Des fois quand le sujet de l’allaitement ou de la péridurale arrivent dans une conversation, les réactions sont tellement extrémistes qu’on a un petit peu l’impression de discuter maillot de bain et jean moulants avec un salafiste. « Tu dois allaiter » / « Il faut accoucher sans péridurale comment on faisait nous à l’époque« … Sujet sensible quoi. Jessica S. a commencé les cours de préparation à l’accouchement et on lui a parlé de l’allaitement mais pas vraiment d’une façon « ouverte aux avis de chacune ». Voici son témoignage :
{Témoignage} Allaiter ou ne pas allaiter : telle est la question ?!
Enceinte de maintenant 8 mois, j’ai déjà pu remarquer qu’en ce qui concerne la grossesse et la maternité chacun a son mot à dire, qu’on le demande ou non. On vous fait des remarques déplacées de tous types & ceci que les gens s’en rendent compte ou non : «Eh ben ! A six mois de grossesse tu n’as presque pas de ventre, on ne dirait pas que tu es enceinte ! » (ce qui vous fait angoisser sur le bon développement du bébé ; merci bien !) ou alors « Ben dis donc t’as sacrément pris et pas que du ventre ! » (à cela ajoutez le regard vicelard sur votre poitrine, et ce dernier provenant du mari d’une amie ; sympa !). On vous demande aussi où vous allez accoucher et on se permet de vous raconter des histoires horribles sur l’hôpital en question ou de vous faire part d’anecdotes bien effrayantes sur l’accouchement, bien sûr tout ce que vous rêvez d’entendre avant le Jour J, que des choses rassurantes qui vous mettent bien dans l’ambiance ! A cela s’ajoutent aussi les copines qui ont déjà vécu toute votre grossesse à votre place « ah oui, moi aussi j’ai eu ça, tu verras après ce sera comme ça, bla bla bla… ». Il faudrait quand même rappeler que chaque femme et chaque grossesse sont uniques donc STOP, mesdames & messieurs abstenez vous !
En ce moment ce à quoi je dois faire face avec les cours de préparation à la naissance en groupe (Dieu merci, il y en a seulement quatre et les autres sont uniquement entre moi, mon mari & la sage femme), où on vous parle de choses très « glamour » mais fondamentales comme « le retour de couches » et où on aborde le cas de l’allaitement entre autre avec comme thème : « allaiter ou ne pas allaiter, telle est la question. » Enfin c’est ce qu’on voudrait nous faire croire… car est-ce vraiment une question qu’on vous pose et où on vous laisse le choix ?
Une première réponse pourrait être « OUI » ; c’est une vraie question : enceinte on se demande souvent si on va allaiter ou pas à la naissance du petit bout et comment cela se passe exactement (nombre de tétées par jour, tire-lait dont on aurait besoin ou lait en poudre de qualité parmi les nombreux produits du marché, pouvoir coupler l’allaitement au biberon ou pas…). Mon choix n’est d’ailleurs pas encore arrêté sur la question, par contre j’ai pu remarqué que la seconde réponse possible ou plutôt imposée est « NON » ; la question ne se pose pas : « il faut allaiter son bébé un point c’est tout ! »
En effet, à ma grande surprise j’ai constaté qu’il y a comme un grand lobby de l’allaitement qui s’amuse à faire culpabiliser les femmes qui ne désirent pas, par choix ou qui ne peuvent pas pour raison médicale, allaiter. Au lieu de nous expliquer simplement les bienfaits de l’allaitement pour le bébé et la maman et de nous laisser le choix de l’allaitement ou du biberon couplé aux laits en poudre, on nous explique que si on n’allaite pas on aura de fortes chances d’attraper un cancer, d’avoir un bébé qui sera tout le temps malade, d’être égoïste, de choisir la solution de facilité, de ne pas vouloir créer de vrai lien affectif avec notre enfant… bref vive les menaces & le mauvais œil jeté sur nous ! Cela sans même se dire que si l’on opte pour tel ou tel choix c’est souvent mûrement réfléchi & en rapport avec son rythme de vie.
Bien sûr avoir un enfant est un vrai tsunami affectif & organisationnel (vagues de joie, de stress ou autre), mais pourquoi en plus vouloir imposer sa vision personnelle de la maternité aux autres ?! Une maman qui reprendra le travail au bout de 10 semaines ne peut pas avoir le même rythme qu’une autre qui prendra un congé maternité, à cela s’ajoute l’entourage (fournira-t-il de l’aide ou non ?) et la personnalité et/ou le ressenti de la future maman. Une collègue m’expliquait l’autre jour, qu’elle avait souhaité allaiter mais qu’une fois son enfant au sein, elle avait fait un blocage et s’était rendue malade tant la pression autour d’elle était forte, se forçant à allaiter alors qu’elle détestait ça. Certaines femmes adorent allaiter, d’autres pas du tout, chaque cas est unique, donc il serait bien d’arrêter de faire culpabiliser celles qui choisissent de ne pas allaiter. Il y a eu d’énormes progrès en ce qui concerne le lait en poudre & beaucoup de personnes de notre génération non pas tété le sein de leur mère sans pour autant avoir eu des maladies graves ou avoir des troubles affectifs. Soyons plus tolérants et respectueux : arrêtons de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas : si une femme décide d’allaiter c’est très bien, mais si une femme préfère donner un biberon composé de lait en poudre c’est très bien aussi ; pas besoin de leur demander de se justifier ou de leur faire des commentaires blessants. L’essentiel est de veiller au bien-être du bébé, mais aussi de la maman qui est souvent laissée seule ou critiquée de toutes parts après avoir délivré le « Saint Graal ». A bon entendeur, salut !
3 articles sur le sujet à lire ici, ici et ici.
Vous souhaitez témoigner sur le blog ? C’est par ici que ça se passe.
delphine dit
Bonjour
J ai deux enfants, le petit dernier a 3 mois, et ils ont été nourris au biberon tous les deux. Ce choix s est fait en couple. Perso j avais un peu de reticence pour l allaitement et les temoignages des mamans pro allaitement autour de moi ne m ont pas convaincu. Mon mari lui avait envie d etre impliqué dans la vie du bébé et penchait pour le bib. A la naissance de ma premiere fille j avais décidé de lui donner le collustrum en me disant que ca déclencherait peut être quelque chose en moi et me motiverait à allaiter mais non….
Ma premiere fille n a jamais eu plus de soucis de santé que ses petits copains allaités par leurs mamans alors pour mon second nous sommes repartis avec le bib
Récemment j ai eu un rdv avec un medecin generaliste qui n est pasvmon docteur habituel et dans la conversation est venu le sujet de l allaitement et là…. j ai eu droit un joli sermon avec dans le desordre: je suis une maman inconsciente de priver sciemment mon enfant de defenses immunitaires, quid du rapport fusionnel avec mon enfant?, de toute facon les papas se fichent pas mal de donner le bib et puis au pire j aurais du tirer mon lait et puis allaiter ça aide à maigrir plus vite…. et j en passe…
En dehors du fait d avoir l impression d etre une mauvaise maman, je suis sortie outrée de ce rdv car j ai eu un discours du style les françaises refusent d allaiter pour des pseudos raisons feministes!
Moi je pense surtout que ce choix releve du couple et du droit de la femme à disposer de son corps. L allaitement est un choix qui se respecte .. à charge au milieu medical de donner les bonnes infos aux futures mamans sans culpabilisation inutile… ce qui fort heureusement pour moi avait ete fait par ma sage femme avant la naissance des enfants
Je suis atterrée que ce type de discours puisse etre encore entendu dans un cabinet medical…..
nout dit
Enceinte j’ai fait super gaffe à mon alimentation. Pour protéger cette petite vie et lui offrir le meilleur. Partant de là, je voulais continuer à sa naissance. J’ai donc choisi de me préparer à allaiter. C’est fou quand on sait que nourrir son enfant est naturel qu’on doive s’y préparer mais voilà on vit dans une société où on a un.peu perdu le côté inné et naturel. L’allaitement ne fait pas mal. Si on a mal c’est que bébé est mal positionné au sein. On peut avoir les seins sensibles mais pas douloureux. Il faut demander de l’aide avant d’être blessée. Le plus dur c’est le premier mois. Montée de lait, doute sur sa production, impression de ne faire que ça ( mais comme me disait ma soeur tu veux faire quoi d’autres? Un.nourrisson on le nourrit c’est ça être mère ). Puis bébé grossit, espace les tétées et là ça devient sympa mais faut le savoir que ce premier mois est compliqué et avoir un pro à qui se confier.
Je peux comprendre que l’implication que ça demande fasse peur et le LA palliera alors mais devenir parents c’est s’impliquer comme ça et ne pas récupérer sa vie d’avant à la sortie de la maternité. Et personnellement je trouve normal que le corps médical défende l’allaitement. L’allaitement n’est pas sponsorisé à la télé via des pubs comme le LA, et ça reste ce que la nature a prévu pour les petits humains. Mais jamais je ne blamerai une maman fatiguée qui n’a pas envie et son enfant ne sera pas malheureux. Le choix doit juste être éclairé . Et perso j’ai plus entendu « pourquoi allaiter? » » tu vas le rendre dépendant » » tu veux pas que ton mari s’implique » comme quoi hein on entend forcément le contraire de ce dont on a besoin!
Matj dit
Tout est dit! Bravo! Dans une société qui nie la « norme biologique » au profit du lait de vache transformé et bourré d’huile de palme….
Faire un choix (et l’assumer) c’est bien mais il faut être conscient de ce qu’on donne à nos enfants…!
anne dit
Ahhh l’allaitement sujet très sensible pour moi…..!
Au départ, hors de question pour moi d’allaiter. A 9 mois de grossesse, hors de question de ne pas allaiter!!
Sauf que c’est pas parce qu’on veut qu’on peut…. Un bébé qui ne sait pas têter, une peau super fragile = des crevasses, des douleurs, pleurs….. Le tire lait m’a donné des bleus sur tout le tour des seins….. Bref que du bonheur. J’étais suivie par une spécialiste toutes les semaines mais ça ne résout pas tout.
Au bout de trois semaines de calvaire, la mort dans l’âme, j’ai pris la décision d’arrêter.
La spécialiste était soulager pour moi et m’a dit que de toute façon elle m’aurait conseillé d’arrêter.
Le biberon a été et est toujours un vrai plaisir ! Même si j’ai beaucoup culpabiliser, je suis maintenant en colère contre tous les gens qui disent qu’il n’y a pas raison que ça se passe mal sauf bien sûre, nous, mère incapable que nous sommes !!
Bref enceinte de nouveau, je ne sais pas si je retente…..
SaDoudoue dit
J’aime beaucoup le titre d’un des articles en lien « etre une bonne mere ne suppose pas forcement d’allaiter ». Mais je veux bien qu’on me dise ce que veut dire « etre une bonne mere ».
Il y aura toujours quelqu’un pour faire culpabiliser, quelque soit ton choix. Une « amie » m’a fait culpabiliser parce que je lui disais que j’ai hurle a la mort le jour de l’accouchement parce que j’avais mal, c’est dire… Elle, bah elle avait pas eu si mal que ca.
Il y a celles qui se la petent en disant qu’elles ont eu un accouchement sans peridurale et qu’elles ont troooop trop bien gerer la douleur, quand toi t’en a ch**, c’est enervant.
Sans parler de celles qui te disent qu’elles ont une grossesse de bisounours quand toi t’es tellement fatiguee que tu hesites a aller chercher le courrier sur le palier…Bref, y a toujours quelqu’un pour contrarier une jeune mariee/une femme enceinte/une jeune maman, rayez la mention inutile.
La Mariée en Colère dit
le pire c’est que je reçois également des messages de jeunes mamans à la grossesse idyllique et parfaite qui se disent culpabilisées par le blog parce que pour elle tout a été parfait et que du coup voir des articles où ce n’est pas le cas serait anormal pour elles… J’ai un peu l’impression de rêver des fois ! En gros elles se plaignent des gens qui se plaignent…
Clémence dit
Et là, je vois que j’ai vraiment eu de la chance avant la naissance !
Pendant la session allaitement de la préparation à l’accouchement, on était 3 femmes et mon mari (les autres n’étaient pas venus) avec une SF sympa au franc parlé très appréciable quand il s’agissait de sujet un peu tabou… Toutes les 3 avions la même idée : « sur le principe on a plutôt envie d’allaiter mais le jour j on ne sait pas si ça va vraiment le faire. » Elisabeth nous a dit que les 2 options étaient libres jusqu’au bout et qu’aucun choix n’était définitif avant plusieurs jours ! déjà ça rassure 😉
Ensuite on a parlé de la vie en allaitant ou en donnant le biberon, avec les aspects vraiment terre à terre (les repas sont plus longs en donnant le sein, mais il n’y a pas de préparation ni de vaisselle à faire juste après…) Et surtout, j’ai mis les pieds dans le plat et j’ai parlé ALCOOL !!! moi, mauvaise mère, je veux recommencer à picoler dès que possible !!! bon, je parlais juste d’un verre de vin ou d’une bière de temps en temps, mais c’était important pour moi (je n’avais strictement rien touché depuis le test positif, par choix, et ça me manquait quand je prenais l’apéro avec mes amis). Déjà, les autres participantes ont toutes les deux dit que la question les intéressait aussi : comment gérer alcool et allaitement ? Je me sentais soutenue par le nombre 😉 La SF nous a expliqué que ce qu’il fallait vraiment éviter c’était de donner le sein entre 30 minutes et 2 heures après avoir avaler de l’alcool (si on veut être sûre, on se tire le lait environ 1h après consommation et on le jette), et que si c’est juste un petit verre peu alcoolisé, on s’en foutait : il fallait déjà que ça passe dans notre sang, puis dans le lait, puis dans le sang du bébé, donc 3 barrières naturelles qui protégeraient bébé contre ce vilain verre de vin !
On a parlé sevrage (absolument quand on veut le faire, il faut juste faire le relais progressivement), possibilité de tirer son lait et de le donner au biberon, d’alterner sein et biberon… J’ai donc eu beaucoup de chance de pouvoir parler de ces options sans tabou ni jugement !
Ma petite belette est née en octobre dernier. J’ai choisi d’allaiter et tout s’est très bien passé, jusqu’à ce que je décide d’arrêter… Je recommençait à travailler début janvier et je savais que la reprise allait se faire sur les chapeaux de roue. J’ai décidé de commencer doucement à habituer ma fille au biberon en décembre pour être totalement sevrée en janvier, pour que je puisse reprendre le boulot sereine. Mon mari était d’ailleurs très content de pouvoir commencer à nourrir le bébé lui aussi. Et là, toutes les puéricultrices, SF et médecin de la PMI me sont tombés dessus pour m’expliquer que je pouvais continuer à allaiter en travaillant (en donnant le sein le matin et le soir, en tirant mon lait dans la journée…) MAIS MOI JE NE VOULAIS PAS CONTINUER A ALLAITER APRES LA REPRISE DU BOULOT !!! Je ne voulais pas avoir des montées de lait en pleine réunion ou devoir m’enfermer plusieurs fois par jour dans les toilettes pour tirer mon lait tranquille ! Et ça j’ai dû le rabâcher longtemps, alors qu’on essayait de me culpabiliser en me disant que seulement 3 mois d’allaitement ce n’était pas suffisant, que ma fille allait déjà être traumatisée d’être chez la nounou et qu’il fallait faire les choses plus lentement, qu’elle serait moins bien protégée pour la fin de l’hiver… En fait, j’ai fait les choses comme je le voulais et tout s’est très bien passé ! et je n’ai qu’une chose à dire à toutes ces personnes qui m’ont fait suer à cette époque : Na !!!
Mae dit
Pour ma part, j’aurais voulu mixer les deux, par exemple donner la tétée de bienvenue ou allaiter quelques jours puis passer au lait en poudre mais on me l’a refusé… C’était tout l’un ou tout l’autre, alors que j’ai lu que le colostrum est très bon pour le bébé. Pour mon deuxième, j’essaierai d’imposer mon choix !
Noémie dit
Bonjour Jessica j’ai beaucoup aimé ton témoignage, c’est si vrai pour les avis divers et variés!
Je ne sais pas où tu accouches mais j’ai été très surprise de la réaction du personnel à l’hôpital : je savais depuis toujours je ne voudrais jamais allaiter, je n’ai rien contre l’allaitement, au contraire, mais j’étais sûre de ne pas vouloir (choix personnel).
A l’hôpital quand j’ai annoncé que je voulais pas allaiter je m’attendais à une levée de bouclier et rien… c’était un non-sujet, genre « ok » et ça a été noté dans mon dossier. Et quand mon fils est né la SF m’a juste dit « votre dossier dit que vous ne souhaitez pas allaiter donc je demande qu’on prépare un biberon? ». J’ai accouché à l’hôpital public à Paris.
En revanche j’ai plusieurs copines qui souhaitaient allaiter et à qui on n’a pas facilité la vie (notamment en les stressant sur le poids de leurs bébés).
Donc franchement je pense tu trouveras partout toutes les réactions, donc tu peux poser la question à l’hôpital ou à la clinique, ou même te laisser la possibilité de choisir jusqu’à la naissance de ton petit bout.
Et juste pour la petite annecdote ma plus grande émotion à la naissance de mon fils a été de le voir en peau à peau avec son papa qui lui donnait son 1er biberon dans la salle de naissance, j’en ai pleuré d’amour! Donc pour ce qui est de créer des liens avec son enfant, ça se fait, tout simplement, et chacun à sa manière!
Bonne grossesse et courage, après tu auras le droit aux débats sur « pour ou contre le bébé dans la chambre » et « les petits pots industriels transforment-ils les enfants en monstres obèses et cannibales »!
Emilie Bouboule dit
« L’allaitement » : sujet qui en fait parler plus d’un !
J’ai 3 enfants et à chaque fois ma décision a été de ne pas allaiter, par contre mes 3 bébés ont eu droit à la tétée de bienvenue dès leur naissance.
« Oh non ! Il faut que tu allaites! » » si tu ne l’allaites pas il n’aura pas assez de défenses immunitaires et il sera tout le temps malade! » Et bla-bla-bla!!!
C’était mon choix et je respecte les femmes qui allaitent mais moi je ne voulais pas.
Aucune personne ne m’a forcer lors de mes accouchements, par contre pour ma petite dernière ça a été un peu plus compliqué que prévu.
Je n’ai pas eu le droit au traitement contre les montées de lait, il a été interdit suite à des effets secondaires graves recensés. A la place, on me propose un anti-inflammatoire sauf qe j’y suis allergique. Bon ben tant pis, ce sera du doliprane au cas où j’ai mal.
Mon séjour à l’hôpital c’était très bien passé, mais le retour à la maison a été une catastrophe ! Mes seins ont commencé à gonfler et à me faire mal mais j’avais du monde à la maison qui n’était pas décidé à partir ! Quand je me suis déshabiller le soir mes seins étaient énormes, ce n’était plus des seins. On aurait dit des obus, c’était moche et très douloureux.
Cette nuit là je n’ai dormis que 3 heures, pas à cause de ma fille mais à cause des douleurs qui allaient jusque dans le dos. En pleine nuit j’ai appelé les urgences gynécologiques pour leur expliquer et il n’y avait rien à faire à part dormir avec son soutien gorge très serré et ne surtout pas toucher sa poitrine.
J’étais tellement mal que j’ai même pensé à aller réveiller ma fille pour qu’elle me soulage en tétant.
Heureusement mon médecin traitant m’a sauvé! Il existe de l’homéopathie contre la montée de lait, combiné à de l’arnica et de l’ibuprofene en gel.
Ça m’a beaucoup aidé car j’avais du mal à porter mes enfants, du mal à gérer mon quotidien.
Je me suis demandée si ce n’était pas pour inciter les femmes à allaiter. Ce n’est que mon avis, mais après l’avoir vécu j’ai beaucoup de doutes la dessus.
Bonne fin de grossesse.
Stellar dit
Je ne suis pas encore maman mais ayant pas mal de couples de jeunes parents autour de moi, je constate qu’effectivement il y a un sacré lobby autour de l’allaitement. Je pense qu’il faut laisser à la jeune maman le choix d’allaiter ou non et pas d’imposer surtout lorsque cela émane du corps médical. Ok le lait maternel a des vertus mais je pense que du lait en poudre peut aussi apporter à l’enfant les bienfaits pour sa croissance. Et que fait la jeune maman qui ne peut pas donner du lait à son bébé pour X ou Y raison?, elle doit culpabilisé encore plus à cause de la pression « social »? moi je trouve ça complétement naze. Qu’on lâche les jeunes mamans avec ça.
Lucile dit
Aaaaah que je suis contente de lire ce témoignage! Je suis sortie de la maternité samedi, tellement stressée et angoissée par tout ce qu’on m’a dit…
Pour mon premier fils, je tenais vraiment à l’allaitement, et ça a été catastrophique comme Caroline! Du coup, je voulais re-tenter cette fois-ci, mais sans me mettre de pression.
C’était sans compter l’équipe soignante, pour qui l’échelle d’importance se définit comme telle: en numéro 3, le bien-être de la maman, en numéro 2, le bien-être du bébé, et en numéro 1, le Saint-Graal: l’allaitement!
On ne m’a parlé QUE de ça, comme si le futur tout entier de mon bébé en dépendait. Pédiatres, sages-femmes, puéricultrices, personne ne m’a parlé d’autre chose. Personne ne m’a demandé si j’allais bien, si je me sentais bien.
Résultat: j’ai craqué à l’hôpital (merci baby blues!), j’ai souhaité rentrer chez moi plus tôt, et tout va mieux depuis mon retour!
Mais tous ces témoignages mettent en lumière qu’il y a vraiment un gros, gros problème dans la gestion de cette question!
Marjorie dit
Coucou!!déjà félicitations pour ton petit bout à venir!!!!
La réponse ne doit venir que de toi, mais je suis d’accord, le mieux c’est d’avoir toutes les cartes en main pour faire le bon choix!!!Car on dit qu’il y a un lobby pro allaitement ( ce qui est vrai),mais l’inverse est tout aussi vrai!
Quand on est à la maternité,on entends tout et son contraire ( faut lever bébé pour la tété/faut pas – faut le complémenter/faut pas- etc…).
Pour ma part,j’ai toujours voulu allaiter,j’ai un peu lutté au début,et au final j’ai allaité 15 mois ma fille et 11 mois mon fils héhé!
J’ai des copines, qui ont allaité sans aucun soucis, hop c’est comme si elles avaient fait ça toute leur vie!!D’autres, qui voulaient,mais n’ont pas pu ( bébé qui tété mal,mauvais conseil à la maternité, soucis médical), et d’autres qui n’ont pas tentés.Et bien tu sais quoi,elles sont toutes raide dingue de leurs bébés lol!!!!Ah,j’en ai une qui a tire allaité également!!
Si tu veux faire du mixte, aucun soucis!!!Juste il faut savoir, que la production de lait est stimulée par le bébé. Ces petits chou ne sont pas bêtes,ils ont moins d’efforts à faire au bibi qu’au néné, et parfois finisse par préférer le biberon.Du coup,bébé prendra plus au bib,moins au sein,et ta production pourra diminuer plus rapidement. Par contre si tu tires ton lait ( si tu désires le faire bien sur!),ça peut aider!!
Bonne fin de grossesse!
Sarah dit
Je suis tout à fait d’accord avec le témoignage de Jessica, la pression autour de l’allaitement est incroyable ! Je ne comprends pas de quoi se mêlent les gens, c’est notre corps, notre bébé et si on ne veut pas allaiter on ne devrait pas être exposées aux remarques désobligeantes et déplacées. Certaines femmes ne sont pas faites pour l’allaitement, on oublie parfois que cela peut faire vraiment mal, entre les crevasses et les fissures au niveau des mamelons, ce n’est pas tout beau tout rose pour tout le monde. Ne pas allaiter un bébé n’est pas une fatalité, cela ne veut pas dire qu’il ne sera pas en bonne santé… Nous sommes au XXIe siècle et au final on a parfois toujours l’impression que notre corps ne nous appartient pas..
Mathilde dit
Bonjour,
C’est un sujet qui me touche tout particulièrement… j’ai deux enfants. Une qui a été allaitee 20 mois (sevree avec ma seconde grossesse) et mon dernier né qui a un an et est toujours allaité.
Pour ma première, je pensais essayer dallaiter quelques jours, quelques semaines tout au plus. Puis de lecture en lecture j’ai trouvé des informations et j’ai continué…. tout cela pour dire que je ne suis pas à la base « pro allaitement »
Je pense que ce sujet est particulièrement sensible car le choix est propre a chacune et qu’en matière d’enfant, tout le monde a son avis à donner!
Ceci étant, je pense que chacune doit faire le choix qui lui convient, mais en étant INFORMEE. Et c’est la que le bas blesse selon moi.. .la mauvaise information donnée aux mères…
Quelle est la proportion de maman qui ont été informées (et non culpabilisees) sur le choix quelle s’apprêtaient a faire ? ( rythme de vie d’un nourrisson, changements impliqués non pas par l’allaitement mais par l’arrivée d’un petit être dans sa vie, eventuelles difficultés rencontrees au debut, Qualités nutritionnelles inferieures des préparations pour nourissons – en restant factuel évidemment…)
Pour conclure, jallaite mes enfants car j’aime ca. mais cest MON cas personnel.
Je ne veux jamais voir une maman triste ou culpabilisee d’avoir sevré un petit ou ne pas avoir initié un allaitement par manque dinformation ou d’exemples dans l’entourage (en France la norme n’est pas l’allaitement maternel au delà de quelques mois quoiquon en dise…).
Si une maman donne de la préparation pour nourisson cest tres bien pourvu que son choix ait été éclairé !
Mathilde dit
Bonjour,
C’est unsujet qui me touche tout particulièrement… j’ai deux enfants. Une qui a été allaitee 20 mois (sevree avec ma seconde grossesse) et min dernier ne qui a un an et est toujours allaité.
Pour ma première, je pensais essayer dallaiter quelques jours, quelques semaines tout au plus. Puis de lecture en lecture j’ai trouvé des informations et j’ai continué…. tout cela pour dire que je ne suis pas à la base « pro allaitement »
Je pense que ce sujet est particulièrement sensible car le choix est propre a chacune et qu’en matière d’enfant, tout le monde a son avis à donner!
Ceci étant, je pense que chacune doit faire le choix qui leui convient, mais en étant INFORMEE. Et c’est la que le bas blesse selon moi.. .la mauvaise information donnée aux mères…
Quelle est la proportion de maman qui ont été informées (et non culpabilisees) sur le choix quelle s’apprêtaient a faire ? (Qualité nutritionnelles, rythme de vie d’un nourrisson, changements impliqués non pas par l’allaitement mais par l’arrivée d’un petit être dans sa vie)
Pour conclure, jallate mes enfants et j’aime ca. Mais je ne veux jamais voir une maman triste d’avoir sevré un petit ou ne pas avoir initié un allaitement par manque dinformation ou d’exemples dans l’entourage (en France la norme n’est pas l’allaitement maternel au delà de quelques mis quoiquon en dise…). Si une maman donne de la préparation pour nourisson cest tres bien pourvu que son choix ait été éclairé!
Caroline dit
Mais ouiiiiii faites comme vous voulez Mesdames!!!! Ce n’est pas la fin du monde si une femme ne souhaite pas allaiter et bébé ne sera pas moins bien qu’un bébé allaité! Le meilleur pour bébé a mon avis c’est une maman épanouie et si maman est épanouie en donnant un biberon et bien c’est la meilleure des choses.
J’ai voulu essayer l’allaitement pour mon premier bébé. Résultat : une catastrophe. Heureusement j’ai discuté avec les sage-femmes de la maternité qui m’ont rassurée en me disant que ce n’était pas grave, que je n’avais rien raté et que ma fille serait en bonne santé. Et huit ans après je confirme qu’elle est en excellente santé!
Pour mon fils je me suis dit que toutes les grossesses étaient différentes et donc peut être pareil pour l’allaitement. Mon petit cœur a eu ce qu’on appelle la tétée d’accueil. J’étais très heureuse de lui donner mais j’ai bien ressenti au fond de moi que je n’étais pas faite pour ça. Résultat des courses : petit chou à 4 mois est en grand bébé en pleine forme qui en paraît 6 tellement il est grand et en reprenant le travail toutes mes collègues m’ont dit « mais Caro c’est incroyable tu es resplendissante et tu sembles tellement épanouie!! »
Oui je suis heureuse mon bébé se porte bien et je n’ai pas le sentiment de mal le nourrir et ce qui me comble de bonheur au point d’en avoir les larmes aux yeux parfois, même 4 mois après sa naissance, c’est de le voir prendre son biberon dans les bras de son papa.
Alors oui les conseils sont toujours bons à prendre….ou pas. C’est comme la préparation du mariage…faites comme vous le sentez!