C’est après une première fausse-couche et de longs essais bébé, que les médecin ont enfin découvert que C avait le syndrome des ovaires polykystiques. S’en est suivie une seconde fausse-couche et puis… la vie. Voici son témoignage.
{Témoignage} SOPK, fausse-couche et grossesse naturelle
Bonjour à toutes les lectrices du blog,
Je m’appelle C, j’ai 33 ans, je suis mariée à Monsieur T, 37 ans, et nous sommes les heureux parents de Mademoiselle R, 21 mois. Son petit frère ou sa petite sœur viendra nous rejoindre en fin d’année.
Je n’ai pas pour habitude témoigner sur internet mais j’aimerais apporter un petit message d’espoir à tous ces couples dont l’accès à la parentalité est devenu une véritable épreuve.
La rencontré avec Monsieur T s’est déroulée en mars 2016. Après des débuts timides, nous nous sommes rapidement installés ensemble et tout aussi rapidement, nous décidons d’avoir un enfant. Remplis d’excitation et de naïveté, j’arrête la pilule contraceptive en janvier 2017. Les semaines passent, puis les mois et j’attends toujours un retour de mon cycle menstruel. Septembre 2017, je vais voir le médecin généraliste pour essayer de régler ce problème. Prescription d’une prise de sang pour vérifier le taux de beta-HCG, « sait-on jamais » m’a-t-il dit, puis si négatif, prendre du duphaston pendant plusieurs mois pour relancer la machine.
A l’arrêt du traitement 3 mois plus tard, plus rien ne se passe.
Février 2018, enfin un cycle naturel ! Nous reprenons espoir. Les mois passent, les cycles sont longs, irréguliers et toujours pas de grossesse. Août 2018, je me décide à faire un test de grossesse après un autre cycle hyper long. A notre plus grande surprise, c’est positif ! Echo de datation prévue en septembre, nous sommes très heureux. Mais rapidement je perds confiance, j’ai des pertes de sang et j’ai l’impression que rien ne se passe dans mon corps. A juste titre, on nous annonce une fausse-couche en septembre. Tout s’effondre, je m’enfonce dans une spirale infernale dans les mois qui suivent. Mon conjoint en souffre aussi mais à sa manière. Je consulte une psychologue, les grossesses s’enchaînent autour de nous. On félicite tous ces couples avec un sourire crispé. Mars 2019, nous en sommes toujours au même point.
On se décide à aller consulter une gynécologue spécialisée en fertilité.
Elle prend tout de suite les choses en main, nous passons divers examens. A l’issu de ceux-ci, j’entame une stimulation simple avec clomid, mais c’est un échec. Le traitement n’est pas assez fort pour régler mes ovaires polykystiques. Car le voilà le problème, j’ai des ovaires fainéants. En 2 ans, personne n’a été capable de me le dire malgré les signes évidents et cela me met en colère. Les femmes atteintes par les OPK ne sont pas assez considérées, c’est un problème de fertilité banal pour le personnel médical. Je reste cependant intiment persuadée que c’est à l’origine de ma fausse couche. Bref.
En juin 2019, après l’échec, nous mettons les essais bébé en pause. Mariage prévu en mai 2020, il paraît évident que ce n’est plus le moment de faire un bébé. MAIS… un cafouillage dans la contraception, je retombe enceinte naturellement en août 2019. Rapidement, nous n’y croyons pas. Confirmation de la fausse-couche en septembre. J’ai remonté la pente. De nouveaux examens sont demandés pour essayer d’expliquer ces fausse-couche. Rien d’anormal en ressort.
Nouvelle stimulation par clomid en janvier 2020 avec une dosage plus fort. A l’écho de contrôle, Deux beaux follicules, nous avons toutes nos chances. Je tombe enceinte au premier cycle. On s’accroche, on y croit ! Mademoiselle R arrive dans notre vie en septembre 2020, date de mes deux précédentes fausses couche. Hasard ou pas…
Mars 2022, nous décidons de reprendre les essais bébé avec l’angoisse d’une nouvelle attente interminable. La gynéco nous donne l’aval pour des essais « naturels », sans stimulation. Mes ovaires fonctionnent normalement, les cycles sont réguliers pour la première fois de ma vie et des tests d’ovulation sortent positifs deux mois de suite. Bref, on tente. Et vous savez quoi… enceinte au premier cycle ! Il s’est installé tout seul comme un grand et surtout il a tenu bon, malgré toutes mes angoisses. Nous sommes très heureux d’agrandir notre famille aux alentours de Noël 2022.
Il paraît que ma première grossesse a fait des miracles au niveau hormonal. Tout ça pour dire qu’il ne faut pas cesser d’y croire, la vie réserve de belles surprises. Merci de m’avoir lue.
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amina Sylvie dit
Bjr moi j’ai eu mon 1er enfant en 2016 sans traitement je suis sopk mais maintenant je suis sur clomid2023
Sophie dit
Un peu le même témoignage pour moi!
Une fausse couche après 6 mois d’essais, on fini par nous diriger vers la pma, le spermogramme de Monsieur est limite mais pas mauvais, mais rien d’autre, aucune explication qd à la cause… on fait 2 stimulations puis 4 inséminations (avec plusieurs follicules pour les 2 dernieres!) à cette 4eme insémination, nous avions tournés la page de cette techniques, nous savions que les résultats de ce spermogramme était le plus mauvais, nous passions donc on fiv le mois suivant. Et la surprise!!! Notre petit bout est enfin arrivé après plus de 2 ans d’attente!
Un peu après ses 1 ans, nous avons décidés de tenter notre chance pour un 2nd, il me semble qu’on pensait attendre quelques mois avant de repousser la porte de la pma, au cycle suivant j’étais enceinte!
Leslie dit
Heureuse de lire cela… une histoire similaire, 31 ans, en couple depuis 13 ans. SOPK qui a mis longtemps à être annoncé malgré la facilité du diagnostic, cycle à rallonge et irrégulier ++, 2 ans de PMA et bébé 1 est arrivé après deux inséminations et des examens et traitements interminables… puis bébé 2 arrive d’ici 3 semaine. Il s’est installé tout seul en janvier dernier après 1 an sans protection. Ma première grossesse a aussi régularisé mes cycles. Ne jamais se décourager.. tout arrive dans la vie, le pire mais aussi et surtout, le meilleur!