Pour ses deux accouchements, J a été déclenchée. Et si elle n’a pas très bien vécu la première naissance à cause de la péridurale qui lui empêchait de ressentir les sensations, la seconde fois, l’anesthésiste n’a même pas eu le temps de poser la péridurale : elle a accouché dans les toilettes, avec le sage-femme qui a retenu bébé juste à temps avant qu’il ne tombe par terre. Voici son témoignage.
{Témoignage} 2 accouchements déclenchés, un avec péridurale, un sans
Bonjour à toutes,
J’ai 28 ans, je mesure 1m66 et je pèse aujourd’hui 135 kilos.
Enfant, j’ai toujours été en surpoids, puis rapidement obèse en fin d’adolescence.
Je suis maman de deux garçons nés en mars 2016 et en avril 2021.
Par chance, mon poids n’a entraîné aucune complication lors de mes grossesses ni de difficultés pour tomber enceinte lors des essais bébé.
J’étais plutôt « jeune » lors de la première grossesse . À 22 ans j’ai accepté des remarques et des gestes limites de la part du corps médical. Des échographies où on appuyait très fortement sur mon ventre en soupirant de ne rien voir à cause de la graisse par exemple, je pensais à l’époque 110kg.
J’ai eu la chance d’être suivie par 2 sage-femmes libérales extraordinaires qui n’ont jamais fait référence à mon obésité ou uniquement pour s’assurer de mes ressentis et d’éventuels soucis médicaux.
Pour mon aîné, j’avais dépassé le terme quand un soir vers minuit j’ai eu l’intime conviction d’avoir fissuré la poche des eaux.
J’avais lu beaucoup de récits d’accouchement sur internet, j’avais si peur de passer à côté de signaux importants et de ne pas partir à la maternité au bon moment.
J’appelle donc la maternité à minuit passé dans la nuit du vendredi au samedi. Après une douche et la finalisation des bagages nous nous rendons à la maternité située à 5 minutes de chez nous.
Il faudra 2 tests et une certaine assistance de ma part pour valider le fait que je perds bien du liquide amniotique. On nous annonce donc que la prochaine fois que nous sortirons de la maternité nous serons 3.
Mon accouchement déclenché par tampon d’hormones
Le travail ne se déclenchera pas de lui même la journée du samedi, on me pose donc un tampon imprégné de prostaglandines le dimanche matin. Les premières contractions arriveront aux alentours de 17h30. J’avais intégré le fait qu’il faille souffrir atrocement pour accoucher de part mes nombreuses lectures de témoignages sur le web. J’ai quand même eu envie de tenter d’accoucher sans péridurale mais je n’ai à aucun moment exclu le fait de pouvoir la demander.
Arrivée en salle d’accouchement à 23h, je m’installe sur un énorme ballon, mon mari me donne les comprimés d’homéopathie, prescrits par ma sage-femme, à intervalles régulières et m’aide à caler correctement ma respiration.
Je finirais par demander la péridurale à 3h du matin, à 8 cm de dilatation, après un examen du col très douloureux me poussant à remettre totalement en question ma capacité à supporter la douleur de l’accouchement en lui même. J’apprendrais après que j’étais très probablement dans la phase de « désespérance ».
Ayant plutôt bien géré jusqu’à 8cm, j’ai l’impression que la péridurale bloque tout. Je n’ai plus de sensations, plus de liberté de mouvement. J’en viens même à m’endormir.
Le travail n’avance plus, on me perfuse à l’ocytocine de synthèse. On remet une dose. On me laisse encore 1h pour que le bébé descende puis on devra s’installer. Je ne sais pas comment aider mon bébé à descendre, je commence à culpabiliser.
Je dors pour récupérer des forces. Aucun signe inquiétant au niveau du bébé.
La péridurale ne fait plus effet, j’ai très mal, je demande à ce que l’anesthésiste revienne, il me répondra que « je n’ai pas l’air de souffrir tant que ça » et refusera de remettre une dose. Je pensais pourtant avoir « prouvé » ma bonne résistance à la douleur en tenant jusqu’à 8cm de dilatation. Le sentiment de culpabilité prend définitivement le dessus.
On m’a demandé de pousser « différemment » sans m’expliquer comment. J’étais épuisée, désorientée, gênée par les instruments, paralysée par la peur et la douleur. Mal accompagnée pour ce premier accouchement que je vivais de manière passive, en m’appuyant complètement sur les instructions données par le corps médical et en oubliant les précieux conseils donnés par ma sage-femme libérale.
Décidément, le sentiment de contrôle de la situation et de la douleur semblait bien lointain depuis la pose de la péridurale.
Notre fils arrivera finalement à 12h19 après 45 minutes de poussées, une épisiotomie et l’utilisation de forceps.
Il avait 2 tours de cordon autour du cou.
Je ne l’ai pas entendu pleurer, j’ai ordonné au papa de me laisser pour le suivre.
On a tenté de me recoudre à vif, on m’a indiqué que j’avais de la chance, que c’était une « épisiotomie de sage-femme » puisque je n’avais que 3 points de suture.
Bébé et papa sont finalement revenus, on a posé le bébé sur moi en supposant que j’allais instinctivement savoir comment le prendre. J’ai fait la tétée d’accueil.
On m’a demandé quelques heures plus tard de passer du lit de la salle d’accouchement à l’autre lit me permettant de remonter en chambre.
Problème : « glisser » d’un lit à l’autre après un accouchement par voie basse ayant nécessité une épisiotomie et en faisant 110kg est quelque peu compliqué. Je crois que se fut l’un des moments les plus humiliant de ma vie. Le reste du séjour à la maternité sera parfait en tout point.
Avant de passer au récit de l’accouchement de bébé 2, un petit point sur le contexte s’impose.
Suite à la naissance du premier j’ai opté pour un stérilet au cuivre (DIU) comme méthode de contraception ne voulant plus d’hormones et trouvant la pilule trop contraignante.
En décembre 2019 nous lançons le projet « Bébé 2 », je retire mon DIU et tombe enceinte dès le cycle suivant en janvier 2020. Malheureusement cette grossesse n’aboutira pas. : on détectera un oeuf clair lors de l’échographie de datation.
Entre l’IVG médicamenteuse, la covid, les confinements, je finirais par faire poser un nouveau DIU au cuivre le 13 août 2020. Le projet « bébé 2 » étant repoussé d’un an suite à mon changement d’entreprise fin juillet 2020.
Le mois d’août 2020 est libérateur, les bars et restaurants sont de nouveaux accessibles et je profites pleinement de mes vacances avant ma prise de poste fin septembre.
Deux jours avant la rentrée des classes de septembre 2020 nous partons, mon mari et mon fils, quelques jours à la mer. Attablés en train de prendre l’apéritif je ressens des picotements dans les seins que je n’ai ressentis qu’à 2 périodes de ma vie : lors de ma grossesse de 2016 ainsi que celle de début 2020.
Mon mari me conseille de faire un test de grossesse en rentrant de vacances : bingo il est positif !
Je suis enceinte de mon second enfant mais avec un stérilet
Le problème c’est que j’ai un DIU depuis le 13 août. Ma sage femme m’a même fait faire une prise de sang 48heures avant pour s’assurer que je n’étais pas enceinte. Le 11 août 2020 ma pris de sang était négative : je n’étais pas enceinte.
À la vue du test de grossesse positif je panique. Je sais qu’il n’existe pas de « faux positifs ». Je ne prends aucun traitement pouvant fausser les résultats. J’envoie donc un message à ma sage femme qui m’indique de me rendre aux urgences gynécologiques au plus vite afin d’exclure une possible Grossesse Extra Utérine.
Ayant un utérus rétroversé ainsi qu’un fibrome, l’interne ne voit pas d’embryon et m’indique qu’il s’agit encore d’une fausse couche. Elle demande néanmoins à son supérieur de venir. Ce dernier introduit la sonde et en moins de 2 secondes j’entends un coeur battre. Je vous laisse imaginer la tempête émotionnelle dans laquelle j’étais. Je suis seule physiquement pour affronter tout ça puisque, covid oblige, mon mari n’a pas pu m’accompagner.
Vient alors la question du stérilet. On peut tenter de l’enlever au risque de perdre la grossesse. Un rapide coup de fil à mon mari : on tente de l’enlever et on verra ce qu’il adviendra. Alea jacta est (citation latine signifiant « les dès sont jetés »).
L’interne tente en vain de l’enlever, il est déjà remonté trop haut. Je pars des urgences clairement déboussolée.
L’échographie de datation indique que je suis tombée enceinte le 7 ou 8 août, le taux d’hormones était donc trop faible pour être détecté lors de ma prise de sang du 11 août. Et la pose du DIU, bien qu’étant une méthode de contraception d’urgence reconnue, n’a même pas stoppé le développement de la grossesse.
Ce petit gars était vraiment décidé à entrer dans nos vies !
J’ai donc vécu une grossesse extrêmement stressante entre la covid, le risque de fausse-couche tardive et le risque d’accouchement prématuré.
Je vérifiais tous les jours, et même plusieurs fois par jour je dois bien l’avouer, sur mon application de suivi de grossesse le nombre de jours me séparant de la date fatidique des 24 Semaines d’Aménorrhées. Date de prise en charge éventuelle de mon bébé si nous devions vivre un accouchement prématuré.
Mon congé maternité a débuté le 24 mars 2021, juste avant les 5 ans de mon fils aîné (28 mars). J’étais plus détendue mais également très frustrée de ne pas pouvoir faire les magasins pour acheter, entre autres, de mignons pyjamas à cause de la covid. Heureusement, nous avions gardé l’intégralité des affaires de notre fils aîné et avions pu commander les articles manquants par internet. Inutile de vous préciser que je n’ai pas fait de fête prénatale.
Étant obèse et dans le 3eme trimestre de ma grossesse, j’ai souhaité faire ma première dose de vaccin contre la covid. J’avais donc rendez-vous un lundi matin à 9h30 dans une ville à 30 minutes de chez moi en voiture pour ma première dose. Aucun effet indésirable, la journée se déroule normalement, nous le 12 avril et bébé est prévu pour le 5 mai. Nous passons la journée en famille avec mes parents puisque les vacances scolaires ont été décalées à cause du covid (toujours là pour nous embêter celle-ci !)
Je sais, par chance, que l’hôpital dans lequel nous allons, accepte la présence du papa lors de l’accouchement. J’angoisse beaucoup concernant le port du masque obligatoire en salle d’accouchement.
En rentrant chez nous ce soir-là, coïncidence, je décide d’expliquer à mon fils aîné pendant le dîner que : « je vais devoir partir dans quelques semaines à l’hôpital, que seuls papa et maman pourrons aller à la maternité et que lui devra rester chez papi et mami quelques jours avant de pouvoir découvrir son petit frère.«
Il me pose quelques questions mais ne semble pas inquiet. Cette étape concrétise encore un peu plus l’arrivée imminente du bébé pour moi.
Nous décidons ensuite, mon mari, mon fils et moi-même, de nous poser dans la chambre parentale pour discuter de tout et de rien, revenir sur cette chouette journée passée avec papi et mamie.
Mon mari décide d’aller prendre une douche, je reste donc seule allongée sur le lit avec mon fils aîné, quand soudainement je me redresse et bondit du lit juste à temps. Une petite flaque commence à se former au pied du lit : la poche des eaux à rompue.
J’appelle mon mari, ce dernier étant sous la douche ne m’entend pas. Je fais passer mon fils par dessus les petites flaques pour qu’il aille prévenir son père. Je n’ose plus bouger. Je l’entends frapper à la porte de la salle de bain et tenter d’expliquer avec ses mots d’enfants que « maman a perdu son eau il faut que tu viennes vite papa« .
Mon mari arrive encore trempé et légèrement agacé d’avoir du écourter sa douche et me regarde perplexe. Mode codage activé puisque notre aîné est dans la chambre, « non mon chéri ce n’est pas du pipi, oui je crois bien que c’est le moment, non non je te confirme ce n’était pas prévu ».
Appel aux grands parents pour les prévenir, la valise de maternité et le dossier médical sont prêts mais pas mes effets personnels ni le sac de notre fils aîné. Je file sous la douche pour éviter de « fuiter » partout et je laisse mon mari gérer le sac du petit ainsi que mon père venu pour le récupérer. Arrive ce moment très bizarre, comme suspendu dans le temps où je prépare le sac contenant mes effets personnels avant d’appeler la maternité qui m’indique de venir pour un contrôle.
Je sais pertinemment, cette fois-ci, que je ne repartirai pas chez moi. Pour la grossesse de l’aîné, le doute était permis puisqu’il s’agissait d’une fissure mais au vue des quantités de liquides perdues présentement, c’était certain : ils allaient me garder. J’apprendrais bien plus tard que je n’avais rompue que la première membrane.
Protocole covid oblige, lorsque j’arrive à l’hôpital vers 23h mon mari doit attendre que je sois admise et installée en chambre pour me rejoindre. Aucun test concernant la perte de liquide amniotique n’est réalisé, cette fois ci ma parole de mère suffit à justifier la véracité de mes propos. J’oubliais de préciser que durant tout le long de cette grossesse, et surtout du suivi médical, je n’ai rencontré aucun comportement grossophobe.
On m’indique cette fois-ci qu’on laissera 24 à 48h à mon corps pour enclencher le travail. En ce lundi nuit, je ne suis dilatée qu’à 1 doigt et demi.
Je passe donc la journée du mardi sur un ballon de grossesse et dans les couloirs à faire les cents pas et à mobiliser mon bassin. Le mardi soir aucune bonne nouvelle à l’horizon.
Mercredi matin déclenchement au tampon de prostaglandine, tient ça me rappelle quelque chose…
Mercredi 14h30 sur la terrasse de l’hôpital, balayée par le vent froid de ce mois d’avril, je ressens les premières contractions douloureuses. Bonne nouvelle, le tampon a agit plus rapidement que pour ma première grossesse, mauvais nouvelle je ressens une nouvelle fois les contractions par les reins.. Elles sont rapprochées et douloureuses je pense donc, à tord, qu’elles doivent être efficaces !
Le matin j’étais à 2 doigts, le soir à 22h30 je suis à 2cm et demi.
La sage femme m’indique que « maintenant ma belle il va falloir vous bouger un peu si vous voulez que ça avance« . Mauvais feeling, je décide que je ne l’appellerai pas de la nuit. Je retourne sur la terrasse, toujours balayée par le vent froid, toujours à faire les 100 pas mais cette fois-ci en étant franchement énervée. Mon mari essaye de me détendre mais comprend mon désarroi, d’autant plus que j’ai passé pas mal d’heures allongée sous monitoring ce qui m’a empêché de bouger librement. La nuit passe, je sers les dents, j’ai des contractions toutes les 4 minutes exactement de la même intensité que celles de l’après-midi. Mon mari s’endort assis sur une chaise.
Le jeudi matin, je décide de prendre une douche chaude pour tenter de me soulager. La sage femme de la veille arrive juste avant 8 heures et m’indique qu’elle m’accompagne en salle d’accouchement pour un déclenchement via ocytocine.
Première nouvelle, heureusement que j’avais pris ma douche ! Sur le court trajet, la sage femme me demande comment je me sens, je lui indique avoir eu mal toute la nuit, elle me reproche de ne pas l’avoir appelée, je lui indique que les douleurs étant de même intensité que la veille je n’ai pas voulu la déranger.
Elle sera la seule membre du corps médicale avec qui le feeling ne passera pas.
J’arrive en salle d’accouchement et découvre avec joie que c’est UN sage femme qui m’accompagnera pour ce déclenchement via perfusion. Je garde un très bon souvenir d’un sage femme qui m’avait guidé pour la mise au sein de mon aîné en 2016. J’avais apprécié sa douceur et sa patience. Il essaye en vain de poser les capteurs de monitoring, bébé est capricieux, on tentera même les capteurs sans file sans succès. Bonne nouvelle du jour je suis dilatée à 4,5 cm, ma nuit de souffrance n’aura pas été vaine !
Quand mon mari nous rejoint enfin à 8h42, je suis en pleine gestion d’une contraction particulièrement douloureuse.
Il n’est pas aussi enthousiaste que moi concernant la dilatation et nous imagine déjà passé la journée en salle d’accouchement. Si seulement il savait… Les contractions s’enchaînent quand soudain une nouvelle vague m’inonde, j’ai percé la deuxième membrane de la poche des eaux.
Je demande à l’interne sage-femme de m’aider à aller aux toilettes situé dans la salle d’accouchement. Elle tient la perche de perfusion derrière la porte.
Je ne sais pas pourquoi, certainement mon instinct, me pousse à demander à mon mari de rester derrière la porte. Une contraction réellement douloureuse arrive, je pleure et n’arrive plus à bouger. Je demande à mon mari d’entrer dans les toilettes. J’ai besoin de sa force pour arriver à surmonter plusieurs contractions. L’interne sage-femme, en entendant ma douleur, appelle son référent sage-femme pour qu’il vienne me réexaminer. Il m’enjoint de retourner dans la salle principale en me rassurant mais rien n’y fait je suis paralysée. À demi accroupie dans les toilettes.
J’indique, toujours derrière la porte des toilettes, qu’il faut prévenir l’anesthésiste pour une péridurale car la douleur est trop forte. J’agrippe les bras de mon mari essayant de trouver la force de bouger, le sage femme est entré dans les toilettes pour essayer de me soutenir également.
Soudain, je prononce ces mots : « Je sens la tête … Il va sortir !«
Le sage-femme tend les bras et amorti la sortie de mon bébé.
Et là, blocage complet. Mon cerveau refuse catégoriquement d’intégrer ce qu’il vient de se passer. Je suis sous le choc. Je penche la tête en bas, je vois le bébé dans les bras du sage femme.
Il me demande de le prendre pour qu’il puisse couper le cordon. Je répond un « non » ferme et catégorique. Il se tourne vers mon mari qui lui accepte bien volontiers. Le sage-femme demande à son interne de prévenir tout le monde. Bébé est amené de l’autre côté par une auxiliaire de puériculture. Le sage-femme reste à mes côté avec mon mari.
Il a été exceptionnel concernant son accompagnement jusqu’à notre retour en chambre. Il a immédiatement compris que j’étais sous le choc et a tout fait pour que j’atterrisse en douceur.
Je me permets une petite blague : » Du coup maintenant j’imagine que vous voulez que je retourne de l’autre côté pour vérifier que tout va bien ? » Je retourne enfin dans la salle d’accouchement. Bébé est en pleine forme, il est 9h30. Il pèse 3kg085 et mesure 48 centimètres et demi. Papa fera du peau à peau très longtemps avec lui dans un fauteuil situé juste à côté le mon lit. Les machines m’empêchent de voir son visage. J’ai eu mal à mettre un visage sur mon bébé. Du mal a réalisé qu’il nous a enfin rejoint.
Mon corps décide qu’un accouchement sans péridurale dans les toilettes c’est suffisant pour aujourd’hui. Il refuse catégoriquement de déclencher de nouvelles contractions pour expulser le placenta.
Pas le choix, une armée entre dans la salle, l’anesthésiste et son interne, le gynécologue et son interne, le sage-femme et son interne sont toujours présents de même que l’auxiliaire de puériculture qui s’est occupé des premiers soins du bébé. Tout le personnel médical me félicite, s’inquiète de ce que je ressens, me rappelle que j’ai fais quelque chose d’exceptionnel.
Je commence à réaliser peu à peu, j’ai quelques éraillures, il faudra 3 révisions utérines pour venir à bout de ce satané placenta.. Ah et le stérilet est bien là, au chaud dans le placenta !
Bébé a faim, les bruits de succion sont de plus en plus forts, il est 11h30 et je le vois réellement pour la première fois. Je le sers enfin contre moi. L’allaitement se passe bien. C’est tellement agréable de pouvoir marcher, s’asseoir, s’allonger sans aucune douleur quasiment VS le premier accouchement. Nous ferrons un départ précoce et rentrerons à la maison le samedi midi. Finalement que se soit pour l’aîné ou pour le petit dernier, j’aurais passé plus de temps à la maternité avant la naissance qu’après !
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