Bonjour ! Moi c’est Claire, j’ai la trentaine et maman depuis 2021 d’une petite puce. Grossesse, accouchement, devenir maman, futur mariage (si Monsieur se décide un jour ^^)… sont des sujets sur lesquels je témoigne pour peut être aider d’autres femmes et aujourd’hui je vous parle d’hyperattachement ! Retrouvez tous mes articles sur le Blog de Claire
Comment gérer le lien et l’hyperattachement avec son enfant ?
Bonjour les parents !
Aujourd’hui, j’ai envie d’entamer le sujet de l’hyperattachement que je vis avec ma fille. En effet, malgré le fait de ne pas du tout avoir recherché cette situation par rapport à notre éducation, ma fille n’a d’yeux que pour moi ! Je sais que cela va évoluer et que d’ici quelque temps elle n’aura d’yeux que pour son père, mais ce n’est pas encore le cas.
Du coup beaucoup de monde me dirait que c’est tout à fait normal qu’elle soit hyper attachée à moi : je suis sa maman.. Et je suis sûre que certaines personnes recherchent cet hyperattachement. Mais de mon côté, ce n’est pas forcément quelque chose que je vis très bien. Alors oui, c’est super gratifiant d’être la personne que ce bébé appelle ou place en référence dès qu’il lui arrive quelque chose, mais d’un autre côté ça veut dire également qu’il faut que je sois la personne qui réponde à ce besoin si je suis à ses côtés et donc, que je ne peux pas, forcément, être « tranquille ».
Je n’ai pas fait un enfant non plus dans le but d’être tranquille
Je dis juste que parfois, quand j’ai besoin de faire autre chose que de m’occuper d’elle (travail, tâches ménagères…) ou quand nous sommes à une réunion de famille avec plein de monde autour d’elle, elle vient quand même vers moi. Parfois ça m’exaspère car j’ai l’impression d’être coincée. Ces mots vont peut-être choquer certaines personnes, mais je ne fais pas ce témoignage et je n’en parle pas ici pour me donner une image et me faire passer pour une mère parfaite pour qui la maternité n’est « que du bonheur ».
De cet hyperattachement découle aussi le fait que si elle se réveille la nuit, il n’y a que moi qui arrive à la calmer, et je sais très bien que quand elle est malade, il ne va y avoir que moi également pour la consoler… Par contre quand il s’agit de jouer ou de faire la fofolle là elle sait très bien qu’elle peut aller trouver son papa 🙂
On dit souvent que les enfants sont différents quand les parents sont là…
Eh bien, cet hyperattachement se ressent également à ce moment-là. Quand je la fais garder, tout se passe très bien jusqu’à ce que je rentre. Et là…. c’est les pleurs, c’est la volonté d’être portée, c’est le fait de ne pas me lâcher même le temps que j’aille faire un tour aux toilettes !
Alors je me demande si vous vivez ça également ? Et surtout comment gérez-vous cette situation ? Car de mon côté je ne réponds pas à toutes ses sollicitations : je ne suis pas une maman louve ou une maman poule qui court après elle si elle tombe ou qui la console quand elle pleure alors qu’il n’y a pas lieu de pleurer.
Mais même en faisant cela, elle continue à me réclamer encore et encore si je suis dans les parages. Je sens quand même la tendance légèrement changer depuis quelques semaines où elle réclame un peu plus son père notamment si elle a des soucis pour dormir mais malgré tout, la séparation avec moi reste difficile alors que j’ai vraiment tout fait pour ne pas avoir cette situation.
Je force quand même les choses de mon côté, cela ne me dérange pas, mais ça me fait mal au cœur pour elle de voir qu’elle a cet attachement aussi prononcé alors que d’autres personnes sont là pour elle comme son papa qui vit parfois mal cette situation. Alors, des astuces, des conseils ?
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Virginie dit
Bonjour, désolé pas de solution miracle car comme dit dans une des réponses,il ne s’agit pas d’hyperattachement mais de figure de référence. En fait tout est normal chez votre fille, chez vous bref dans votre famille. C’est le fonctionnement d’un enfant c’est tout. Et c’est même plutôt sain de savoir qu’elle a une figure d’attachement car un enfant qui n’en a pas (permis ses 2 parents) n’est pas un enfant équilibré. Il n’y a pas de solution miracle mais effectivement ça finira par se calmer un peu au fur et à mesure qu’elle grandit . Mais tant que vous serez dans les parages quand elle en a besoin, elle viendra vers vous . Ne pas répondre à ses sollicitations n’est pas une bonne idée car si elle semble importante pour elle et que vous n’y répondez pas vous risquez d’obtenir l’effet inverse et perdre sa confiance. Bon courage
Claire dit
Bonjour Virginie.
Merci de ce retour. Elise a maintenant 3 ans j avais écris cet article vers ses 2 ans passés. Et tout est tjs pareil effectivement. Donc oui je continue de répondre quand elle a besoin sauf si son papa est là et que j’ai vraiment besoin de faire autre chose donc je lui explique que je ne suis pas dispo la tout de suite maintenant pour elle.
Nous verrons avec le temps du coup. Merci de m’avoir lue.
Agnès dit
Mon fils c’est pareil et même si c’est mieux maintenant (déclic à 4 ans), ça reste encore très vrai. Avant quand je partais pour une activité, c’était hyper dur pour lui, même quand je le faisais en pansement alors que si c’était son père c’était « à plus tard » et il repartait jouer. Maintenant il me dit « amuse toi bien », il commence à comprendre que j’ai besoin de souffler et de faire autre chose. Avant c’était toujours à moi qu’il posait une question ou de qui il voulait de l’aide. A force je lui ai fait comprendre que son père est dispo et que s’il n’est pas occupé, c’est mieux pour lui de lui demander pour que ce soit fait plus vite plutôt que d’attendre que j’ai fini (car j’ai dû instaurer la règle du je ne m’interromps pas dans ma tâche pour te faire passer en priorité, sauf si bobo). Aussi j’ai demandé à mon mari très tôt qu’on fasse le coucher un soir sur 2 car si on le laissait choisir c’était toujours moi.
Mais oui, nous maman, on est très souvent le référent émotionnel de notre enfant. On est globalement plus empathique que les papas et c’est chouette mais ça nous bouffe aussi. Moi je me permets de lui dire à lui et devant les autres que j’ai besoin d’un peu d’espace. A partir d’un certain âge, ça marche bien. Et ça permet aussi aux gens autour de moi de voir que la parentalité, c’est pas toujours rose même si on aime nos enfants. Ca décomplexe beaucoup.
Claire dit
Bonjour
Merci pour le retour elle a 3 ans et vient de rentrer à l’école du coup pour l’instant ça ne s’est pas encore amélioré mais avoir plus tard point pour le coucher on avait remarqué ça aussi donc depuis très longtemps maintenant en alterne un soir sur deux pour ces raisons-là mais à chaque fois que c’est son père elle râle et elle dit qu’elle veut que maman encore maman est toujours maman…mais on ne lâche rien et je me dis que c’est important qu’il fasse aussi le coucher un soir sur deux. par contre la nuit c’est toujours moi qu’elle appelle … et si lui y va ça ne va pas.
A voir après l’année en cours si les choses évoluent. Je lui fais comprendre quand je suis occupée à quelque chose qu’il faut qu’elle attende ou qu’elle voit avec son père et je m’y tiens mais c’est vrai que ce n’est pas toujours évident
Merci de mavoir lue
Laura dit
J’ai connu ca aussi. Ca s’est amélioré.
Ce qu’on a mis en place ce sont les moments privilégiés avec le papa (jeux vidéo qu’avec lui, bricolage qu’avec lui…) et des rituels précis (on alterne le coucher un jour sur 2 et on alterne les lever du weekend).
On a aussi essayé de multiplié les courtes gardes et que ca soit son papa qui aille le chercher (pour limiter la décompression).
Et je me suis autorisée des vacances entre amies. 3 nuits hors de la maison. Trop génial pour moi. J’ai refait le plein d’énergie et j’ai vraiment l’impression que ca a aidé mon fils a voir que don père aussi pouvait répondre à tous ses besoins.
Courage ! Je te comprends.
Claire dit
Bonjour
Merci pour ton retour ! On a mis en place exactement les mêmes choses et pratiquant une activité physique avec mon chien je suis régulièrement absente pour entraînement ou concours donc elle a l’habitude d être avec son papa ou sa mamie (le dimanche). Je la prends aussi avec moi parfois.
Quand elle est avec son papa si je ne suis pas la c’est léclate mais si je suis à la maison alors c’est maman maman maman. Du coup je me dis que mes absences vont aider à créer un autre lien avec son papa mais parfois j’ai l’impression que c’est l’inverse !
Ce n’est pas évident mais maintenant qu’elle va à l’école peut être que ça va un peu changer?
Merci de m avoir lue
Maëlle S dit
Je suis en plein dedans avec mon 3 ans et comme je vous comprend !
Son grand frère a toujours était très papa. Et les relations me semblait équilibrés.
Mais le petit c’est depuis toujours maman ++ et ça s’accentue avec le temps ! Son père le vit très mal car hyper présent (un papa normal quoi). Là avec l’entrée à l’école c’est atroce… pourtant c’est papa qui le dépose le matin mais c’est maman qu’il réclame…
J’essaie de ne pas trop m’éloigner pour ne pas créer le besoin inverse = encore + de dépendance.
Mais je verbalise (il a l’âge du langage) que je passe du temps avec son frère, avec mes copines, au travail et que j’aime mon travail, je verbalise ++ pour lui faire comprendre que même quand je ne suis pas là, je ne disparaît pas 🙂
Frémaux-Mayer dit
Ce n’est pas de l’hyperattachement, c’est juste que vous êtes sa figure de référence. J’ai relu l’article 2 fois et j’ai dû passer à côté de l’information mais quel âge a t’elle ?
Ma fille de 2 ans et demi est comme ça avec moi. Son frère a longtemps été pareil.
C’est étouffant c’est vrai, mais je vous jure que tout fini par passer et beaucoup plus vite qu’on ne le pense.
Votre maison n’est pas parfaitement entretenue ? Est-ce bien important ? Les moments passés avec votre enfant ne pourront jamais etre rattrapés et surtout, jamais vous ne regretterez de leur avoir consacré du temps.
Vous êtes une ancre pour votre enfant, le fait de vous savoir là, immuable quoi qu’il arrive, c’est ça qui va lui permettre de s’éloigner et de se détacher petit à petit car elle va comprendre que quoi qu’il arrive et quoi qu’elle fasse, vous serez toujours là pour elle.
Laura dit
Ce qui est embêtant ce n’est pas d’avoir une maison en désordre c’est de ne pas pouvoir souffler. Y a des moments où on préfère ranger le salon ou faire la cuisine que de jouer avec son enfant. Un parent peut vouloir souffler aussi.
Pareil, une bonne nuit de sommeil, c’est un must! Pourquoi est ce toujours à la même personne de se lever?! Idem quand on est malade mais qu’ils ne veulent que nous.
Alors je comprends Claire.
Dans l’intro il est dit que sa fille est née en 2021.
Clotilde dit
Bonjour,
Votre message m’a complètement rappelé ma situation avec ma fille. Notamment pendant les fêtes de famille, c’était difficile de ne pas voir de moments calme pour parler aux autres.
Elle a maintenant 5 ans et même si je reste la personne la plus demandée, la situation s’est apaisée pour tout le monde.
Ce qui nous a aidé :
– des moments privilégiés sans moi avec son papa ou sa mamie. Son papa l’a emmené à la piscine tous les samedi matin, j’avais ainsi un moment calme à la maison pour avancer les tâches (ou me reposer 😉) et ils étaient ravis d’avoir leur activité à eux
– des moments sans elle en dehors de la maison pour moi pour pouvoir respirer
– emmener un cousin ou une copine ou un enfant de son âge aux différentes fêtes, elle avait ainsi quelqu’un avec qui jouer pendant que je discutais
Bon courage à vous