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J. voulait partager avec nous son témoignage sur l’accouchement sans péridurale. En effet, la jeune maman a adoré cette naissance naturelle et souhaite dire à toutes les mamans combien elle a adoré l’expérience. Voici son récit.
{Témoignage} Mon accouchement sa péridurale, ce souvenir merveilleux
Bonjour à toutes les lectrices de La Mariée en Colère,
J’ai accouché il y a deux ans d’une petite fille et j’ai souhaité accoucher sans péridurale. En premier lieu, cette envie m’est venue, parce que j’ai une peur viscérale de tout ce qui est médical et particulièrement des aiguilles. J’ai évidemment dû surmonter cela pour tous les rendez-vous médicaux et prises de sang que j’ai dû subir tout au long de la grossesse, mais puisque la péridurale n’était pas obligatoire, j’ai voulu m’en passer.
Bien sûr, il faut bien se préparer à un accouchement sans péridurale
J’en avais beaucoup discuté avec ma sage-femme. J’ai fait des séances de sophrologie et d’hypnothérapie pour m’y préparer et j’ai lu énormément de témoignages pour savoir à quoi m’attendre. J’avais bien pris conscience que même si on s’y prépare, il faut bien garder en tête qu’à tout moment, on doit se donner le droit de renoncer à l’accouchement naturel et appeler l’anesthésiste. Ce n’est pas un échec. Il faut savoir reconnaître ses limites pour le bien de la maman et du bébé.
De notre côté, mon mari est moi sommes arrivés très, très, très, très détendus à la maternité. Si bien que la sage-femme qui m’a accueillie m’a avoué après coup qu’elle ne pensait pas du tout que j’étais réellement en travail. Je pense que toute cette préparation m’avait appris à me mettre dans une bulle pour ne pas me laisser envahir par un sentiment négatif. Finalement, tout est allé assez vite. Ma sage-femme libérale m’avait dit que je ressentirais probablement le besoin de crier, donc j’ai fait cela, mais finalement, la sage-femme de la clinique m’a conseillé d’essayer d’accompagner mes contractions par un souffle très long et ça me convenait beaucoup mieux. Mon mari m’a encouragée tout le long et il a été d’un soutien sans faille.
A aucun moment, je n’ai douté de ma capacité à accoucher naturellement
Je n’avais envie de parler à personne, je me sentais juste super concentrée.
Tout s’est très bien passé. Ma fille est sortie tranquillement et moi, j’ai pu l’accueillir tout de suite et j’ai pu marcher très vite. Je sais que certains moments ont été durs, mais je n’ai absolument aucun souvenir d’avoir souffert. Peut-être que j’ai été aidée par le fait que ma fille est née dans la poche des eaux et qu’elle ne faisait que 2,8 kg.
En tout cas, j’ai le sentiment de ressortir bien plus forte de cette expérience, parce que je me dis que ce n’est pas rien d’avoir réussi à faire ça même si dans le monde, beaucouuuuuuuup de femmes le font. Je suis super fière d’avoir accompli cela et d’avoir atteint mon objectif.
Mais pourquoi « s’infliger » un accouchement sans péridurale ?
Quand je le raconte, beaucoup me disent : « mais pourquoi tu t’es infligée cela alors qu’on peut être aidées !?« . Tout simplement, parce que je redoutais davantage l’aiguille de la péridurale que la peur de l’accouchement. Et puis, c’était mon challenge et je suis si fière de l’avoir réussi.
Il faut bien se préparer et surtout, ne pas douter de ses capacités à y arriver. On est des guerrières !
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J’ai accouché sans péridurale, parce que j’avais lu qu’avec une bonne constitution, un bébé qui se présente bien, aucune, mais aucune complication, et bien mes hormones seraient là pour faire le travail. J’ai eu de la chance, tout s’est bien passé, mon accouchement est un souvenir magnifique et j’en suis ressortie avec une émotion d’empouvoirement incroyable. Par contre j’ai vraiment pris cher avec le bébé à gérer après et ça m’a fait redescendre bien vite 🙂
Je me suis préparée avec la BD « les super pouvoirs de la grossesse ». C’est bizarre de se préparer avec une BD, mais elle m’a vraiment aidée à comprendre comment mon corps fonctionnait.
Bien d’accord avec le fait qu’on doit toujours avoir le choix, avant et pendant l’accouchement. Et comme disait ma sage-femme « le but de l’accouchement, c’est d’avoir son bébé ».