devenir un jour maman.
En janvier 2020, mon compagnon et moi décidons d’avoir un bébé
J’arrête ma pilule en plein milieu de la plaquette (ce qui n’était peut être pas une bonne idée) mais ayant décidé de l’arrêter après cette dernière plaquette je l’ai prise n’importe comment. J’ai quand même eu mes règles après cet arrêt de pilule. Nous sommes donc en janvier mais les règles ne viennent pas après les saignements post-pilule.
Février pas de règles et mars non plus. Plus de pilule et pas de règles… Je décide de faire une prise de sang pour voir ce qu il se passe dans mon corps. Mon médecin me dit qu’il s’agit d’un petit ralentissement mais rien de particulier. Je contacte ma gynéco qui me dit que le confinement peut engendrer du stress et cela peut se répercuter sur mon cycle menstruel. Elle me conseille d’attendre encore un peu. En mai je n’ai toujours pas mes règles.
Je la recontacte et elle me donne rendez-vous rapidement. Lors du rendez-vous gynéco, elle me fait une écho et voit que j’ai plein de follicules mais aucun à maturation. Elle me met sous utrogestan pour « déclencher » mon cycle et voir comment je réagis. Elle me redonne rendez-vous pour le suivi. Malgré l’utrogestan il ne se passe rien. Lors du deuxième rendez vous elle met un nom sur mon trouble hormonal.
Je suis SOPK et il me faudra un coup de pouce pour tomber enceinte
Cependant, avant de me prescrire du clomid, elle souhaite que mon compagnon et moi faisions tous les tests de stérilité. Mon compagnon devra faire un spermogramme et moi une prise de sang ainsi qu’une hystero. La prise de sang montre que ma réserve ovarienne est énorme tandis que les autres examens sont tout à fait normaux. En juillet nous commençons le fameux clomid. Je dois d’abord prendre de l’utrogestan pour avoir des saignements et prendre ensuite le clomid (un comprimé pendant 5 jours).
Miracle j’ovule enfin ! L’écho montre deux beaux follicules. Malheureusement rien ne se passe et mes règles arrivent. En août je partais en vacance avec ma maman. Mon compagnon commençait un nouveau travail et n’avait pas su avoir congé. De plus, ma gynéco était également en congé. Elle me propose donc de faire un mois de pause et de voir si mon cycle ne se remet pas en route tout seul après avoir ovulé une fois. Encore une fois rien ne se passe. Je revois ma gynéco en septembre et rebelote : utrogestan pour avoir des saignements et ensuite prise de clomid un comprimé pendant 5 jours.
Malgré les traitements rien ne se passe en septembre il n’y a pas un seul follicule. Je suis sortie déprimée ++ du gynéco. Nous n’avions parlé de nos essais bébé à personne et je culpabilisais d’infliger cela à mon compagnon. Après discussion avec lui, nous décidons d’en parler à nos parents et ses sœurs. Je pense que je me suis sentie libérée et moins seule. Ma belle-mère me dit avoir pris des médicaments pour avoir son fils et qu’après elle est tombée enceinte naturellement de ses filles. Ma belle-sœur me confie également avoir des soucis de fertilité. Je me sens plus légère d’avoir avouer cela. C’est comme si j’étais libérée d’un poids.
Octobre arrive et nous recommençons toujours la même chose sauf que je prendrais deux comprimés de clomid et je devrais faire une injection de pregnyl en plus. Avec ce traitement les rapports sexuels sont programmés et le manque de spontanéité se fait un peu sentir dans notre couple mais nous tenons bon. En octobre, l’echographie montre également deux beaux follicules. La gynéco me dit d’attendre deux jours avant de faire l’injection. Je ne sais plus pour quelle raison mais mon compagnon et moi avions eu une dispute du coup nous n’avions pas eu les rapports quand il le fallait. J’étais donc persuadée avoir perdu un cycle pour rien.
Fin octobre, des petits saignements légers apparaissent. Je suis persuadée que mes règles vont bientôt arriver. Je fais un test de grossesse précoce mais le résultat est négatif. Et puis les jours passent et rien ne se passent. Mon compagnon me dit de refaire un test de grossesse. Face à son insistance, je refais un test de grossesse qui est positif. Pour la petite anecdote, j’étais tellement persuadée qu’il serait négatif que je l’ai déposé à la salle de bain et j’ai commencé mon ménage avant de me dire je vais quand même aller voir ce qu’il inscrit.
Et là miracle, le test de grossesse est positif!
Ma grossesse s’est passée sans encombres. Juste quelques nausées et vomissements au premier trimestre. Avec le Covid, il est conseillé aux femmes enceinte de se faire vacciner. Je n’étais pas pour au départ mais ma gynéco conseillait de le faire. J’ai donc eu le moderna. Hasard ou pas après la première dose mon col avait rétréci et était ouvert à 3. Ma gynéco décide de m’hospitaliser pour arrêter les contractions (que je ne sentais pas du tout) et faire les injections pour les poumons du bébé. En effet, j’étais enceinte de 34 semaines. Je reste hospitalisée 4 jours. A ma sortie, je devais rester couchée un maximum et ne plus faire aucun effort. Je fais ma deuxième dose 3 semaines plus tard et rebelote, quelques contractions quelques jours plus tard (que je sens à peine cette fois-ci). Mon compagnon décide de me conduire à l’hôpital et il a bien fait. En effet, il s’avérait que j’étais dilatée à 6 et je n’avais toujours rien senti.
Mon petit prince est arrivé 8h après. Là aussi j’ai eu de la chance car j’ai vécu un accouchement de rêve. Je n’ai senti aucune contraction (je ne les sentais pas et puis j’ai eu la péridurale). Mon bébé est arrivé après 8h de travail et 40 minutes de pousse. Il est né à 37 semaines en pleine forme.
Tout ça pour dire qu’en étant OPK je suis tombée enceinte après « seulement » 3 mois de traitement et j’ai vécu une grossesse et un accouchement de rêve. Pendant mes essais j’ai lu plein de témoignages et tous étaient catastrophiques mais il existe aussi des petits miracles qui redonnent espoir et je voulais en faire part.
Courage à toutes les femmes en essai. Essayer de lâcher prise. Tout peut arriver alors ne lisez pas tout ce qui se dit sur internet parce que ce sont généralement des témoignages plus négatifs que positifs alors qu’une femme n’est pas l’autre et que tout peut arriver.
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Mathilde dit
BOnjour
Si vous le souhaitez je peux témoigner .
Je suis SOPK et après 3 ans et demi.
2lignes sont apparues…