Aujourd’hui, on vit dans un monde où pour beaucoup, on nous a appris très tôt à nous comparer, à nous méfier, à se juger les unes les autres… alors si on inversait tout ça avec la sororité entre femmes ? Avec cet article, j’ai envie de parler de la sororité, du fait de se rassembler entre femmes pour faire évoluer les choses vers quelque chose de plus sain, de plus bienveillant… Alors si vous pensez vous aussi qu’ensemble on est plus fortes, cet article est pour toi !
{Femme} Et si la sororité entre femmes pouvait rendre le monde meilleure ?
La sororité, c’est un mot qui se répand de plus en plus, et tant mieux ! Je la vois comme un fil, un lien invisible mais puissant. Quelque chose qui inspire la solidarité et la bienveillance. Alors avant qu’on me fasse la réflexion, j’ai conscience qu’on peut me dire que je vis dans le monde des Bisounours (et je vous accorde que parfois, moi aussi je voudrais avoir ma maison dans leur village !), mais pour autant, peu importe ce qu’on en dit, personnellement je crois profondément que c’est en cultivant la sororité entre femmes qu’on peut faire bouger et changer les choses dans le bon sens…
Qu’est-ce que la sororité entre femmes ?
Déjà je tiens à mettre une chose au clair, c’est que la sororité entre femmes n’est pas un concept réservé aux féministes endurcies ! En réalité, c’est un principe qui pourrait, à mon sens, révolutionner le monde ! C’est être là les unes pour les autres, sans jugement, avec bienveillance et surtout, en ayant conscience que personne n’est en compétition avec personne. Pour imager, ce serait quelque chose du style tendre la main plutôt que de pointer du doigt. Dans les faits, ce serait envoyer un gentil message à une amie que l’on sait submergée par le travail, la charge mentale et le quotidien pour simplement lui dire « je pense à toi et si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là ». C’est aussi ne pas critiquer une Maman qui fait différemment de nous mais se dire qu’elle fait sûrement de son mieux, peu importe ce que nous on en pense. La sororité, elle peut prendre place et prendre vie dans tellement de sphères et de domaines différents…
Pourquoi la sororité entre femmes est plus que jamais essentielle ?
On vit dans un monde où être femme, être mère, être une épouse, être une professionnelle (oui tout ça en même) relève d’un équilibre fragile, et franchement, quand on voit le nombre de rôles dans lesquels on doit gérer, j’ai un peu de mal à croire qu’on puisse y arriver sans soutien et avec toute la pression et la charge mentale qu’on encaisse déjà !
Et puis, on le sait, et je le vois aussi ici sur le blog parfois… Tu n’allaites pas ? Alors on vient te dire que tu n’aime pas assez ton bébé pour faire ce qu’il y a de mieux pour lui ! Tu reprends le boulot avant la fin de ton congé ? C’est super égoïste de ne pas partager plus de temps avec ton enfant et de le mettre à garder ! Tu restes à la maison pour gérer ton foyer ? Tu manques cruellement d’ambition ! Tu es célibataire et sans enfant ? On compatit pour toi ou alors on te pose 36 fois la question « tu as quelqu’un dans ta vie ? C’est pour quand les enfants ? Et ton horloge biologique, tu y penses ? »…
On en parle de la logique dans tout ça ? Le respect des choix personnels qu’on fait ? Et je ne vous parle même pas de la sororité qui est inexistante dans tout ça !
On a toutes une histoire différente. On porte toutes en nous des blessures plus ou moins profondes, plus ou moins douloureuses. Il y a des moments où lorsqu’on se confie, on aimerait simplement être soutenue. Oui, parfois on manque de bienveillance, ça m’arrive aussi (principalement au volant de ma voiture, j’avoue), et pourtant, aujourd’hui, j’ai envie de vous faire prendre conscience qu’on a toutes en nous le pouvoir d’adoucir la vie d’une autre femme grâce à un geste ou à des paroles sincères. Même parfois rien qu’avec un sourire qui en dit long !
Dans le quotidien, il y a des choses simples à faire pour cultiver la sororité entre femmes
Par exemple, ne pas juger ce qu’on ne comprend pas, ce n’est pas parce qu’on ne fait pareil que l’une a raison et l’autre a tord ! La différence enrichit le monde ! On peut aussi écouter. Écouter pour de vrai ! C’est l’un des plus beaux actes : écouter l’autre sans parler de soi, sans donner d’avis ou de leçon. Ça permet de soutenir l’autre mais la soutenir sans attendre de retour, avec bienveillance. Je crois que le plus important, c’est de se rappeler qu’on est toutes dans le même bateau, et que ce bateau, il tangue un peu parfois parce que personne ne peut tout maitriser, tout contrôler. Personne n’a une vie parfaite (et on dit merci les réseaux d’arrêter de vouloir nous faire croire ça !). La vérité, c’est que tout ça, on le sait déjà au fond de nous, maintenant, soyons vraies et appliquons-le !
Oui, je sais, je rêve un peu…
Mais personnellement, je rêve d’un monde où au lieu de se juger entre elles, les femmes s’encouragent. Au lieu de parler derrière le dos de l’autre, on va l’écouter et entendre sa propre vérité. Un monde où on se soutient sans condition autre que celle d’être là les unes pour les autres.
J’ai la chance d’avoir des amies avec qui je suis dans cette sororité. La chance de pouvoir poser des mots, leur dire quand j’en ai marre, leur dire quand je suis en galère, et avoir en face des personnes qui accueillent mes mots sans chercher à régler toute ma vie et tous mes problèmes, parce que ce n’est pas ce que je leur demande… Alors si on y mettait toutes du nôtre, au moins ne serait-ce qu’avec les femmes de notre entourage, je suis sûre que cette chaîne s’étendrait et pourrait créer quelque chose de plus doux, de plus juste et de plus bienveillant.
D’ailleurs, et si on commençait aujourd’hui ?
Vous qui lisez cet article, prenez votre téléphone et envoyez un message à une amie qui vous le sentez, en a besoin, ou simplement pour souhaiter une belle et douce journée à quelqu’un que vous aimez ! Souriez à une inconnue dans la rue, un sourire sincère. Croyez-moi, c’est dans les petites choses, les petits gestes, les mots simples du quotidien que naissent les plus grandes évolutions !
Alors oui, j’ai peut-être un pied chez les bisounours, mais l’autre est bien ancré dans le réel, et dans ce monde réel-là, moi, je choisis la sororité !
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