Alice est enceinte de son premier enfant et chef d’entreprise. Elle adore son métier et elle n’a pas du tout envie de s’arrêter de travailler pour prendre son congé maternité. Mais elle se sent jugée concernant cette décision, alors que c’est un commun accord avec le futur papa. Voici on témoignage.
{Témoignage} Congé maternité : je ne veux pas arrêter de travailler !
Bonjour à toutes,
J’ai 37 ans et je suis chef d’entreprise dans l’événementiel. J’ai une entreprise qui marche très bien, je suis seule dans mon entreprise. J’adore mon métier, véritablement ! Je suis une passionnée. Je suis en couple avec un homme merveilleux et nous attendons une petite fille. J’ai la chance d’être avec un homme qui me soutient dans tout et qui est très investit dans la grossesse et dans l’après (il est salarié et il a déjà vu avec son patron, il a posé 3 mois de congés parental en plus de son mois de congés paternité).
J’ai eu un 1er trimestre de grossesse très dur (de nombreux vomissements et nausées, j’ai été alitée pendant plusieurs semaines à cause d’un cerclage). Je l’ai très mal vécu. Au 2ème trimestre ça va beaucoup mieux, je retrouve de l’énergie et je suis heureuse de pouvoir retourner faire mes événements.
Mon soucis c’est que je n’ai pas envie de m’arrêter de travailler ni pendant la grossesse ni après l’accouchement. Alors je sais que ça va choquer beaucoup de monde mais c’est comme ça. Cette enfant est attendue et désirée ce n’est pas la question. C’est véritable choix et non pas un accident.
J’ai l’impression d’être jugée parce que j’adore mon métier, j’adore mes clients et je veux continuer de travailler. Je ne me vois pas m’arrêter pendant plusieurs mois.
Je ne veux pas prendre de congé maternité
Je ne suis pas une salariée qui peut juste poser son congés maternité sans se poser de question. Je suis chef d’entreprise et j’ai un métier qui fait que mes clients ont choisi de faire appel à mon entreprise pour moi et pas pour me faire remplacer par quelqu’un d’autre. Ce n’est pas une question d’argent (je suis assez confortable de ce côté là) mais véritablement j’adore mon métier et je ne me vois pas lâcher mes clients.
Quand j’ai étais alitée lors du 1er trimestre, j’ai embauché du monde pour me remplacer mais je ne suis pas satisfaite du résultat. Je me dis que si ça avait été moi sur le terrain ça aurait été différent.
Ma fille je l’aime déjà et j’ai la chance d’avoir mon bureau à la maison donc je sais que je vais pouvoir aménager mes horaires pour passer du temps avec elle mais les jours d’événements elle devra être avec son papa.
Depuis que je suis enceinte, je ressens beaucoup ce truc où c’est ok que Papa travaille mais on attend tellement de la mère, c’est impressionnant. Sauf nous sommes un couple moderne avec un homme qui a pris un congés parental, un couple qui se partage vraiment les taches au quotidien et on se dit qu’on est 2 à l’avoir fait cette enfant pas juste moi la maman…
Je ne trouve aucun témoignage dans ce sens. Je ne vois que des femmes qui rêvent d’arrêter de travailler pour s’occuper de bébé. Moi j’ai envie de mener les 2 de front comme j’ai toujours fait. Un mois après mon accouchement j’ai 2 événements. Ce qui veut dire que pendant juste 2 jours je devrais être sur le terrain et ça j’ai l’impression que ce n’est pas possible dans la société dans laquelle on vit.
Est ce que je suis la seule dans ce cas ?
Je sais que je vais lire « fallait y réfléchir avant de faire un bébé » mais je pense qu’on peut tout mener de front. Je ne dois pas être la seule qui veut être maman en étant chef d’entreprise avec un métier qu’elle adore ?
Merci de vos retours qui ne seront pas trop culpabilisants et jugeant je l’espère.
Vous souhaitez publier votre histoire ou vos conseils sur le blog ? Déposez votre témoignage mariage ou témoignage maternité ici.
Lire notre dossier : grossesse et travail.
Lili dit
Bonjour,
L’article commence à dater un peu. Peut-être avez-vous accouché ? Comment vous et votre bébé allez ?
Si le papa peut s’occuper du bébé et avoir un long congé à sa naissance, cela peut en effet permettre d’accueillir votre fille.
Pour ma part, avec 3 biberons par nuit au départ, de très nombreux réveils pendant longtemps, une fatigue très importante, des règles hémorragiques qui m’épuisaient encore plus, une montée de lait douloureuse à stopper, etc., je n’aurais physiquement pas pu travailler à la place de ce congé d’accueil, dont mon fils avait besoin (5/6h estimées de pleurs par jour donc je me sentais mal, et le papa n’aurait pas eu les congés nécessaires).
Prenez soin de vous et n’hésitez pas à nous faire un retour !
Seraphine Degroux dit
Bonjour
J adore mon métier aussi. Pour mon premier j ete en fin de contrat est c est bien tombé car j ai eu une césarienne d urgence qui ma mit parterre pendant près d un mois.
Pour mon deuxième enfant j été en thèse. Je m ete dit que je ferais toutes ma bibliographie pendant mon congé maternité, mais la réalité a ete tout autre. J’ai pris 1 moi tranquille pour apprendre a connaître mon petit bout et j ai recommencer ma biblio tranquillement mais pas aussi pousser que je penser. En revanche heureusement que papa été présent les 4 années qui ont suivi car ma thèse ma pris beaucoup de temps et d énergie. Mais je ne regrette pas j ai réussi a trouver un équilibre entre thèse et famille. Enfin pour ma troisième je l est eu juste après ma thèse. Et j avous que ca fait du bien de profiter des ses enfants un petit peu. Les 6 mois de pose me font du bien et le papa et toujours très présent. En revanche je repredrais un boulot de cadre des septembre et je sais que je serais beaucoup moins présentes, mais comme pour la thèse je pense que je trouverais mon équilibre. En fait je pense qu’on a quand-même tout a gagner a s accorder un peu de temps ave un tout petit bébé car on apprend a le connaître et ensuite on peut ce permettre d etre moins disponible car plus efficace avec ces enfants. Enfin c est mon avis. Mais je pense que les papa aussi devraient prendre le temps a la naissance de leur enfant pas seulement les mamans. Mon mari est maraîcher, mais il a réorganiser ces journées pour travailler tot et trad pour profiter des enfants entre les deux. Donc chacun c est chois, mais je comprends le désir de ne pas s arrêter aussi.
Chris dit
Hello 👋🏻 je suis exactement dans le même cas que vous. C’est ma première grossesse elle était très désirée. Je suis en profession libérale et j’adore mon métier. Cela me rend heureuse et épanouie d’y aller. Le premier trimestre a aussi été très éprouvant, j’ai aussi dû rester tranquille quelque jours pour un hématome. Comme vous je souhaite pouvoir exercer tan que je m’en sent capable. Restez dans ce qui est bon pour vous.
J’ai une amie qui a fait une formation professionnelle sur 5 ans avec des séminaires loin de la maison une fois par mois pendant 4/5 jours à chaque fois. Pendant ces 5 ans elle a mené 2 grossesse à terme et le premier (nous étions en 2eme année ) elle l’a allaité exclusivement pendant 1 an. Elle tirait son lait en séminaire pour le congeler et été du coup loin de son nouveau née pendant plusieurs jours. Tout est possible dans la vie croyez en vous, aimez vos enfants et faites ce qui est bon pour vous.
Charlotte dit
Revenez nous raconter votre reprise du travail le lendemain de l’accouchement. J’ai hâte de lire vos impressions. En espérant que vous n’aurez pas de césarienne, ou d’épisiotomie. Bonne continuation
Lili34 dit
Tout d’abord félicitations pour votre future petite puce.
Comme certaine maman vous l’ont dit ici, le problème avec un enfant c’est qu’entre ce que l’on peut prévoir, anticiper, organiser et la réalité, il y a un monde.
Pour ma première fille, j’étais cadre avec un boulot que j’adorais, comme vous, j’ai travaillé jusqu’à 15 jours avant d’accoucher car je me sentais bien et en super forme et j’avais prévu de prendre juste le minimum de congés maternité…sauf que rien ne c’est passé comme prévu.
Accouchement catastrophique, césarienne d’urgence avec beaucoup de soucis de santé pour moi par la suite. Et tout mon plan est tombé à l’eau. Alors en plus de mes soucis de santé, du chamboulement de l’arrivée d’un bébé, des nuits sans sommeil etc je me suis très vite retrouvée en dépression post partum de ne pas réussir à faire ce que j’avais prévu, de laisser tomber mes clients, de ne pas être à la hauteur …
Pour notre deuxième fille, je n’ai rien planifié et tout c’est beaucoup mieux passé. En tout cas je l’ai mieux vécu.
Alors si je peux vous donner un conseil c’est de rester assez flexible par rapport à ce qu’il va se passer ou au moins de se préparer à ce que tout ce passe pas comme prévu. Devenir maman c’est un chamboulement à bien des égards et ça demande du temps, temps que l’on ne peut pas avoir si on court partout et qu’on se met trop la pression. J’ai également eu la chance d’avoir un conjoint qui a pris une place énorme auprès de nos enfants et adapté ses horaires de travail pour eux mais rien ne remplace une maman surtout dans les premiers mois de vie.
Et contrairement à ce que vous dites je ne pense pas que ce soit les gens ou la société qui nous mettent la pression car la société a beaucoup évolué sur la place des femmes et le rôle d’une maman, mais bien nous même. Nous sommes tellement exigeante avec nous même…
Laissez vous du temps et profitez de votre petite fille. Si il y a bien quelque chose que j’ai apprise ces dernières années c’est que nos clients tout aussi satisfaits soient t’ils de notre travail ne remplaceront pas l’amour et la qualité du temps passé avec nos bouts de chou. Je vous souhaite une belle rencontre et de réaliser tous vos projets !
Sophie dit
Toutes mes félicitations pour cet heureux événement !
Exerçant une profession libérale je comprends votre souhait, quand on a la chance d’exercer un métier qu’on aime c’est normal de vouloir continuer.
Après avoir accouché je me suis quand même rendu compte qu’il fallait aussi prendre le temps de se remettre et de mon côté il m’a fallu un bon mois et demi pour prendre mes marques et me sentir d’attaque pour replonger dans mes dossiers. Il est donc à mon humble avis important de prévoir un plan B, et d’être entourée professionnellement pour être sûre de reprendre quand on le peut et de ne pas trop stresser dans l’intervalle !
Je vous souhaite plein de bonheur pour l’avenir !
Bon courage à
Darlene dit
Moi ce que j’ai surtout envie de vous dire c’est qu’on ne sait rien. Aujourd’hui vous vous sentez capable, vous voulez mener tout cela de front, mais demain qui sait ce que vous réserve le destin ? Personnellement j’ai eu deux grossesses plutôt éprouvantes car elles ont fini en césarienne d’urgence. On a beau se projeter, rien ne nous prépare véritablement aux instants que vous vous apprêtez à vivre. J’ai eu tellement peur de perdre mes deux enfants que je ne voulait pas les laisser, le second a eu de gros soucis de régurgitation et le seul réconfort était sa maman. Rien d’autre. Vous pouvez vous projeter avec vos envies et je pense que c’est très bien. Je pense que si tout roule et que vous en êtes capable ce n’est pas un problème. Mais blâmer la société pour vous laisser la possibilité d’être présente pour l’enfant que vous mettez au monde et qui jusque là n’a connu que votre présence pour le rassurer, c’est je pense cracher dans la soupe. Je pense que l’objet du débat n’est pas de dire je ne veux pas de mon congé mais plutôt d’avoir la possibilité de prendre des jours pour travailler durant celui ci si cela est possible. Je vous souhaite de pouvoir aller au bout de vos convictions mais soyez certaine d’une chose, c’est qu’avec un enfant on est plus certain de rien. C’est un véritable chamboulement qui peut nous faire changer de point de vue d’une seconde à l’autre. Alors j’aurai envie de vous dire, faites ce qui vous semble le plus en accord avec vos idées tout en gardant à l’esprit que vos plans pourront changer du tout au tout avec l’arrivée de cet enfant ! En tous les cas je vous souhaite beaucoup de bonheur, et un peu de courage aussi, car oui, il en faut une bonne dose ! 🙂
Cheshire dit
Et? Si vous vous sentez d’attaque, retournez au front 🙂 vous seule savez ce qu’il vous faut. C’est vous qui vivez cette vie et pas les autres. Il y a de nombreux pays dans lesquels le congé maternité n’est pas établi (je ne dis pas que c’est un modèle à suivre mais plutôt que les femmes sont habituées à endurer certaines conditions qui nous semblent inimaginables). Vous avez la chance incroyable de pouvoir choisir et de décider, ne vous en privez pas! Et félicitations pour ce bébé!
Bianca dit
Bonjour,
Je vois que beaucoup disent que vous ne savez pas ce qui vous attend. Ils ont raison car le post partum c’est difficile, mais ça ne devrait pas vous empêcher d’écouter vos envies. Je me souviens comme j’étais heureuse quand je pouvais confier mon bebe et seulement sortir 10 min de la maison. Je me sentais tellement libre (même 24h après la naissance).
Je pense que c’est une question de caractère.
J’ai eu deux enfants et j’ai chaque fois repris mon travail (que j’adore) au bout de deux mois en les confiant à une assistante maternelle qui était géniale. J’étais très pressée de revenir au bureau. Quelque part on s’est complétée, elle elle aimait pouponner, alors que c’est moins mon truc, je me sens coincée.
Ça ne m’empêche pas d’avoir une excellente relation avec mes deux enfants que j’ai adoré avoir près de moi même quand ils étaient bébés (la tétée de la nuit que tous les deux, leur odeur, tous leurs progrès, ce sont des moments incroyables). J’ai passé énormément de temps avec eux, et non, je ne suis pas d’accord, ils n’ont que rarement eu besoin que de moi (pour l’allaitement).
Bienvenue dans le monde cruel des jeunes mamans. Dieu merci on se rend vite compte qu’on ne pourra pas répondre à toutes les injonctions qu’on nous met sur le dos.
Merci pour votre message et félicitations d’avoir trouvé un travail qui vous plaise et un compagnon qui vous encourage, c’est précieux !
Charline dit
Je lis que vous désirez ce bébé et que vous l’aimez déjà et c’est déjà super. Mais je ne suis pas d’accord avec vous. Je veux dire, vous travailler dans l’événementiel et moi aussi (mais je suis salariée) et je comprends à mille pourcent votre habitude de tout mener à bien, de tout contrôler, je suis pareil. Cependant avoir un bébé ce n’est pas acheter une maison, faire un voyage ou monter un événement, c’est acceuilir la vie. Tous les spécialistes s’accordent pour dire qu’un bébé qui n’a connu que la chaleur du ventre de sa mère est désemparé face à la dureté de son arrivée au monde. Dans les premières semaines il a besoin de sa maman pour l’accueillir et l’aider à s’adapter. C’est super que papa prenne le relais, mais aux démarrages personne ne peut remplacer une maman, qui est le seul point de repère d’un nouveau né dans ce monde, car c’est tout ce qu’il connaît. Sans dire de prendre 3 mois de congé, je lis que votre premier événement est dans le mois qui suit. Je pense que ça va être dur pour tout le monde… Mais contrairement aux projections que vous avez l’habitude de faire pour votre vie et votre travail, vous ne pouvez pas vraiment anticiper l’arrivée de votre bébé (même si vous essayé) et quand vous l’aurez dans vos bras en vrai ce sera une maman qui s’éveillera. Je vous souhaite de vous accorder le droit de changer d’avis. Bonne continuation et belle rencontre a vous 3.
Audrey dit
Entierement d accord avec ce commentaire, j ai accouché de mon permier enfant le mois dernier et que dire que l on est pas preparer a un tel chamboulement ! C est physique, hormonal et tres prenant ! Je comprends votre envie de bien faire et votre attachemznt a votre travail mais vous allez decouvrir tellement de chose…presque un autre travail au final ! Alors prenez un peu de temps pour vous, votre bébé et votre conjoint…le 2nd parent a droit a 21 jours c est que cela est necessaire !
Je vois souhaite un bel accouchement (qui lui aussi peu vous mettre k.o.)et une bonne reprise !
Jenny dit
Bonjour,
Le choix de prendre le congé de maternité ou pas, de prendre un congé parental ou pas, de changer le tps de travail ou que ce soit le papa qui prenne le relais ne regarde que vous et votre mari. Le principal c’est que ça doit vous convenir à vous deux, et bébé s’adaptera.
Maintenant, suite à mes expériences (je suis enceinte du 3ieme) je vous conseillerai de ne pas trop planifier après l’accouchement. Une grossesse, un accouchement et l’adaptation à votre nouvelle vie va demander du temps de remise en forme et de l’énergie. Malheureusement, on ne peut jamais prévoir le tps que ça prendra de reprendre son rythme normal car là encore c’est très individuel. Et ne culpabilisez pas si vous changez d’avis par rapport à votre planification : il est important de prendre soin de vous (oui pcq il y aura tjs qqn pour s’occuper de bébé mais souvent la maman est délaissée)
N’écoutez pas les autres (ça c’est un des meilleurs conseils pré et post accouchement; et c’est bon pour tous les domaines) et faites comme vous le sentez!
Avec le premier enfant, j’avais hâte de reprendre le travail; après le deuxième moins envie; avec le troisième : on verra bien 😌
Courage et bonne continuation dans vos projets.
Alexandra dit
Bonjour,
Vous semblez avoir déjà bien pensé votre organisation et si vous êtes à l’aise avec, ne changez rien et n’écoutez pas les gens. Chacun a son vécu, son ressenti, et les bébés sont tous différents. Restez sur votre idée mais laissez vous libre d’y apporter quelques modifications au fur et mesure que l’expérience avancera. Restez ouverte au fait que tout peut ne pas se dérouler comme vous l’imaginiez, surtout que c’est votre premier.
Peut-être que le dernier mois de grossesse vous n’arriverez plus à vous déplacer pour travailler (je suis enceinte de mon 2e, 9eme mois, je sais de quoi je parle 😅). Peut-être que le premier mois de bébé sera beaucoup plus fatiguant que vous ne le pensiez, que les suites du post partum et les nuits hachées vous épuiseront plus que vous ne l’imaginiez. Je ne vous le souhaite pas, mais peut -être que votre bébé aura des petits ennuis, intolérance au lactose, coliques, infection etc… qui rendront les débuts difficiles. Peut-être que votre conjoint ne réalise pas encore tout à fait ce que c’est que d’être toute la journée seul avec un nourrisson (qui refuse parfois d’être posé), au point que même prendre une douche ou aller aux toilettes devient un luxe et qu’aller faire les courses seul après avoir refilé bébé au conjoint qui vient de rentrer du travail à des allures de sortie loisir. Peut-être que gérer toute la journée votre boulot et votre bébé le soir (car votre conjoint pourrait n’avoir qu’une hâte, c’est de vous refiler le bébé à votre retour) sera très épuisant. Peut-être que vous serez frustrée de ne pas voir assez votre bébé et quelqu’un d’autre vous raconte ses premières fois.
Peut-être aussi que rien de tout cela ne sera votre ressenti personnel car on est tous différents dans notre façon de gérer, et les bébés ont tous des personnalités différentes.
En résumé, selon moi, faites comme vous l’entendez, il faut être à l’aise avec ses décisions, mais restez flexibles: un accouchement et un bébé ça reste un chamboulement. Des ajustements seront peut-être nécessaire, vous verrez bien à l’usage!
Bon courage à vous
Élodie dit
Je comprends tellement cette maman, je suis enseignante et ça a été très dur pour moi de laisser ma classe, mes élèves et d’accepter de me faire remplacer. J’ai d’ailleurs essayé de « tenir » le plus longtemps possible.
Je regrette un peu car j’ai accouché prématurément de 8 semaines… Heureusement mon fils va bien aujourd’hui, 5 mois après.
Pour le retour au travail j’avais hâte aussi mais les premières semaines étaient vraiment nécessaires, je n’aurais pas pu assurer mon travail correctement avec la fatigue que l’arrivée d’un bébé procure.
Je souhaite à cette future maman de réussir à faire ce qu’elle souhaite mais qu’elle se prépare aussi psychologiquement à ne pas pouvoir.
LILLYDEBS dit
Bonjour, je pense que vous avez tout à fait le droit de vous projeter et de vouloir reprendre le boulot très tôt. Mais comme d’autre l’ont dit précédemment et sans malveillance aucune, comme bcp de nouvelles mamans vous n’avez pas idée de ce qui vous attend. Tout d »abord physiquement, l’ accouchement n’est pas rien, il laisse une plaie dans l’uterus qui met du temps à guerir (perso 1 mois après mon accouchement j’avais encore des saignements h24, un coccyx déplacé, sans parler de mes seins avec l’allaitement). Un bébé c’est un tsunami surtout les premiers mois où l’on est dans un doute constant de bien faire et de parer à ses petits problèmes (RGO, soucis d allaitement, sommeil, rdv medicaux etc), bref la charge mentale est énorme. Je vous conseille de prévoir tout de même un plan B pour vous laisser le choix après l accouchement et ne pas trop vous mettre la pression (ainsi qu’à votre mari) et en cas d’imprévu. Ne pas oublier que contrairement à votre mari, vous serez en convalescence.
Bref je vous souhaite une belle rencontre avec votre fille. Et je serais egalement curieuse de votre avis à 3mois de l’accouchement.
So dit
Bonjour,
Très heureuse de lire enfin ce genre de commentaire, tellement rare.
J’espère en lire davantage à l’avenir, avec surtout davantage de pères capables de prendre un congé parental et de s’investir au foyer.
Chaque parent étant différent… il est normal que chaque MÈRE soit différente. Donc, normal que certaines n’aient pas d’appétence particulière (voire aucune) pour rester au foyer.
S’occuper d’un bébé est fastidieux, un réel travail qui prend tout notre temps et notre espace, parfois au détriment de notre santé mentale lorsque l’entourage ne nous relaie pas suffisamment. Nous restons des personnes avec des besoins, et l’arrivée de notre bébé ne les change pas forcément.
Tu as tout mon soutien dans ton choix. Peut-être que tu reviendras dessus, et peut-être pas. La réalité peut parfois s’imposer à nos désirs premiers, mais en tant qu’adultes nous nous adaptons.
Il faut juste veiller à ce que ton conjoint, allié si précieux, reste épanoui lui aussi (comme je le conseillerais à n’importe quel homme dont l’épouse vient d’accoucher et doit rester seule à la maison avec le bébé, comme dans l’écrasante majorité des cas).
Bien à toi,
So
Ateliercrea dit
Bonjour
J’ai lu votre témoignage quelques heures après avoir essayer de faire comprendre à une amie que je ne pourrais pas m’arrêter de travailler pendant ma grossesse et après
Je suis également chef d’entreprise depuis 2 ans et demis et j’ai mis énormément de temps et de tracail à avoir de la visibilité et des clients. Alors je ne souhaite pas m’arrêter et prendre le risque de devoir recommencer à zéro.
Je suis déjà maman de 3 enfants et avec une bonne organisation c’est possible. Après je pense qu’il faut quand même lever le pied un peu en fin de grossesse et à l’arrivée de bébé pour profiter quand même. Il faut je pense arriver à trouver au moins les 6 premiers mois le bon compromis en travaillant mais moins.
Il ne faut pas culpabiliser. J’ai déjà 3 enfants 2 grandes filles donc c’est différent mais j’ai aussi une petite fille de 3 ans et je m’organise pour travailler et passer du temps avec elle. Mais j’étais salariée lorsque j’étais enceinte de mes 3 filles et c’est plus facile de prendre son congé maternité sans trop se faire de souci que lorsqu’on est chef d’entreprise.
Et puis vous aurez le temps de vous réorganiser jusqu’à trouver le juste équilibre.
Belle grossesse
Santo dit
Bonjour,
Je lis votre témoignage avec beaucoup d’intérêt: pour une fois, enfin un article positif sur la conciliation entre boulot et maternité !! Pour ma part, même chose, j’étais ravie de bosser et je ne voulais pas m’arrêter à quelques semaines du terme. Malheureusement, je n’ai pas eu le choix (cela arrangeait mon employeur, pour des raisons tout à fait ok 😉 ) et donc arrêt 6 semaines avant ! Si vous avez la chance de pouvoir choisir la formule qui VOUS convient (à votre couple et pour votre bébé), l’avis des autres ne devrait même pas se poser. Ce qui compte, c’est votre équilibre et chaque femme/couple a le sien propre donc… Faites vous confiance et merci de partager cela, on se sent moins seule 😄
Emmanuelle dit
Bonjour,
J’adore mon travail mais j’avais besoin d’un break et le congé maternité est venu à point nommé ! Ne me voyant pas reprendre aux 2 mois 1/2 de mon fils j’ai prolongé l’arrêt d’un mois, et j’ai repris à mi-temps.
Je detesterais être maman au foyer. Mon travail m’épanouit et m’équilibre. J’ai arrêté l’allaitement à 6 mois en partie pour être plus libre dans mon travail (je peux passer des journées sur le terrain, comment tirer mon lait dans ce cas..) et j’ai bien fait car mon activité professionnelle a décollé 2 semaines après cette décision !!
Je vais reprendre mes déplacements pro avec un papa ultra présent qui assure.
Bref, je vous comprends.
Mais pour avoir bébé à la maison à mi-temps et essayer de travailler les jours où il n’est pas en crèche, c’est vraiment difficile de jongler. Il ne dort pas sur commande, n’est pas toujours calme et mignon quand j’ai des visio conférences, peut avoir besoin de moi quand je n’ai aucune envie de m’interrompre… Bref, tout est plus compliqué. N’ayez pas les mêmes attentes/ exigences qu’avant bébé 🙂
Attendez de voir ce qu’il est possible de faire et ne vous mettez pas martel en tête que vous serez sur le terrain rapidement.
Tiphaine dit
Votre témoignage me renvoie à ma propre expérience. Je travaille pour moi en général 50 heures par semaine j’ai une équipe de 20 personnes. J’avais déjà un premier enfant quand j’ai repris mon entreprise en 2019. Mon métier s’est ma passion, toujours sur le pont etc. Mon mari m’aide également à 200%. Quand j’ai eu mon deuxième enfant tout a changé. Mon entreprise s’était vraiment développé j’ai dû embaucher des cadres pour déléguer. J’avais le sentiment que rien n’était jamais assez bien fait. De ne pouvoir être ni performante au travail ni performante à la maison. (C’est juste un sentiment de perfectionnisme car la boîte progressait +++ avec mon pilotage à distance – jai pris 5 mois de congés mat mais j’y allais 2 fois par semaine et je faisait des réunions téléphoniques). Comme lue précédemment je vous suggère d’avoir un plan B et de ne pas avoir à planifier dans l’urgence en cas de pépins de la vie. Un enfant malade un probleme pour vous ou un divorce ça arrive, ou simplement le manque de sommeil et la fatigue physique vont vous impacter. Quand on m’a posé ma fille sur le ventre tout a changé j’ai eu ce sentiment si fort que je devais m’en occuper et que être chef d’entreprise n’était qu’une source de prise de tête et plus d’épanouissement. Et je peux vous dire qu aujourd’hui voir grandir et construire l’éducation de deux petits humain c’est moins facile que de faire son travail et c’est ça le vrai challenge et que ça ça ne peut se reporter dans le temps. Alors que le reste si il existe des solutions! Je vous souhaite de trouver l’équilibre !
Cindy dit
Bonsoir,
Je rejoins les autres commentaires, ma fille a fait 5 mois, et je suis également chef d’entreprise, donc je suis passer par là il y a peu… Et entre le corps qui se remet plus ou moins bien, bébé qui n’est absolument pas bien calé à 1 mois, la fatigue lié au biberon la nuit etc… Se que nous imaginons et la réalité, c’est parfois bien différent.
Maintenant si c’est juste travailler 1 jour ou 2, vous allez y arriver, je ne m’en fait pas, mais vous pourrez sûrement pas travailler à temps complet (toute la journée, tout les jours) si rapidement.
Je vous souhaite plein de belle chose avec l’arrivée de votre bébé, car bien sûr ça chamboule la vie, mais se qui vous attend est merveilleux !! Profitez à fond, il y a des moments qui se vivront pas 2 fois !
Virginie dit
Bonjour
J ai été dans le même cas que vous c était mon entreprise et en organisant des voyages à des groupes je ne voulais pas les laisser d ailleurs je n ai jamais vraiment arrêté de vraiment travailler car mon métier et mes clients me passionnent. Par contre le papa ayant aussi son entreprise n à pas pu du tout arrêter.
Je comprends donc parfaitement que vous ne voulez pas vous arrêter. Cependant je vous conseille de prévoir un rythme.moins soutenu que d habitude car il ne faut pas rêver avoir un bébé c est fatiguant ( au moins tant que il ne fait pas ses nuits) 😀 . Mais nous sommes des warriors!!!!! Bon courage
Solene dit
Bonjour !
Je serais très curieuse de lire votre témoignage quelques mois après la naissance 🙂
À vous lire j’ai l’impression que vous ne vous rendez absolument pas compte de ce qui vous attend 😅 l’arrivée d’un bébé est un véritable tsunami !
J’espère que vous vivrez bien quand même votre post partum 😊
juju dit
Bonjour,
Je pense que vous êtes une chanceuse d’avoir un travail qui vous passionne.
Le congé maternité est avant tout un congé de convalescence, ainsi je pense que la reprise dépendra de votre accouchement, de la manière dont vous vous sentirez etc… En suite il y a tout le domaine de l’affect et l’envie d’être prêt de son enfant qui dépend de chaque maman , certaines ont plus de mal que d’autre à se séparer de son enfant.
Vous pourrez probablement concilier les deux en travaillant chez vous et vous organisez pour les jours où vous serez en déplacement. En attendant je vous souhaite de profiter de votre fin de grossesse , et vous souhaite un belle rencontre.
Je pense que le plus important c’est d’être bien dans ses baskets et dans ses choix , si papa et maman vont bien, bébé va bien 🙂
Par contre je pense que vous sous estimer la fatigue, la charge mental et l’énergie que demande un nouveau né… Même si papa gère il faudra être présente et être dispo pour votre enfant les jours où vous serez à la maison par exemple. ça peut prendre du temps de s’organiser et de trouver un rythme (pour vous comme pour votre enfant).
tenez nous au courant et je vous envoie tout mon soutien
Anonyme dit
Bonjour,
Il ne faut surtout pas culpabilisé, il faut faire ce qu’on a envie de faire ce qui ne veut absolument pas dire que vous n’aimez pas votre enfant.
Je suis salariée d’une entreprise dans un poste en bureau et passionnée par mon travail. J’ai adoré mon congés mat, mais trop contente de reprendre le travail.
Malheureusement, je n’ai pas retrouvé mon poste comme prévu et j’ai du changer d’entreprise.
Je pense qu’on peut allier vie pro et s’investir dans son job et étant carriériste tout en s’occupant de nos enfants surtout avec un papa présent! Alors au contraire, profiter de votre statut d’entrepreneuriat pour allier les deux, c’est du job, autant le travail que les enfants, mais c’est du bonheur et de l’épanouissement, le plus important! Donc si évènement 1 mois après l’accouchement et que vous voulez vous y rendre, je ne vois pas le problème!
Claire dit
Bonjour Alice,
Toutes mes félicitations pour cet heureux événement qui approche ! C’est une magnifique étape de vie qui s’offre à vous & à votre famille !
Je me dois de vous écrire car comme vous je suis cheffe d’entreprise d’un institut de beauté, j’ai embauché au moment où je suis tombée enceinte et j’avais prévu de prendre le congés maternité qu’offre la sécurité sociale soit 6 semaines avant/10 semaines après et mon mari qui travaille au Luxembourg a pris à la suite son congés parental d’un an à mi temps.
Je rejoins d’autres commentaires, on ne peut en effet pas tout prévoir, ni le pendant ni l’après. Pour ma part j’ai eu une MAP à 32 SA donc alité et ça a été horrible d’être coincée à la maison et de gérer le travail à distance, moi qui suis très active en temps normal. Mon employé a fini par démissionner le lendemain de mon congés mat officiel et j’ai dû retournée au boulot quelques jours (agenda plein à craquer avant les fêtes) et j’ai repris seulement 20 jours après la naissance de mon fils qui est arrivé par césarienne car en siège.
Je mesure ma chance car je n’ai pas subi les hormones, certes je pleurai devant mon fils et la concrétisation d’avoir enfin fondé ma famille mais j’étais en forme, j’étais très rapidement sur pieds et j’ai pu retourner travailler progressivement et sereinement en laissant bébé à sa grand mère qui était aux anges de le garder les quelques heures où j’allais travailler. J’y suis allée doucement et tout s’est bien passé. Je m’étais préparé psychologiquement et je ne me suis à aucun moment sentie jugée, au contraire, les gens autour de moi ont eu beaucoup de respect. Le seul conseil que je peux vous donner c’est de profiter de chaque instant et de dormir quand bébé dort ! Croyez en vous et vous y arriverez sans aucun doute !
Agnès dit
Vous pouvez bien faire ce qu’il vous plaît tant que c’est une décision réfléchie à 2.
Perso le boulot ça n’allait pas fort et j’ai été soulagée d’avoir été arrêté plus tôt (pour un accident) et d’avoir prévu un congé parental jusqu’à la rentrée d’octobre en crèche. Je me suis arrêtée 11 mois et ça m’a permis d’allaiter mon fils 8 mois sans me prendre la tête (aucun aménagement convaincant au bureau pour tirer son lait et pour être honnête c’est beaucoup plus facile quand c’est bébé qui fait le boulot). C’était ma situation personnelle qui faisait que c’était le bon choix (et en revenant au boulot, ouverture de poste intéressant, j’ai foncé et ça va mieux).
J’ai l’exemple de notre archi d’intérieur qui ressemble plus à votre cas, passionnée de son boulot, travail à la maison principalement et suivi de chantier. Quand on l’a embauché elle était à 7 mois de grossesse et les travaux devaient commencer quasi à sa date d’accouchement. Pour le coup c’était son 3ème donc on se doutait qu’elle savait de quoi il en retournait. Finalement, elle a accouché un peu plus tôt et a suivi tout notre chantier et nos derniers rendez-vous avec le petit, c’était chouette !
Juste 2 petites remarques car c’est votre premier et on ne se rend pas trop compte des énormes changements que ça fait à notre vie : 1/ vous ne savez pas comment va se passer l’accouchement et comment vous vous sentirez après. Personnellement je n’ai pas pu marcher 100m pendant 1 mois 2/ L’impact de la fatigue sur notre humeur. Sincèrement mon fils a été cool, il a fait des nuits de 8h à 6 semaines. Mais ça a été vraiment dur de tenir jusque là avec la nuit hachée, particulièrement en allaitement. Et la majorité des enfants font leurs nuits à 3 mois.
Je ne peux que vous conseillez de prévoir un back-up au cas où tout ne se passe pas dans le cas idéal, je vous souhaite que ce ne soit pas nécessaire^^
Camille dit
Bonjour, c’est très courageux a vous de vouloir faire cela. Et ma première pensée en vous lisant c’est « elle ne sait tellement ce qui l’attend », ce qui était mon cas aussi quand j’étais enceinte de mon premier enfant. On se fait des idées de comment ce sera une fois qu’elle sera là, sauf que la réalité est tout autre, et clairement rien n’est comme on l’imaginait… J’espère que vous pourrez faire ce que vous souhaitez, mais sachez qu’un accouchement ce n’est pas rien et (pour moi) l’arrivée d’un nouveau né a la maison c’est encore une autre paire de manches. Et sans parler de la société d’aujourd’hui et de la place des femmes, une maman est une maman, et papa a beau être impliqué, quand bébé a besoin de sa mère, c’est sa mère qui lui faut. Un nouveau né a besoin de sentir en sécurité, le manque de sécurité entraîne d’autres soucis, comme un mauvais sommeil, une mauvaise alimentation etc… Bref ce n’est pas pour vous décourager mais plutôt vous préparer
Julie dit
Hello
Je rejoins les autres commentaires, au delà de votre choix qui est tout à fait personnel et légitime, petite mise en garde sur la possible réalité du post partum. Au delà de l’évidente fatigue, un accouchement ça laisse des traces physiques sur le corps de la maman qui ne se résument pas juste aux vergetures.
Mon fils a 1mois et demi et ça fait deux petites semaines que les points externes liés à ma déchirure ont cicatrisé. Avant ça m’assoir/ être debout longtemps était douloureux. Et je ne parle pas des hémorroïdes…
Assumer deux événements si proche de mon accouchement aurait été impossible physiquement parlant.
Bon courage avec la fin de votre grossesse 😊
Pauline dit
Bonjour,
J’étais dans le même état d’esprit. Auto-entrepreneure, je me suis arrêtée une semaine avant d’accoucher et j’ai voulu reprendre immédiatement après… La réalité m’a rattrapée. Ici aussi, un père très investi qui s’est arrêté deux mois et des convictions féministes bien ancrées.
Sauf que… Bébé avait tellement besoin de MOI. De son père aussi mais surtout de moi. Il n’y a que moi qui étaits capable de le calmer, de l’endormir et ça, c’est biologique. Ma voix, mon odeur le rassuraient 1000 fois plus que les autres. Du coup on partageait les tâches : je gérais bébé, papa gérait absolument tout le reste et les 2/3 des nuits.
Moi qui voulais jongler entre tout, je n’avais plus du tout hâte de reprendre le boulot et j’ai prévenu mes clients que je ne serais plus dispo jusqu’à nouvel ordre. J’ai repris aux 4 mois et demi de mon bébé et c’était déchirant de le laisser, même si notre ass’ mat’ est fantastique.
Tout ça pour dire, écoutez-vous et préparez-vous à prendre des décisions qui vous auraient paru aberrantes. Je ne me croyais pas « maternante » et j’étais persuadée que je saurais faire la part des choses (bébé va bien, est né dans un foyer confortable, il ne va pas mourir ou être traumatisé s’il n’est pas dans les bras h24…). L’expérience m’a montré que je ne connaissais pas si bien que ça ! Et surtout, je ne m’attendais pas à cette fusion viscérale avec bébé. C’est assez bien documenté et encore une fois, ça s’explique par des raisons hormonales/biologiques.
Bref, je vous souhaite une bonne journée !
audrey dit
Bonjour,
du moment qu’avec le pere de votre bébé vous etes en accord, c’est le plus important, peu importe les on-dit!
votre partenaire prend un congé parental, je trouve cela super, je n’en vois pas beaucoup de futur papa qui font ca, car en général c’est la maman qui sacrifie une partie de sa carriere professionnelle pour s’occuper de bébé, qui pourant à été concu à deux ! alors si l’inverse a tendance a se produire (papa a la maison et maman travaille) alors ce serait super, et les femmes actives comme vous serait beaucoup moins jugées, c’est fou qu’en 2023 le patriarcat persiste!
je vous souhaite une belle rencontre avec votre bébé !
Juna dit
Chacune est libre de faire ce qu’elle veut 😉 mais si j’avais un conseil ce serait d’avoir un plan B. Une césarienne, un mauvais accouchement, un soucis x ou y ça n’arrive malheureusement pas qu’aux autres. Au delà du fait de « materner » le nouvel être, il y a aussi un temps nécessaire à la remise en forme du corps.
Mariegre dit
Bonjour,
Je pense que vous êtes la seule à pouvoir faire le choix qui correspond le mieux à votre famille et à vos envies, peut-être ce que les gens vous envie le plus c’est la liberté de pouvoir le faire ? Un papa ok, pas de contraintes financières, etc. C’est vraiment super cool et je pense bien que ça doit faire des envieux… et qui dit jalousie dit oubli d’objectivité et de bienveillance !
En toute sympathie, j’ai lu votre témoignage avec inquiétude car s’il y a une chose que nous sous-estimons trop souvent, c’est que ce n’est pas seulement bébé qui naît le jpir de sa naissance, c’est aussi un papa et une maman qui peuvent se révéler bien différent de ce qu’on avait imaginé avant… je vous mettrais donc juste en garde contre les « monstres » qui peuvent sortir du placard à ce moment là (je veux dire par-là nos démons personnels, soit control-freak, soit des vieux réflexes patriarcaux, etc.) Et ça rien ne peut l’anticiper ! Il y aura tout une part d’inconnu imprévisible, même en vous !
Et ça comme le reste, ça vous appartient ! C’est votre histoire ! Vivez-la, assumez vos choix sans honte ni regrets ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur dans cette nouvelle page de votre existence, et surtout, laissez les jaloux derrière vous !
Gwen dit
Bonjour, je travaille dans l’événementiel mais en tant que salarié et je comprends votre amour pour votre travail, car j’ai le même. Pour mon 2eme je me suis arrêtée au bout de 7mois et demi, normal et je reprends 10 semaines après mon accouchement. Déjà rien que le fait de ne pas prolonger mon congé je me sens jugé. J’aime mes enfants, mais j’ai besoin de cet équilibre travail et vie de famille. Rester à la maison à ne rien faire, je m’ennuie vite. Surtout que ma fille est trop mignonne et dors beaucoup. Donc j’ai bien profité d’elle et je suis pressée de retourner au travail. Pour mois le congés après accouchement reste important aussi pour la maman pour récupérer car selon comment ça se passe, vous aurez besoin de se temps pour reprendre des forces. Mais en tout cas je comprends votre décision, surtout si le papa est avec baby, vous êtes encore plus tranquille.
Laura dit
Fais ce que tu veux et envoie paître les gens qui t’embêtent !
Tous les modèles de familles se valent du moment qu’ils aiment leurs enfants.
Par contre, tu ne peux pas prévoir de quoi sera fait la fin de ta grossesse ou ton post-partum, niveau physique ou envies.
Pour mon premier enfant, j’ai eu des problèmes en fin de grossesse et j’ai dû m’arrêter plus tôt que prévu (grosse pubablgie + fort essouflement dû à la position du bébé, il m’était impossible de marcher). Après l’accouchement, j’étais en pleine forme et bébé aussi. J’avais prévu un long congé parental pour profiter de mon enfant et au final, j’ai détesté ces 8 mois à la maison car je m’ennuyais beaucoup.
Pour le deuxième enfant, grossesse sans soucis et je ne me suis pas arrêtée car j’allais très bien. J’ai accouché un soir après le travail, quelques semaines en avance. Et malgré un acouchement facile, mon épisio a mis longtemps à guérir et j’ai eu une infection de l’utérus. 1 mois après l’accouchement, je ne tenais pas debout plus de 5 min d’affilé et je ne pouvais pas marcher plus de 50 mètres sans m’assoir.
Je n’avais pris que 2 mois de congés après l’accouchement, mon mari a pris la suite et par contre, je me suis arrêté quand le bébé avait 9 mois et je me suis éclatée avec mes 2 enfants !
Tout ca pour dire que tu ne peux pas prévoir comment tu te sentiras physiquement en fin de grossesse, post accouchement ou si tu auras envie ou non de reprendre le travail vite ou non.
Alors je serai toi, je prévoirai un plan de secours pour tes événements 1 mois après l’accouchement, juste au cas où.
Emma dit
Bonjour,
Je fais partie des mamans qui ont tout fait pour bosser. Je me suis arrêté à 7 mois de grossesse (mais j’ai tiré sur la corde) j’ai détesté être en congés maternité je m’ennuyais à la maison et c’était l’été dernier du coup la canicule a été hyper difficile pour moi surtout que là où je vie nous n’avons pas l’habitude de tout ça. Le fait que j’ai tiré sur la corde aussi à joué sur le fait que je ne pouvais plus rien faire car j’étais épuisée et mon corps me lâchait. Bref. Mon baby arrive et là si j’avais pu j’aurais repris le boulot tout de suite et ça pdt 2 mois j’avais besoin d’avoir un rythme et mon fils ayant des petits pb de santé, il ne dormait pas pleurait beaucoup etc quand ça c’est calmé j’allais reprendre le boulot et là ça a été l’inverse je voulais rester avec mon fils car ça y est ça allait mieux. De plus nous sommes tombé sur une ass mat vraiment pas top mais une fois que tout s’est mis en place (j’ai retrouvé mes marques au boulot et on a trouvé une super nounou) ça le fait trop. A tel point que je redoutais mes vacances seule avec mon fils et au final j’adore être seule avec lui et je suis quand même contente de retourner au boulot la semaine prochaine. Tout ça pour dire, ne vous mettez pas la pression, vous verrez bien quand bébé sera là, des besoins qu’elle aura et que vous aurez! Car malheureusement on ne sait pas quel accouchement vous allez avoir ni quel post partum. Si tout est ok continuez à travailler si vous trouvez votre équilibre comme ça. Je ne vois pas le pb au contraire, une maman épanouie fait que bébé est aussi épanouie. Par contre, gardez en tête une porte de sortie dans le sens où vous pouvez changer d’avis, si c’est le cas ne le prenez pas comme un échec. Je vous souhaite une belle fin de grossesse, un bel accouchement, un beau post partum et un bon équilibre entre tout ça. Et n’oubliez pas ce que pense les autres on s’en fou! L’important c’est vous, mr et votre fille.
Maud dit
Chacun ses choix et ses envies en terme de congé maternité. Mais il faut tout de même garder en tête que nous ne pouvons pas être égaux avec les hommes sur cette période.
Ce sont les mères qui portent l’enfant pendant 9 mois et qui accouchent. Avec la fatigue et les complications que ça peut impliquer. Certaines femmes sont peut-être sur pied 3 jours après mais d’autres vont avoir besoin de temps pour se remettre et ce n’est jamais prévisible à l’avance.
Pour le bébé c’est pareil. Il a cohabité 9 mois avec sa mère. Même si il a entendu la voix de son père et que celui-ci a une place primordiale pour lui, l’odeur, les battements de cœur de la maman,… restent ses principaux repères. Et je ne parle pas d’allaitement, car là encore c’est une question de choix de chacun.
Mon avis c’est qu’il est difficile de prévoir à l’avance comment se passera le post-partum.
Moi dit
Bonjour,
Je pense que vous avez la possibilité de choisir, et c’est vraiment super ! Être à la maison en travaillant, c’est également un gros avantage. Une »pause » entre collègues ou une avec sa famille, ça fait une grosse différence dans ce changement de vie de famille.
Soyez heureuse, votre famille le sera, si elle sait et sent que vous les aimez. Vous improviserez si besoin !
Profitez !