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Ah, Noël… entre les cadeaux à acheter, les menus à préparer, les décorations à installer et les invitations à gérer, beaucoup finissent exténués avant même d’avoir ouvert le premier paquet. Aujourd’hui, c’est Léa, maman de 2 enfants, qui se confie sur son ras-le-bol de devoir tout orchestrer pendant les fêtes e sur sa charge mentale de Noël… Un témoignage sans filtre à découvrir sur le blog !
{Témoignage} La charge mentale de Noël est de plus en plus difficile à gérer pour moi
Salut à toutes !
Je m’appelle Léa, j’ai 35 ans, je suis mariée depuis 4 ans et je suis maman de 2 enfants de 6 et 8 ans. Aujourd’hui, j’ai envie de pousser un petit coup de gueule et je sais que sur ce blog, ils ont toujours leur place (merci pour ça d’ailleurs !). Depuis quelques années maintenant, la période de Noël me fatigue plus qu’elle ne m’enchante.
Quand j’étais petite, j’adorais cette période. Le sapin, les biscuits, les films de Noël en pyjama avec ma sœur, les cadeaux… tout était magique. Mais depuis que je suis devenue adulte – et surtout maman – Noël est devenu une véritable épreuve logistique, une espèce de marathon où il faut penser à tout, pour tout le monde et que tout soit génial – voire parfait – et en j’en ai perdu toute la magie qui l’accompagne à force.
La liste interminable des choses « à faire »
Dès fin novembre, mon cerveau est passé en mode “planification de Noël”. Et dès lors, il faut penser à tout :
– Trouver des idées de cadeaux pour tout le monde (et rester dans le budget)
– Organiser le repas du réveillon et celui du lendemain
– Acheter la déco, faire le sapin, emballer les cadeaux
– Gérer les demandes des enfants, les lettres au Père Noël, les fêtes d’école, le calendrier de l’avent, l’excitation des enfants autour de tout ça…
– Répartir les invitations entre nos deux familles (et ménager les susceptibilités de tout le monde)
Pendant ce temps, mon mari me dit des choses comme : « T’inquiète, ça va bien se passer » ou « Mais pourquoi tu stresses ? C’est Noël ! » et c’est là que tout se joue en fait : lui vit Noël, moi je le gère !
La magie ? Disparue sous les listes et la charge mentale de Noël
Ce qui me frustre le plus, c’est que je ne profite plus du tout de cette période. Tout ce que je fais, je le fais pour les autres : pour que les enfants aient des étoiles dans les yeux, pour que ma belle-famille soit bien reçue, pour que la maison soit parfaite, pour que tout le monde ait son cadeau. Je ne prends même plus le temps de savourer.
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Je cours partout, je coche des cases, je nettoie, je cuisine, j’emballe, je range. Et quand enfin le 24 décembre arrive, je suis sur les rotules et pendant que les autres trinquent, moi je surveille le four, je vérifie que le champagne est frais, que les enfants ne se disputent pas et que belle-maman a bien son coussin spécial « dos fragile ». Alors oui, c’est « magique », mais pour qui ? Pas pour moi, en tout cas !
On parle souvent de la charge mentale dans la vie de tous les jours — gérer la maison, les enfants, le travail — mais pendant Noël, c’est encore pire. C’est comme si la société nous mettait la pression pour que tout soit parfait. Et cette perfection, je trouve qu’elle repose souvent sur nous, les femmes (même si j’ai conscience que ça évolue) !
C’est nous qui devons anticiper, organiser, planifier, acheter, décorer, emballer, recevoir, sourire. Et attention : il faut que tout ait l’air simple, naturel, joyeux. Parce que si on ose dire qu’on est fatiguée, on passe pour la rabat-joie de service ! J’aimerais qu’une année, juste une, quelqu’un d’autre prenne le relais. Qu’on me dise : « Tu t’occupes de rien, je gère ». Moi aussi j’aimerais pouvoir me poser avec un chocolat chaud, regarder un film de Noël avec mes enfants sans penser à autre chose.
Je me rends compte que je veux retrouver la magie de Noël, mais différemment. Pas celle des vitrines ou des repas instagrammables, juste la vraie magie : celle de partager un moment sincère, de rire ensemble, de se reposer, de se retrouver. Parce que Noël, c’est pas censé être une compétition mais un moment de joie…
Et vous, comment vivez-vous la charge mentale de Noël ? Est-ce que, vous aussi, vous sentez ce poids à chaque fin d’année ? Est-ce que vous avez trouvé des astuces pour alléger un peu tout ça ? Je serais vraiment curieuse de lire vos témoignages. Parce que si Noël doit être magique, il faut peut-être qu’on réapprenne à le rendre humain avant tout…
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Coucou! Pour ma part je trouve que trouver des idées cadeaux est le plus gros de la charge mentale.
Pour le reste: on ne fait noel qu un an sur 2. L autre année c est ma belle famille.
Quand on reçoit c est mon mari qui cuisine, met la table etc et moi je me charge des cadeaux en revanche.
Je trouve que c est bien reparti comme ça 🙂
Et comme dit nos parents faisaient ça avant nous pour que la magie soit présente quand on était enfant, chacun son tour 😉
pourquoi ce n’est pas votre mari qui gère la venue de SA famille? c’est à lui de vérifier que sa maman à son coussin spécial « dos fragile », la vous avez un troisième enfant j’ai l’impression.
quand à « acheter la déco », vous ne pouvez pas réutiliser la déco de l’année dernière? est ce obligatoire que la déco change tous les ans?
n’est il pas possible de suggérer que noël se fasse chez votre famille, chez la belle famille, chez vous par alternance? ca ferait une année sur 3 ou c’est vous qui gérez (avec le mari de préférence, quitte à pousser une geulante.)
C’est un peu amusant, vous parlez de la magie de Noël quand vous étiez petite, mais en fait, c’était vos parents qui avaient la charge mentale (et probablement plutôt votre maman) pour que tout soit parfait. Vous le dîtes vous-même : « le film de Noël en pyjama avec ma soeur » quand vous étiez petite, et que vous aimeriez aujourd’hui « regarder un film de Noël avec mes enfants sans penser à autre chose ». Quand vous étiez petite, pas de film avec maman vu qu’elle gérait l’organisation.
Il faut bien que quelqu’un se sacrifie pour que d’autres profitent, et pour nos enfants, on est prêt à faire beaucoup de choses pour qu’ils profitent de cette période. J’étais au fond de mon lit avec 10 de tension ce week-end et mon mari en week-end avec ses potes, et pourtant j’ai emmené mon fils faire le Noël de mon entreprise (heureusement c’était chill) et j’ai emmené mon fils voir le père Noël 2 fois le lendemain. Je m’en serais bien passé mais je savais que ça ferait plaisir à mon fils.
Bref, il y a quand même des moyens de se mettre moins la pression.
– Par exemple, c’est la 3ème année avec ma famille et ma belle-famille que j’ai instauré un tirage au sort pour les cadeaux entre adulte. De cette façon, moi j’ai un cadeau à trouver pour un membre de ma famille et un cadeau à trouver pour un membre de ma belle-famille. Et mon mari aussi. Et ben ça fait un bien fou de ne pas chercher des idées pour 13 adultes différents mais seulement 2 !!
– Un cadeau par enfant mais c’est assez facile en demandant aux parents si on n’a pas d’idée.
– Avec ma belle famille, chacun est responsable d’un aspect du repas, on se réparti donc la charge et on tourne, ce n’est pas toujours chez le même. On a de la chance d’habiter proche les un des autres, donc que 1 seul repas prévu et la famille est petite : 6 adultes et 1 enfant (le prochain noêl, il y aura plus d’enfants =) )
– Avec ma famille, j’habite proche de mes frères mais un peu plus loin de chez mes parents et on se retrouve tous la bas car c’est plus grand. Donc on reste plus longtemps et il y a plus de repas à gérer (on se réparti sur 5 jours car mon père est malade et c’est trop fatigant pour lui alors on a un seul repas avec tout le monde et après on est pas plus de 2 familles qui se chevauchent). Et ben on a trouvé la formule : repas traiteur le midi, restes + saumon fumé + fois gras le soir, comme ça on ne se casse pas trop la tête sur le moment. On est quand même 9 adultes et 5 enfants.
– Pour la déco, le sapin, les calendriers et tout le reste et ben on peut le faire par petite touches tout au long du mois. Nous on a pas encore de sapin par ex mais on a un peu décorer la maison, et on a dû un peu refreiner les demandes de notre fils vu mon état de fatigue depuis 10 jours. Et ben c’est comme ça, on fait avec, il est déçu mais il accepte. Ca permet de répartir la charge et l’excitation.
J’espère que vous trouverez des idées pour aménager Noël de façon plus détendue l’année prochaine. Franchement pour moi, le secret santa entre adulte est vraiment ce qui m’a permis de recommencer à apprécier cette période. Et essayez pour cette année de retourner un peu votre façon de voir les choses : oui, c’est plein de logistique et de contraintes mais vous offrez à vos enfants, à vos neveux et nièces plein de beaux souvenirs. Et puis demandez à vos familles une plus grande implication dans l’organisation du repas ? Bon courage.
je ne comprends pas pourquoi normaliser le fait « qu’il faille se sacrifier pour que les autres profitent » et bien sur il faut que ce soit la maman qui le fasse, si on à un mari, pourquoi ne devrait il pas aider aussi, ce sont aussi ses enfants.
Il l’aurait s’il avait été là. Il ne l’était pas et c’était le week-end marché de Noël dans ma ville, il ne faut pas toujours chercher le mal 😁
Et oui, moi je préférerais regarder des séries, des films et lire des livres toute la journée mais j’ai aussi voulu un enfant. Tout comme je me sacrifie pour aller au travail tous les jours pour avoir un salaire. Heureusement il y a aussi tout un tas de côtés positifs à ma vie de famille et à ma vie professionnelle, un sacrifice n’est pas forcément complètement négatif. On en ressort des choses bonnes sinon la vie ne vaudrait pas la vie d’être vécue.
je dois avoir beaucoup de chance d’avoir un homme impliqué à la maison, si on invite à la maison, il ne s’assoit pas dans le canapé a attendre que je fasse tout, comme l’auteure du témoignage donne cette impression quand elle dit « je surveille le four, veille a ce que les gosses ne disputent pas et que belle maman ait son coussin spécial », sinon le mari il ne pouvait pas surveiller les enfants et sa maman pendant que sa femme surveille le four, ou vice versa? c’est pas une question de chercher le mal, pour moi c’est du bon sens.
elle a bien raison de pousser un coup de gueule, elle n’a peut être pas profiter de noël avec sa maman car elle organisait tout, mais elle ne veut peut être pas perpétuer cela. elle à peut être voulu son enfant, mais elle ne l’a pas eu seule.
ma propre mère ne faisait pas tout ce que l’auteure faisait, noël était simple, et je ne suis pas traumatisée, j’ai passé du temps de qualité avec elle.
Quand je parlais de sacrifice, je ne parlais juste du sacrifice de la maman, plutôt des parents de manière générale mais même de chaque personne, adulte ou enfant. Je veux dire que quand on vit en société, on fait toujours passer des choses avant nos propres envies, c’est la définition même du sacrifice. Ca ne veut pas dire qu’on ne retire rien de positif, et ça ne veut pas dire non plus qu’on sacrifie tout et que nos besoins passent toujours en dernier.
Effectivement, il faut savoir dire non et bien communiquer avec les autres pour que ces sacrifices soient répartis le plus équitablement entre plusieurs personnes.
Pour quand même rebondir sur le témoignage, il y a aussi des gens qui vont prendre beaucoup de choses sur eux, même des choses non nécessaires, sans communiquer sur leur frustration, jusqu’à ce qu’ils craquent. C’est pour ça qu’il faut mettre en place des stratégies, des priorisations sur ce qui est nécessaire et ce qui peut être réparti avec d’autres. Notamment cet exemple de coussin, perso ça serait bien le cadet de mes soucis le confort d’un autre adulte qui est capable de se prendre en main. Et c’est aussi pour ça qu’on a mis en place un tirage au sort pour les adultes car c’est vraiment une tannée de chercher ce qui plaira à un autre adulte. Mine de rien, ça libère beaucoup de temps et de prise de tête. Je préfère avoir du temps pour profiter de l’ambiance, des décos et de l’excitation de mon fils.
pour répondre au dernier commentaire,
je faisais justement parti de ces gens qui prenaient sur eux sans rien dire, jusqu’au jour ou j’ai communiqué, voire « donner des ordres à Monsieur » pour des truc tout bêtes comme « vu que tu rentres en premier a la maison après le travail, tu videras le lave vaisselle, pour le repas, il y a ca au frigo, tu couperas les légumes, tu t’occuperas de la litière des animaux », ca me parait logique mais apparemment pas forcément pour le partenaire, ca fait déjà de la charge mentale en moins, et il faut aussi lâcher prise, même si c’est plus facile a dire qu’a faire.
moi aussi je m’en ficherais un peu du confort d’une autre personne si elle peut utiliser ses bras, ses jambes, son cerveau tout comme moi, et surtout si je suis occupée, et si ca pose souci à monsieur, qu’il s’en occupe.
j’aime bien l’idée du tirage au sort pour les cadeaux, je connais ca en entreprise, mais pas pour le privé, ca libère de la charge mentale, mais surtout du budget pour autre chose.